Chapitre 78 ✨
Ça fait 2 jours que j'ai eu mon permis,
Et la vie je ne me sens plus du tout.
Je peux enfin aller et venir comme je le souhaite,
Sans avoir qui que ce soit sur le dos.
En plus de cela,
Stormi aussi a eu le sien,
Donc c'est double gagnant.
Chouette.
Le seul inconvénient,
C'est que depuis je n'ai pas eu de nouvelles de Sir.
Et comme j'étais super occupée entre les cours et les répétitions,
Je n'ai pas eu le temps de passer chez lui.
C'est vraiment bizarre.
Pourquoi est-ce qu'il ne répond ni à mes appels,
Ni à mes messages ?
Tout allait pourtant parfaitement,
Du coup je ne comprend pas.
Résultat ça me stresse encore plus,
Génial !
J'ai même essayé de passer par sa soeur,
Mais elle non plus ne répond pas à mes messages,
Ce qui est bizarre étant donné que je suis censée l'aider pour l'anniversaire de Ty.
Tout ça n'a aucun sens.
... : Bah dis donc Chi, t'es bien pensive toi.
Je sortais donc de mes pensées,
Pour regarder la personne qui venait de parler.
C'était Cameron.
Il s'asseyait ensuite à mes côtés.
Moi : oh euh c'est rien... Je réfléchissais pour mon concours c'est tout.
Cameron : t'es sure ?
Moi : oui oui, t'en fais pas.
Cameron : tu sais ça fais des années que je te connais alors je peux facilement savoir lorsque quelque chose cloche, ce qui est le cas ici.
Moi : Argh. C'est la première fois que je t'entend dire une phrase aussi longue, tu m'as perdu.
Je me relevais rapidement,
Forçant un rire histoire de ne pas perdre la face.
C'est pas que je ne lui fais pas confiance,
Juste que je n'ai pas trop envi d'en parler,
Étant donné que je ne sais pas trop ce qui se passe moi-même.
Cameron : et la t'essaye de fuir.
J'attrapais mon sac.
Moi : pas du tout, je dois juste y aller mon poto.
Je m'empressais de déposer un bisou sur sa joue,
Avant de quitter la salle d'un pas décidé,
Rejoignant l'extérieur du lycée.
Je suis montée dans ma voiture,
Roulant jusqu'à la maison,
Ce qui m'a pris environs 3 bons quarts d'heure.
Quand je suis allée à l'intérieur,
La première personne sur qui je suis tombée c'était ma mère,
Qui était en train de regarder son téléphone,
Assise sur un des fauteuils du salon.
Moi : Je suis rentrée !
Maman : Hey chérie ça va ? Tu as passé une bonne journée ?
Après lui avoir fais un bisou,
Je me suis assise.
Moi : oui, mais je suis épuisée.
Maman : ma pauvre chérie. Tu as faim ? Tu veux un gouter ?
Moi : non ça va. De toute façon je dois me remettre à bosser, avec un peu de chance j'aurais tout fini aujourd'hui.
Maman : c'est bien, je suis fière de toi.
Moi : mais t'imagines si je fais tout ça pour rien ? Genre... Si je perd ?
Maman : l'essentiel c'est que tu fasse de ton mieux, mais surtout que tu fasse ce que j'aime.
Moi : je sais bien, j'ai juste pas envi que tout ça ne serve à rien.
Elle passait ses mains dans mes cheveux,
Tout en me regardant dans les yeux avec un regard très rassurant.
Le genre de regard que seule une mère peut avoir.
Maman : même si tu ne gagne pas, je serais toujours fière de toi. Nous tous d'ailleurs.
Je souriais doucement,
Avant de m'adosser,
Tout en posant ma tête contre son épaule,
Et en fixant la télévision sur laquelle passait un épisode de Family Feud.
Moi : dis maman, est-ce que je peux te demander un conseil vraiment important?
Maman : bien sûre trésor.
Elle se redressait légèrement,
Pour pouvoir me regarder plus sérieusement.
Je m'apprêtais à commencer à lui dire ce que j'avais sur le coeur,
Sauf qu'entretemps la sonnerie a retentit,
Ce qui m'a interrompu.
Moi : Je vais ouvrir !
Maman : mais chérie, il y'a quelqu'un pour ça...
Moi : je sais, mais c'est surement Zhuri. Elle devait passer récupérer les cours d'aujourd'hui parce qu'elle n'est pas venue cours, elle devait aller à un rendez-vous professionnel.
Après ces mots je me suis empressée d'aller dans le hall,
Afin d'ouvrir la porte.
À ma grande surprise,
Ce n'était pas Zhuri,
Mais Sir.
Je ne savais pas vraiment comment réagir,
Car je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui.
D'un côté je suis super contente de le voir,
Mais de l'autre je suis un peu fâchée contre lui,
Pour m'avoir laissé en plan.
Sauf que la partie contente a prit le dessus,
Et j'ai saute dans ses bras,
Entourant sa nuque de mes mains.
Moi : Enfin !
Il a brièvement répondu à mon étreinte,
Avant que je ne détache de lui.
Il faisait une drôle de tête...
Moi : Mais où t'étais passé ? Je me suis fais un sang d'encre moi, j'ai cru qu'on avait encore un problème sans que je n'ai rien remarqué !
Sir : Chi... Il faut que je te parle et c'est vraiment très important.
Il avait dit ça d'un ton plutôt sérieux,
Mais avec tout de même une once d'hésitation.
Je fronçais légèrement les sourcils.
Moi : euh ok... Juste laisse moi refermer la porte et on peut monter dans ma chambre.
Je refermais ainsi la porte derrière lui, .
Juste après qu'il soit complètement entré dans la maison.
Sir : à vrai dire, je préférerais te parler ici.
Moi : pourquoi ?
Il baissait la tête quelques secondes,
Jouant nerveusement avec ses doigts.
Moi : qu'est-ce qui se passe, Sir ?
Sir : Je ne peux pas venir en Islande avec toi, Chi. Je suis désolé.
Moi : oh euh mais... C'est pas grave.
En vrai je dis ça,
Mais je suis un peu triste quand même,
D'autant plus que je lui avais préparé une belle surprise pour me rattraper.
Moi : C'est à cause de ça que tu était distant ? C'est rien Sir, je t'assure. On aura d'autres occasions.
Il secouait négativement la tête.
Sir : tu ne comprend pas...
Moi : comprendre quoi ?
Sir : Pour être honnête avec toi, ce sont mes parents qui ont refusé que je vienne.
Moi : ils avaient surement déjà prévu autre chose pour vous, je comprend.
Sir : Chi, je pense que toi et moi on s'est un peu trop emballé.
Je fronçais entièrement les sourcils,
Avant de le fixer.
Moi : qu'est-ce que tu veux par là ?
Sir : Avec ma famille, on va s'installer à New York le mois prochain et ce de façon permanente. Ils nous l'ont dit il y'a peu et si j'étais distant c'est parce que je ne savais pas comment te le dire.
Moi : tu vas vivre dans un autre état, c'est pas la fin du monde. Je pourrais venir te voir et vice versa.
Il soufflait,
Avant de s'approcher de moi,
Et de me prendre la main.
Sir : je t'assure que je suis amoureux de toi, et que j'ai toujours été sincère à propos de nous mais... La donne à changé, Chi. Entre nos parents on pensait que ça allait s'arranger mais en fait c'est tout le contraire. Et ça rejailli forcément sur nous.
Moi : est-ce que tu es en train de me dire que tu veux rompre avec moi parce que tu vas vivre ailleurs et parce que apparemment tes parents détestent les miens?
Sir : Non! Écoute Chi je le fais pour notre bien. On ne pourra jamais être véritablement heureux si nos familles n'arrivent plus à s'entendre. J'ai pas envi de devoir cacher mon bonheur avec toi ou que tu ait a le faire toi. Ça ne pourra jamais fonctionner et tu le sais aussi bien que moi.
Je retirais aussitôt ma main de la sienne,
Avant de reculer.
Moi : c'est pas toi qui disait qu'on était pas nos parents, et qu'on ne devait jamais reporter sur nous ce qui se passe entre eux ? Alors qu'est-ce que t'es en train de faire toi, uh?!
Sir : calme toi s'il te plaît... Je comprend que tu m'en veuille et je comprend aussi que tu me déteste là tout de suite. Je t'assure que j'ai essayé de luter mais la vérité c'est qu'on est dans un cercle vicieux et à ce stade, ça ne peut autre négatif pour nous.
Moi : J'arrive pas à croire ce que t'es en train de me dire...
J'avais dis ça d'une toute petite voix,
Tandis que des filets de larmes envahissaient mes yeux,
Commençant à glisser peu à peu sur mes joues.
Il faut dire que je tombe des nues.
Je ne m'attendais vraiment pas à ça.
Sir : Ne vois pas ça comme une rupture totale... Essaye de voir comme une longue pause. Si nous sommes vraiment fais l'un pour l'autre, alors on se retrouvera Chi j'en suis convaincu. Mais pour l'instant, comprend pour nous deux que ce n'est pas le bon moment.
Moi : je t'ai jamais demandé de penser pour moi, ok ? ! Comment ose tu ?!
Tu viens chez moi pour me larguer en disant ensuite que c'est pour notre bien ? T'as tout décidé tout seul, t'as même pas penser à moi ou à ce que je ressentais !
Sir : je te jure que si Chi, j'ai pensé à toi. Et c'est pour toi que je fais ça. Pour nous.
Moi : alors tu crois que je suis idiote et que je vais rester à attendre que ça se règle entre nos parents, pour aimer le garçon dont je suis amoureuse ?!
Il avait vraiment l'air triste lui aussi,
Mais il essayait de ne pas trop le montrer.
Sir : je t'en supplie, ne me déteste pas Chi. Essaye de me comprendre...
Moi : parce que t'as essayé de me comprendre toi, avant de tout venir fiche en l'air comme ça ? Hein ? Est-ce que t'as pensé à moi ?! Non ! Alors viens pas me faire la morale ok ?
J'étais tellement en colère que je lui hurlais dessus,
Et que ma voix commençait à trembler.
Sir : Putain...
Il se passait la main sur le front à plusieurs reprises,
Tandis que je continuais de pleurer.
Il a alors sorti quelque chose de sa poche,
Qui ressemblait fortement à une étude de CD.
Il me la tendait,
Mais je ne la prenais pas.
Sir : J'ai enregistré ma partition à la guitare pour toi, accepte au moins de la prendre s'il te plaît.
Moi : toi et ta partition, allez vous faire voir ! Tu me dégoute, j'arrive pas à croire que TOI tu puisse me faire ça. Mais je ne suis pas si surprise, en fin de compte t'es comme ton père. Il s'est servit de mon père redorer sa carrière avant qu'il ne le jette comme une merde! C'est ce que tu as fais avec moi, tu m'as fais tomber amoureuse de toi pour me laisser tomber comme si j'étais un vulgaire déchet.
Il secouait sans cesse la tête.
Je ne pensais pas vraiment tout ce que je disais,
Mais .
Sir : c'est faux, je te jure que non. Ne dis pas ça, ne pense pas ça de moi Chi... Tu me connais, tu sais que je suis pas comme ça.
Je l'ai regardé dans les yeux quelques secondes,
Pour remarquer qu'une petite larme était visible sur son visage.
Moi : je pensais te connaitre mais en fait je m'étais juste trompée ! Garde ton CD j'ai plus besoin de ton aide. Je veux que tu t'en aille de chez moi.
Il entrouvrait les lèvres.
Franchement,
Il s'attendait à ce que je réagisse comment ?
Il pensait que j'allais le serrer dans mes bras comme une débile,
Et attendre que la tempête passe d'ici quelques années,
Avant de me remettre avec lui comme si de rien était ?
Il me prend pour qui,
Lui en fait ?!
Moi : T'es sourd ou quoi ? Je veux que tu parte tout de suite!
Sir : Chi...
Moi : vas t'en !
Il a sursauté,
Avant de baisser la tête,
Puis de quitter les lieux en pleurant silencieusement.
Maman : qu'est-ce qui se passe chérie ? Pourquoi tu hurle comme ça ? Qui c'était ?
Quand elle a vu que je pleurais aussi,
Elle s'est empressé de me serrer contre elle.
Moi : il veut plus de moi maman... Il... Il veut plus de moi...
C'étaient les seuls mots que j'ai pu sortir de ma bouche,
Avant de m'effondrer complètement dans les bras de ma mère.
Maman : Calme toi ma chérie... Je suis désolée. Maman est là...
Je comprend pas,
Pourquoi moi ?
Pourquoi nous ?
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