Initialement LDA s'appelait " Le dernier convoi"

Pourquoi ?

Car Anna, lorsqu'elle est déportée à Auschwitz, fait partie de ce fameux dernier convoi au départ de Drancy, le convoi 77. J'ai par la suite changé le titre en découvrant qu'il existait déjà un film et un livre avec ce titre. 

Au départ, je n'ai pas vraiment fonctionné de manière structurée. j'ai visité quatre musées en Belgique et un au Luxembourg, à Wiltz ( ce dernier, peu intéressant et tout en luxembourgeois), sur la Bataille des Ardennes :

Le Bastogne War Museum ( à deux reprises)

Le musée de la Bataille des Ardennes  à La Roche en Ardennes

Historical museum december 44 La Gleize

Baugnez 44 Historical center

Ensuite, j'ai orienté mes recherches dans l'ordre " chronologique " de mon roman : du déclenchement de la guerre à l'invasion de la France. 

Puis, je suis passée aux conditions de vie des Français en zone occupée ( le rationnement, la présence allemande, la Milice...)

J'ai consulté de nombreux sites internet, visionné des centaines d'heures de reportage à ce sujet. Malheureusement je n'ai pas fait de liste (je note cela pour mon roman qui sera consacré exclusivement à la Bataille des Ardennes ! lol)

La deuxième grosse partie des recherches s'est orientée sur l'opération Overlord (nom de code donné au débarquement de Normandie). C'est à ce moment-là que j'ai rencontré les premières galères pour retracer les mouvements des troupes américaines ! Je peux vous dire qu'entre la 4e et la 90e Division, formant le 7e Corps d'Armée; la 1re et la 29e Division, formant le 5e Corps d'Armée, la 82e Division Aéroportée et la 101e Division Aéroportée, il y avait de quoi perdre son latin ! 

Et il fallait aussi ajouter les Anglais avec la 2e Armée et 6e Division Aéroportée, et les Canadiens. 

Bref, j'ai galéré. Et j'ai attrapé de sérieux maux de tête ! 

Ensuite, il a fallu aussi se renseigner sur la Milice, organisation que je connaissais peu. Je dois dire que j'ai beaucoup appris !

Le débarquement étant derrière moi, commença alors, la partie sans doute la plus éprouvante : la recherche documentaire au sujet des camps de concentration.