Chapitre 8 : L'évasion

Je continue d'avancer le pas décidé vers le port qui sera, je l'espère mon faiseur de bonnes aventures. L'horizon m'a peut être voler mon frère mais moi je semble être la seule à imaginer le retrouver dans les fonds marins ! Plus j'avance plus je réfléchis à ma subite fugue. Je vais sans doute me fourrer dans une citation pas possible !
C'est vrai, je n'ai rien préparé. Sur mon dos repose le peu que je possède. Mais je doute que cela sera suffisant. Une fois arrivée j'espère l'impossible. Je demande à la totalité ( ou presque ) des bateau du port de m'escorter vers cette destination incertaine. Certain me répondent : " La met de Kahra ? Mais tu es folle ?" Ou encore " Je suis un marchand professionnel. Je n'escorte que les marchandises. A moins que tu en sois une, toi aussi ?" Je me rend à l'évidence et à se qui va se passer si j'aurais fais preuve de plus de lucidité. Cette lucidité, qui, avant le départ de Loïc ne m'avait jamais quitter. Mais j'ai tant changer. Je m'en rend compte aujourd'hui. C'est évident : je vais devoir me fabriquer mon propre navire. Dans ma tête je m'imaginais un beau voilier. Mais de mes propres mains je ne suis capable de me construire qu'un simple radeau. J'y ai passer la nuit, a assemblé des morceaux de bois incompatibles et à m'énerver sur un tissu qui devrait me servir de voile. Le lendemain, alors qu'une grande aventure m'attend, je suis déjà épuisée ! Comment vais-je sauver mon frère dans cette mer pleine de dangers si je n'arrive pas à me construire un malheureux radeau sans épuiser toutes mes forces ? Je le pousse vers le rivage. Je sais à peine s'il pourra flotter ! Pourtant je tente ma chance, je tente l'impossible ! Il ne me reste plus que cela. Le radeau navigue sur cette mer calme, comme je l'aurais espérée pour mon départ. J'ai l'impression que l'horizon ne s'arrêtera jamais de s'étendre. Il y a quelque part dans cet océan de dangers le bateau sur lequel à marcher mon frère. Le bateau qu'il a peut être du fuir pour sauver sa peau. Mon sang se glace rien qu'à cette unique pensée. Soudain, alors que j'étais toujours en train de faire de milliers de suppositions superflues sur l'endroit où Loïc pouvait se cacher, un grondement surgit sous le radeau. Cela semblait être quelque chose de gros. Je me dit alors que l'adjectif " immense" aurai mieux illustré l'énorme monstre qui se tenait maintenant , plus sous là radeau, mais bel et bien devant moi ! Je n'en croyais pas mes yeux ! Un véritable serpent de mer saccageait, en un battement de queue, le radeau que j'eus tant de mal à construire. Je ne me concentrais plus à présent sur les planches de bois qui virevoltaient dans les airs mais aux sublimes écailles du serpent, à ses yeux d'ors qui m'attiraient malgré l'agressivité de celui qui les possédait ! Dans son regard je ressentis de la peur ! Non pas de moi mais de ce qui pourrait m'arriver. Du moins c'est comme cela que je l'ai ressenti ! L'interprétation des émotions entre les animaux et les hommes n'a jamais été une mince affaire. Alors que ma fascination pour le beau monstre s'emplifiait, je reçu en pleine tête une des planches principales du radeau. Le choc fut tel que je perdit conscience en plein océan. Je n'eus plus souvenir de rien après cela. Je me réveilla sur une île minuscule. Une jeune femme été penchée au dessus de moi ? " Mais qui êtes vous ?" Lui demandais-je. Elle n'eus pas le temps de répondre quand je poussa un cri d'effroi en m'apercevant que le bas de son corps était une queue de poisson ! Un serpent de mer, une sirène... Mais où est ce que je suis atterrie moi ?
À suivre ...
Maëlle fait d'étonnantes rencontres dans ce chapitre ! Les légendes de son cher livre n'ont peut être pas été inventées de toutes pièces ! La mer de Kahra abrite bien des secrets ! J'espère que ce chapitre vous a plu !
Bye 👋

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