Les Larmes d'Auschwitz : l'éprouvante recherche sur les camps.
Je connaissais déjà assez bien Auschwitz et Birkenau mais me replonger dans l'horreur sans nom que les déportés ont vécu là bas m'a occasionné quelques cauchemars, je dois bien le reconnaître.
Entre les conditions sanitaires, les pseudo repas, les tortures, les expériences médicales, le Sonderkommando, les fours et le travail forcé, il y avait de quoi vous dégoûter à tout jamais de la deuxième guerre mondiale.
Dans un premier temps, je me suis renseignée sur la création des camps (recherches qui m'auront bcp aidé pour SDE par la suite). J'ai lu des témoignages de déportés survivants mais aussi d'officiers et de gardes allemands. J'ai lu des discours d'Hitler, écouté des émissions de propagande, regardé des dizaines de films documentaires...
J'ai approfondi mes connaissances (quelle horreur) sur le Docteur Mengele également.Je me suis plongée dans la doctrine nazie en me demandant comment les gens en étaient arrivés à devenir aussi naïfs. Mais je n'ai pas vécu à cette époque donc il y a bien entendu certaines choses que je ne peux pas comprendre ( le contexte économique, les difficultés financières de la population...)
J'ai également chercher des informations sur les procédures d'admission que je connaissais dans les grandes lignes. C'est ainsi que j'ai découvert que quelques rares prisonniers avaient échappé au tatouage. J'ai choisi cette option pour Anna, je ne sais pas pourquoi mais je n'arrivais pas à l'imaginer avec ces chiffres encrés dans sa peau.
Et puis, il y a eu l'après : la manière dont les rescapés avaient vécu leur retour au pays. J'avoue je suis un peu tombée des nues lorsque j'ai constaté que bon nombreux d'entre eux n'avaient pas réussi à se réinsérer dans leur famille. J'ai voulu montrer dans le texte le contraste des mentalités entre les déportés et les populations restées dans l'ignorance. Les premiers ne veulent pas évoquer ce qu'ils ont vécu, les seconds ne comprennent pas et n'arrivent pas à imaginer l'horreur.
Les rescapés n'arrivent pas à reprendre une vie "normale" : cauchemars, sentiment d'injustice par rapport à ceux qui n'ont pas connu l'horreur, culpabilité d'avoir survécu, problèmes de poids (boulimie), solitude...
Certains ont découvert que la majorité de leur famille avait été tuée, d'autres se sont retrouvés dans toit, d'autres encore ont découvert que leur conjoint avait refais sa vie...
J'ai voulu dans mon texte parler de ces difficultés, essayer de mettre en opposition la "vision" de ceux qui avaient survécu et de ceux qui n'avaient pas connu les camps.
Lire ces témoignages change votre façon de voir les choses c'est indéniable. Après trois années intenses de recherches et de travail sur ce roman, je dois dire que j'étais contente de pouvoir passer à autre chose...
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