Chapitre 17

Une fois cette petite voix insupportable complètement chassée de mon esprit, je déchire d'un coup sec le haut de l'enveloppe et aperçois enfin son contenu, une feuille blanche, comme ce que j'avais envisagé. Cependant en la sortant de sa cachette, je remarque à ma surprise qu'il y n'y a pas une seule feuille mais bien deux soigneusement pliées l'une dans l'autre et la seconde atterrit sur le carrelage de la salle de bain. Deux lettres pour une seule enveloppe, c'est vraiment étrange et je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression soudaine que ça ne va pas me plaire.

Je pose doucement l'enveloppe près de la seconde lettre et ferme les yeux quelques instants avant de déplier celle que je tiens encore entre mes mains pour me donner un peu de confiance.

Allez Madison, sois forte. Rien ne peut t'atteindre de toute façon. Ce que tu t'apprêtes à faire là, c'est juste pour te rassurer et rien de plus. Peu importe ce qui se trouve sur chacune de ces feuilles, ça ne remettra pas en cause les sentiments que tu as pour Harry. Rappelle toi que tu es absolument imperméable.

Je reconnais directement l'écriture ronde et appliquée sur ce bout de papier qui se dresse devant moi. Aucun doute, je l'identifierais parmi des milliers d'autres, c'est celle de mon frère.

Les premières choses que je remarque ensuite sont la date et le lieu d'écriture inscrits en italique en haut, à droite de la feuille : « Charleston, le 3 décembre 2013 », sûrement un des pires jours de ma vie, les premières heures qui ont suivi le départ d'Harry.

Je déglutis péniblement puis prends une grande inspiration avant de lire les premiers mots, n'étant tout à coup plus très sûre de penser à le faire pendant les prochaines minutes.

« Harry, je t'écris aujourd'hui en n'étant même pas sûr que tu recevras un jour cette lettre, ni même que tu prendras le temps de la lire. À vrai dire je suis presque certain que tu la jetteras directement par la fenêtre ou que tu la brûleras avant d'avoir ne serait-ce qu'ouvert l'enveloppe qui la contient dès que tu comprendras que j'en suis l'auteur. Crois moi, ça ne me plaît vraiment pas d'être obligé de te recontacter mais il n'y y a rien d'autre que je puisse faire à l'heure actuelle pour aider Madison et je ne supporte plus de me sentir aussi impuissant, pas quand il s'agit de son bonheur et de sa santé.

En parlant d'elle, tu seras ravi d'apprendre que ça fait presque quatre jours qu'elle ne mange rien, quatre-vingt seize longues heures pendant lesquelles je l'ai regardée se décomposer et pleurer toutes les larmes de son petit corps sans pouvoir rien y faire. Jamais je n'aurais pensé qu'autant d'eau pouvait sortir d'une personne si mince. Oh rassure toi, par moments son manque s'estompe. Inutile de dire que je plaisante, naturellement, comment pourrait-elle t'oublier alors que tu l'as abandonnée comme si elle ne signifiait rien à tes yeux ? »

Un long frisson me parcourt quand des images de mon reflet amaigri par la tristesse me reviennent brusquement en tête. Moi non plus, je n'aurais jamais pensé être capable de pleurer autant un jour, je me souviens même m'être évanouie la semaine suivante parce que je ne buvais pas assez d'eau pour compenser et que mon corps n'avait pas tenu le choc. J'étais vraiment tombée bien bas.

Je recommence ma lecture en essayant de chasser tous ses souvenirs sombres de mon esprit.

« Les rares moments où elle se calme sont ceux où elle parvient à dormir, mais ça ne dure jamais bien longtemps car elle finit toujours par hurler ton nom et se réveiller en sursaut sans même vouloir me dire ce qu'elle a vu. Dès qu'elle ouvre la bouche, c'est toujours pour répéter des phrases du genre « ce n'est pas possible, il n'a pas pu briser notre pacte »ou encore « je sais qu'il n'est pas capable d'une chose pareille » et je ne peux rien faire à part l'écouter parce que c'est un des seuls signes qui me prouvent qu'elle est encore en vie, cachée quelque part sous ce monticule de tristesse.

Quand j'observe ses yeux vides et ses joues creuses Styles, je me demande même si un jour elle parviendra à sourire à nouveau avec foi et j'ignore quand elle aura le courage de retourner au lycée car pour l'instant elle refuse catégoriquement de voir quiconque à part moi. Je te laisse imaginer le temps qu'il lui faudra pour qu'elle se reconstruise et qu'elle recommence à vivre normalement. »

Je me souviens très clairement que même mes parents n'avaient pas le droit de pénétrer dans ma chambre à ce moment-là et mon cœur se serre quand je me rappelle que plus jamais Caspar et moi n'auront la même complicité, et tout ça par ma faute.

Je marque une longue pause pour tenter d'effacer tous ces remords avant de me replonger dans les mots de mon frère et remarque qu'à partir de cette nouvelle phrase, l'écriture devient sale et négligée, comme rédigée à la va-vite sous le coup de l'impulsion.

« J'espère que tu réalises pleinement ce que tu es entrain de lui faire. Pourquoi es-tu partisans rien dire ? Je pensais pourtant que t'étais quelqu'un de bien, pas un connard sans cœur capable de lui faire subir une chose pareille. Tu l'as brisée Styles putain, tu as brisé ma petite Madi, ma petite sœur, un de mes plus grands trésors sur cette Terre. »

Les derniers mots restent en travers de ma gorge et j'étouffe un gémissement. Mes yeux commencent à me brûler.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

Je m'oblige à contenir mes larmes pour pouvoir aller jusqu'au bout de ma lecture.

« Le pire c'est que je n'ai même pas l'impression qu'elle veuille admettre que tout ça c'est de ta faute, à toi et à toi seul, à la place elle ne cesse de se torturer en imaginant ce qu'elle a bien pu faire de si mal pour que tu agisses de cette façon. Elle est persuadée qu'elle est à l'origine de toute cette merde et ça, ça me tue. Ça me tue qu'elle cherche encore à te défendre après ce que tu as fait, ça me tue qu'en plus de devoir supporter ton absence, elle doive se détester pour quelque chose dont tu es l'unique responsable. En fait je pense qu'elle n'est pas capable de réaliser que tu n'es pas celui qu'elle pensait parce qu'elle t'as toujours considéré comme un modèle de perfection et de gentillesse. Elle n'est tout simplement pas capable d'accepter qu'elle n'a pas su voir clair en toi, celui qu'elle prétendait connaître mieux que quiconque. Je dois avouer que moi aussi je me suis laissé berner par ta belle gueule et tes airs de saint.

Et pour ça Styles, je te hais de toute mon âme et pour toujours.

Mais aujourd'hui, j'ai besoin de toi.

J'ai besoin de toi parce que celle qui prépare des pancakes le dimanche matin en dansant sur de la musique trop forte et qu'un rien réussit à faire rire aux éclats est partie à des milliers de kilomètres d'ici et je ne la retrouve plus. Peut-être l'as-tu emportée avec toi, peut-être s'est-elle dissoute dans son propre chagrin... Je n'en sais rien. Je l'ai cherchée sans relâche pendant ces derniers jours sans même apercevoir son ombre et plus les minutes défilent et plus je me disque même si je déteste cette idée, tu es certainement le seul à pouvoir me la ramener.

Tu es le seul à pouvoir réparer son petit cœur brisé par ton départ.

Styles, si un jour dans ta vie tu l'as réellement aimée, et je sais que c'est le cas parce que je ne suis pas aveugle, envoie lui ne serait-ce que quelque mots. Je ne te demande pas de revenir, loin de là, je ne veux plus jamais que tu l'approches et si tu oses le faire, sache que tu es un homme mort. Je ne cautionnerais jamais ce que tu lui as fait et je ne pense même pas être capable de te regarder en face si la vie te remet par malheur sur notre chemin. Je réclame juste quelques mots de ta part pour qu'elle puisse faire son deuil correctement, pour qu'elle accepte le fait que tu es parti pour de bon et que tu ne reviendras jamais.

Ce n'est rien quelques mots et comparé à la douleur que tu lui imposes, je trouve que c'est vraiment la moindre des choses que tu puisses faire pour l'aider à se sentir mieux. Styles, j'espère vraiment que tu n'as pas la conscience tranquille là où tu es et que ce ne sera jamais plus le cas. Ne me demande pas comment j'ai trouvé ta nouvelle adresse, ce serait beaucoup trop long à expliquer.

Je te souhaite tout le malheur du monde, signé celui qui te déteste certainement le plus dans l'histoire, Caspar Parks. »

Ma respiration se coupe brutalement à la fin de cette dernière phrase et la première larme de la soirée dévale ma joue gauche. Je n'avais jamais réalisé jusqu'à présent à quel point mon frère avait été impliqué dans tout ce qui m'arrivait à cette période-là. Et je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse aller jusqu'à se démener pour recontacter Harry en secret et obtenir de lui les explications qu'il me devait logiquement.

Je ne suis même pas capable de trouver les mots pour qualifier cette rage que je ressens tout à coup envers moi-même, cette haine profonde de ma personne qui me consume littéralement.

Tout ce que mon frère a toujours fait était dans l'unique but de me protéger et à mon tour, au même titre qu'Harry, j'ai réussi à le décevoir parce que l'attention que je lui porte n'est pas à la hauteur du piédestal qu'il m'a accordé pendant toutes ces années.

Et c'est seulement maintenant que je réalise l'ampleur de ce que j'ai perdu, quelque chose que je n'aurais plus jamais la chance d'expérimenter, sûrement une des plus belles choses qu'il nous soit donné de connaître, la fraternité.

Cette action de toujours se soutenir en laissant passer le bonheur des autres avant nous-même et de toujours les défendre à n'importe qu'elle prix, moi je n'en ai pas été capable. Et quand je pense qu'il ne m'a même pas fallu dix secondes pour préférer Harry à mon propre sang, j'en viens à me demander comment c'est possible d'être aussi dingue et égoïste.

Je parviens difficilement à déposer ce mince bout de papier tâché par mes larmes sur le carrelage glacial de la salle de bain tant les sanglots qui me secouent sont violents.

Et là, lorsque mon regard légèrement flouté se repose sur la seconde lettre à quelques centimètres de moi que j'avais presque oubliée, je crois que je comprends enfin de quoi il s'agit.

C'est sa réponse. C'est peut-être cette preuve que j'espérais tant, cette clé qui m'offre enfin les réponses à toutes mes questions depuis deux ans.

Je la prends délicatement entre mes mains tremblotantes en me répétant que tout ce que j'ai attendu depuis si longtemps est peut-être là, entre ces quelques lignes. Je ne réalise pas bien encore ce que cela implique, je sais juste une chose, je ne laisserai pas la vérité m'attendre une seule seconde de plus.

Je sèche mes larmes d'un violent revers de manche et me cale bien contre la porte en dépliant la feuille.

Pas de date cette fois-ci, pas de lieu. Juste une écriture désordonnée qui s'exprime. Les boucles de certaines lettres m'informent qu'il s'agit bien de celle d'Harry.

Je déglutis péniblement.

« Caspar, je joins à cette lettre celle que tu m'as envoyée il y a quelques jours car je ne sais pas ce que je suis censé en faire et je n'ai vraiment nulle envie de la garder. Je pensais avoir été clair en partant de cette façon brusque, mais au cas où le message ne serait pas passé, laisse moi mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes : je ne veux plus avoir aucun contact avec vous, jamais de la vie, et j'aurais encore préféré que tu ne prennes pas la peine de gaspiller ton énergie à m'écrire.

Ne cherche plus d'informations surmoi à l'avenir, ni mon adresse, ni tout autre moyen de me joindre, et n'essaie surtout pas de me renvoyer des lettres parce que je ne prendrais même plus le temps de les lire après celle-ci qui n'a servi strictement à rien. »

Pour l'instant ce ne pas vraiment une surprise, mais je me sens quand même légèrement oppressée en redécouvrant ce désir brutal et injustifié de la part d'Harry de couper tous les ponts avec nous.

Je continue en ignorant mon cœur qui bat un peu plus vite quand j'y repense.

« J'ai pris ma décision et sache que je ne la regrette absolument pas. Je recommencerai mille fois si il le fallait et les dommages collatéraux ne me concernent pas. On aura beau me décrire en long et en large la douleur que ressent Madison parce qu'elle n'est pas capable d'être forte et de faire face à la dure réalité de la vie, je ne réagirai pas. Je me fous de tout ce qu'elle peut traverser, aujourd'hui comme demain et jamais je ne m'en tiendrais pour responsable. »

- Quoi, soufflé-je dans le silence mortuaire de la salle de bain d'une voix presque inaudible.

Le « elle n'est pas capable d'être forte » et le « je m'en fous de ce qu'elle peut traverser » me restent coincés en travers de la gorge et coupent ma respiration. Je pensais qu'Harry n'avait jamais eu écho de ma vie à cette époque-là avant que je ne lui en parle, mais maintenant que je sais que Caspar lui a tout raconté, les choses prennent une allure différente et mon cœur se serre.

Commenta t-il pu, en sachant pertinemment tout ce que j'endurais, écrire ces mots là ?

Je me replonge rapidement dans ma lecture, impatiente de connaître la suite de l'histoire qu'il raconte à sa manière.

« Plus le temps passe et plus je réalise qu'elle n'a jamais vraiment compté pour moi et à l'heure actuelle je n'ai ni l'intention ni de lui écrire, même « quelques mots » comme tu me l'as demandé, ni de chercher à la recontacter un jour en personne pour lui expliquer ma décision, pour la simple et bonne raison que je n'ai pas à me justifier auprès d'elle. Je suis un grand garçon et si elle m'a idolâtré au point de ne pas pouvoir se passer de ma présence, c'est effectivement elle le problème et certainement pas moi. Je n'ai rien à me reprocher. »

M'arracher le cœur à mains nues n'aurait pas été moins douloureux et des flashs de tous les moments géniaux qu'on a passé ensemble avant qu'il ne parte remontent péniblement à la surface dans une vague destructrice.

Des larmes coulent à nouveau le long de mes joues et je ne m'en préoccupe même pas. Je suis juste ébahie et assommée par toutes ces phrases abjectes qui témoignent clairement que je me suis vraiment plantée sur cette personne qui est l'auteur de cette lettre.

Tous nos si jolis souvenirs que je me plais tant à ressasser, envolés...Tous ces sourires, toutes ces promesses, toutes ces paroles échangées, envolés... Tous ces matins, toutes ces journées, toutes ces soirées, envolées...

Je ne vois plus que des tonnes et des tonnes de mensonges désormais.

Savoir qu'il y a une suite que je tiens entre mes mains est la seule chose qui m'empêche de m'évanouir et je m'y accroche terriblement.

« En ce qui me concerne, elle n'est plus qu'un lointain souvenir que je préférerais largement oublier et c'est tout ce qu'elle sera jamais. Je suis désolé si je te déçois à ce point-là mais c'est la stricte vérité et je suis fatigué d'avoir à nuancer sans cesse ce que je pense franchement pour ne pas blesser.

Sache que si j'ai quitté ce trou à rats, c'est en partie pour une fille, une merveilleuse fille dont je suis follement amoureux depuis quelques mois, Alyssa. »

Mon cœur éclate en mille morceaux sur le carrelage fade de la salle de bain en emportant avec lui mon rideau de protection et en refermant brutalement le bout du tunnel que je commençais à peine à entrevoir. Seigneur, dites moi que je rêve. Vous ne pouvez pas me faire ça. Pas maintenant. Mon monde ne peut pas s'écrouler une seconde fois.

Malheureusement la vie m'a appris que tout est toujours possible.

Ça fait horriblement mal et je m'acharne sur ces quelques mots pour m'assurer que je ne rêve pas, surtout un en particulier.

- A-l-y-s-s-a. Aly-ssa. Alyssa, décortiqué-je derrière les larmes qui me submergent.

Il me faut une force insurmontable pour lire les dernières lignes de cette sordide lettre.

« On s'est rencontrés sur Internet et ça a été le coup de foudre, je ne m'y attendais pas et ça m'a fait l'effet d'une bombe. Il a fallut du temps pour convaincre mes parents de partir, mais ça valait largement le coup. En étant à ses côtés à cet instant précis où je t'écris, je sais que je suis certainement le plus heureux des hommes sur cette Terre Caspar, et j'espère que toi aussi tu auras un jour la chance de connaître un sentiment semblable, même si à l'évidence tu t'acharnes à me détester plutôt qu'à agir de manière efficace pour ton bien et celui de ta sœur. Libre à toi maintenant de lui révéler tout que je viens de t'avouer ou de le garder pour toi, ce n'est plus mon problème dorénavant. Rien de tout ça ne l'est, ni elle ni ta colère totalement injustifiée.

Adieu, au plaisir de ne jamais plus avoir à te recroiser, Harry. »

Je revois Harry pleurer dans le bureau du proviseur le soir du bal. Je revois Harry se battre avec Jayden simplement pour l'éloigner de moi par pure jalousie. Je revois Harry me déclarer qu'il ne peut pas vivre sans moi sur le banc du parc. Je revois Harry m'ouvrir la porte de chez lui en peignoir et me regarder d'un air inquiet. Je revois Harry m'embrasser pour la première fois. Je revois Harry m'attirer contre lui en prononçant le mot « bébé ».

Bébé.

C'est trop. Je pousse soudain un hurlement de douleur incontrôlé et chaque parcelle de mon esprit est en détresse.

Alors est-ce que c'est ça d'être vivante, d'aller jusqu'au bout de ses rêves en suivant l'amour ? Toujours faire ce qu'on pense être le mieux peu importe ce que ça nous coûte, accorder une seconde chance aux gens qu'on aime de tout notre cœur, leur redonner notre confiance sans hésitation pour finir inévitablement par être trahie en état de conscience et sombrer dans la nuit ? Si c'est ça la leçon que je dois tirer de tout ça, qu'est-ce que je fous encore là ? En quoi cette vie est-elle faite pour moi ?

Je me recroqueville sur moi-même en hurlant de nouveau et sous le coup de la rage, assène un violent coup de point dans le carrelage blanc sur lequel je suis assise.

Ça ne fait même pas mal, plus rien ne fait mal parce que je me sens comme morte et enfin, dépossédée de tout ce qui m'a toujours appartenu.

J'aurais encore préféré qu'Harry Styles soit un meurtrier.

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HELLO EVERYONE !

Comme promis le chapitre 17 est enfin là, j'espère que vous n'êtes pas trop bouleversés et qu'il vous a plu malgré tout :(

Comment avez-vous réagi par rapport à la première lettre ? Et la seconde ? Pensez-vous qu'elles ont de l'importance dans l'histoire ? Comment imaginez-vous la suite après cet épisode ?

J'ai vraiment hâte de connaître vos avis sur mon travail parce que c'est un chapitre qui me tient énormément à cœur et que j'ai mis beaucoup de temps à écrire, ça a été une vraie torture pour la perfectionniste que je suis hahaha :D

Merci pour tous vos votes et vos petits commentaires qui me sont précieux et qui m'aident énormément à avancer jour après jour, vous n'imaginez pas ce que tout ça représente pour moi :)

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau chapitre, en attendant passez tous un excellent weekend et n'oubliez pas que je vous aime fort fort fort 😘

Des bisous, all the love, Anne xx

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