Chapitre 7

Pdv de Adélia Fallen.


J'étais en retard comme d'habitude. La veille, j'avais dû finir mes quatres articles en retard. J'hésitais de plus en plus à rester au sein du journal. Le travail personnel que l'on me demandait me prenait de plus en plus de temps et j'avais besoin de valider mon année. Sarah allait sûrement me faire la morale. Mais depuis que j'étais rentrée de chez les Swyle, Grand père était toujours sur mon dos. Il me suivait partout me demandant si je vais bien. Bon, j'avais une petite bosse mais je n'étais pas morte non plus.  Arrivée devant l'université, je vis Alexie me faire un signe de la main pour que je vienne vers elle. Elle était appuyée contre la voiture de Kevin. Je lui avais promis de tout raconter mon weekend assez spécial.


- Alors raconte ! Sautilla t-elle de joie.

- On se calme. Je viens de rentrer d'un weekend assez dur alors laisse moi un peu d'air s'il te plait.

- D'accord ok.

- Bon je vais te le résumé alors. On m'a frappé au visage, Hale Swyle m'a ramené chez lui et j'ai fini quatres articles en une nuit.


Elle s'arrêta de marcher pour me regarder. Dans l'université, rien que prononcé le nom Swyle faisait tomber toutes les filles. Ils étaient connus et très respectés. Avant Hale, il y avait eu ses deux frères Nigel et Nathan et maintenant, il y a Hale et Lauren. Leur présence devait sûrement remuer les hormones des demoiselles et de quelques hommes.


- La chance ! Et vous avez fait quoi ? Me taquina t-elle.

- Alexie, j'étais dans les pommes et il n'y a rien eu.

- C'est vrai que si vous aviez fait quelque chose en dormant ça serait devenu glauque.


Je lui mis une tape dans l'épaule avant de lever les yeux au ciel. Alexie et son humour parfois c'était lourd. Tout ça allait me manquer quand je serais partie pour Londres. Arrivant au locaux du journal, je vis que c'était la panique. Des papiers partout, des bouquins, tout était au sol. Pourtant, Sarah était l'une des filles les plus organisée, mais là c'était le bazar. Et il n'y avait personne dans le local. Les fenêtres étaient toutes ouvertes.

- Je crois que Sarah n'a pas eu sa dose de café ou elle en a trop pris. Gloussa Alexie en sirotant son moka.

- Je crois bien.

Alexie et moi avions prit le temps de tout ranger. La première chose qui attira mon attention, fut les fenêtres ouvertes alors que personne n'était présent. C'était d'autant plus étrange que seulement les membres avaient accès à cet endroit et que normalement ce matin, il n'y avait que Sarah et nous. Alors que nous rangions, Alexie m'appela pour que je vienne vers elle.

- On a cambriolé le local.

Elle me montra le désordre qu'il y avait dans la salle où il y avait les ordinateurs, et les articles en cours de rédaction. Tout était par terre. Elle avait raison, c'était bien un cambriolage mais de quoi ? Nous n'avions riens de vraiment précieux ici à part..


- Adélia, les documents ont disparu.


C'est ce que je redoutais le plus. Les manuscrits de Monsieur Swyle avaient disparu. Il ne restait plus rien. Je fouillais dans mon casier où je rangeais mes articles, mes classeurs et tout le reste mais il n'y avait plus rien. C'était vide. Les manuscrits originaux et c'est tout. Après avoir appeler Sarah, nous sommes allées dans le bureau du doyen  pour déposer une plainte à la police. La police est sur les lieux depuis plusieurs heures. Sarah tout comme nous, était abattue. Quelqu'un savait que les documents étaient ici. Surtout que je n'avais parlé à personne de ce que détenait une de mes pochettes à part à Sarah et Alexie et je savais que ça ne pouvait pas être elles. A moins que ça soit un membre de la famille Swyle... J'avais du mal à imaginer qu'ils volent leurs propres documents. 

L'enquête était en cours pour retrouver les documents et les coupables. Nous avons tous été interrogés sur ce qu'il s'était passé. J'avais passé une journée éprouvante. Entre les cours, j'avais dû aller voir les policiers installés dans l'université pour leur parler de ce que j'avais vu. J'ai fais ça une bonne dizaines de fois, je pense. Kevin avait proposé de me ramener devant chez moi et j'avais accepté avec joie. Franchement, je n'avais pas envie de marcher plus. Arrivée chez moi, j'entendis un objet se briser à l'intérieur. J'ouvris rapidement la porte et entrais. C'était le même désordre que dans le local du journal. On nous avait volé. Tout était par terre, le canapé renversé, les meubles au sol, des vases brisés. Il n'y avait plus grand chose en bon état là dedans... Les malfaiteurs devaient chercher quelque chose de précis, c'est certain. Je pris le temps d'appeler mon grand père avant de monter dans ma chambre. La pièce était bloquée par un objet. On avait fermé ma propre chambre de l'intérieur. C'est vrai que je ne la fermais presque jamais et que je laissais les clés sur la commode en face de ma chambre où sur la porte. Je pris une de mes pinces à cheveux et ouvrit celle ci. Ce n'était pas le désordre dans ma chambre. Il y avait juste mes tiroirs de bureau ouverts. Les voleurs avaient trouvés ce qu'ils voulaient. Je me demandais ce qu'ils cherchaient vraiment. Je n'avais rien de précieux. Le collier de maman était après mon cou et je n'étais pas folle de le laisser sur mon bureau. Je déposais mon sac sur le lit et commençais à chercher ce qu'ils m'avaient prit. Le coffre était toujours là ( j'avais la clé sur moi ) mais la lettre non. On avait volé la lettre. Celle de ma mère, que je n'avais pas encore lue. J'avais prévu de la lire ce soir. Grand père ouvrit la porte.


- Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? S'exclama t-il surpris.

- On nous a cambriolé. Ils cherchaient la lettre de maman.

- Quelle lettre ?

- Celle qui était dans le coffre.

Il tressaillit avant de blêmir. Je ne savais pas ce que ce coffre contenait mais c'était quelque chose d'important. Surtout dans cette fameuse lettre.

- Celle que je devais...

Grand père observa la pièce, inquiet. Il ouvrit la porte de mon placard et jeta un sac sur mon lit et il répondit rapidement :

- Prends tes affaires, Adélia. On s'en va.

Il descendit les escaliers, moi sur ses talons. Je ne comprenais pas. On aurait dit une clé en verre. Il sortit d'un pot épargné de l'argent liquide et un cadre photo posé sur la commode. Je le voyais s'agiter dans le salon sans pouvoir faire quelque chose. J'étais totalement impuissante face à ce qu'il se passait.

- Où on va ? Lui demandais je en attrapant mon sac au passage.

Il ferma rapidement la porte à clé et alluma le contact de la voiture. Quant à moi, j'étais totalement perdue. Nous traversâmes l'allée en vitesse.

- Pourquoi on part ? Insistais je un peu plus. Je suis perdue moi !

- On va a Healthlow.

- Pourquoi ?

- Parce que tu es en danger ici.

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