Partie 9 : Avec ou sans toi ? Ne me quitte pas.
Et c'est avec une grande joie que je vous présente enfin le dernier chapitre de Before the Dawn. Voilà la première fiction complète qui est posté sur Wattpad.
Ca fait déjà longtemps que ce chapitre est écrit, je l'ai repris pendant trois jours pour vous le poster aujourd'hui. J'espère que vous aimerez lire ce chapitre autant que j'ai aimé l'écrire, bien qu'un passage est été assez dur pour moi, enfin vous verez. On se retrouve en bas.
Bonne lecture !
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Deux semaines. Cela fait plus de deux semaines que je t'observe. Tu restes assis sur ce fauteuil peu confortable. Tu le regarde et prie pour qu'il survive. Je ne cherche pas à te faire bouger mais DongWoo lui t'oblige à sortir voir le soleil. Il ne veut pas que tu tombes totalement en dépression. Personne ne le veut. Je ne peux qu'imaginer ce que tu ressens. Ce sentiment déchirant qui me pousse à rester à tes côtés. Celui qui fait couler ces traîtresses de perles salées, me forçant à te réconforter, en vain. Seul lui le peut.
Je te raconte mes journées, me doutant que tu ne m'écoutes pas vraiment. Je te parle de tout, même du caractère parfois agaçant de certains mannequins. Je te parle de tout pour que tu ne penses pas à lui. Par moment, je te vois esquisser un fin sourire, qui ne dure que quelques secondes. Je me sens soulager quand je le vois. C'est comme une petite victoire contre ce sentiment qui t'oppresse. Malgré ce chagrin, tu n'en es pas arrivé à ce stade qui va nous inquiéter cent fois plus. Après tout, son cœur bat encore. L'espoir est toujours là.
***
« Tu es sûr que tu ne veux pas venir ? Ça te ferait du bien de sortir. » Je te répète cette phrase depuis plusieurs minutes, sachant que tu ne bougeras pas. Tu ne fais que secouer la tête encore et encore, tes larmes ne quittant plus tes yeux. Je hais te voir comme ça. La vie ne pourrait-elle pas être de votre côté au moins cette fois ? C'est trop demandé ?
Il a fallu que son état s'aggrave. Il ne pouvait pas juste rester dans un état stable. Non, il a fallu qu'il te fasse encore plus de peine. Ne souffres-tu pas déjà assez ? Il a dû être réanimé, son état est plus critique que ce que les médecins croyaient. Je n'ai qu'une envie, prendre l'objet de tes malheurs pat le col et lui crier de se réveiller et d'arrêter de te faire pleurer. Mais ce serait inutile, je le sais.
« S'il te plait, viens. » J'insiste. Tu refuses une fois de plus, mais cette fois DongWoo ne te laisse pas faire. Il est resté à côté de la porte, observant la scène avec peine. Il ne peut juste plus te voir comme ça. On n'en peut plus. Il s'avance face à toi, prenant une de tes mains avec douceur dans les siennes. Tu le regardes avec attention, croisant ses yeux qui ne sont plus aussi doux qu'avant. Il te lève de force. Tu ne résistes pas. Tu n'as même plus la force de le faire.
« Je veux retrouver mon ami ? Est-ce que c'est possible ? Pourquoi tu es comme ça ? Non, pourquoi vous êtes comme ça ? Ah ça c'est sûr vous n'êtes pas ami pour rien ! Y'en a pas un pur rattraper l'autre ! Mais merde, réveille-toi ! » S'exclame-t-il. « Comment réagirait-il s'il te voyait ainsi ? Tu as pensé à ça ? Crois-tu qu'il aimerait te voir aussi effondré ? » Tu baisses la tête, n'osant plus croiser son regard. Tes pieds semblent devenir plus intéressants quand tes larmes glissent plus abondamment sur tes joues.
« DongWoo ... Qu'est-ce que je dois faire ? » Ta voix brisée me fend le cœur, tout comme celui de notre ami, qui te serre immédiatement dans ses bras. Nous attendons que tu te calmes pour t'emmener dehors. J'espère que l'air extérieur te fera du bien, mais j'en doute fortement.
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On se relai pour te surveiller. Tu t'inquiètes beaucoup trop et les médecins ne t'aident en rien. Quelle idée aussi de te répéter que plus le temps passe moins il a de chances de s'en sortir ! Pourquoi doivent-ils te le dire ? Ne peuvent-ils pas juste nous le dire à nous ? Nous limitons donc tes venus à l'hôpital. Tu nous le reproche par moment, mais je sais qu'au fond, tu préfères qu'on s'occupe de lui à ta place.
Ca fait maintenant deux mois qu'il est dans le coma. Deux long mois qu'il laisse l'inquiétude te gagner de plus en plus. Je n'arrive pourtant pas à lui en vouloir. Je prie juste pour qu'il s'en sorte et te redonne le sourire. C'est un miracle, pour moi qui avait tant de mal à l'accepter dans le fond.
« Hyung, allons le voir aujourd'hui. Je suis sûr que ça lui fera plaisir. » Je te souris pour te donner le courage d'affronter cette peine. Même pour un court instant, je veux te voir sourire comme avant.
***
Aujourd'hui, je t'ai laissé rester avec lui. Cela fait maintenant quatre mois. Tu ne souris plus. Tu ne pleures plus non plus. Tu ne parles presque plus. Je sens que chaque jour qui passe ton désespoir augmente. Je n'ose plus te dire qu'il va s'en sortir. Moi-même j'ai des doutes maintenant. Nous doutons tous. Ton meilleur ami. Son meilleur ami. Même les médecins ont dû mal à penser qu'il a encore une chance de survie.
« SungJong. » J'entends ton meilleur ami m'appeler. « Comment va-t-il ? » Je peux voir et entendre son inquiétude. Lui qui a été absent pendant un temps. Lui qui n'a pas pu être là pour toi. Il ne connait pas d'autre moyen de te faire sourire. On ne peut qu'attendre. Seul lui détient la clé de ton bonheur. Je soupire en vous observant. Tu dors à point fermé, pour une des rares heures où ton esprit se repose un tant soit peu. Tu tiens une de ses mains dans la tienne, ton visage reposant à leur côté.
« Pas très ben. Moins bien qu'hier. Les médecins non rien à dit à son sujet aujourd'hui, alors ça pourrait être pire. » Je lui raconte. Aujourd'hui n'est pas le bon jour ... peut-être que demain le sera.
***
Six mois sont passés. Il est impossible de te faire quitter son chevet sans déclencher une crise de larmes chez toi. Même ton meilleur ami a abandonné. On n'arrive plus à te faire sourire. On a perdu espoir. On n'ose même pas te le dire. On a peur de ta réaction. Même les infirmières se sentent mal quand elles entrent dans cette chambre.
« Hyung. » Je t'appelle, ma voix se faisant plus douce à mesure que les jours passent. Je veux que tu redeviennes comme avant. « C'est SungJong. Je t'ai apporté à manger. Fini le plat cette fois, s'il te plaît ... » Je sais très bien que tu ne le feras pas. Pas tant que ton meilleur ami ne soit là. Pas avant qu'il ne te force à manger. Il est le seul qui arrive à te tirer un semblant d'émotion, même si ce n'est que de la tristesse ou de la colère. Au moins, tu n'es pas comme sans vie ... Maintenant, tu deviens cette statue de glace que tu lui reprochais d'être ...
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Un an. Il a fallu un an pour que l'on obtienne une bonne nouvelle. Un an. Ça lui a pris un an. Son état s'améliore, les médecins l'on confirmé. Il ne te laisse pas tomber. Il se bat. Je suis sûr que c'est pour toi.
Tu restes toujours auprès de lui. Les infirmières te connaissent maintenant toutes et elles essayent elles aussi de te faire sourire. Je leur en suis reconnaissant. Hier, pour le première fois depuis huit mois, j'ai vu un sourire sur ton visage, quand un médecin t'as parlé de son état. Tu as ensuite pleuré, mais cette fois, je sais que ce n'est pas de la peine, non, c'est parce que l'espoir est revenu en toi. C'est comme s'il répondait enfin à ton appel.
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Tout autour de moi est noir. Où suis-je ? Je n'en ai aucune idée. Je veux pouvoir ouvrir les yeux. Je crois qu'ils ne veulent pas le faire. Je veux voir ton sourire. Je t'entends souvent pleurer, mais je ne parviens pas à parler. Je t'entends m'appeler, mais je ne peux pas bouger. Je sais que tes larmes sont pour moi. Je ne rêve que de pouvoir les effacer. Seulement, je ne peux rien faire. Mon esprit est comme déconnecté de mon corps. Comme eux parties indépendantes.
Je t'entends encore m'appeler. Me supplier de me réveiller. Pourquoi je ne peux pas répondre à cet appel ? Pourquoi je ne peux pas faire ce que tu me demande ? Pardonne-moi, je n'ai pas la force de te protéger en cet instant. Attends-moi. Je suis sûr que je pourrais te serrer de nouveau dans mes bras, je le veux tant ...
***
Je n'entends plus rien. Combien de temps s'est écoulé ? Je ne t'entends plus pleurer. Est-ce parce que c'est la nuit ? Ou mes oreilles ne veulent plus fonctionner ? Ah non, une porte vient de s'ouvrir. Je l'ai entendu. Viens-tu juste d'arriver ? J'entends une voix s'élever, vite suivie pas un son strident. Ce n'est pas la tienne. Je ne la connais pas. D'autres la suive, toutes inconnues.
Finalement je t'entends. Ta voix est paniquée. Que se passe-t-il ? Je ne comprends aucun des mots qui sortent de ta bouche, comme ceux des autres personnes avec toi. Que se passe-t-il ? Les sons se font plus faibles. Ma poitrine me fait mal. Je veux que tout ça s'arrête. Cela ne s'arrêtera-t-il jamais ?
***
Mon corps me semble plus lourd, mais je veux me réveiller. Je t'entends pleurer. Arrête. S'il te plait. Je ne veux plus que tu pleures. Arrête ! Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne peux même pas te consoler. Pourquoi ne puis-je pas bouger ? Pourquoi ne puis-je pas ouvrir les yeux ? Pourquoi ? Pourquoi ?! J'ai si mal, je veux que ça s'arrête, mais je ne peux concevoir l'idée de t'abandonner. Hyung, attends-moi encore un peu.
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SungJong. Je suis sûr que c'est lui. Je l'entends te parler. Tu ne lui réponds même pas. Je veux entendre ta voix. Parle pour moi. S'il te plait. Je veux juste entendre ta voix ... Rien qu'un peu. Parle ... Pourquoi ne puis-je pas pleurer alors que mon cœur me fait si mal ? Je veux juste pleurer mais mon corps me le refuse. Je veux juste pouvoir serrer juste une fois ta main, mais je ne peux pas. Pourquoi ? Pourquoi faut-il que je sois comme ça ? Mais surtout, depuis combien de temps souffres-tu à cause de moi ? J'ai mal.
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J'ai l'impression que mes yeux sont ouverts. Pourtant tout est noir. Est-ce le fruit de mon imagination ? Deviendrais-je fou à force de rester seul avec mes pensées ? Je n'arrive pas à voir quoique ce soit. J'ai beau tourner la tête à droite et à gauche. Je crois que j'ai repris le contrôle de mon corps. Pourtant je ne peux rien voir. Alors je referme les yeux, si seulement ils ont réellement été ouverts. Est-ce un rêve ?
***
Quand j'ouvre les yeux, une forte lumière m'aveugle. Je dois les refermer, mes yeux semblant bruler. J'ai mal aux yeux maintenant. Mais je les ai ouverts. J'ai ouvert les yeux ! Ma tête commence à me lancer, mais je veux les rouvrir ! Es-tu là que je puisse enfin te voir ? Est-ce que tu m'as vu et as arrêté de pleurer ? Je ne t'entends plus ces derniers temps, tout ne semble être que des rêves ? Celui où je me lève et te prends dans mes bras. Je ne pourrais pas, n'est-ce pas ? Pas encore.
***
J'ouvre les yeux sur une nouvelle journée sans lui. J'aimerais qu'il ouvre enfin les yeux, même pour quelques secondes. Je m'étire, grimaçant sous les courbatures. Mon dos déteste ce fauteuil. Cependant, je ne veux pas le quitter. Je sais qu'il va se réveiller. J'en suis sûr. Quelque chose au fond de moi me crie qu'il va le faire.
Je me lève, approchant le seul lit de cette pièce trop blanche. Je m'assois dessus, faisant attention à n'écraser aucun tuyaux. Son visage est de moins en moins pâle. J'aime cette constatation, ça signifie qu'il se réveillera bientôt. Il ne peut pas m'abandonner, pas maintenant. Je ne lui laisse pas le choix. Il doit se réveiller.
Je passe ma main dans ses cheveux, me disant qu'il n'aimerait pas leur état en se réveillant. Ils sont devenus plus loin et non pas reçu tous les soins qu'il leur prodigue en temps normal. Leur toucher n'est plus aussi doux, mais malgré tout, ils restent magnifiques, comme lui. Je suis sûr qu'à peine sorti de ce bâtiment trop blanc et trop propre, il me forcera à l'emmener au coiffeur, et je ne pourrais refuser, le trouver trop mignon.
Je soupire en regardant l'extérieur au travers de la fenêtre. Le temps est gris. Comme mon cœur. Nous sommes maintenant en automne. Il pleut de plus en plus souvent. Autant qu'il pleuvait dans mon cœur. Pourquoi pleut-il maintenant que mon cœur me fait moins mal ? Pourquoi, alors que quand il saignait, le soleil irradiait le ciel de ses rayons dorés.
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Je sens une main glisser dans mes cheveux. La sensation est agréable. Je sais que c'est toi. Seul toi ose les toucher. Je tente de nouveau d'ouvrir les yeux. Tu caches une partie de la lumière. Elle reste cependant trop forte. Mes yeux me brûlent encore. Je veux alors lever le bras. Il me fait mal. Je ne parviens pas à faire un simple mouvement. Je force à peine qu'une larme coule. La douleur est bien trop forte. Pourquoi coule-t-elle seulement maintenant ? Je voulais qu'elle le fasse avant, quand tu avais besoin de la voir. Au moins tu aurais vu à quel point tu me manques.
Il me faut encore quelques essaies pour que mes yeux supporte la lumière. Tu ne me regardes pas. Je suis déçu. Je veux voir tes yeux. Je tente alors de t'appeler. Ma voix ne sort pas. Ma gorge est sèche, elle me brûle. Je ne parviens pas à entendre ma propre voix. Comment pourrais-tu m'entendre si le son de ma voix ne me parvient pas ? Dépêche-toi de te retourner. Je suis fatigué ... Pourquoi me fais-tu attendre ?
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Je ferme les yeux un instant, avant de me retourner, entendant la porte s'ouvrir. Un médecin entre, venant t'ausculter pour une énième fois. Je ne fais plus attention à lui, je suis tellement habituer à les voir circuler dans cette pièce, lui et ses collègues. Je l'observe malgré tout faire, le voyant répéter ces gestes que je commence à connaître par cœur. Cependant, je le vois froncer les sourcils, faisant monter l'inquiétude en moi. Cela fait un moment que cette expression n'a pas traversée son visage. « Vous l'avez vu bouger ou entendu un son venant de lui ? » M'interroge-t-il soudainement.
« Non ... Pourquoi ? Il est en train de se réveiller ? » Je me relève vivement, l'espoir grandissant soudainement en moi. S'il demande ça, c'est qu'il se réveille, n'est-ce pas ? Il lève les épaules, me disant de le prévenir si c'est le cas. Ma joie redescend aussi vite qu'elle est venue. Il va se réveiller, pas vrai ? Qu'a-t-il remarqué ? Que lui arrive-t-il ? Pourquoi ne me dit-il rien ? Il va mieux, n'est-ce pas ? Pourquoi il ne me dit rien ?! Le médecin repart sans que je n'ai le temps de lui poser toutes ses question. Mon regard retombe alors sur lui. Il est si paisible. C'est forcément qu'il va mieux. Je veux le croire. Je ne veux plus avoir peur qu'il m'abandonne. Ne me laisse pas. Je t'en supplie.
***
J'ouvre les yeux. Comment de temps s'est écoulé ? La lumière est moins forte, un certain temps surement. J'ai mal à la gorge. Je te cherche du regard et te trouve endormi sur un fauteuil. Il ne semble pas confortable. Tu sembles aussi plus fin qu'avant. Toi qu'il n'est pas bien épais au départ. Je me sens coupable, sachant que je suis là cause de cette perte de poids. Je soupire. Tu dors et encore une fois tu ne me remarques pas. J'ai l'impression de rêver. Pourtant tout semble si réel. J'ai l'impression de rêver mais je prie pour que ce ne soit pas le cas.
Je regarde dehors. Le soleil se couche apportant une touche rosée au ciel. Bientôt les gratte-ciels vont s'illuminer de cet éclat que tu aimes tant. As-tu seulement pu l'apprécier dernièrement ? Je me demande combien de temps s'est écoulé depuis cette nuit. Une semaine ? Deux semaines ? Ou alors peut-être un mois, ou deux. Cela me semble avoir été si court.
Une porte claque. Quelqu'un est entré et a remarqué mon réveil. Cette personne est repartie aussi vite qu'elle est entrée, mais elle a su me faire part de sa venue. Qui était-ce ? Au moins, je n'ai pas attendu plus avant que l'on remarque mon réveil. J'ai vraiment mal à la gorge. Je peux avoir de l'eau ? Est-ce trop demandé ?
***
Je me réveille en sursaut, quelqu'un appelle mon nom en secouant mon épaule. Je découvre alors une infirmière face à moi. Elle a un grand sourire aux lèvres. Que lui arrive-t-il ? Je la regarde étonné jusqu'à ce qu'elle se décale et que je ne le vois assis sur un lit. Ses yeux sont ouverts. Il me regarde avec cette douceur que je n'ai vu depuis tant de temps. Il est réveillé. Il est vraiment réveillé. Quand nos regards se croisent un sourire fend son visage. Je sens mes larmes couler le long de mes joues. Si tu savais depuis combien de temps je veux croiser ton regard.
Mon corps est comme paralysé. Mon esprit, lui, me crie de le rejoindre et de le prendre dans mes bras. Son sourire s'efface alors que l'inquiétude peint son visage. Ne t'inquiète pas. Je vais bien. Je vais très bien. Je me demande pourquoi je reste pétrifié. J'attends son réveil depuis si longtemps que je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Il est là. Il est finalement là. Il est réveillé. Il est finalement réveillé. Devant, ses yeux ouverts. Il est comme un rêve. J'ai peur que ce ne soit qu'un rêve. J'ai peur de me réveiller et de le retrouver endormi dans son lit ... ou pire.
Je l'observe tendre le bras en ma direction. Son geste est lent. Son bras tremble. Il a perdu toute sa force. Ce simple geste semble être une grande épreuve pour lui. Mon corps se décide à bouger. Quitter cet état proche de celui d'une statue de pierre. Je m'approche lentement de lui, presque au ralenti. J'ai peur que tout ne soit réellement qu'un rêve. J'ai peur qu'en bougeant trop vite, tout cela ne s'efface.
Je m'assois face à lui. Ma prend la sienne. Elle est chaude. Elle est douce. Elle me rend mon étreinte. Ce n'est pas un rêve. Il est bien là, face à moi. Il me sourit de nouveau. Ce n'est pas un rêve. Je l'ai retrouvé. Je me penche en avant, ma tête se collant à son épaule. Je ne laisse qu'une faible pression s'exercer. J'ai peur de lui faire mal. Mes larmes coulent de plus en plus, mais ce n'est pas de la peine. C'est de la joie. Du soulagement. C'est toute cette année de peur qui s'éloigne. Il est là. Il est réveillé. Il ne m'a pas abandonné.
Je murmure son nom, encore et encore, comme une douce mélodie. Prononcer son nom, pour me prouver encore qu'il est là. Cette année s'éloigne. Elle s'en va. Elle me laisse en paix. Enfin, je n'attendais que ça. Je voulais qu'il se réveille et c'est le cas. Je suis si heureux qu'il se soit réveillé. Il a tenu sa promesse. Il ne m'a pas abandonné. Il ne risquera plus de le faire. Maintenant tout est fini. C'est terminé. Enfin.
Je relève la tête, me plongeant dans ses yeux. Cet éclat qui me fait frissonner m'a tant manqué. J'entends la porte s'ouvrir puis se fermer, signalant le départ de l'infirmière. Je profite de cette intimité naissante pour rapprocher mon visage du sien. Je sens son souffle sur mon visage. Maintenant il respire de lui-même. Ces tuyaux qui l'aidaient à rester en vie son partie.
Je le vois fermer les yeux et en réponse à sa demande muette, je scelle nos lèvres ensemble. Je redécouvre cette sensation si agréable. Celle de sentir son amour me traverser pas un simple échange. Celle de sentir mon esprit quitter ce monde pour un autre où tout est plus beau. Notre monde à nous. Celui où seul lui compte. Ce monde où je ne peux que rire et sourire. Celui où rien ne m'atteint. Il est là.
Le baiser reste en surface mais je n'en demande pas plus. Ce simple contact emplit mon cœur de cette douce chaleur. Il est maintenant avec moi. Tout est fini. Nous ne serons plus séparer. Je ne laisserais personne le faire. Je ne le permettrais plus. Je brise notre échange, collant nos fronts ensemble, fermant mes yeux. Je sens ses mains se poser sur mes joues. Ses pouces effacent les traces de larmes toujours présentes.
« Je suis là maintenant, ne pleurs plus. » Sa voix est si faible, mais il est là. Tout va mieux, parce qu'il est là.
***
Autant je suis heureux de pouvoir te voir. Autant je me maudis d'être réveillé. La rééducation. Juste un mot qui semble pourtant si entraînant pour cacher une horrible torture. Je hais ces séances quotidiennes. Celles où je passe plus de temps au sol qu'à faire de réel progrès. J'ai fini par refusé ta venue. Je ne veux pas que tu me vois aussi faible. Après tout, ne suis-je pas censé te protéger ?
Chaque jour je reviens. Chaque jour j'essaie. Tout ça en vint. Tomber. Essayer. Se relever. Echouer. Encore et encore. J'aurais abandonné si ce n'était pour toi. Pour te voir sourire. Pour voir cette joie à chaque progrès même le plus infime. Ça te semble merveilleux. Pour moi ce n'est pas suffisant. Je reste alors en silence, t'écoutant me raconter tes journées. Je me sens toujours mieux après.
***
Il quitte l'hôpital aujourd'hui. J'attends dans cette chambre trop blanche qu'il finisse de s'habiller. Je joue sur mon téléphone à un jeu quelconque assis sur ce même fauteuil que je n'avais pas quitté pendant plusieurs mois. Enfin jouer, c'est un bien grand mot, mon esprit ne peut rester concentrer plus d'une minute. Je passe mon temps à recommencer.
J'ai repris le travail avec mon père à son réveil. Je n'ai travaillé qu'à mi-temps, voulant le voir le plus possible. Heureusement, mon père a été assez compréhensif. Je lui en suis tellement reconnaissant. Après l'épisode du tribunal, il m'a convaincu de ne pas rester seul. Je ne voulais pas au début, mais maintenant, je me rends compte que c'était le mieux à faire.
Une main se posant sur mon épaule me sort de mes pensées. Je le regarde l'admirant encore comme je le fais depuis son réveil, avant de prendre son sac. Je le conduis dehors, l'amenant jusqu'à ma voiture. Le chemin du retour n'est pas long, je n'ai pas osé le regarder, préférant me concentrer sur la route. Arrivé à l'appartement, je reste prêt de lui jusqu'à ce qu'il ne s'assoit de peur qu'il ne chute. C'est son air contrarié qui me fait le laisser se débrouiller.
Maintenant, il est vraiment de retour.
***
Trois mois se sont écoulés depuis son retour à l'appartement. Notre vie avait repris son cours normal. Enfin, presque normal. Je travaillais maintenant à plein temps avec mon père et il a repris la charge de l'agence de sa famille. Il semble fait pour les affaires arrivant à gérer la boite sans avoir eu une seule formation alors que moi-même sans l'aide de mon père je n'arrivais à rien.
« Je suis rentré. Tu es où ? » J'entends sa voix m'appeler depuis l'entrée. Je suis dans mon bureau, finalisant un dossier que je dois rendre pour le lendemain. Je ne lui réponds pas, sachant qu'il viendrait de lui-même jusqu'ici, et j'aime bien l'embêter un peu. Son côté légèrement grognon m'avait vraiment manqué.
***
Ce jour me revient souvent en mémoire. Dans mes rêves. Quand je ne fais rien. Je veux l'oublier mais je n'arrive pas à le faire. Ne plus penser à cette triste nuit. Malgré mes efforts, il n'est pas rare que je me réveille en sursaut certaines nuits. Mon regard apeuré ce plonge alors dans celui plus qu'inquiet de SungGyu. Je n'aurais cru pourvoir rencontrer quelqu'un comme lui. Il prenant du plaisir à tirer et tenter d'écourter nos vies.
***
J'avance avec MyungSoo jusqu'à l'entrepôt indiqué par HoWon. Je reste proche de lui, me préparant à le retenir. Je ne veux pas qu'il fasse quelque chose qu'il regretterait par la suite. L'inquiétude et la peur sont totalement présente en lui et je comprends que trop ses sentiments. Si SungGyu était à sa place, cela ferait déjà longtemps que j'aurais foncé dans le tas, mettant surement fin à ma vie. « Je suis avec toi. On va le sortir de là. » Il hoche la tête, mais son inquiétude ne diminue pas pour autant. Je le comprends. Hoya est le chef le plus impitoyable que je connais.
Nous arrivons devant l'entrepôt. Pas un garde. Pas un homme. Pas un bruit. Rien ne nous a ralentis. Aucun témoin. Seul nous. Cette nuit, ce sera entre lui et nous. Personne n'interviendra, c'est que je comprends de l'absence de ses hommes. Je crains malgré tout le pire pour TaeHyung. HoWon a-t-il finalement utilisé JungKook ?
« Ce serait amusant qu'il ne vienne pas. Tu ne crois pas ? SungYeol. » Il insiste sur son prénom, comme s'il se doutait de notre présence derrière cette lourde porte de fer. Cela ne m'étonnerait même pas. MyungSoo serre les poings. Je dois poser ma main sur une de ses épaules pour m'assurer de le retenir le plus vite possible.
« Il vaudrait mieux pour toi qu'il ne vienne pas. » Réplique SungYeol. Je ne peux que le traiter mentalement d'imbécile. C'est n'est pas le moment d'énerver Hoya. Il n'est pas en position de force alors pourquoi le fait-il ? Le rire du chef retenti dans tout l'entrepôt. MyungSoo se tend sous la colère qui prend de plus en plus place en lui.
« Et que se passera-t-il si je te tue maintenant ? » Demande-t-il d'une voix trop sûre. Son ton arrogant ne me plaît guère et encore moins à MyungSoo, dont les yeux deviennent aussi noir que de l'encre. Je l'entends murmurer un faible 'Alors je te tuerais'. Je sais qu'il le fera. Il n'hésitera pas une seconde, peu importe les conséquences.
« Quoi ? Tu as peur que ça ne lui fasse rien ? On peut tester si tu veux. » Un rire machiavélique retenti et avant que je ne puisse réagir MyungSoo ouvre la porte dans un fracas assourdissant. Il entre rapidement braquant son arme sur l'homme.
« Ose et crois-moi que même ta mère ne reconnaîtra pas ton cadavre. » Le menace mon ami d'un ton froid que je ne lui connais que peu. HoWon ne tient aucune arme dans ses mains, mais je sais qu'il en cache une, qu'il aura facilement en main.
« Et bien vas-y ! Tues-moi qu'on en finisse ! » Il s'exclame, écartant les bras, prêt à recevoir l'assaut. Il sait qu'il ne tirera pas. Il ne prendrait pas un si grand risque sinon. Pourquoi le ferait-il alors qu'il est si près du but ? « N'est-ce pas ce que tu souhaites ? Venger la mort de tes parents. Et celle de ton petit frère. Je dois avouer que j'ai particulièrement apprécié mettre fin à ses jours. Il faut me comprendre, il parlait un peu trop. Ses gémissements étaient agaçants. »
La provocation. C'est ce qu'il a trouvé de mieux. Faire tirer MyungSoo pour plaider la légitime défense. Je me demande d'ailleurs comment mon ami pouvait rester aussi calme. A sa place, j'aurais déjà tiré depuis bien longtemps. « Te tuer ? Ca te ferait plaisir ? Peut-être que tu te sentirais mieux. Ne pas avoir à subir le poids de ta peine. Je pense que je ne devrais pas te faire ce cadeau. Tu ne le mérites pas. »
« Mais et si je le tue lui ? » Son arme apparait brusquement, le bout du canon se collant à la tempe de SungYeol. Ce dernier qui tentait jusqu'alors de se défaire de ses liens, se fige, la peur se glissant dans ses yeux. Que lui est-il arrivé ? Sa peau est empreinte de quelques griffures, mais les marques sur son cou, montre que les blessures sur son corps sont bien pires que celle-là. HoWon glisse le canon contre la joue de sa victime, dont les tremblements se font plus présents. « Il est vrai qu'il serait dommage de gâcher un si beau jeune homme. Tu ne crois pas ? Peut-être devrais-je en faire mon quatre heures. »
Il regarde MyungSoo droit dans les yeux en prononçant sa dernière phrase. Je me dois de baisser l'arme de mon ami pour lui éviter un tir. Après tout, la situation est déjà assez grave comme ça. Il est hors de question qu'il aille en prison. Surtout pour un tel homme. « Oh quel ami prévenant. Tu aurais donc pu me tirer dessus. Que c'est amusant. La prison ne te fait pas peur ? » Son air joueur m'agacé sérieusement. Je vois MyungSoo commencer à perdre pied. S'il continuait il allait vraiment tirer mais et si c'était vraiment ce qu'il veut ?
« MyungSoo. C'est ton vrai non, n'est-ce pas ? C'est ingénieux. Utiliser un surnom. L. Tu dois aimer lire des mangas dans ta jeunesse. N'est-ce pas le nom d'un célèbre détective dans un manga ? Tu sais, celui avec ce livre de la mort. Je crois l'avoir vu dans la bibliothèque de TaeHyung. C'est vraiment intelligent. N'est-ce pas SungYeol. »
Sa main glisse sur le visage de Yeollie. Ses ongles s'enfoncent dans une de ses blessures, laissant son sang couler sur son visage. MyungSoo serre tellement son arme que les jointures de ses doigts en deviennent blanches. Il a dégagé son index de la détente, évitant un coup de feu accidentel.
« Je te propose un marché MyungSoo. Sa vie contre la tienne. C'est un bon deal, non ? Une vie contre une autre. » Sa proposition est telle que je vois MyungSoo hésiter. Non pas sur le fait de sauver ou non la vie de SungYeol, mais sur la possibilité que HoWon ne mente. SungYeol lui ouvre grands les yeux à cette proposition. Bien sûr qu'il ne sera pas d'accord. C'est évident.
« Quoi ! Non ! Je ne suis pas d'accord ! MyungSoo n'acc ... Ah ! » La main de HoWon a lâché son visage pour mieux s'abattre sur son visage. Du sang s'échappe maintenant de son nez, tâchant un peu plus son visage de longues traînée rouge. Je dois retenir MyungSoo pour éviter qu'il ne fasse une bêtise.
« SungYeol. SungYeol. SungYeol. » Répète-t-il d'un ton méprisant. « Tu n'as toujours pas compris à ce que je vois. Dans ce genre de cas, l'otage se tait. Je négocie ta vie là, soit un peu plus reconnaissant. Je pourrais très bien tous vous tuer maintenant. » Yeol le foudroie du regard, montrant tout le dégout que lui inspire cet homme.
« Enfoiré. » Je ne peux m'empêcher de lâcher. Le chef de gang porte son attention sur moi, souriant comme si mes mots ne l'atteignaient pas, mais je sais qu'il ne restera pas sans répliquer. Ce serait contraire à ses principes. Il doit être le premier. Il doit être le meilleur. Il doit avoir le dernier mot.
« Oh voyons, quel affreux vocabulaire que voilà. Il est bien digne de ton père. Dire que nous étions amis à l'époque. Cependant, il est maintenant mon premier rival et je sais que bientôt tu reprendras sa suite. Je m'occuperais de ton cas, ne t'inquiète pas. Peut-être devrais-je commencer pas SungGyu pour t'atteindre plus rapidement. » Son rire, me glace le sang alors que la colère se fait plus forte. Je ne le laisserais pas toucher à lui.
« Touche à un seul de ses cheveux et c'est moi qui te tuerait. » Lâche SungYeol avant même que je n'ai pu répliquer. HoWon le frappe une seconde fois, utilisant cette fois la crosse de son arme. Une large entaille se dessine sur sa joue. MyungSoo et moi faisons un pas en avant.
« Relâche-le. » La voix de MyungSoo se fait plus menaçante encore que celle de HoWon qui ne bronche pas. Je vois pourtant un long frisson traverser le corps de SungYeol. L'arme du chef de gang remonte le long e son dos.
« Dois-je prendre cela comme un oui ? » Questionne-t-il sa langue passant sur ses lèvres. Il prend du plaisir dans son petit jeu. Il s'amuse à nous tourmenter. Comment peut-il être ainsi ? Cette constatation ne m'assure qu'une chose. Aucun de ne nous ne ressortira d'ici sans la moindre blessure.
« Prends-le comme tu veux, mais relâche-le. » SungYeol ouvre grand les yeux et j'en fais de même, me demandant s'il est sérieux. Bien sûr qu'il l'est. On parle de SungYeol. Sa vie est la dernière chose avec laquelle il jouerait. Son regard déterminé me le prouvait. HoWon glisse sa main dans le dos de SungYeol, tirant un morceau de corde sous son regard plus qu'affolé. Ses liens tombent au sol et il se précipite vers nous.
Un coup de feu retenti. SungYeol tombe au sol dans un gémissement plaintif. HoWon lui a tiré dans la jambe, le faisant s'écrouler à mi-parcours. Notre ami n'arrête pourtant pas son avancé. Du sang coule abondamment au sol, créant une ligne de l'emplacement de sa chute à sa position actuelle. Je regarde HoWon et en une fraction de seconde me jette sur mon ami, le faisant tomber au sol. Une forte douleur tiraille mon épaule droite. Je me relève, une main posée dessus. Un liquide chaud ne tarde pas à la recouvrir. Mon sang.
SungYeol peine à se relever et rampe au sol, se rapprochant de MyungSoo. Ou de son arme. Je ne le sais pas exactement. Alors que l'arme de celui-ci et à sa porté, un troisième coup de feu retenti rapidement suivi d'un quatrième. Je n'ai pas le temps de voir HoWon tomber au sol que mon regard se pose sur MyungSoo. Il s'était relevé, mais maintenant reste figé. Je le vois partir en arrière, du sang coule hors de sa bouche. Sa chemise se teinte de rouge.
Je tourne mon regard une fraction de seconde vers SungYeol. Il est sur le dos, l'arme de son copain en main, pointé en direction de HoWon. Il a tiré. Il ne reste longtemps dans cette position, se pressant jusqu'à mon ami. Il s'assit tant bien que mal à ses côtés, sa main gauche appuyant fortement sur la plaie, voulant stopper l'hémorragie.
Tout autour de moi se fait plus flou. Regardant mon propre T-shirt, je vois sans peine, mon sang recouvrant une grande partie de celui-ci. Je perds beaucoup de sang rapidement. Je n'ai plus de force. Je tombe au sol. J'ai à peine le temps d'entendre le son d'une sirène. J'ai à peine le temps d'entendre mon nom être crié. Tout devient noir. Je ne sens plus rien. C'est fini. HoWon ne peut plus s'enfuir. Est-ce qu'on va mourir ?
***
Je me réveille en sursaut me retrouvant assis sur mon lit. Je n'ai le temps de comprendre où je suis qu'une main glisse le long de mon dos. Mon nom est appelé avec douceur alors qu'une caresse m'apaise. Je me retourne et regarde SungGyu qui s'est lui aussi redressé. Je l'ai une nouvelle fois réveillé. Je me retourne me mettant de profil par rapport à lui et me colle contre son torse. J'écoute son cœur battre, tentant d'apaiser le miens avec ce son régulier. Mes yeux se ferment alors qu'il glisse ses doigts dans mes cheveux. Ma respiration se calme.
Ce jour me revient trop souvent en mémoire, mais avec le temps mes cauchemars sont de plus en plus éloigné. Mon esprit s'apaise alors que je sais cet homme derrière les barreaux. Il ne sortira jamais, alors je n'ai plus à m'inquiéter. Jamais plus il ne touchera à mes amis et je sais qu'il ne pourra faire de mal à SungGyu. Tout est fini.
***
« Je suis rentré. Tu es où ? » J'entends sa voix m'appeler depuis l'entrée. Je suis dans mon bureau, finalisant un dossier que je dois rendre pour le lendemain. Je ne lui réponds pas, sachant qu'il viendrait de lui-même jusqu'ici, et j'aime bien l'embêter un peu. Son côté légèrement grognon m'avait vraiment manqué.
« SungYeol. Tu t'en sors ? » Il glisse ses bras autour de mes épaules, posant sa tête sur mon épaule. Je bascule la mienne en arrière, me reposant sur lui. Je profite de cet instant de paix, de la chaleur de son corps contre le miens. Je profite de voir son cou offert à ma vue pour déposer mes lèvres dessus. Sa peau est plus douce qu'à sa sortie de l'hôpital.
« Je m'en sortais jusqu'à ce qu'un chiot entre dans mon bureau après avoir aboyé. Il m'a déconcentré alors que pour une fois j'y arrivais. » Je prends un air faussement contrarié, alors qu'il se détache de moi et retourne ma chaise, pour que je lui fasse face.
« Un chiot ? Aboyer ? Tu me prends réellement pour un chiot ? Moi ? » Son air outré me fait rire alors que je l'attire sur moi le forçant à s'installer à cheval sur mes jambes. « Vous prenez un peu trop d'assurance. Lee SungYeol. » Prononce-t-il lentement de sa voix la plus grave possible. Il sait que j'aime qu'il prenne cette voix et en joue bien trop.
« Et vous devenez bien trop doux. Kim MyungSoo. » Je rétorque. Il me sourit avant de se redresser et de déclarer aller préparer le repas. Je peux alors me remettre au travail, ma motivation se faisant encore plus forte. Je ne peux m'empêcher de sourire. Mon dossier est rapidement fini. Je le rejoins alors m'approchant discrètement de lui. Voyant qu'il tient un couteau entre les mains, je place lentement mes bras autour de sa taille, ne voulant le surprendre. « Soo. » Je l'appelle 'une voix enfantine. Je suis sûr que maintenant il sourit.
« Qu'est-ce que tu veux. » Demande-t-il. Sa voix est rieuse, montrant sa joie. Il pose l'ustensile sur le plan de travail, se retournant pour me faire face. Je glisse mon visage contre son cou, resserant son étreinte. Ses bras m'entourent, me serrent encore plus contre lui.
« Je t'aime. » Je murmure contre son oreille avant d'embrasser son cou.
« Moi aussi SungYeol. Moi aussi. » Je n'attends pas plus avant de joindre ses lèvres ne rejoignent les miennes.
***
« Un jour avant l'aube, mes parents m'ont quittés,
Un jour avant l'aube, je t'ai retrouvé.
Un jour avant l'aube, j'ai eu le droit de t'aimer.
Un jour avant l'aube, j'ai cru que tu allais m'abandonner.
C'est avant l'aube que je dois tout t'avouer.
C'est avant l'aube, car mon travail doit se terminer.
C'est avant l'aube, afin que l'on puisse de nouveau commencer à s'aimer.
Before the Dawn, I will love you
And After the Dawn, I will love you more.
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J'ai fini cette fiction *snif* Je suis contente d'avoir pu arriver jusqu'au bout, j'espère que vous aurez aimé cette histoire autant que moi. Je me sens pas totalement satisfaite par le passage avec Howon. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose mais je serais incapable de dire quoi (si vous avez une idée). Ca fait bizarre de finir cette histoire, malgré le peu de chapitre, ça fait déjà plus de deux ans que je travaille dessus. J'espère encore que vous aurez aimé. Pour ceux qui veulent savoir ce qui est arrivé à TaeHyung, vous pouvez aller lire ma fiction No More Dream, je n'en suis pas encore à ce passage, mais vous pourrez tout de même comprendre un peu plus ce qui lie JungKook à cette histoire.
Merci encore d'avoir lu cette histoire jusqu'au bout, peut-être à une prochaine fois avec une autre fiction ! ^^
N'hésitez d'ailleurs pas à allez voir les autres que je poste, y'en a une qui est sans fandom "Une rose, s'il vous plaît" je l'avance tout doucement, mais c'est celle que je préfère avec Oppa, alors hésitez pas !
Peut être à une prochaine !
Ba bye
HyeMi
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