Rendez-vous




Épuisée, je me devais de me coltiner cette masse de personne dans ce foutu métro. Je ne pensais pas qu'il était possible de mettre autant de personne ensemble avec une odeur corporelle aussi forte. Ce que je rêverais d'avoir une voiture. Mais rien que l'essence, le coût de la voiture, l'assurance, me mettrais dans le rouge et ma conseillère me remontrait les bretelles.Quelques regards un peu trop forcés de certains hommes, et une demi-heure plus tard, me voilà à 20h30 devant chez Alban. Ce foutu Charles-Henry  - comme j'aime l'appeler dans ma tête- ne m'a pas ménagé. Il m'a fait visiter mon bureau, trois fois plus petit que lui et en bordel. Par la suite, il m'a demandé si je voulais manger a la cafétéria le midi et si oui, l'argent serait prélevé directement de mon salaire. J'ai refusé bien évidement. Je me priverais a certains moments, ou prendrais un petit trucs a grignoter, mais je ne vais certainementpas payer 3 euros 50 tous les jours pour arriver au bout d'un mois à plus de 150 euros ! Et puis, ces moments de pauses me servirontà appeler Mat qui ne mange pas a la cantine – inutile dénoncer pourquoi – et de lui parler. Après tout ça « Marina »m'a montrée mon appartement qui est plus spacieux que ce que j'aurais imaginé. Et je me suis mise au travaille. Il avait dit quoi ? Une « journée d'adaptation » ? Bien sûr oui.

Je finis par me décider a sonner, et c'est Mat qui m'ouvrit la porte pour me sauter dessus. Tout en l'enlaçant a mon tour, je le porta et rentra dans l'appartement. Alban sorti de la cuisine et me fit un sourire.

- Alors cette première journée ? Attends tu vas me raconter j'arrive. Tu veux quelque chose a boire ?J'ai du rosé, de la bière.. ?

- Comme toi Alban.    

- Regarde, regarde, regarde ce que  j'ai fais aujourd'hui ! Me hurla Mat dans les oreilles en    pointant du doigt le dessin sur la table     

- Woaw ! Il est magnifique  mentis-je.    

- C'est moi j'ai fais tout seul ! Et même Alban il a dit « merde,merde » !

- Mat ! Qu'est ce que j'avais dis ! Pas de gros mots !    

- Tu peux pas disputer moi je suis    malade...me dit-il avec sa moue boudeur

J'entendis hurler de rire Alban dans la cuisine, et feint d'être énervé

- Alban sérieux il va prendre l'habitude après !

- Manon, tu penses qu'à 15 ans quand ton frère éjaculera dans la teuche de sa meuf il dira quoi    s'il te plaît ? « Oh sapristi ! C'est fort bon ! »       

- ALBAN !    

- OK, ok pas de gros mots alors..me dit-il pendant que Mat riais sans comprendre pourquoi – du moins je l'espère -     

Alban posa deux verres a vin sur la table et on discuta. Je lui raconta ma journée, et il l'écouta avec attention tout en commentant des « oh mer...mercredi » en se reprenant quand je lui faisais les gros yeux. Il me raconta la sienne, avec ses clientes insupportables, les autres plus supportables, et ses petites chouchoutes. J'aimais ses moments ou je peut me confier autant que lui peut se confier. Ça fait du bien. Une sonnerie nous interrompu. Un coup d'œil me permis de vérifier que c'était bien mon téléphone qui avait sonné. Mais qui est ce que ça pouvait être ? Numéro inconnu ( pourchanger ). Mon téléphone recommença a vibrer et a sonner. Je regarda Alban qui m'incita a décrocher.

- Oui allô ?

- Bonsoir Mademoiselle Duval.    Instinctivement mon ventre se serra. Seigneur sa voix étaient toujours comme ça ? Si oui, elle est plus belle au téléphone..       
Je suis navré de vous déranger à une heure aussi tardive mais vous avez lu le manuscrit en une après-midi de Paul Mirez et il m'a invité a une soirée pour en discuter. Il faut que vous veniez.    

- Pardon ? A cette heure ci ?    

- Oui puisque je vous le dis ! Je vous ais préven..qu'est ce que c'est que ça ?    

Une grimace traversa mon visage en entendant Mat hurler dans la maison. Mon Dieu c'est pas possible !Je chuchota un « Mat tu te tais immédiatement ! »hors du micro de mon téléphone et constitua mon excuse

- Oh ça ?! Rien c'est..vous savez je vous ais dis que je gardais de temps en temps mon frère.

- Bien. Je vous attends devant PaperIndustrie ce soir a 21h45 d'accord ?    

- Ce soir, 21h45 ? Fit-je avec mes yeux regardant Alban pour lui demander discrètement s'il pouvait garder Mat cette nuit. Un haussement de tête me fit comprendre que c'était bon pour lui.    

- Oui, bon sang vous êtes sourde ou quoi ?!

- Oh ! Écoutez moi Monsieur Meunier il est 21h, vous me demandez d'être là dans 45 minutes pour vous aider avec un  auteur dont vous vous fichez éperdument car vous avez même pas lu son livre, alors vous allez me parler sur un autre ton !       

- Et vous, il va falloir arrêter de me parler comme ça et de me recadrer parce que ça me fait terriblement...    

- Terriblement quoi ? Demandais-je après quelques secondes de silence.    

- Chier ! Vous me faites chier Mademoiselle Duval ! A dans 45 minutes !      

Suspendu au téléphone, Alban me regarda les yeux ronds et la bouche ouverte.

- Je suis désolé Alban, vraiment te le laisser comme ça je reviens vite c'est promis..

- Manon tu-tu te fou de ma    gueu...tête ? Se reprit-il        

- Je..non pourquoi ? Ça te dérange c'est ça ?? Oh Alban je..

- Mais ma biche ! Ton patron là il veut clairement te bouffer...la ou je pense ! Me dit-il en regardant Mat qui jouait sur la table surment pour vérifier qu'il n'entendait rien.     

- Alban !    

- Tu es naïve ma fille ! Moi je mets ma B-I-T-E  m'épela-t-il a couper que ce rendez-vous soit    disant professionnel c'est de la truffe aux épinards : IN-COM-PA-TIBLE !    

- Bon occupe toi de Mat, je reviens vite et..

- Oh et s'il te propose d'aller chez lui tu refuses pas Man ! Je garde le petit toute la nuit s'il le faut ! Me coupa-t-il

- N'importe quoi ! Aller soit sage Mat ! Bisous !

Je claqua la porte d'Alban et partie en courant. J'allais devoirs prendre un taxi ça allait me coûter une blinde encore ! Comme si j'avais que ça à faire. Un taxis s'arrêta a mon niveau, je lui indiqua l'adresse et monta derrière.Un coup d'œil a mon miroir me montra ma tête pleine de fatigue.Mes yeux verts semblaient éteint, ma bouche quant a elle n'était plus mit en valeur par mon rouge a lèvre. Heureusement je trifouilla dans mon sac à la recherche de ma trousse a maquillage express .Je pris mon rouge a lèvre et l'appliqua sur mes lèvres . Il s'alignait parfaitement avec les courbes de celle-ci, étant assez pulpeuse, je ne débordais généralement jamais. Une fois fini je pris le seul mascara que j'avais et l'appliqua généreusement surmes cils. A peine ais-je finis que le taxi s'arrêta et le chauffeur réclama son dû :

- Ça fera 25 euros et 20ct s'il vous plaît.

- Oh oui bien sûr, euh par carte dis-je en sortant de la voiture et en me mettant a la fenêtre du conducteur    

- Vous voilà enfin, allons-y !       

Surprise, je sursauta a la vue de mon patron. Bon sang ! Je ne l'ai pas vu venir ! Les gens préviennent quand ils arrivent non ?!

- Attendez il faut que je paye !

- Payement refusé mademoiselle.    

- Je...non c'est pas possible, vous pouvez ressayer s'il vous plaît ?    

- Bon on va pas y passer la nuit c'est combien ? Vingt-cinq euros ? Tenez, gardez la monnaie et bonne soirée ! Aller dépêchez vous !      

Sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit, il tendit la liasse de billets de dix ( 4 ou 5 de ce que j'ai pu entrevoir) au conducteur et me prit par le bras pour me tirer vers sa voiture.
Rude soirée, tu parles d'un rendez-vous dit « non professionnel » selon Alban !


NDA :
Je constate de nombreuses fautes d'orthographe je m'en excuse je les corrige au plus vite !! J'ai demandé à une correctrice de haut niveau de me les repérer 😼
D'autre chapitres arrivent ce soir no panique !!
Hésitez pas à liker et commenter ! 
xoxo

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