Ce matin je me suis réveillée de bonne heure,
Parce qu'il fallait que je me prépare pour le lycée.
Comme vous avez pu le comprendre les vacances c'est termine,
Alors place a la réalité maintenant.

Je fus prête vers a peu près huit heure et quart,
Donc j'ai joyeusement attrapé mes affaires de cours,
Avant de descendre dans la cuisine.

Comme d'habitude ça sentait bon le petit déjeuner,
La cuisinière à fait des merveilles encore une fois.
D'ailleurs à ce propos,
Mon frère était déjà en train de prendre son petit déjeuner lui.

Saint : Hey bonjour. Bien dormi ?

Je lui ai fais un bisou,
Avant de prendre place à ses côtés.

Moi : oui oui, et toi ?

Saint : moi aussi. T'es sure que ça va hein ?

J'ai salué la cuisinière aussi,
Qui s'est empressée de me servir,
Pour quitter la pièce ensuite.

Moi : je t'assure que tout va bien Sainty, c'est promis.

Il me pose la question à chaque fois qu'il me voit depuis la dernière fois.
D'un côté c'est hyper mignon je sais,
Mais de l'autre c'est épuisant.

Cependant,
Je lui suis infiniment reconnaissante de ne rien avoir dis aux parents.
Ça évite beaucoup de petits problèmes inutiles.

Saint : bon si tu le dis, je veux bien te croire. Je te dépose ?

Moi : je veux bien. Seulement il faut que je dise bien à Sidney à quelle heure est-ce qu'il doit passer me prendre, étant donné que je n'ai cours que le matin.

Saint : sans problème, tu lui diras quand on partira.

Moi : mmh.

On a continué de petit déjeuner,
En parlant un peu de tout et de rien,
Sans sujet précis.

On a quitté la maison à 8h35 exactement,
Direction le lycée.
Ne vous inquiétez pas,
J'ai eu le temps de prévenir Sidney.

Pendant le trajet on écoutait de la musique,
Et je fus surprise de voir que la nouvelle chanson de ma soeur passait à la radio,
Celle qu'on a enregistré à Wyoming.
Wow.

Me connaissant,
Il fallait que je prenne une video,
Pour la poster sur ma story Instagram.

Bah quoi ?
Placement de produits oblige,
C'est de ça qu'on vit après tout.
Non je rigole mdr.

Une fois au lycée on s'est fait la bise,
Puis chacun est allé de son côté.
J'ai rejoins quelques membres de ma bande d'amis,
Avant de sauter sur Tyron,
Toute contente.

Tyron : wesh, il t'arrive quoi toi encore ?

Moi : Bonjour ! Bah quoi, je suis contente de te voir.

Tyron : ouais bah lache moi stp.

Au lieu de ça,
Je lui faisais un grand câlin,
Avant de chuchoter quelque chose à son oreille.

Moi : je suis là pour toi, ne l'oublie jamais Ty. D'accord ?

Il a posé sa main sur mon dos,
Pour finir ma me chuchoter quelque chose en réponse.

Tyron : je sais Chi, et merci beaucoup.

Moi : je t'adore.

Tyron : je t'adore aussi.

Je me suis ensuite détachée de lui,
Pour faire la bise à Zhuri et Andrew qui étaient là aussi.

On n'a pas cours avec tout le monde,
Les autres ont cours cette après-midi,
C'est un genre d'alternance de groupes,
Si on veut.

Lorsque la sonnerie a retentit,
Ce fut le moment d'entrer en classe.
On a cours de psychologie,
Donc je vous laisse imaginer le plaisir.

Andrew : putain, pourquoi je suis venu à l'heure moi ?

Zhuri qui était assise à mes côtés,
Se tournait vers lui,
Tout en lui lançant un scarface.

Zhuri : parce que t'as plus le choix, monsieur je-me-pointe-à-l'heure-que-je-veux.

Elle avait bien sure bien pris soin de faire le signe des guillemets,
Avec ses indexes et majeurs.

Tyron : bah putain, qu'est-ce que ça va être si vous vous mariez un jour ?

Andrew : non mais laisse.

Zhuri : pardon ?

Moi : toi aussi pourquoi tu la cherche, Ty ?

Tyron : oh c'est bon, c'est pas vous les chefs ici que je sache.

Zhuri : et je peux savoir pourquoi t'as répondu ça, toi d'abord ?

Andrew : oh pour rien, commence pas bébé.

Zhuri : commencer quoi au juste ? Parce qu'avec toi il faut savoir.

Andrew : putain Tyron, t'as vu ce que tu me crée ?

Tyron : c'est pas moi qui ai utilisé ta bouche hein, t'avais qu'à pas répondre et puis c'est tout.

Andrew : vas y t'es chien, mec.

Prof : est-ce que je peux savoir ce que vous faite encore, vous la bas ?

Je me suis immédiatement retournée,
Avant de faire comme si de rien n'était.
Zhuri a fait la même chose.

Andrew : rien madame, c'était juste un petit débat sans importance.

Prof : et vous ne pouvez pas attendre la fin du cours pour le faire ? Ça ne fait qu'une demi-heure qu'on a commencé et vous faite déjà des vôtres.

Andrew : mais c'était sur le cours madame.

Tyron : il a raison.

La prof croisait les bras.

Prof : bien, posez moi la question ça réglera tout le problème.

Ils se sont regarde bizarrement,
Avant de grimacer bêtement.
Bande d'idiots va.

Prof : vous voyez ? Je suis sûre que vous ne savez même pas où nous en étions.

Andrew : bah dis madame, je vous assure.

Prof : alors, c'était quoi le sujet du débat ?

Andrew : euh... C'était uh ? La-

Zhuri le coupait.

Zhuri : en fait ils disaient que du point de vue psychologique étant donné qu'on se base sur les réactions individuels de faits individuels, le suicide pouvait être considéré comme un fait uniquement individuel. Chicago et moi n'étions pas d'accord et soutenions l'idée selon laquelle ça serait plutôt sociologique dans la mesure ou c'est un fait qui affecte les hommes vivant en société, donc un ensemble.

Andrew : voila, comme elle a dit madame.

Prof : eh bien même si je doute fortement qu'ils aient suivit car je sais que mademoiselle James est uniquement venu à votre rescousse, je tiens à souligner que cette question est vraiment pertinente et que j'attendais justement une réaction de ce genre de la part d'un de vous. J'espère que tout le monde a entendu ce qu'elle a dit, car on passera le reste du cours à intervertir en débat sur le sujet, afin de voir les différents points de vues.

Zhuri souriait fièrement,
Et moi je la regardais l'air bluffé.

Moi : beau jeu !

Elle me fit un clin d'œil,
Avant de sourire.

Zhuri : en vrai j'ai pas fais grand chose. En fait j'ai lu au tableau qu'elle avait écris suicide, et je me suis rappelé un épisode d'esprits criminels qui parlait de ça. J'ai donc juste eu à répéter ce que le docteur Reid disait dans l'épisode et le tour est joué.

Tyron : pas mal Zhuri, pas mal.

Andrew : j'avoue bébé, même moi je m'y attendais pas. En plus la vie j'ai rien compris à tout ce que t'as dis.

Moi : le contraire m'aurait étonné mdr.

[...]

Il est environs quinze heures de l'après-midi,
Et je suis devant la porte de chez les Carter,
M'apprenant a sonner.

Je viens un peu a l'improviste,
Quoique j'ai prévenu Rumi qui m'a dit qu'ils seraient là,
Donc je ne sais si c'est la même chose.

J'ai fini par toquer,
Et quelques secondes plus tard la porte s'est ouverte sur Rumi.

Rumi : Hey ! Je savais que c'était toi, vas y entre !

Elle m'a fait un câlin.

Rumi : ça fait un bail dis donc ! J'espère que toi ça va ?

Moi : oui oui, et toi alors ?

Rumi : moi aussi. Alors maman est dans le salon, et Sir est dans sa chambre. Qui est-ce que tu veux voir en premier ?

Moi : ta mère, je pense.

Rumi : okay ! Viens !

On a commencé à marcher.

Rumi : d'ailleurs c'est bientôt l'anniversaire de Tyron et comme t'es sa meilleure amie je me demandais si tu pouvais m'aider. J'ai déjà parlé à sa mère et elle est d'accord pour qu'on lui organise une fête surprise.

Moi : c'est une excellente idée, et je suis tout à fait d'accord pour t'aider t'inquiète pas. On en parle tout à l'heure ?

Rumi : ça marche.

Une fois dans le salon,
Elle a prévenu sa mère,
Avant de nous laisser toutes les deux.

Je lui ai fais la bise,
Puis je me suis assise.
Avant que je n'arrive elle était en train de lire un livre.

Beyoncé : tu vas bien Chicago ?

Moi : oui, merci beaucoup. Et vous ?

Beyoncé : je me porte très bien également.

Moi : écoutez, je vous doit des excuses. J'ai demandé de votre temps pour que vous m'aidiez et je n'ai pas vraiment eu l'occasion de tenir mes promesses et je suis désolée.

Beyoncé : ne t'en fais pas, Sir m'a expliqué. Je sais que ce n'est pas de ta faute...

Il lui a expliqué ?
Mais c'est bizarre,
Je suis plutôt surprise puisque je croyais qu'il m'en voulait pour ça.

Moi : je suis venue pour vous dire que je n'abuserais plus de votre temps. J'ai réfléchis et j'ai décidé que finalement je ne ferais plus une chanson. Je me contenterais d'une mélodie.

Beyoncé : tu es sure de toi ? Changer à seulement quelques semaines du championnat c'est plutôt risqué.

Moi : je sais, mais c'est la meilleure chose à faire je pense.

Beyoncé : et bien si tu es sure de toi, pas de problème.

On a encore discuté un petit peu,
Puis je me suis décidé à aller à l'étage pour parler à Sir.
J'ai toqué à la porte,
Et quand il a répondu je suis entrée.

Comme je le pensais,
Il était plutôt surpris de me voir.

Moi : salut.

Sir : salut.

J'ai refermé la porte,
Avant de le rejoindre sur son canapé,
Et de m'asseoir près de lui.

Moi : est-ce que tu vas bien ?

Sir : ça va, et toi ?

Moi : ça va aussi. Tu avais raison...

Sir : à propos de quoi ?

Moi : de tout... Mais surtout de Chase. J'aurais dû voir qu'il me voyait plus qu'une petite soeur et j'aurais dû t'écouter quand tu me l'as dis. Mais maintenant sois sans crainte, on a eu une dispute et je ne lui parle plus du tout.

Sir : je te dois aussi des excuses... J'étais de mauvaise humeur quand je t'ai appelé, et la jalousie aussi avait pris le dessus. J'espère que tu ne m'en veux pas trop.

Je secouais la tête.

Moi : tu veux bien qu'on arrête d'être fâché, Lovebird ? Je déteste ça...

Un sourire pris place sur ses lèvres,
Tandis qu'il s'empressait de me serrer dans ses bras.
Je soupirais alors aussitôt de soulagement,
Le serrant davantage contre moi.

Sir : tu m'as manqué, Princess butterfly.

J'adore ce surnom,
Pourtant il n'a rien de si exceptionnel,
Sauf que quand c'est Sir qui me le dit,
C'est complètement unique.

Moi : tu m'as manqué aussi. Beaucoup.

On s'est détaché l'un de l'autre pour de regarder,
Puis finir par s'embrasser.
Ça aussi ça m'avait manqué.

Sir : pourquoi tu m'as pas dis que tu venais ?

Moi : eh bien je ne savais pas si je pouvais vu qu'on ne se parlais plus, et aussi je venais parler à ta mère donc je me suis dis que je ferais d'une pierre deux coups.

Sir : parler à ma mère ? Pourquoi ? Qu'est-ce que qui se passe ?

Moi : j'ai décidé de ne plus faire de chanson, car j'ai déchire les paroles.

Sir : mais pourquoi Chi ?

Moi : Chase m'a aidé à les finir et je ne voulais pas qu'il pense que je lui dois quelques choses. Je vais juste garder les quelques paroles qu'on avait fait ensemble, et faire un peu de humming tout le long de la chanson, ainsi que quelques chœurs. J'ai travaillé sur quelques chose pendant que j'étais à Wyoming, quelque chose de nouveau et de different. C'est ce que je veux présenter au concours.

Sir : je comprend, mais t'es sure de toi ? C'est dans même pas 3 semaines, à l'académie ils vont te tuer. Tu risquerais de te faire remplacer.

Moi : je sais, mais je suis sure de moi. Je vais travailler comme une folle avant la semaine prochaine, et une fois mon projet présenté à la directrice elle sera d'accord. Je le sais.

Sir : tu as l'air sure de toi et moi j'ai confiance en toi alors... Tu dois avoir raison. Mais est-ce que je peux au moins écouter ? Et puis t'as besoin d'aide ?

Moi : je vais me concentrer sur trois éléments principaux. Le piano, le violon et un peu de guitare. Et vu que toi t'es doué en guitare, tu veux bien m'aider un petit peu ?

Sir : avec plaisir. Mais à une condition ?

Moi : laquelle ?

Il me regardait dans les yeux.

Sir : j'ai presque fini la mienne et j'aimerais beaucoup que tu fasse un accompagnement de deux minutes au violon. Tu es si douée... On aurait dit que tu avais des doigts de fée.

Moi : oh t'es adorable lovebird. Et oui je suis d'accord ! Rien ne me ferais plus plaisir.

Sir : mais t'es consciente que ça veut dire qu'on va devoir bosser 3 fois plus que d'habitude si on veut vraiment être au top ?

Je hochais la tête,
Sans le quitter des yeux,
Et nouant à main droite à la sienne.

Moi : je sais baby, mais si on le fait tous les deux je suis sûre qu'on va y arriver. Rappelles-toi, ensemble on est plus fort sur tout.

Sir : c'est vrai sweethearth, ensemble on va y arriver.

Il embrassait le dos de ma main,
Avant de poser ses doigts sur ma taille,
Pour pouvoir m'embrasser plus confortablement.

Awww,
Je l'adore mon Sir Carter ❤️.