Chapitre 46 ✨

Je viens de finir mon cours habituel de musique,
Et là je dois passer dans le bureau de la directrice,
Parce qu'elle a demandé à me voir.

Je sais que c'est pour parler du concours,
Du coup je me suis un peu préparée pour ça.
Je dois avouer que j'y ai beaucoup réfléchis,
Obtenant même quelques idées intéressantes.

J'ai donc rangé mon violon dans sa boite,
Juste après avoir refermer le piano face à moi.
En sortant de la salle j'ai dû traverser plusieurs couloir,
Avant d'arriver devant le bureau de la directrice de l'académie.

J'ai toqué,
Puis ouvert la porte pour entrer.

Directrice : Aah Chicago, c'est toi. Assied toi.

Je me suis dirigée vers les chaises face à son bureau,
Pour prendre place sur l'une d'entre elle.

Moi : bonjour madame Arlington.

Directrice : ton cours c'est bien passé ? Diane m'a dit que tu avais énormément progressé. C'est une bonne nouvelle.

Diane c'est ma prof de piano.

Moi : oui c'est vrai, on avance beaucoup.

Directrice : à ce propos, est-ce que tu as eu le temps de réfléchir à ce que tu comptais présenter au concours ?

Moi : eh bien puisqu'on en parle oui, j'ai commencé à avoir des idées.

Elle souriait.

Directrice : je t'écoute, dis moi ce que tu as en tête.

Moi : je sais que vous allez surement penser que c'est risquée pour une premier concours, mais je pense pouvoir relever ce défi. Je ne vais pas seulement me contenter d'une simple composition, au contraire je veux y ajouter des vocales. Je veux chanter aussi.

Elle écarquillait les yeux.

Directrice : chanter ? Chicago si tu fais les deux en même temps tu risque largement d'être noté plus difficilement. Ils n'examineront pas que la musique, ils devront aussi te juger par rapport à ta voix...

Moi : je sais bien madame, et je suis prête pour ça.

Directrice : si tu fais le moindre faux pas avec ta voix, même si la mélodie est parfaite tu pourrais perdre. Tu sais que c'est risqué, c'est ton premier concours. Tu ne devrais pas te mettre autant de pression des le premier coups. Et puis tu as toujours dit que tu n'étais pas faite pour la chanson. Tu n'as même jamais pris des cours de chant...

Moi : je ne me met pas de pression, au contraire je veux mettre la barre très haut pour faire quelque chose de particulier. Faite moi confiance madame Arlington, je peux le faire et je vais y arriver. Je vous promet. Concernant la chanson eh bien... J'ai changé Davis. Je n'ai jamais pris de cours de chant en tant que tel mais je sais chanter. Je vais trouvé un coach vocale, je vais apprendre d'une des meilleures chanteuses au monde pour que tout soit parfait.

Directrice : quelle détermination, tu as l'air d'avoir pris ta décision alors je n'ai nul autre choix que d'accepter. Cependant, tu sais que ça va te faire 2 fois plus de boulot n'est-ce pas ?

Moi : je le sais, je vais m'organiser.

Directrice : bien. Mais euh cette chanteuse avec qui tu va travailler ta voix c'est qui ? Parce qu'il te faut un professionnel, on parle du concours académique régional.

Moi : c'est une méga professionnelle, je compte demande à Beyoncé de me coacher. Elle est si douée, elle m'apprendra plein de chose.

Directrice :  oh eh bien si c'est Beyoncé qui te donne des cours je pense que je n'ai pas trop de soucis à me faire.

Par contre je n'ai pas encore demandé à Queen B,
Mais je compte le faire.
C'est la meilleure personne adaptée pour ça.

Et puis si j'ai décidé de chanter,
C'est à cause de Ricky.
Le soir où il est mort devant moi,
Je lui chantais la chanson que j'avais écrite pour lui.
Il n'arrêtait pas de me dire de continuer,
Et de ne surtout pas cesser de chanter.

Je me dis que c'est un signe,
Que c'est ce qu'il veut.
Je vais faire de cette chanson une vraie musique.

Mon petit ange voulait que je chante,
Je vais faire en sorte que ce soit réel.
Je vais faire sa chanson pour qu'il puisse l'entendre depuis l'au-delà.

Moi : alors vous êtes convaincu ? Vous me faite confiance ?

Directrice : tu as ma confiance alors par pitié... Ne me déçois pas.

Moi : je ne le ferais pas, c'est promis.

Directrice : et je veux savoir comment les choses avancent, d'accord ? Tu as à peine 3 mois.

Moi : je vous tiendrais au courant de tout, vous avez ma parole.

Directrice : dans ce cas, on a fini pour aujourd'hui Chicago. Tu peux y aller.

Je me levais,
Et elle me tendait sa main que je serrais.
J'aime pas saluer les gens comme ça,
Je trouve ça trop bizarre.

Moi : merci. Au revoir madame Arlington.

Je suis sortie de son bureau,
Avant de rejoindre Sir qui venait aussi de finir.
C'est aujourd'hui que je vais voir la mère porteuse,
Alors comme c'est lui qui m'amène,
On s'est organisé pour se rejoindre à la fin des cours de musique pour y aller.

Sir : hey.

Je souriais timidement.

Moi : coucou.

Il m'a prit dans ses bras,
Avant de déposer un bisou sur ma joue.

Sir : prête à y aller ?

Moi : oui, et encore une fois merci de faire ça avec moi.

Sir : arrête de me remercier, je t'ai déjà dis que je ferais n'importe quoi pour toi.

Il m'a fait un petit clin d'œil,
Tandis qu'il me prenait mon violon des mains,
Histoire que je ne sois pas trop encombrée.
Il est tellement adorable avec moi,
Une véritable perle.

Il a mis nos affaires dans son coffre,
Prenant même la peine de m'ouvrir la portière passager,
Avant d'attendre que je monte pour la refermer,
Puis faire le tour pour prendre le volant.

Moi : un véritable gentleman en plus de ça.

Il mît ses lunettes de soleil,
Avant de me faire un sourire.

Sir : disons que je fais de mon mieux pour traiter ma princesse de la façon qu'elle mérite.

Awww,
Je fond complètement.
Il est trop cute c'est abusé.

En plus je suis une princesse,
Alors il a totalement raison.
Tout ce qu'il dit à du sens !

Moi : je peux te confier quelque chose ?

Sir : bien sûre!

Moi : j'adore quand tu m'appelle princess.

Sir : c'est bon à savoir, désormais je le ferais plus souvent princess.

Je riais.

Après qu'on ait mis nos ceinture,
Il a rentré l'adresse dans son GPS,
Commençant à conduire.

Moi : mais du coup il faut que je te trouve un surnom aussi. Voyons voir....

J'ai réfléchis quelques instant.

Sir : euh ouais si tu veux, mais pas un truc trop bizarre par pitié.

Moi : que pense tu de "mon lapin" ? C'est mignon ça.

Sir : pas tant que ça non, mais si ça te fais plaisir de m'appeler comme ça tu peux.

Moi : tout compte fais, je pense que je vais t'appeler lovebird. C'est vachement plus mignon et ça signifie les oiseaux inséparables ce qui est un peu notre cas maintenant.

Sir : j'aime bien lovebird. Et puis princess c'est un peu banale, je dois t'en trouver un autre.

Moi : tu peux également garder le princess, ou m'en dire plusieurs tiens!

Il riait.

Sir : toi alors ! Hum ça y est j'ai trouvé! En plus de Princess je te surnommerais aussi Butterfly et tu veux savoir pourquoi ?

Moi : dis-moi.

Sir : parce que c'est ce que je ressens lorsque je suis avec toi, princess. Des papillons dans le ventre et c'est agréablement bon comme sensation.

Moi : c'est l'une des plus belle choses qu'on ne m'ait jamais dites Sir, tu le sais ça ?

Sir : avec moi tu en auras très souvent des comme ça.

Moi : La vie m'a enlevé un ange, mais elle m'en a ramené un autre. C'est ce que je ressens actuellement.

Sir : et laisse moi te dire que je prendrais mon rôle d'ange gardien très au sérieux, Princess Butterfly. Tu as ma parole. J'ai jamais ressenti ça avec qui que ce soir, c'est vraiment magique comme expérience.

Moi : c'est vrai. T'es le meilleur Lovebird.

Après de longues minute de trajet,
Le GPS indiquait qu'on était arrivé,
Donc on a dû arrêter de parler pour descendre.
On regardait tous deux la maison face à nous.

Sir : t'es toujours sûre de vouloir le faire ?

Moi : mmh.

Je lui prenais la main.

Moi : tant que t'es avec moi.

Il entrelaçait nos doigts.

Sir : ne t'inquiète pas, je ne bougerais pas d'un poil.

J'ai inspiré un grand coup.
C'est un grand moment,
Je vais surement rencontre la femme qui m'a donné la vie,
Et je stresse un peu.

Allez Chi...
Ne te dégonfle pas.
Sonne.

J'ai donc appuyé sur la sonnette,
Et une minutes après la porte s'ouvrait sur un homme de peau qui devait avoir la quarantaine.
Il nous regardait bizarrement.

Lui : euh bonjour, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

Moi : Bonjour monsieur, est-ce que je suis bien au domicile de la famille Haynes ?

Lui : oui, je suis monsieur Haynes.

Moi : je m'appelle Chicago West et dans quelques jours ça fera 16 ans que votre femme La'Reina a été mère porteuse pour mes parents...

Il entrouvrait les lèvres un instant,
Visiblement surpris.

Lui : je me disais bien que vos visages me disaient quelque chose. Écoutez les jeunes vous n'avez pas-

Il a été coupé par une voix féminine,
Et quelques secondes plus tard elle est apparue là devant moi.
Je l'ai longuement regardé dans les yeux,
Tandis qu'un léger frisson m'envahissait.

Elle m'a regardé aussi,
Puis elle a écarquillé les yeux.
Elle a dû me reconnaître.

Elle : oh mon Dieu, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que vous faite ici tous les deux ?

Moi : vous... Vous savez qui je suis ?

Elle : bien sûre que je sais tu es, et tu ne devrais même pas être ici. Comment est-ce que tu as eu mon adresse ? Ce que tu fais est interdit par la loi, si quelqu'un te voit ici je pourrais avoir de gros ennuis avec la justice.

Moi : mais je-

Elle : vous devez vous en allez tous les deux, et maintenant. Vous n'avez pas le droit d'être ici.

Sir : s'il vous plaît madame, elle veut juste vous dire quelque-

Elle le coupait.

Elle : je ne peux pas vous parler, je n'en ai pas le droit. Rentrez chez vous et par pitié ne revenez plus jamais.

Quand elle a dit ça,
Je ne vous cache pas que j'ai eu mal au coeur.
Son mari et elle sont rentrés dans la maison,
Nous refermant claquant presque la porte au nez.

J'étais sous le choc,
A tel point que je me suis mise à pleurer.
Elle n'a même pas voulu me parler,
Ni même simplement m'écouter.

Sir qui n'avait pas lâché ma main jusque là,
M'a serré dans ses bras.

Moi : elle n'a même pas voulu m'écouter...

Sir : je suis vraiment désolé pour toi princess, je sais que tu as mal mais c'est elle qui perd parce que tu es une personne géniale qu'elle n'aura jamais l'occasion de rencontrer. Allez viens...

On s'est éloigné de leur maison,
Pour remonter dans la voiture.
Il a roulé environs 5 minutes avant de s'arrêter au coin de la rue.

Je pleurais toujours,
Parce que ça me fait vraiment de la peine.
Je pensais qu'elle aurait accepté.

Sans dire un mot Sir est descendu de la voiture,
Et il est venue ouvrir ma portière.
On était un peu au milieu de nul part à vrai dire.

Je le regardais sans trop comprendre,
Et pour toute réponse il a posé ses deux mains sur mes joues,
Avant de me regarder dans les yeux.

Sir : je sais que tu as mal et que tu es triste pour ça et je t'assure que si j'avais pu faire quoi que ce soit j'aurais pu empêcher ça. Seulement ce n'est pas le cas alors tout ce que je peux te dire princess, c'est d'arrêter de pleurer. Elle n'a pas voulu t'écouter alors elle ne mérite pas non plus tes larmes.

Moi : mais c'est tellement difficile Sir....

Sir : je sais, je te comprend. Mais cesse de pleurer.

Il essuyait mes larmes avec ses pouces,
Avant de me faire un petit sourire.
Je le lui ai rendu en reniflant,
Puis il m'a tendu des mouchoirs posés sur la banquette avant.

Moi : merci.

Il s'approchait un peu plus de moi,
Avant de m'embrasser le front.

Sir : je t'en prie.

5 minutes plus tard j'étais calmée,
Même si au fond de moi j'étais toujours triste.
Je suis descendue de la voiture,
Et on est resté comme ça un petit moment.

Sir : surtout lorsque tu voudras reprendre la route, n'hésite pas à me le dire.

Moi : on peut attendre encore un peu ?

Il me serrait contre lui,
Tandis que moi j'enfouissais ma tête dans le creux de son cou.

Sir : tout ce que tu voudras.

J'ai souris timidement,
Puis en me redressant on s'est regardé dans les yeux.

Sir : Je t'aime Chi.

J'ai du bloquer quelques secondes,
Réalisant ce qu'il venait tout juste de me dire.

Moi : tu viens juste de- attend est-ce que t'as vraiment dit ce que je crois avoir entendu ?

Sir : eh bien... Oui. Je crois que je t'aime, princess butterfly. Je n'ai jamais été amoureux alors je ne peux pas en être sûre mais... Ce que je ressens quand je suis avec toi c'est quelque chose de très fort que je n'arrive pas à expliquer. C'est comme si j'étais dans une bulle où il n'y avait que toi et moi, et que tout était parfait. Et puis par moment j'ai le coeur qui bat quand je pense à toi. C'est sûrement ça l'amour...

Moi : tu sais lovebird, t'es le premier garçon que je fréquente de cette façon et quelque chose au fond de moi me fait ressentir que tu occupe une énorme place dans mon coeur et ça montre peut être que... que je t'aime moi aussi.

Il souriait.

Sir : c'est vrai ? Parce je t'avais dis la dernière fois que je commençais à tomber amoureux mais maintenant j'en suis sûre. Je suis amoureux de toi Chicago West, et c'est fou comment ça me plait.

Pour toute réponse,
Je plaquais mes lèvres sur les siennes.
C'était venu comme ça,
Tel un agréable réflexe.

J'ai fermé les yeux,
Et lui aussi.
Au fur et à mesure des secondes,
J'ai senti ses lèvres bouger.

Je ne savais pas trop quoi faire,
Mais il a entouré ma taille de ses bras,
Ce à quoi mon corps s'est aussitôt détendu.

J'ai senti une douce sensation mouillé,
Puis mes lèvres se sont espacées toutes seule,
Pour permettre à Sir d'y avoir plus d'accès.

Ce soir là,
Nous avons échangé notre premier vrai baiser tous les deux et vous savez quoi ?
Il était parfait ❤️💫

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