Chapitre 23
Point de vue de Harry
Les mots de Madison me martèlent aussi violemment que des coups de couteau et je reste là, cloué sur ma chaise devant l'impuissance de ma situation, à l'écouter me briser phrase par phrase jusqu'à en faire couler mes larmes.
Alors oui, je sais mieux que quiconque que je n'ai pas toujours agi pour le mieux, que je me suis souvent comporté comme un con, et surtout l'autre nuit, mais l'agressivité officieuse de ses mots me choque et je ne l'aurais jamais pensée capable d'un truc pareil, un humiliation déguisée devant un si grand public.
Je savais que la mettre en confiance après l'épisode de la lettre serait bien difficile, mais j'ai le pressentiment en la regardant déblatérer des absurdités avec détermination qu'il s'est passé autre chose que j'ignore entre-temps. Et ça me stresse parce que n'importe qui a pu lui raconter n'importe quoi et une petite voix me dit que la probabilité que son frère soit ce ''n'importe qui'' est plus forte que je ne le souhaiterais.
Je peux toujours blâmer qui je veux, ça ne m'enlèvera pas cette culpabilité parce que je suis conscient d'être la source du problème. C'est mon acharnement à lui cacher la vérité qui l'a obligée à devenir comme ça, insouciante, rancunière et blessante. Je sais bien qu'elle crache chaque mot de son discours sous le coup de la colère, pourtant je ne peux pas m'empêcher de me demander si elle pense réellement ce qu'elle vient de dire.
Est-ce qu'elle veut vraiment m'effacer comme le mauvais souvenir d'un monstre qui rôde sous son lit ? Est-ce qu'elle a bel et bien pris cette décision de ne plus jamais me reparler, pour aller conquérir ''du neuf'' ? Est-ce que le rôle que j'ai à présent est un rôle qu'elle préférerait supprimer ?
Non, non, non. Ce n'est pas fini.
La voix de Madison s'arrête enfin, et tout le monde applaudit. Ils ont tous l'air fiers, et heureux, mais ils ne comprennent rien, et chacune de leur acclamation ne fait qu'aggraver mon mal. J'ai envie de les tuer tous, un par un.
Mais je ne dois pas perdre de temps. Il faut que j'aille voir Madi et quand je plongerai ses yeux dans les miens, je dois y trouver ce que je veux.
Point de vue de Madison
Un sentiment inexplicable m'envahit et mon sang commence à danser dans mes veines. Je marche vers le bas de l'estrade en regardant la foule qui m'acclame et parmi elle, mes parents ont des étincelles plein les yeux. Même Caspar semble applaudir avec foi et certains étudiants vont jusqu'à se lever. Je suis tellement incrédule et abasourdie face à la situation que je manque de tomber en atteignant la dernière marche mais heureusement, Stan me prête sa main pour m'aider à la descendre avant de me sauter au cou en me félicitant pour ma performance.
Je ris aux éclats et ça fait un bien fou.
Oui, je suis fière de moi et j'ai rempli ma mission finale comme elle méritait d'être remplie, c'est indiscutable. J'ai été à la hauteur et j'ai l'impression démesurée et palpitante d'avoir déplacé des montagnes pendant les cinq dernières minutes. Pourtant, la satisfaction que j'attendais tant ne vient pas. Le plaisir d'avoir enfin été en situation de force face à Harry et de m'être libérée un peu de ce poids qui pèse sur ma poitrine n'est pas aussi intense que je le voudrais. J'ignore pourquoi, mais le savoir en pleurs à quelques mètres à peine m'empêche de profiter pleinement de mon moment de victoire, et la chaleur de mon enthousiasme est trop vite remplacée par la sensation glaciale de ne pas me sentir au mieux comme ça aurait dû être le cas. Et je suis tout à coup oppressée par les cris et les sifflements, étouffée par le regard admiratif que Stan pose sur moi et effrayée par la suite de la cérémonie comme d'une bête noire parce que je sais bien qu'il est toujours là.
L'air me manque et j'ai besoin d'une pause.
- Je vais aux toilettes, dis à mes parents que je n'en ai pas pour longtemps, chuchoté-je à Stan avant de m'éloigner sans qu'il ait eu le temps d'avoir quelque chose à en redire.
Je marche d'abord d'un pas hésitant sur la pelouse tout en jetant des coups d'œil furtifs derrière moi pour m'assurer que mon absence ne gâchera pas le bon déroulement de la matinée. Je vois bientôt le proviseur remonter sur l'estrade pour faire lui aussi un discours et je m'autorise à accélérer la cadence, la conscience allégée.
Je marche pendant de longues minutes dans les couloirs avant d'arriver enfin aux toilettes du deuxième étage, un endroit trop éloigné de la cérémonie pour que l'on pense à m'y chercher rapidement. Là je suis tranquille.
Je me penche sur un des lavabos et applique généreusement de l'eau fraîche sur mon visage et sur mes avant-bras pour retrouver mes esprits. J'ai l'air horrible dans le miroir, un vrai fantôme. J'entends bientôt de nouveaux applaudissements au loin et je respire plusieurs fois de façon exagérée en fermant les yeux pour tenter de les oublier. Mais quand je me retrouve de nouveau dans la réalité, j'aperçois soudain dans le miroir une personne bien plus terrible que mon propre reflet.
Harry se tient juste derrière moi, les yeux rouges et bouffis, et c'est exactement tout ce que je voulais et tout ce que je ne voulais pas. J'ai envie de me féliciter et de m'effondrer en même temps de cette vision et c'en est vraiment déroutant.
Je me retourne vers lui tout en restant appuyée sur le rebord du lavabo, comme si il m'offrait je ne sais quelle protection stupide.
- Qu'est-ce que tu fais là Harry ? demandé-je en le fuyant du regard. J'ai pas vraiment envie de parler là, et surtout pas avec toi.
Il fait un pas vers moi et je me presse contre le lavabo.
- Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi t'as fait ce discours-là Madi ?
Je commence à glousser malgré-moi d'un rire faux et cynique qui glace le sang, et subitement, la mince pitié que j'éprouvais pour lui il y a quelques instants se dissout dans l'atmosphère.
- C'est toi qui pose les questions alors ? On en est toujours là ? C'est pas croyable. Tu sais quoi, je n'ai surtout pas envie qu'on en discute. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là, à te dire des mots que tu ne comprends pas, parce que clairement tu t'en fous dans le fond ! Tu me sors des mensonges, je les gobe, tu es content. La différence entre toi et moi Harry, c'est que moi au moins j'ai la force d'assumer mes actes, alors lâche-moi ! crié-je sans me retenir.
Il me regarde d'un air inoffensif et j'ai terriblement envie de le gifler pour le sortir enfin de son petit rôle minable et puéril qu'il continue inlassablement de me servir sur un plateau.
Pour qui il me prend ?
- Madison, je... Je t'ai laissé du temps, de l'espace, comme tu me l'avais demandé, et aujourd'hui je suis venu te voir jusqu'ici uniquement pour te féliciter, pour être là pour toi et j'ai l'impression que tout s'est empiré pourtant. Qu'est-ce qui a changé depuis l'autre jour ? s'énerve t-il à son tour.
Je reste muette et il lève les yeux au ciel comme si j'étais demeurée. C'est particulièrement insupportable.
- Qu'est-ce que j'ai fait encore ? persiste t-il devant mon silence.
- Heureusement que la franchise de certaines personnes est là pour rétablir la vérité ! éclaté-je pour le faire taire. Heureusement que tout le monde ne te suit pas dans ton petit jeu de manipulation ! Pourquoi tu ne m'as pas juste dit que tu étais parti pour Alyssa, hein ! Pourquoi tu n'as pas juste assumé pour une fois ! Savoir la vérité m'aurait fait beaucoup moins de mal que cette distance que tu as mis volontairement entre toi et moi, et pourquoi ? Pour me retrouver comme avant, sans aucune garantie bien sûr que comme la première fois, tu n'allais pas me jeter comme un vieux jouet usé et défraîchi pour quelque chose de mieux !
- Qui t'as raconté ça ? me coupe t-il. Caspar, je parie, suppose t-il en serrant les poings. Je t'ai déjà dit que c'était faux Madison, cette lettre n'était qu'un tas de mensonges pour te garder à l'écart. Tu dois me croire, je ne suis pas parti pour elle, je ne serais jamais parti pour elle, insiste t-il en prenant mon visage dans ses mains. Et tu es tout sauf quelque chose de remplaçable pour moi, ces deux ans me l'ont prouvé.
Le bout de ses doigts brûle ma peau à vif et je mets un terme à ce contact presque immédiatement. Ce bref instant a tout de même réussi à m'affaiblir mais j'essaie de toutes mes forces de ne pas le montrer.
- Je ne te crois plus Harry, désolé, lancé-je en lui faisant volte-face. Il va falloir trouver mieux que ça, et je te conseille de laisser mon frère en dehors de tes problèmes une bonne fois pour toutes. Quand est-ce que tu auras enfin le courage d'avouer tes erreurs ?
- Jayden. Je le savais, quelle ordure ! crache t-il en se crispant davantage sans prêter aucune attention à mes autres paroles, comme si il n'entendait pas mon appel à l'aide.
- On s'en fiche, Harry, qui m'a dit quoi n'a aucune importance. Juste, assume ce que tu as fait qu'on puisse enfin classer cette affaire et retourner tranquillement à nos vies.
- Alors c'est finalement ce que tu veux ? ''Classer cette affaire et retourner tranquillement à ta vie" ? Faire une croix définitive sur moi, comme ça, en claquant des doigts ? Croire quelqu'un que tu connais à peine, peut-être même lui accorder ton cœur puisque vous semblez si connectés tous les deux !
J'entends ses mots avec une sorte de distance, comme si nous étions tout à coup séparés par des milliers de kilomètres, et le peu que j'en saisis m'étourdit. L'idée de ne plus jamais le revoir me traverse l'esprit et mon désir d'être ferme pour avoir enfin des explications plus poussées se mélange dangereusement avec une tristesse dévastatrice qui m'envahit. Je nous revois chez lui, collés l'un à l'autre, et en me demandant une énième fois comment on a bien pu en arriver là, une larme part mourir au creux de mon cou.
- Harry, tais-toi, par pitié, tais-toi, l'imploré-je.
- Non, Madison, tu veux que je parle, tu veux que je sois là. Je ne peux pas avaler un seul mot de ce que tu prétends. Ose me dire que tu n'as pas envie de m'embrasser, là, tout de suite, parce que quelque chose te hurle au fond de toi que tu te trompes et que je n'aurais jamais été capable d'aller aussi loin dans le mensonge. Madison, tu m'aimes, regarde moi !
Il vient se planter devant moi et j'essaie de cacher mes yeux de mes mains mais il les écarte presque immédiatement.
- Rien que le fait que tu pleures en ce moment en dit long Madi.
- Laisse moi, gromellé-je en essayant de lui faire lâcher prise.
- Non, Madison. Je ne te laisserais plus jamais partir, c'est terminé tout ça. Regarde moi.
Je tourne la tête dans un signe de refus et il chuchote quelque chose au creux de mon oreille, ce qui m'arrache un frisson.
- Est-ce que j'ai l'air bien sans toi ? Est-ce que j'ai l'air d'un type qui se sent accompli en passant une seule seconde loin de toi ? Non, j'ai juste l'air minable. Alors pourquoi je te laisserais tomber ? Tu sais que dans le fond ça ne s'est pas passé comme ça, jamais je ne t'aurais abandonnée pour une fille que je connaissais à peine alors ne tombe pas dans le piège de Jayden, car tu es convaincue comme moi que rien n'a jamais été plus sincère que nous deux.
Je daigne enfin le regarder et je pousse un soupir de détresse en croisant son regard émeraude, totalement désarmée et crevée d'avoir à me retenir.
- Si il n'y a jamais eu plus sincère que nous deux, comment tu peux nous imposer ça ? Tu es au courant que si tu m'avais tout expliqué depuis le début, tout ça, toute cette mascarade qui ne rime à rien, ne serait peut-être jamais arrivée. On serait sûrement venus tous les deux aujourd'hui, j'aurais trop stressé pour mon discours et tu m'aurais réconfortée en me répétant que je suis la meilleure et une fois que ça aurait été terminé, tu m'aurais pris dans tes bras et mes pieds auraient décollés. Je t'aurais dit que je t'aimais et tu m'aurais embrassée devant des centaines de personnes parce qu'on aurait été trop parfaits pour ne pas répandre notre amour sur le monde entier et qu'il n'y aurait eu absolument aucun non-dit entre nous, rien qui aurait pu nous obscurcir l'esprit ou nous torturer à longueur de temps. Quelque chose de simple, de pur. On aurait pu être ce couple-là toi et moi, mais tu ne nous as même pas laissé cette chance, pas une seconde tu n'as remis ta décision rigide en question simplement pour me rendre heureuse, enfin. Combien de temps ça aurait duré de toute façon si j'avais accepté tes conditions ? Une semaine ? Un mois ? Un an ? On est entrain de tout gâcher.
Je me laisse tomber par terre comme un sac à patates, alourdie par tous ses sentiments qui s'entrechoquent et se font la guerre en moi. Les yeux qu'Harry pose de haut sur la petite chose que je suis sont remplis de peine et j'ai de plus en plus de mal à résister. Oui, je me jetterais sur lui si il n'avait pas bâti ce mur de béton invisible entre nous, et je lui en veux terriblement.
- Crois moi, ça ne changerait rien si tu savais la vérité, articule t-il difficilement quelques secondes plus tard, brisant ainsi le silence sordide de la petite pièce.
Ce n'est pas ce que je veux entendre.
- Au contraire, ça changerait tout, soufflé-je. Tu dis que Jayden ment mais je n'aurais jamais eu à en douter si j'avais appris les choses de toi-même. Harry, tu peux mettre fin à tout ça, j'ai juste besoin d'une explication, une seule. Je t'en supplie, mets toi à ma place.
Il descend à mon niveau et prend de nouveau mon visage entre ses mains rugueuses.
- Madison, je suis parti à Boston parce j'avais des choses à régler et tu n'as pas à savoir de quoi il s'agit. C'est une partie de ma vie assez sombre que je préférerais oublier et je ne suis pas prêt à en parler pour l'instant. J'ai besoin de temps moi aussi.
C'est la première fois qu'Harry évoque la possibilité de m'en parler un jour et j'ai l'impression d'avoir enfin fait un grand pas en avant. Pourtant ça ne change rien et je suis toujours là, à attendre quelque chose qui n'arrive pas, et qui n'arrivera sûrement jamais. L'espérance éternelle est pire que tout, elle vous ronge jusqu'à la moelle.
C'est là que l'idée de l'ultimatum traverse mon esprit.
- Alors, si tu devais choisir entre ce secret et moi, tu le choisirais lui ?
Il passe une main nerveuse dans ses cheveux et je sens que sa réponse ne va pas me plaire du tout. Une partie de moi regrette même d'avoir osé poser cette question.
- Madi, ne m'oblige pas à faire ça.
Je porte une main à ma bouche pour dissimuler un soupir d'effroi.
- Alors c'est ça ? J'ai raison ?
Un quelconque signe de négation de sa part reste en suspens et je me lève en trombe, bien décidée à me faire entendre.
- Harry, tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas me dire que tu ne veux pas être loin de moi, jamais, et puis la seconde d'après me sacrifier pour si peu, c'est trop injuste. Tu ne te rends même pas compte de ce que tu insinues.
- Ce n'est pas "si peu" Madison, et si tu connaissais la vérité tu serais de mon avis.
- Et bien justement, je ne la connais pas ! explosé-je. Et toi, si tu prenais ma place une seule seconde, tu te considérerais à l'instant-même comme le pire des monstres ! Harry, est-ce que tu sais à quel point c'est long deux ans ? Toi tu savais ce qui était entrain de se passer, tu contrôlais absolument tout. Moi j'ai dû affronter deux ans toute seule, en restant dans cet espèce de flou constant, accrochée à un souvenir de toi dont je n'étais même plus sûre. Deux ans à perdre haleine au milieu de la nuit parce que j'ignorais ce que tu étais devenu, deux ans pendant lesquels j'ai interdit à ma mère de laver ton vieux pull pour ne pas faire disparaître le peu d'odeur dont il était encore imprégné, deux ans à porter cette ridicule chaîne autour de mon cou comme un esclave porte le signe de l'avilissement à ses maîtres. Deux ans à espèrer qu'un jour tu allais revenir et que ce cauchemar serait enfin terminé. Mais il faut croire que la vie a décidé de s'amuser, pas vrai ? Je crois que tu devrais juste laisser tomber.
Nous pleurons tous les deux à chaudes larmes, mon coeur saigne. Et je me promets que c'est bien la dernière fois que j'ai aussi mal.
- Jamais, tu m'entends, murmure t-il.
Non je n'entends plus, je n'ai plus envie d'entendre. Je suis fatiguée de me battre.
- Tu sais, c'est un peu comme si j'étais assoiffée et que tu me promettais sans celle la meilleure des eaux sans jamais me la donner. Et je n'ai plus le courage de supporter ça. J'ai fait beaucoup de compromis pendant cette dernière semaine, et Dieu sait que j'ai surmonté beaucoup de choses pour toi. Mais là tu dépasses les bornes et je n'ai tout simplement plus la force de te suivre. Alors je te le demande une dernière fois : laisse tomber. On mérite tous les deux d'être heureux Harry, et je suis sûre que tu trouveras une autre fille très bien qui sera capable d'accepter la situation telle qu'elle est - et sache que je l'admirerais énormément pour ça - mais ce ne sera pas moi, désolée, reniflé-je.
Il serre les points et donne un coup de pied dans la petite poubelle à l'angle de la pièce. Je me fraye un chemin jusqu'à la porte de sortie, effrayée par son accès de colère.
- Je ne veux pas d'une autre fille ! rugit-il. Je ne veux pas de n'importe qui, je n'ai besoin de personne d'autre, tu comprends ! Je te veux, toi ! Ton sourire est la première chose que je veux voir le matin en me réveillant et tes magnifiques yeux bleus sont l'unique chose dans laquelle je peux me noyer pendant des heures sans jamais sombrer. Sans toi, c'est impossible.
Je serre ma main moite autour de la poignée en lui jetant un dernier regard pour graver dans mon esprit la teinte exacte de ses yeux verts et la texture volumineuse de ses cheveux.
- Alors j'espère que ton secret te tiendra bien au chaud Harry et que tu ne regretteras pas ta décision. N'essaie pas de me rattraper, finis-je en franchissant enfin le seuil de l'enfer et en bâtissant ainsi une énième barrière de plus entre nous.
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HELLO TOUT LE MONDE ! xx ♥
Par pitié ne me détestez pas, il fallait bien que ce moment arrive tôt ou tard, j'espère que vous avez réussi à vous en remettre :( à part ça tout va bien ? Vous avez des examens qui approchent vous aussi ? Couraaaaaaaage moi je passe le bac de français cette année donc je comprends votre douleur à 10000% croyez-moi...
Que pensez vous de la tournure que prennent les choses ? Que prédisez-vous pour la suite ? Avez vous des soupçons quand au secret d'Harry ? J'ai hâte d'avoir vos retours (toujours en priant que vous ne m'en voulez pas trop) et j'ai hâte aussi de vous faire découvrir la suite qui sera pleine de surprises ;)
On se retrouve très vite, bonne semaine à tous, des bisous, Anne xx ♥
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