Chapitre 36
Coucou ici!
Oui je sais ça fait bien trop longtemps que je vous ai laissés en plan avec cette histoire, et il m'a fallu du temps avant d'arriver à me remettre dedans, mais la suite est là, elle arrive!
J'ai écourté l'histoire par rapport à mes projets initiaux, il ne reste donc que peu de chapitres a publier, et je prévois de finir l'écriture er donc la publication avant la fin d'année!
Je vous laisse donc avec Alec et Magnus qui eux aussi avaient hâte de vous retrouver, j'espère que cette suite sera à la hauteur de vos attentes
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PDV Alec
J'observe ma proie, camouflé dans les fourrés, attendant le bon moment pour bondir. Tous mes sens sont en éveil, je le sens, cet instinct de prédateur qui m'emplit peu à peu, mon poil qui se hérisse du frisson de la chasse, et mes pattes qui s'ancrent dans la terre. Cette sensation grisante me donne une impression de puissance incomparable, comme si rien ne pouvait m'atteindre.
Je me concentre sur les mouvements du petit corps chaud qui se déplace lentement à quelques pas de là. Je patiente tranquillement jusqu'à ce qu'enfin ma proie s'immobilise enfin. C'est le moment, je le sens. Je fléchis mes pattes, mes babines découvrant mes crocs acérés, puis d'un bond, je saute sur ma cible.
Lorsque je rentre à la petite grotte qui constitue notre abri, serrant le lapin que je viens de chasser dans ma gueule, j'ai la joie d'y retrouver mon compagnon roulé en boule, encore profondément endormi. Mon cœur bondit de joie et d'amour à la vue de sa magnifique fourrure blanche comme la neige, à son corps fin et élancé. Par l'ange ! Même sous sa forme lupine Magnus est sublime!
Je dépose ma prise au sol, puis sans faire un bruit je m'approche de mon compagnon. Je perds mon museau dans la douceur de sa fourrure, le léchant doucement en de douces caresses aimantes. Peu à peu, Magnus remue dans son sommeil jusqu'à finalement ouvrir ses magnifiques orbes verts ambrés. Son regard happe le mien et je m'y plonge avec délice, ressentant à cet instant tout l'amour qui m'unit à mon Omega.
Magnus se tend vers moi et sans prévenir, il roule sur le dos et enroule ses pattes avant autour de mon cou pour m'attirer à lui, me faisant tomber sur lui dans un grognement sonnant comme un rire. Il enfouit son museau dans mon cou pour me mordiller et inspirer profondément mes phéromones de bonheur. Je me laisse faire avec une joie non dissimulée, et je lui rends ses attentions en me calant plus confortablement contre son corps.
— Bonjour mon amour. Soufflé-je par la pensée.
— Bonjour Sayang. Me répond mon compagnon en venant lécher mon museau amoureusement.
Je lui rends son baiser avec un frisson de plaisir tout en me glissant un peu plus sur lui. Comme souvent le matin, et lorsque Magnus me prodigue ce genre d'attention, tous mes sens d'alpha s'enflamment et mon excitation à sentir ce corps chaud contre le mien ne tarde pas à se faire sentir. J'entends mon oméga haleter doucement à mesure que son propre désir s'épanouit dans ses veines, et ses phéromones qui emplissent l'air me font gronder d'envie.
Magnus roule sur le ventre, avant de tourner la tête vers moi, sa queue battant l'air tranquillement en un ballet d'invite hypnotisant. Je laisse échapper un aboiement à mi-chemin entre le gémissement et le grondement, puis je me glisse au-dessus de mon compagnon. M'abaissant sur lui, je le pénètre doucement en une seule longue et délicieuse poussée qui nous fait tout deux gémir de bonheur.
Je mordille avec application chaque brin de peau à ma portée tout en ondulant rapidement en lui, transformant ses gémissements et ses halètements de plaisir en jappements qui résonnent sur les parois de notre petite grotte. À l'apogée de notre plaisir, nous hurlons tous deux notre bonheur avant de nous laisser tomber au sol, lovés l'un contre l'autre, tout simplement heureux et unis comme jamais.
Après avoir une fois de plus plongé dans un sommeil réparateur, nous nous éveillons alors que le soleil est déjà haut dans le ciel. Je m'étire paresseusement sous le regard aimant de mon Omega, et je vais récupérer la proie que j'ai laissée de côté en arrivant tout à l'heure, pour la déposer délicatement entre les pattes de Magnus.
— Tu es allé chasser? demande-t-il avec un sourire dans la voix.
— Oui pendant que tu dormais tout à l'heure. Bon appétit chaton. Réponds-je en poussant le lapin du bout du museau vers lui.
Mon compagnon saisit la proie dans sa gueule pour en arracher un morceau avant de pousser l'autre partie vers moi, m'invitant à partager son repas. Je ne me fais pas prier et nous dégustons avec plaisir ce petit déjeuner dans une ambiance complice et détendue.
Après le repas, nous allons courir un peu dans les bois, nous ébattant joyeusement comme des louveteaux joueurs. Nous finissons même par nous baigner quand nous arrivons proches d'un trou d'eau formé par les remous de la rivière. Une fois enfin apaisés et ayant évacué notre trop-plein d'énergie, nous nous allongeons l'un contre l'autre au bord de l'eau afin de laisser nos fourrures sécher au soleil radieux de cette belle journée de printemps.
— On devrait songer à rentrer Sayang. Souffle mon amant en frottant sa tête sous la mienne.
Je ne peux m'empêcher de me tendre légèrement suite à la proposition de mon compagnon. L'idée de quitter la forêt, et la liberté qu'elle représente ne me fait pas envie. Après ce que mon alpha intérieur et moi avons infligé à Valentin, j'ai complètement pété les plombs, je ne supportais pas la sauvagerie dont j'ai fait preuve, mon alpha intérieur a donc pris le pas sur moi afin que je ne sombre pas dans la folie. Puis quand Magnus m'a retrouvé sous sa forme lupine, je me suis réveillé et me suis souvenu que je ne pouvais pas l'abandonner, surtout pas après lui avoir juré de toujours être là pour lui. Magnus a été parfait, me laissant tout le temps dont j'avais besoin afin de me remettre du trauma lié à la mort de Valentin, mais voilà quelques jours qu'il parle de plus en plus de nos familles et de nos amis. Je sens bien qu'ils lui manquent, et je dois bien avouer que c'est mon cas aussi. Malgré tout, je ne parviens pas à me convaincre de retourner chez mes parents la bouche en cœur, comme si rien ne s'était passé après tant de temps dans donner de nouvelles...
Je soupire avant de me dérober à son étreinte pour me lever et m'ébrouer dans une vaine tentative de contrôle sur mon corps qui s'est mis à trembler. Magnus me suit du regard, m'observant commencer à tourner en rond tandis qu'un millier de questions tournent dans ma tête à m'en étourdir. Finalement, mon compagnon se lève à son tour et vient se placer face à moi, me coupant la route alors que j'amorce mon nième aller-retour.
— Sayang calme toi, je ne dis pas qu'il faut que l'on rentre dans la minute, je sais que tu as encore besoin un peu de temps, mais j'aimerais que tu y réfléchisses. Ça fait déjà un mois qu'on est ici et je pense que les nôtres s'inquiètent. Et même si j'aimerais passer le reste de mes jours d'ici avec toi, crois-moi, ce n'est pas juste pour eux, tu ne crois pas? Dit-il doucement en plongeant son regard dans le mien.
— Tu as raison... Soupiré-je. Tu m'accordes une dernière journée avec toi? Et on rentre ce soir.
Les yeux verts ambrés de mon amant s'agrandissent de surprise, preuve qu'il ne s'attendait probablement pas à pareille proposition de ma part.
— Tu es sérieux? Tu es sûr d'être prêt ?
— Je crois que je ne le serais jamais complètement, d'autant que je vais probablement me faire tuer par ma sœur pour avoir déserté si longtemps, mais tu as raison je ne peux pas rester caché ici à tout jamais même si j'en aurais bien envie. Dis-je avec un petit jappement de rire.
— D'accord pour ce soir et pour une dernière journée rien que tous les deux. J'ai très envie de connaître une dernière fois toute la vigueur de ton loup. Susurre mon amant en venant frotter son flanc contre moi de tour son long avant d'effleurer mon museau de sa queue et de finalement s'éloigner d'une démarche féline que lui seul est capable d'apporter à un loup.
Un grondement d'envie roule dans ma poitrine et au moment où je me tourne vers mon compagnon, celui-ci s'enfuit en courant dans les bois. Mon instinct de chasseur reprend le dessus et je le poursuis avec la ferme intention de le faire mien avec passion pour les dernières heures de cette merveilleuse journée.
Le soir venu, c'est toujours sous notre forme lupine que Magnus et moi arrivons à l'orée de la forêt qui borde la maison de mes parents. Magnus s'avance doucement, puis s'asseyant au sol, il baisse la tête et quelques instants plus tard, son corps se transforme pour reprendre apparence humaine. Il est désormais accroupi au sol, les mains posées sur celui-ci. Il se redresse doucement et déplie ses membres afin de se mettre précautionneusement debout. Après un mois passé sous forme lupine, retrouver une posture sur deux jambes doit être particulièrement déstabilisant.
La lumière de la lune se reflète sur sa peau nue la faisant luire de façon presque irréelle. Ses cheveux sont plus longs que dans mon souvenir, et tombent sur sa nuque et ses oreilles. Lorsqu'il se retourne vers moi, je reste fasciné par sa beauté, incapable de bouger tellement cette vision m'hypnotise. Magnus s'avance doucement vers moi et vient s'accroupir devant moi. Sa main part se perdre dans ma fourrure, puis il se glisse contre moi, comme pour se préserver de la brise fraîche de la nuit.
— Il est temps Sayang. Ca va aller? Demande t'il en captant mon regard de ses magnifiques orbes verts ambrés.
J'hésite quelques instants, plus tout à fait sur de vouloir aller me confronter à la colère des miens. Magnus doit sentir ma tension, car il dépose délicatement ses mains de part et d'autre de ma tête, ses pouces caressant tendrement ma fourrure, puis il embrasse délicatement mon museau.
— Ca va bien se passer chéri, d'accord? Je suis sur que nos familles seront très heureuses de nous retrouver.
— J'en doute...
— Bon ok, peut être pas Izzy qui va probablement nous crucifier sur place. Rit mon amant. Mais je suis sur qu'après la colère passée, elle sera très heureuse de retrouver son jumeau.
Je pousse un soupir vaincu, puis d'un petit coup de langue j'embrasse ses lèvres avant de m'éloigner à mon tour pour ma transformation. Il me faut quelques instants pour parvenir à reprendre contact avec mon humanité, ainsi que pour convaincre mon alpha intérieur de céder sa place, puis finalement après quelques minutes de concentration, je sens enfin mon corps se modifier, mes membre s'allonger pour reprendre forme humaine. Je me redresse difficilement avec l'aide de mon compagnon qui vient ensuite se lover dans mes bras. Je frissonne au contact de l'air frais de la nuit et de son corps nu contre le mien, et je me penche vers lui pour dérober ses lèvres dans un baiser tendre qui me revoie des flashs des moments passés avec mon oméga et achève de me faire revenir à moi, laissant mon alpha intérieur revenir à sa place habituelle.
Magnus se détache de moi et nouant ses doigts aux miens, il commence à avancer vers la maison. Je le retiens en tirant sa main vers l'arrière, le faisant se tourner vers moi avec une lueur intriguée au regard.
— Qu'est-ce qu'il t'arrive? Tu as changé d'avis? Demande t'il avec inquiétude.
— Non mon chat je n'ai pas changé d'avis, en revanche je suis pas sur qu'aller sonner chez mes parents complètement a poil soit une bonne idée.
Mon compagnon baisse le regard sur notre nudité et pouffe doucement avant de lever des yeux pétillants de malice vers moi.
— Tu as raison Sayang, ça serait pas très... Décent. Au moins en forme de loup on n'avait pas ce genre de problème ! Une idée pour pallier à notre petit souci?
Je tourne le regard vers le jardin qui entoure la maison a la recherche d'une idée, puis un sourire éclaire mon visage quand je remarque un drap suspendu à l'étendage. Je me dirige vers le morceau de tissus que je décroche avant de me tourner vers Magnus qui m'observe avec un soucis haussé.
— Il n'y en a qu'un.
— Et il est bien assez grand pour nous deux. Viens là on va s'enrouler tout les deux dedans. Répliqué-je en lui faisant signe.
Magnus obtempère sans discuter et me laisse enrouler le drap autour de nos tailles, nous serrant l'un contre l'autre et nous forçant à nous enlacer l'un à côté de l'autre pour camoufler efficacement notre nudité. Nous nous rendons ensuite devant la porte d'entrée où je souffle un grand coup pour me donner du courage avant de frapper.
Il nous faut patienter quelques instants puis la porte s'ouvre finalement sur ma jumelle, vêtue d'un long t-shirt noir que j'identifie comme l'un des miens. Cette dernière écarquille les yeux en nous reconnaissant, puis elle se jette sur moi, m'enlaçant dans une éteinte étouffante dont je crains une seconde de ne pas ressortir vivant.
— Par l'Ange ! Alec tu es là ! Murmure t'elle a mon oreille.
Nous restons ainsi enlacés de longues minutes, puis Isabelle me relâche finalement en essayant ses yeux larmoyants. Quand enfin son regard noir se pose sur moi, j'y lis soudainement une profonde colère et sans prévenir, ma soeur se met à me frapper le torse.
— Hey! Mais qu'est-ce qui te prend! Protesté-je en tentant de me protéger sans lâcher le drap qui nous couvre Magnus et moi.
— Tu me demandes sérieusement ce qui me prend? T'es complètement débile ou quoi? Tu es parti un mois Alec! Un putain de mois! Et tu t'attendais à quoi en revenant la bouche en coeur? Que je t'accueille à bras ouverts et que je ne serais pas en colère ? J'ai eu si peur! Je savais pas où tu étais ni comment te retrouver! Tu es parti comme un putain de voleur sans penser une seule seconde à ta famille! Tu ne t'es même pas soucie de nous je parie! On n'avait qu'un seul espoir: que Magnus te retrouve et te ramène auprès de nous.
Mon coeur se serre a l'entente des mots emplis de détresse de ma soeur. Il est vrai qu'en fuyant je n'ai pas une seule seconde pensé que je pourrais inquiéter les miens et une vague de culpabilité m'envahit quand je réalise à quel point j'ai blessé ma jumelle...
— Je... Pardonne moi Izzy... Je n'ai aucune excuse tu as entièrement raison...
La colère explosive de ma soeur semble soudain fondre comme neige au soleil, et ses yeux se remplissent a nouveau de larmes d'émotion.
— Je te pardonne Alec... Mais jure moi que plus jamais tu ne me feras une peur pareille ok?
— Je te le jure.
Isabelle vient à nouveau se loger entre mes bras et Magnus referme l'étreinte sur ma sœur qui s'est mise à pleurer doucement, déchargeant ainsi la peur qui l'a tenaillé durant ce mois d'absence. Alors que nous nous serrons tout les trois les uns contre les autres dans une éteinte émue, la voix de Jace se fait entendre dans la maison.
— Izzy ? Qui est-ce ? Demande mon frère en débarquant dans l'entrée, puis nous voyant il marque un temps d'arrêt avant de se jeter sur nous pour nous serrer contre lui en rugissant de joie. Par l'Ange ! Vous êtes rentrés! Papa, Maman, Clary, Simon, Alexeï ! Alec et Magnus son rentrés ! Hurle t'il ensuite en direction de la maison.
S'en suit une cohue d'embrassades émues avec ma famille et mes amis qui finissent par nous guider à l'intérieur où l'on nous autorise enfin à enfiler des vêtements. La soirée se déroule ensuite dans la joie des retrouvailles aux-quelles se joignent les parents de Magnus. On nous questionne sur ce mois passé dans les bois sous nos formes lupines, mon père est d'ailleurs épaté d'apprendre que Magnus a réussi spontanément sa propre transformation sans même un entraînement, et il nous affirme que cette capacité est très certainement dûe à sa lignée pure.
La soirée s'étend jusque tard tellement chacun veut profiter de notre présence, si bien qu'il est minuit passé lorsqu'enfin, Magnus et moi rentrons dans notre petit loft attenant à la maison de ses parents. Nous nous écroulons sur le lit avec un soupir de fatigue. Alors que je cale l'une de mes mains derrière ma nuque, le regard perdu sur le plafond, le corps chaud de Magnus se glisse contre le mien et se serre contre moi, ses bras entourant les hanches tandis que sa tête de loge dans mon cou. Mon compagnon se met à ronronner doucement, me faisant sourire, et je ne peux m'empêcher d'entourer ses épaules de mon bras pour le rapprocher un peu plus de moi.
— Tu es content d'être rentré mon chat?
— Oui, très. Je suis heureux de retrouver tout nos amis et nos familles. Et toi? Tu ne regrette pas trop la forêt ? Demande mon amant en dessinant des formes abstraites sur mon torse de la pointe de ses doigts.
— Je pense que je regretterai toujours un peu la forêt, mais oui je suis heureux d'avoir retrouvé tout le monde. Murmuré-je.
— Malgré la branlée que t'a mise ta soeur quand elle nous a vus? Pouffe t'il.
— Oui, même malgré sa réaction qui d'ailleurs était tout à fait légitime. C'est la soeur, on a toujours été liés et j'ai toujours tout partagé avec elle depuis ma naissance. Alors je comprends qu'elle se soit inquiétée a ce point de mon silence radio et qu'elle puisse m'en vouloir de ma défection. Je suis impardonnable.
— Une soeur peut tout pardonner à son frère Alexander. Tu l'as dit vous êtes liés tout les deux alors quoi que tu fasse elle te pardonnera toujours, elle t'aimera toujours de tout son coeur, et surtout jamais elle ne t'abandonnera et tu sais pourquoi?
— Hmm? Marmonné-je pour l'inciter à poursuivre.
— Parce que sans toi elle perdrait une part d'elle même. Répond mon amour en se redressant sur un coude pour caresser la joue.
Les paroles de Magnus m'émeuvent profondément et je ne peux retenir quelques perles salées de rouler sur mes joues. Mon compagnon a raison, Izzy et moi c'est à la vie a la mort. Même si parfois on se chamaille on est toujours là l'un pour l'autre, tout comme le reste de nos amis. On forme une grande famille très unie et je sais désormais que j'ai besoin de chacun d'eux pour être heureux.
Magnus dépose des baisers tendres sur chacune de mes larmes, les séchant de ses lèvres douces comme de la soie avant de plonger son regard dans le mien. Ces magnifiques yeux vert ambré qui comme toujours semblent capable de lire en moi comme dans un livre ouvert luisent d'un amour infini et mon coeur en loupe quelques battements.
— Je t'aime Sayang. Susurre Magnus avant de venir embrasser les lèvres.
Je réponds spontanément à ce baiser qui n'est qu'un doux effleurement mais qui pourtant me retourne déjà les sens et les bras se resserrent d'eux même autour de la taille de Magnus qui se presse contre moi.
— Je suis prêt Alexander... Souffle t'il en s'écartant pour capter à nouveau mon regard. Je veux que l'on s'imprègne lors de mes prochaines chaleurs.
Mon coeur se comprime brusquement avant de se dilater tout aussi violemment sous le flot d'émotions qui affluent en moi suite à ces paroles que je ne croyais plus jamais entendre. Ma gorge se serre et il me faut déglutir et inspirer plusieurs fois avant d'être en mesure de répondre à mon amant.
— Tu... Tu es sûr mon amour? Je ne veux pas que tu te forces ou...
Les lèvres de Magnus plaquées contre les miennes me font taire dans un gémissement surpris. Dans le même mouvement mon amant monte a califourchon sur moi et ondule doucement contre moi sans relâcher mes lèvres.
— J'en suis sûr, je veux être tien et je veux te marquer comme mien Sayangku, je veux lier la vie a la tienne. Elles l'ont toujours été depuis que nous nous sommes rencontrés et même avant grâce à nos ancêtres. On a bien trop repoussé ce moment et je ne veux plus attendre.
Mon coeur explose de bonheur dans la cage thoracique a tel point que je me demande si je ne suis pas en train de faire une crise cardiaque. Magnus reprend possession de mes lèvres avec autorité et ses mains partent explorer mon torse où il défait un a un les boutons de ma chemise puis celui de mon pantalon.
— J'ai très envie de toi Alexander. Susurre t'il sans cesser d'onduler lascivement sur moi.
— Ahn... Mon amour... Gémis-je alors que ses longs doigts s'enroulent autour de ma hampe dressée par ses délicieux mouvements. Fais moi l'amour Magnus ... Le supplié-je d'une voix haletante.
Un large sourire étire les lèvres fines de mon amant et ses yeux pétillent de malice et de désir.
— Vos désirs sont des ordres mon alpha.
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