Chapitre 47: Noël (un peu) mouvementé
Il y a tellement de chose dont j’aimerai parler. Tant de personnes qui ont contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Tant d’années se sont écoulées. Beaucoup de choses ont changé. Tout le monde a avancé.
J’ai l’impression qu’il n’y a que moi qui suis restée derrière.
Depuis que je suis ici. Dans cet hôpital. J’ai eu le temps de réfléchir. J’ai eu le temps de faire le point sur ma vie.
Malheureusement, le temps que j’y arrive, j’ai réalisé que je me suis vraiment raté. Je n’ai pas été présente au moment le plus important de mes enfants. Ils ont su grandir sans moi.
J’ai réalisé à quel point j’étais faible.
Même en sachant ça, je n’ai pas cherché à changer. Quand bien même je voulais faire face à Shoto, je n’osais pas faire le premier pas vers lui. J’avais peur. Peur qu’il me rejette. Je savais que j’étais en tort.
Une mère est censée protéger et encourager son enfant. Elle ne veut que son bonheur. Alors que moi.
A cause de ma faiblesse.
Je l’ai blessé. J’ai blessé mon propre enfant.
Je n’avais aucun droit de le revoir. Je ne mérite pas d’être sa mère.
Alors que je m’étais résignée à rester loin de lui. Un jour, il est venu de lui-même. Il a prit tout son courage pour venir me parler. Me partager tout ce qu’il a vécu depuis que je l’avais abandonné. Il m’a expliqué qu’il m’en avait voulu. Ce qui ne me surprenait pas.
Et alors que je ne m’y attendais pas. Il s’est excusé.
Il s’est senti coupable de ce qui s’était passé ce jour-là. Alors que la seule fautive c’était moi, il avait eu peur que je le rejette.
Ce jour-là, j’avais réalisé que Shoto avait grandi. Il avait réussi à avancer. Un nouveau sentiment s’était emparé de moi. La peur d’être laissée derrière.
Le temps passe très vite. Que ce soit pour Shoto, Fuyumi, Natsu… Ils ont connus la peur et ils ont également connus la souffrance, malgré ça, ils ont continué d’avancer, un pas après l’autre pour poursuivre leur objectif. Ils essaient d’aller de l’avant.
Je suis la seule à être restée sur place.
C’est pourquoi, j’ai décidé de faire la même chose. J’ai réalisé qu’il était temps pour moi d’aller de l’avant. Je devais changer. Si je veux à nouveau avoir ma place auprès d’eux, je dois devenir plus forte.
J’ai fait beaucoup d’effort depuis. J’ai même réussi à me rapprocher à nouveau d’Enji. Moi qui pensais que je n’arriverai plus jamais à m’entendre avec lui.
Je suis devenue plus forte.
Aujourd’hui est mon dernier jour à l’hôpital. J’ai déjà fait mes affaires. Ils ont sûrement déjà été livrés là-bas. Dans mon ancienne demeure. Celle que j’avais fuie depuis trop longtemps.
Lorsqu’Enji m’avait demandé de revenir vivre avec lui, j’ai dit « oui ».
J’étais prête.
Seulement.
Malgré le fait que j’ai fait tous ces efforts pour changer.
Malheureusement, je me suis encore enfuie.
***
Quelques heures plus tôt, en début d’après-midi, j’avais terminé mes affaires et les avais fait livrer. J’ai pu dire au revoir à mon médecin et les infirmières qui se sont occupé de moi. Il ne me restait plus qu’à attendre Enji qui allait venir me chercher.
Pour une certaine raison. J’étais devenue anxieuse. J’ai commencé à remettre en question toutes mes décisions. Sans avoir trouvé de réponse, je suis sortie de l’hôpital sans prévenir personne.
Et me voilà ici.
Assise sous un abribus. Tentant de ne pas mourir de honte en réalisant ce que je viens de faire.
Tout le monde doit être à ma recherche à l’heure qu’il est. Je suis tellement stupide. Il faut que j’y retourne. Enji doit déjà être là-bas aussi. Je dois y retourner.
Mais…
C’est tellement embarrassant.
Après encore quelques minutes d’hésitation, je finis par me lever du banc, décidée à retourner à l’hôpital.
Soupir.
Au même moment, une explosion retentit non loin de là où je me trouve. Le bruit des sirènes de police se rapproche. En cherchant d’où vient l’explosion, je me repère grâce à la fumée. Ça venait d’un magasin. Sans doute un braquage. Tandis que les gens se rapprochaient pour voir ce qui se passait, moi, je restais à l’écart.
Le monde des héros. Le monde dans lequel se trouvent Shoto et Enji. Ai-je vraiment ma place auprès d’eux ?
-Je ne m’attendais pas à vous rencontrer dans de telles circonstances ! Todoroki Rei.
En un coup de vent, Hawks vient d’apparaître devant moi. Il se pose doucement sur le sol en repliant ses ailes dans son dos. Abasourdie et un peu surprise, une seule question traverse mes lèvres.
-Comment connais-tu mon nom ?
Il me sourit.
-Je suis un ami de Fuyumi. C’est un peu bruyant par ici, on devrait discuter ailleurs.
On s’éloigne de la foule. Sur le chemin, il me raconte des anecdotes de l’époque où Fuyumi et lui étaient dans la même classe. En savoir un peu plus sur Fuyumi me faisais plaisir.
-Sans vouloir paraître indiscret. Poursuit-il. Que faîtes-vous toute seule dans les rues animées du centre-ville ?
La seule question à laquelle j’aurai du mal à répondre. Ressentant sans doute ma gêne, Hawks s’excuse et me demande de ne pas lui répondre si je n’en ai pas envie. Il continue ensuite à me raconter l’incident qui venait de se dérouler quelques minutes plus tôt. Même après avoir raconté son récit, il poursuit avec d’autres anecdotes plus ou moins drôles sans s’arrêter.
L’une de ses histoires finit par me faire rire.
-Vous souriez enfin. Me fait-il remarquer.
Il avait l’air soulagé. C’est vraiment quelqu’un de bien.
-Merci. Lui répondis-je.
Nous poursuivons le chemin en silence. Je me rends aussi compte que nous nous dirigeons vers l’hôpital que j’ai quitté plus tôt.
-J’ai appris par Fuyumi que vous alliez rentrer chez vous aujourd’hui. Elle était tellement surexcitée à cette idée lorsqu’elle m’en a parlé.
C’est une bonne personne, mais je le trouve un petit peu trop curieux à mon avis.
-Fuyumi et toi semblez être très proches.
C’était rapide, mais il a détourné le regard l’espace d’une fraction de seconde par gêne.
C’est donc ça.
Plus je me rapproche de l’hôpital et plus je commence à avoir peur. J’ai pourtant fait des efforts. Ce n’est pourtant plus la première fois que je vais discuter avec Enji depuis ce qu’il s’était passé.
-Lui aussi à peur.
Je m’arrête d’avancer sous les paroles de Hawks. Il s’arrête aussi et se tourne vers moi.
-Excusez-moi si j’ai l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas mais… Je pense qu’il fallait que vous le sachiez.
Comment le sait-il ?
Je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus longtemps qu’Enji est arrivé derrière Hawks. Enji pose sa main sur l’épaule du jeune héros. Son visage s’enflamme littéralement de colère.
-Je peux savoir ce que tu fous ici ?
-Ah, Endeavor ! Lui répond-il sur un ton condescendant. Quelle coïncidence !
Après quelques explications, plus ou moins véridiques, Hawks finit par s’en aller par la voie des airs. Maintenant qu’il était parti, il ne restait plus qu’Enji, moi et un lourd silence.
Je suppose que pour cette fois, c’est à moi de faire le premier pas…
-Rei. Me devance-t-il. Pourquoi avoir pris la décision de revenir alors que tu n’étais pas encore prête ?
De quel droit décide-t-il du fait que je sois prête ou non ? Certaines habitudes ne changent pas on dirait.
Qu’est-ce que je raconte ?
Je suis la mieux placée pour savoir que ce n’est pas facile de changer du jour au lendemain.
-Enji. Je voudrai faire quelques courses avant de rentrer avec toi.
-Quoi ?
Maintenant que je me suis lancée, je n’ai plus le droit de faire machine arrière.
-J’ai besoin que tu m’accompagnes pour porter de gros sacs.
Il ne dit rien. Par contre, son expression blasée me fait comprendre qu’il n’a aucune envie de m’accompagner…
-Là tout de suite ? Mais tu sais quel jour on est ?
-Justement. Je n’ai pas eu le temps de préparer les cadeaux de noël de tout le monde. Le jour ma sortie de l’hôpital tombe en même temps que la fête de noël, autant en profiter. C’est le premier réveillon qu’on passera ensemble depuis des années.
Je sens bien qu’il n’est pas motivé, mais je n’ai pas envie de rentrer les mains vides. Et puis, je voudrais savoir si on est capable de faire des activités normales comme le font les autres. On avait beau être mariés, on ne faisait presque jamais rien comme tout le monde. Enji faisait toujours passer son travail avant le reste.
-C’est bon. Soupire-t-il. Que dois-tu acheter ?
-Tu acceptes ?
-Tant que ça ne dure pas trop longtemps.
-Ce sera vite réglé !
***
Quelques heures plus tard. Nous sommes toujours dans le centre commercial.
Je n’ai pas vu le temps passer. Moi qui pensais que ce serait vite fait. Les cadeaux c’était vite réglé, par contre… Ça faisait trop longtemps que je n’avais pas fait de shopping. Je me suis laissé emporter.
Un autre problème que je n’avais pas prévu également : c’est la popularité d’Enji. Même si ses fans n’osaient pas l’approcher, ils ne nous ont pas lâché du regard. Certains prenaient même des photos. Enji en a d’ailleurs menacé plus d’un.
J’espère qu’Enji ne m’en veut pas trop. Il n’a rien dit depuis des heures. Il se contente de marcher derrière moi, les sacs de courses dans les mains. Il doit être en colère. C’est probablement la première fois qu’il se retrouve dans cette situation.
Je m’arrête et me retourne enfin vers lui.
-C’est bon, je pense que j’ai tout. Merci Enji. On va renter ?
-Tu ne veux pas manger quelque chose avant ?
J’allais répliquer que non, mais mon estomac choisi ce moment pour me rappeler que je n’avais encore rien mangé aujourd’hui.
C’est sans doute avec un visage rouge comme jamais que j’accepte sa proposition.
Nous nous sommes donc rendus dans un café du coin. Nous avons eu de la chance, car en ce jour de fête, la plupart des endroits comme celui-ci sont bondés. Nous nous installons à une table du fond. En entrant, j’avais remarqué qu’il n’y avait que des couples.
Et exactement comme dans le centre commercial, tout le monde nous regardaient et chuchotaient. Même la serveuse qui a pris notre commande nous regardait bizarrement.
A l’époque, lorsque je lui proposai ce genre de chose, il refusait directement. Finalement je comprends mieux pourquoi il ne voulait jamais faire ce genre d'activité avant…
-Je suis désolée de t’avoir obligée à venir avec moi Enji. Tu aurais simplement dû m’expliquer que tu ne voulais pas venir pour mon propre bien. Que tu ne voulais pas qu’on nous voie ensemble pour ne pas me mettre mal à l’aise ou me mettre en danger.
-De temps en temps je suppose que ça peut aller.
Nous mangeons ensuite en silence.
Quelques minutes après, Enji regarde son téléphone qui vibrait dans sa poche et me le tend. Un appel de Fuyumi. Il est déjà dix-huit heures passé. Je suppose qu’elle doit s’inquiéter de ne pas encore nous voir arriver. Lorsque je décroche, elle est un peu surprise.
-Maman ? Ça veut dire que tu es avec papa ?
-Désolée Fuyumi, je voulais faire quelques courses avant de rentrer. On a finit par faire quelques détours, mais on rentre bientôt. Pardon de t’avoir inquiéter.
Je l’entends rire à l’autre bout.
-C’est vrai qu’on avait un peu peur Natsu et moi. On craignait que tu aies changé d’avis. Mais maintenant je suis rassurée.
-Rassurée ?
-Tu as l’air de beaucoup t’amuser. Maintenant qu’on est rassuré, prends ton temps d’accord ? Il y a longtemps que tu n’étais pas sortie. Et puis, c’est le meilleur moment dans l’année pour les petits têtes-à-têtes pour un couple.
Malgré la différence d’âge entre ma fille et moi, sa remarque me fait rapidement rougir.
-Fuyumi.
-Amusez-vous bien ! Et ne change pas d’avis surtout. On vous attendra à la maison.
Elle coupe tout de suite l’appel après ça. Je soupire. Je ne changerai plus d’avis maintenant. J’ai hâte d’être à la maison.
Lorsqu’on sort du café, il s’était mis à neiger à l’extérieur. Toutes les lumières, guirlandes et décorations de noël étaient allumés. C’est juste magnifique.
Je tends ma main pour rattraper un flocon.
-Tu adores toujours autant la neige.
-Tu n’aimes pas ?
-Pas spécialement. Et encore moins quand elle commence à devenir épaisse.
Je me mets à rire. Je me souviens d’une remarque d’une amie lorsqu’elle avait su que j’allais me marier avec Enji.
-Le feu et la glace n’ont jamais fait bon ménage.
Je rougis de plus belle quand je me rends compte que cette phrase était sortie de ma bouche. Enji m’a-t-il entendu ? Je n’ose pas le regarder.
-Shoto est pourtant la preuve du contraire.
Ai-je bien entendue ?
Je me retourne pour lui faire face.
Mais avant même que mon regard ne croise le sien, je sentais déjà la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Légèrement surprise, je ne réagi pas. J’ignore si j’aime ça ou non. Je ne réponds pas à son baiser. Il se sépare lentement et me regarde droit dans les yeux.
Je sens mes joues se réchauffer malgré la température extérieure qui descendait en flèche.
Toujours sans dire un mot, il passe son bras derrière moi et me resserre lentement contre lui. Mon cœur commence à battre rapidement. Mais pas seulement le mien. Je peux également sentir le sien, mon visage contre son torse.
-Enji, qu’est-ce que tu fais ?
Il ne me répond pas.
Il fait si chaud. Je me souviens de cette sensation. Un sentiment de sécurité à la fois réconfortant et déchirant.
Il relâche doucement sa prise. Il ne dit toujours rien.
Si tu ne me dis rien, comment suis-je supposée savoir la manière dont je dois le prendre ?
-S’il y a encore un endroit où tu veux qu’on se rende, n’hésite pas.
Un endroit où je voudrais qu’on se rende.
-Enji. Rentrons. Fuyumi et Natsu doivent nous attendre.
Il allait stopper un taxi, mais je l’arrête en prenant sa main dans la mienne.
-Et si on y allait à pieds ? Je crois qu’on n’est plus très loin, non ?
-Environ quinze minutes à pieds ? Tu tiendras ?
-Oui. Comme ça, on pourra aussi discuter un peu.
Nous avons commencé à marcher. Ma main toujours dans la sienne.
-Excuse-moi Enji.
-De quoi ?
-A l’hôpital…
Il n’avait fait aucune remarque, mais j’avais besoin d’en parler.
-J’ai pensé que tu avais changé d’avis. M’avoue-t-il. Lorsque je ne t’ai pas trouvé à l’hôpital, j’ai eu un peu peur.
Sur le chemin du retour, Enji s’était montré un peu plus bavard que d'habitude. On discutait de tout et de rien. Il semblerait que Shoto a commencé à renouer la conversation avec lui. Ça le rendait heureux que Shoto veuille à nouveau s’entraîner avec lui. Et surtout qu'il lui demande maintenant des conseils pour s'améliorer.
Shoto ne pouvait pas rentrer aujourd’hui. Il m’avait dit dans sa lettre qu’il passerait le réveillon de noël avec toute sa classe.
-Shoto m’a dit qu’il passerait le nouvel an à la maison. M’informe-t-il. Je me suis arrangé pour me libérer ce jour-là également.
-Tu crois qu’on pourrait inviter quelques personnes pour l’occasion ?
-Comme qui ?
-Izuku par exemple. On pourrait aussi demander à Natsu de nous présenter sa petite amie, s’il en a envie. Et… Hawks ?
Il s’arrête direct à l’entente de ce nom.
-Pourquoi ce volatile ?
Je me mets à rire.
-Eh bien apparemment c’est un ami proche de Fuyumi et il m’a dit que vous vous entendiez bien.
-Celui-là…
Malgré sa réaction, je sais qu'il l’apprécie quand même.
-Enji, pourquoi n’as-tu pas réagi lorsque Shoto t’avais parlé d’Izuku et lui ? Fuyumi m’a raconté que tu avais facilement accepté le fait qu’il était attiré par un garçon.
-Je n’y avais pas vraiment cru lorsqu’il me l’avait annoncé. Ce n’était même pas une annonce, il m’a balancé ça alors que je venais tout juste de rentrer, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps.
C’est bien Shoto. Être aussi sincère jusqu’à en devenir presque brusque.
-Lorsqu’il m’a dit qu’il s’agissait de Midoriya Izuku, j’ai compris qu’il était sérieux. J’ai compris qu’il avait trouvé la bonne personne. Une personne dont la seule présence est suffisante pour apaiser sa douleur.
Sa main s’était resserrée plus fort contre la mienne lorsqu’il m’a dit ça.
Maintenant que j’y pense. Enji m’avait déjà dit quelque chose comme ça. C’était le jour où il m’avait fait part de ses sentiments pour moi.
Qu’est-ce que je lui avais répondu à l’époque ?
Hein ?
Est-ce que je lui ai répondu ?
Depuis tout ce temps…
-Nous y voilà.
Je sors vite de mes pensées. On est arrivé. Devant l’entrée de la grande demeure des Todoroki.
-Tu es toujours anxieuse ?
-Non.
Il m’ouvre la porte, mais je n’entre pas tout de suite.
-Enji, il y a juste quelque chose que je dois te dire avant de rentrer.
-Quoi ?
C’est ça… Pour ce nouveau départ, je dois lui dire ce que je ressens.
-Je t’aime, Enji.
Je peux lire la surprise dans son regard.
-Donc tu n’as pas besoin de t’inquiéter de quoi que ce soit. Faisons tous les deux de notre mieux cette fois.
Je ne pense pas qu’on puisse faire mieux comme nouveau départ.
Cette fois, tout irait pour le mieux.
-On devrait rentrer maintenant. Proposais-je. Il se fait tard.
On traverse l'allée en silence. Comme il s'était souvenu de quelque chose, il s'arrête en sortant son portable.
-Enji, tu as oublié quelque chose ?
-J'ai oublié de prévenir les médecins de l'hôpital que je t'avais retrouvé.
J'avais oublié.
J'espère que je ne leur ai pas gâché leur fête de Noël.
Lorsque je fais glisser la porte d'entrée, Fuyumi et Natsu nous attendaient déjà un grand sourire aux lèvres.
-Bon retour maman ! S'écrient-ils.
Cette vue, cette ambiance, ces paroles... Ça m'émeut tellement, que j'en aurai presque les larmes aux yeux.
Cette fois je peux le dire.
-Je suis de retour.
Et je ne compte pas partir de si tôt.
NDA :
Je sais ça faisait très longtemps. Trop longtemps. Promis je fais un effort pour boucler cette histoire dans les trois derniers chapitres.
Qui regardent la saison 4 de My Hero Academia ?
Fans de Tododeku ? Une nouvelle histoire arrive bientôt dès la fin de celle-ci.
Ne vous inquiétez pas. Je compte bien terminer celle-ci (durant ce mois de novembre, j'espère).
À très vite pour le dernier point de vue de Shoto.
🌟hoshi_steph🌟
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