Chapitre 50 ✨

Dream : coucou !

Moi : hey.

Elle s'est assise a côté de moi,
Juste après m'avoir fait la bise.

Dream : ça va ?

Moi : super, et toi ?

Dream : ça va aussi. T'as encore cours ?

Moi : en principe je devais avoir une heure de plus, sauf qu'on m'as mise dehors raison pour laquelle tu me trouve assise là sur un banc de la cours. J'ai appelé Sidney, il ne devrait pas tarder à arriver.

Elle fronçais légèrement les sourcils.

Dream : bah pourquoi on t'as mise dehors ?

Moi : parce que je me suis disputée avec une fille en sport, et bien évidemment j'ai été la personne qu'on a puni alors que ce n'était pas seulement de ma faute.

Dream : attend pause... Explique moi calmement. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je soupirais.

Moi : c'est à cause de ce qui se passe avec papa en ce moment... En gros je devais faire un match contre elle mais apparemment mes lancées étaient trop rapides pour elle car elle n'arrêtait pas de se plaindre du fait que je la fasse courir dans tous les sens alors que c'est ça le but du tennis, il faut attraper la balle et la relancer aussitôt. Quand on a fini elle est limité venue m'agresser verbalement en disant que si l'esclavage était un choix elle aurait volontiers fais de moi sa bonne à tout faire pour que je ferme ma grande gueule.

Dream entrouvrait les lèvres,
Visiblement choquée de ce que je venais de dire.

Dream : quoi ? Mais elle est malade, comment elle peut dire des trucs pareilles.

Moi : elle est partie dans un délire, et bien sûre je ne me suis pas laissée faire. La seule fois où j'ai répondu, le prof est venue me hurler dessus alors qu'elle m'a insulté pendant plusieurs minutes et il ne disait rien du tout. C'est pas la première fois de toute façon, depuis que les propos de mon père ont été sortis de leur contexte avec Saint on est devenu la risée de tout le monde. Mon prof de tennis est noir alors il fallait s'y attendre...

Dream : je suis vraiment désolée qu'ils aient tous mal compris les intentions de ton père, Chi. Je pense que tu devrais le dire à ta mère, elle pourrait leur parler. Ça ne se fait vraiment pas. Encore les élèves on peut comprendre mais les professeurs...

Moi : non mais je m'en fiche, je vais pas déranger les parents pour ça. Ils ont déjà l'air d'avoir beaucoup de problèmes.

Dream : comment ça ?

Je soupirais.

Moi : c'est une longue histoire et pour être honnête Dreamy, j'ai pas trop envi d'en parler.

Dream : je comprend. Mais tu dois pas garder ça pour toi, si jamais t'as envi de parler ou quoi que ce soit tu sais que je serais toujours là pour toi.

Elle me fit un sourire,
Puis un bisou sur le front.

Moi : je sais Dream, et merci.

Je lui ai rendu son sourire,
Puis elle m'a fait un clin d'œil.

Moi : et toi ? Comment ça va avec Lya ?

Elle fronçait les sourcils à nouveau.

Dream : comment ça avec Lya ? De quoi tu parles ?

Je la fixais dans les yeux.

Moi : je suis ta cousine Dreamy, et je ne te jugerais jamais. Je sais qu'il se passe un truc entre vous.

Dream : non... Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Moi : Dreamy, c'est pas grave. T'as le droit d'aimer qui tu veux, ça te regarde.

Dream : j'aime personne, ok ? Je comprend même pas pourquoi tu parles de ça, c'est vraiment n'importe quoi !

Honnêtement,
J'étais un peu surprise car c'est la première fois qu'elle me parle comme ça.
Dream a toujours été gentille et douce,
Crier c'est pas vraiment son truc.

Moi : calme toi... Je ne voulais pas te contrarier c'était juste une question.

Dream : bah tes questions tu les garde pour toi, je vois pas du tout de quoi tu parles.

Elle avait vraiment l'air nerveuse,
Être également agacée par ce que je venais de dire,
Or ce n'était pas du tout mon but.

Dream : de toute façon je dois y aller.

Elle s'est levé du banc,
Du coup j'ai fais la même chose.

Moi : mais attend je-

Dream : bye.

Elle est juste partie comme ça,
Et moi je suis restée la comme une idiote,
Tandis que quelques élèves autour de nous me regardaient curieusement.
Certains avaient l'air de se moquer de moi.

Putain,
Ça m'énerve.
Je ne voulais surtout pas la blesser,
Je voulais juste essayer de savoir ce qui se passe,
Parce que je vois sur les réseaux sociaux qu'elles sont pratiquement tout le temps ensemble.

Heureusement pour moi,
Sidney venait d'arriver.
Je me suis empressée de monter dans la voiture,
Du côté passager avant.

Sidney : bah dis donc, même pas de bonsoir ?

Moi : pardon, bonsoir.

Sidney : est-ce que ça va ?

Moi : non.

Sidney : tu veux en parler ?

Je secouais la tête.

Moi : est-ce que tu peux m'amener chez Sir s'il te plait ?

Sidney : euh oui bien sûre. C'est parti !

Pendant le trajet il essayait de faire la discussion,
Mais moi j'étais vraiment au bout de ma vie.
D'abord cette fille qui m'agresse et le prof qui prend parti,
Ensuite Dream qui se fâche contre moi.
C'est vraiment pas ma journée.

Les 40 minutes de trajets m'ont parut une éternité,
D'autant plus qu'il y'avait un lourd silence,
Malgré la musique qui résonnait en fond sonore.

J'ai donc ouvert la portière,
M'apprenant à descendre.

Moi : merci.

Sidney : je t'attend là non ?

Moi : oui, s'il te plait.

Je suis enfin descendue,
M'approchant de la porte.
Je n'ai pas dis à Sir que je venais,
Mais je sais qu'il est chez lui car il avait cours à domicile jusqu'à il y'a 30 minutes.

Quand la grande porte d'entrée s'est ouverte,
C'était Rumi.

Rumi : Eh Chi, salut.

Moi : coucou. Je ne dérange pas j'espère ? Je passais voir ton frère.

Rumi : non tu ne dérange pas, bien sûre entre !

Elle s'est écartée pour que j'entre,
Avant de refermer la porte puis de me faire un câlin.

Rumi : en plus j'avoue que ça fait longtemps qu'on s'est vu, j'ai trop de trucs à te raconter alors j'espère que t'auras un peu de ton pour moi avant de partir parce que avec Tyron les choses ont beaucoup évolué depuis la dernière fois et j'ai besoin de ton avis.

Moi : bien sûre Rumi.

Rumi : génial. Oh et puis je voulais te dire que je sais pour mon frère et toi et je suis contente pour vous.

Moi : c'est gentil.

Rumi : Sir est dans le salon, celui juste là. Tu peux le rejoindre, je serais dans ma chambre moi.

Moi : d'accord, merci.

J'ai rejoins le salon en question,
Oû Sir était assis devant un film.

Moi : Bonsoir.

Il a aussitôt tourné la tête, 
Et quand il a réalisé que c'était moi il a sourit,
Avant de se lever pour pouvoir me prendre dans ses bras.

Sir : Princess, je ne savais pas que tu venais. Mais peu importe, je suis content de te voir.

Moi : je sais que c'est imprévu mais j'ai vraiment eu une mauvaise journée et j'avais besoin de te voir.

Sir : qu'est-ce qui c'est passé sweethearth

Il me prenait la main,
Alors qu'on prenait place sur l'un des canapés.
C'est le salon des jumeaux,
Ils peuvent y recevoir leurs amis.

Moi : durant les 2 dernières heures je me suis disputée avec une fille, puis le prof m'a viré du cours et pour couronner le tout je pense que Dream est en colère contre moi parce que je lui ai demandé si ça allait avec Lya.

Sir : Lya c'est la fille dont tu m'as parlé non ? Celle que j'ai vu une fois je pense.

Moi : oui, c'est elle.

Sir : ma pauvre chérie... D'abord explique moi histoire que je puisse mieux comprendre.

Moi : je ne veux surtout pas t'embêter avec mes problèmes.

Sir : hey... Écoute moi.

Il posait ses mains sur mes joues,
M'obligeant à le regarder dans les yeux.

Sir : on est ensemble maintenant, alors toi et moi on est une équipe. On se partage les moments de joie, de tristesse et tout le reste. Tes problèmes sont mes problèmes, alors ne pense jamais que tu me dérange.

Je souriais.

Moi : t'es adorable.

Sir : allez, raconte moi.

Je lui ai tout raconté,
Et il m'écoutait attentivement sans m'interrompre,
Ce jusqu'à la fin.

Moi : voila, tu viens d'entendre toutes mes péripéties du jour en détails.

Sir : effectivement, oui. D'abord, je pense que cette fille est un peu dans l'excès parce qu'elle te parle comme si tu étais responsable de ce que ton père a dit et ce n'est pas juste. C'est exactement la même chose pour ton professeur car dans ce genre de cas il aurait dû vous renvoyer toutes les deux et pas toi toute seule. Si j'étais à ta place j'aurais au moins prévenu mes parents ou un membre de l'administration car c'est pas pédagogique du tout. Et concernant Dream, je pense qu'elle va se calmer et s'excuser. Elle était probablement choquée que tu sorte ça d'un coup... Vous êtes de la même famille, ça va s'arranger.

Moi : tu sais Lovebird, j'en ai juste marre en ce moment. J'ai l'impression que le monde entier nous en veut juste parce qu'ils refusent de voir le vrai sens du message de mon père. Ça m'énerve, t'en a pas idée. Et avec tout ce que j'ai à faire ça commence largement à me stresser.

Il entrecroisait ses doigts aux miens,
Avant de déposer un bisou sur le dos de ma main.

Sir : je suis là pour toi princess butterfly, et tu peux te reposer sur moi autant de fois que tu le voudras.

Moi : pour être honnête, j'avais peur que tu t'éloigne de moi après tout ça. Parce que je sais que vous savez que papa a parlé de tes parents dans une interview et-

Il me coupait.

Sir : et il n'a pas parlé en mal. Quand bien même, les affaires des adultes ne nous regardent absolument pas donc tu n'as pas de soucis à te faire dessus. De toute façon, mes parents ne sont pas toujours blancs comme neige non plus. Il y'a beaucoup de choses que les gens ne savent pas sur mes parents et que ton père a toujours gardé pour lui... Ne t'inquiète pas pour ça d'accord ?

Je hochais doucement la tête,
Et il déposait un baiser sur mes lèvres.
C'est le meilleur.

Moi : Merci beaucoup de me remonter le moral et tout ça, t'es vraiment le meilleur. Je t'aime.

Sir : je t'aime aussi princess. D'ailleurs tu sais pour ce que tu m'as dis, j'en ai parlé à ma mère et elle est d'accord pour t'aider avec la chanson.

J'écarquillais les yeux.

Moi : attend t'es sérieux ? Elle a dit oui ?

Sir : ouais haha ! Tu as un coach vocal maintenant ma belle !

Je lui ai sauté au cou,
Entourant sa nuque de mes mains.
J'arrive pas à y croire !

Moi : oh mon adieu merci merci merci ! Je sais même pas quoi te dire, tu me sauve la vie à un point. J'avais tellement peur de demander et qu'elle dise non... Tu m'as ôté une épine du coeur là, mais vraiment ! Je sais même pas comment te remercier pour tout ce que tu fais pour moi.

Sir : ton amour est déjà le plus beau remerciement, je n'ai besoin de rien de plus princess.

Au même moment,
Mon téléphone a sonné alors qu'on était sur le point de s'embrasser.
Tu parles d'une casse d'ambiance.

Moi : c'est surement ma mère...

Sir : bien sûre, vas y répond.

Je l'ai sorti de ma poche,
Et ce n'était pas ma mère mais un numéro inconnu.
Bizarre.

Moi : je connais pas ce numéro, tu pense que je devrais répondre ?

Sir : c'est peut-être quelqu'un que tu connais qui a changé de numéro. Au pire attend que la personne se présente et si tu ne la connais pas tu raccroche.

Moi : mmh, je vais faire ça.

J'ai donc décroche.

- allo ?

Il y'a eu au moins 5 secondes de silence,
Avant que j'entende une voix.

- est-ce que je suis bien sûr le numéro de Chicago West ?

- c'est qui ?

- je suis La'Reina Haynes, vous êtes venue chez moi la dernière fois et votre ami a glissé ce numéro de téléphone dans la poche de la veste de mon mari sans qu'il ne le remarque en disant que si jamais je changeais d'avis je pouvais appeler sur ce numéro. C'est le cas.

J'ai regardé Sir qui lui n'avait aucune idée de ce qui se passait,
Tandis que je sentais l'émotion s'emparer de moi.
Je ne savais même pas que Sir avait fait ça.

- vous... Vous êtes sérieuse ? Vous accepter de me voir ? Pour de vrai ?

- seulement si vous me promettez que c'est juste pour parler et que je n'aurais aucun problème avec vos parents ou la justice. Pas de paparazis, pas de témoin. Rien du tout. Est-ce que ça vous va ?

- oui ! Oui ça me va...

- bien. Quand est-ce qu'on peut faire ça alors ?

- le plus tôt possible serait le mieux je pense, quand êtes vous disponible ?     

- après-demain, ça vous va ? Je suis libre en fin d'après-midi alors vous pouvez passer à la maison si et seulement si vous venez toute seule.

- c'est parfait, je serais là. Merci beaucoup La'Reina, vous n'avez pas idée à quel point ça compte pour moi.

- hum... au revoir.

Elle a raccroché ensuite.

Sir : tout va bien ? On dirait que tu vas te mettre à pleurer.

Moi : tu m'as pas dis que tu leur avais laissé mon numéro, c'est elle qui vient de m'appeler et devine quoi ? Elle accepte de me voir ! Tout ça c'est grâce à toi, j'arrive pas à y croire.

Sir : je suis content pour toi princess, tu le mérite. À vrai dire je pensais qu'ils avaient déchiré ce morceau de papier mais apparemment non alors c'est bon à savoir.

Moi : je suis toute chamboulée, je tremblote de partout. Elle a dit après-demain, comment je suis excitée ! Woahh !

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