Chapitre 83 ✨
Je ne sais pas quelle heure il était exactement,
Lorsque je fus réveillée par ma mère.
Elle était assis aux pieds de mon lit,
Et elle me regardait sans aucune expression particulière.
J'ai pris un peu de temps pour me réveiller complètement,
Remarquant que la pièce était plongée dans le noir,
Malgré la lumière extérieure qu'on pouvait aperçoit à travers les rideaux.
J'ai pas beaucoup dormi,
Étant donné que je me suis couchée sous les coups de 5 heures du matin,
Après la fameuse "dispute"
Maman : Tu devrais aller te laver les dents et revenir, il faut qu'on parle toutes les deux.
Le son de sa voix était assez sérieux.
J'ai juste hoché la tête finissant par me lever,
Afin de me rendre dans ma salle de bain pour une première toilette rapide.
Lorsque je suis revenue dans la pièce,
Ma mère n'avait pas bougé d'un poil,
Sauf que les rideaux étaient tirés et la lumière extérieure pénétrait la pièce.
Elle a dû se lever entre-temps.
Maman : Assied toi.
Je n'ai pas bronché,
Je me suis assise.
Maman : J'aimerais savoir ce que tu me reproche exactement... Parce que ça me ronge de savoir que tu n'es pas heureuse à cause de moi Chi. Et ça me brise le coeur que tu pense ça.
Je baissais la tête honteuse.
J'y suis vraiment allée très fort tout à l'heure,
Et je n'aurais pas dû.
Moi : Je suis désolée maman... Je ne pensais pas ce que j'ai dis.
Elle me regardait dans les yeux,
Tandis qu'un filet de larmes fit son apparition.
Maman : Si, tu le pensais. Je l'ai vu dans ton regard.
Je secouais la tête à mainte reprise.
Moi : je suis pas malheureuse à cause de toi maman, jamais...
Maman : alors pourquoi est-ce que tu te comporte comme ça ? Pourquoi est-ce que tu ne me parle pas ?
Moi : parce que j'ai pas envi de te créer plus de problème. Ni à papa. J'ai pas envi d'en ajouter alors que vous en avec déjà eu assez.
Maman : tu n'as pas à te soucier de ça, c'est notre problème et vous n'avez absolument rien à voir avec ça. Nous sommes vos parents, et notre rôle est de vous protéger quoi qu'il arrive. Et...
Elle reniflait.
Maman : tu es mon bébé, et rien ne compte plus pour moi que ton bonheur Chi. Je te le jure.
Moi : je sais maman. Je sais bien à quel point tu te bats pour papa et nous... C'est juste que... Je sais pas ce qui se passe avec moi. Et le fait que vous ayez dis que vous alliez avoir un autre bébé ça m'a perturbé. Parce que pour moi c'est comme si vous essayiez de me remplacer.
Maman : Tu ne pourras jamais être remplacé, cette place est à toi. Au contraire, tu avais l'air tellement contrarié par toute cette histoire de mère porteuse qu'on a voulu revivre l'expérience, afin que tu puisse comprendre toi aussi. Afin que tu vois comment ça c'est passé avec toi. Je pensais que tu serais ravie, en aucun cas mon but n'a été de te faire te sentir rejetée.
Je me sens bête tout d'un coup,
Je n'avais pas vu les choses comme ça.
Moi : je te demande pardon pour tout maman... Pour tout ce que j'ai dis ou fait. Arrête de pleurer s'il te plait.
J'ai essuyé les larmes sur son visage avec ma main droite,
Pour ensuite la serrer contre moi.
Elle se laissait faire en soupirant,
Me serrant aussi fort que possible contre elle.
On aurait dit qu'elle ne voulait plus me lâcher mais ça je me dérangerait pas.
On est resté comme ça de longues minutes.
Aucune de nous deux ne parlait,
On était juste dans les bras l'une de l'autre,
Pleurant par moment pour extérioriser tout ça.
Moi : Je suis aussi désolée pour hier soir. Mais je te jure que j'étais juste avec Kyle et son copain et qu'on a rien fais de dangereux. J'aurais dû prévenir, et je ne le referais plus jamais. C'est promis.
Maman : alors tout va bien maintenant ? Tu... Tu n'es pas malheureuse ?
Je secouais la tête.
Moi : non maman.
Maman : tu me le promet ?
Elle me fixais du regard.
Moi : je te le promet.
Un petit sourire prit place sur ses lèvres,
Alors qu'elle me caressait la main.
A ce moment précis on a toqué à la porte,
Et quand elle s'est ouverte s'était papa.
Papa : tout va bien par ici ?
Maman : oui mon amour, tout va très bien. Nous étions en train de discuter.
Papa : pas de vous disputer, hein ?
Je secouais la tête.
Moi : je te demande pardon à toi aussi papa. Je voulais pas vous inquiéter.
Papa : je sais. De toute façon t'es ma fille, je peux pas t'en vouloir d'être bornée par moment étant donné que tu tiens de moi...
Moi : pas faux.
Papa : mais que je ne t'entende plus jamais parler à ta mère comme tu l'as fais.
Moi : c'est promis aussi!
Il est resté un petit moment aussi,
Et on a discuté tous les trois.
Ça a duré longtemps,
Mais ce n'était pas désagréable.
Nous avons abordé des tas de sujets,
Et ils voulaient vraiment être sure que je me confie,
Chose que j'ai fais.
Je leur ai juste dis tout ce que j'avais sur le coeur,
Parce que j'en avais marre de tout garder pour moi.
Par contre j'ai tenu ma langue pour Chase,
Histoire d'éviter que mon père n'aille le tuer.
Ils m'ont longuement écoute,
Avant de me donner des tas de conseils.
Cette conversation a beaucoup compté pour moi,
Et sans vous mentir ça m'a ôté un gros poids du coeur.
Papa : je... Il y'a quelque chose qu'il faut absolument que je fasse. Je dois y aller.
Maman : mais, où est-ce que tu vas ?
Papa : faire ce que j'aurais dû faire depuis déjà plusieurs jours maintenant.
C'est la seule chose qu'il a dit,
Avant de quitter la pièce d'un pas plus que décidé,
Et le tout sans ajouter la moindre explication.
Bizarre...
[...]
Miraculeusement je n'ai pas été punie,
Et je ne m'en plaindrait pas ça c'est sûre.
Par contre vu que j'ai manqué les cours aujourd'hui,
Zhuri est passé me voir parce qu'elle s'inquiétait pour moi,
Allant même jusqu'à m'apporter les notes qu'elle a fait de la journée.
Je trouve ça très gentil de sa part.
La elle vient de partir,
Et il est environs 19 heures.
Je lui avais proposé de rester diner avec nous mais elle ne pouvait pas,
Car mademoiselle avait un diner en tête-à-tête avec son chérie,
Chose que je comprend parfaitement.
Pour m'occuper je suis donc allée devant la télévision,
Où j'ai commencé à regarder une série télévisé sur abc.
Quelques minutes après mon frère m'a rejoins,
Et il avait vraiment l'air surpris de quelque chose,
Mais je ne saurais vous dire quoi.
Je fronçais les sourcils.
Moi : pourquoi est-ce que tu me regarde comme ça ?
Saint : tu as de la visite.
Moi : a cette heure ci ? Mais qui est-ce ?
Saint : je crois que tu devrais aller voir toi même, dans le hall.
Moi : où alors tu peux me le dire histoire que je sache à l'avant.
Il secouait la tête.
Saint : je préfère que tu aille voir toi même.
Je me suis donc levée en soupirant,
Franchement ça lui coûtait quoi de me dire ?
Je m'apprêtais à sortir de la pièce,
Mais il m'a retenu par le poignet.
Saint : attend une seconde, petit coeur.
Moi : quoi ?
Saint : je vais attendre ici, d'accord ? Si jamais tu as besoin de moi, tu as juste à m'appeler.
Moi : pourquoi tu dis ça ?
Saint : tu comprendras.
Il me relâchait lentement,
Avant de me tapoter l'épaule et de me faire un petit sourire.
Je suis donc sortie de la pièce pour me rendre dans le hall,
Et que ne fut pas ma surprise de voir que c'était Sir qui se trouvait devant moi,
Un bouquet de fleur entre les mains.
J'étais sous le choc,
Étant donné que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit là.
Je n'osais même pas le regarder en face,
Du coup j'ai juste détourner le regard.
Moi : qu'est-ce que tu fais là ?
J'avais dis ça très froidement,
Parce que la dernière fois je lui ai clairement fais savoir que je ne voulais plus le voir.
Sir : Je... Je suis venue te parler.
Moi : j'ai rien à te dire.
Sir : moi je suis sûre que non.
Moi : tu me connais pas, alors arrête ton petit jeu et vas t'en de chez moi.
Il secouait la tête,
Commençant à s'approcher de moi tandis que je reculais.
Sir : je ne partirais pas avant de t'avoir dis ce pour quoi je suis là.
Moi : ça m'intéresse pas. Tu peux y aller maintenant.
Sir : Chi...
Moi : mon prénom c'est Chicago, pas Chi.
Sir : Je- Écoute tu avais raison sur tout ce que tu as dis la dernière fois.
Je roulais des yeux,
Posant finalement mon regard sur lui.
Moi : Je t'ai dis que je voulais pas te parler.
Sir : mais moi j'en ai besoin, alors je partirais pas avant d'avoir fais ce que j'ai à faire. Ces fleurs sont pour toi, je sais que ce sont tes préférés.
Moi : c'était avant.
Sir : je comprend que tu m'en veuille, ce qui est tout à fait normal. Mais par pitié, ne te comporte pas comme ça avec moi parce que ça me tue de l'intérieur.
Moi : tu te fiche de moi ?
Je riais nerveusement.
Très nerveusement même.
Moi : parce que tu pense que tu m'as fais quoi, toi ? Tu m'as laissé tomber amoureuse de toi pour me lâcher comme une merde juste ensuite.
Sir : On ne va plus habiter à New York. On... On reste à LA.
Moi : et j'en ai strictement rien à faire !
Sir : Je l'ai su avant hier et depuis je n'ai pas arrêter de penser à toi. A nous. Tu me manque Chi, et je t'aime. Je suis venue pour arranger les choses entre nous car tu avais raison. On ne peut pas les laisser gagner.
Moi : tu te fiche de moi ? Tu crois que je suis idiote c'est ça ?
Il secouait la tête.
Sir : J'ai dis à mes parents que je t'aimais et que j'en avais rien à faire de si oui ou non ils étaient d'accord avec ça. Je leur ai dis que je ne pouvais pas passer à côté de mon propre bonheur juste parce que lui et oncle Ye sont trop orgueilleux pour régler leur different. On s'est toujours dis qu'on ne ferait pas comme nos parents mais... C'est ce qu'on a fait.
Moi : c'est ce que TU as fais.
Sir : S'il te plait, pardonne moi. Tu me manque. J'arrive pas à vivre sans toi et ça me ronge tous les jours. Je... Je ne sais pas ce que ton père a dit à mon père tout à l'heure chez nous mais... Après son départ mon père est venu me parler et il m'a dit que si c'était vraiment ce que je voulais et si c'est ce qui me rendait heureux, il n'avait pas le droit de se mettre en travers de notre histoire.
Moi : mon père est venu chez vous aujourd'hui ?
Sir : j'étais aussi surpris que tu l'es actuellement, moi aussi. Ils ont parlé pendant au moins une heure, puis il est parti. Je ne sais pas ce qu'ils se sont dit, mais avant de partir ton père a remercié le mien puis il m'a dit de prendre la bonne décision.
Alors c'est pour cela a qu'il est parti tout à l'heure ?
Pour aller chez les Carter.
Sir : je voudrais tellement que tu me pardonne et qu'on puisse se remettre ensemble tous les deux parce que moi sans toi vois-tu, ça n'a aucun sens. T'es la personne à qui je pense en premier quand je me lève, et en dernier quand je me couche. T'as pas idée du nombre de fois où j'ai du regarder des vidéos de nous rien que pour entendre le son de ta magnifique voix, ou même ton adorable rire. Je sais que t'es blessée, mais on a une chance de tout arranger Chi. Je t'en supplie, dis moi qu'on peut recoller les morceaux entre nous... Parce que je sais qu'on peut. J'ai juste besoin de l'entendre de ta bouche.
Je l'écoutait,
Tandis que les larmes me montaient aux yeux.
Je ne savais pas quoi dire,
À vrai dire je ne savais même pas comment réagir.
Sir : dis quelque chose, je t'en prie...
Il avait dit qu'il a d'une toute petite voix,
Et c'est en posant mon regard sur ses yeux que j'ai remarqué qu'il était en larme,
Lui aussi.
Ça m'a fait de la peine,
Et j'ai senti mon ventre se nouer.
Mon coeur lui aussi a commencé à battre rapidement parce que malgré tout,
Je l'aime toujours.
C'est mon premier amour,
Alors c'est sûre que c'est pas rien.
Sir : Répond moi... J'ai besoin de savoir si j'ai encore une chance ou si-
Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase,
Parce que je me suis dirigée vers lui,
Et je l'ai embrassé.
Mon corps et mon coeur ont juste agis sans consulter mon cerveau...
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