Chapitre 20

Pdv de Adélia Fallen.


J'avais lâché tous mes livres par terre. J'étais en face d'un vampire... Mais puissant que Adam et Hale réunit. Une femme prétentieuse avec un certain charme et beaucoup de bijoux était un vampire et qui faisait parti du Conseil. Quoi demander de plus ?! D'un claquement de doigt, l'un de ses assistants remit mes livres sur le comptoir. J'étais sous le choc.

- Bon passons les présentations. Je suis venue dans cette ville pour voir comment se portait les héritiers de la couronne.

- Bien merci.

- Et en plus elle n'est même pas polie !

 Elle fit le tour de la boutique en regardant les livres sur les étagères. Elle avait toujours cet air dégoûté sur son visage.

- Je n'aime vraiment pas les objets des mortels. C'est fade.

- Alors qu'est ce que vous faîtes ici ? Répliquais je en essayant d'être la plus calme possible. Je n'ai rien contre vous mais je travaille et vous me dérangez. Si vous êtes venue me faire des reproches, on pourra le faire devant une tasse de thé d'accord ? Si vous avez besoin de quelque chose et bien soyez plus aimable.

Je ne sais pas où j'avais trouvé le courage de dire ça. Je ne répondais jamais aux adultes que je côtoyais. J'étais de mauvaise humeur aujourd'hui surtout quand on venait me faire des reproches. Je savais que je n'étais pas parfaite dans ce monde de vampire si parfait, si étrange. Je ne me sentais pas à ma place...

- J'aime ce genre de caractère. Répondit Marilyn. Tu es une battante et une reine comme toi iras loin, c'est certain.

- Euh...

La porte s'ouvrit dans un bruit fracassant. Adam entra dans la pièce avec Paige, Nigel et Eden. Ils avaient dût être au courant de la venue de cette Marilyn.

- Oh maman ! S'exclama la blonde en lui sautant dans les bras.

- Paige chérie.

Je n'en revenais pas ! Paige était la fille de cette...connasse ? Oh punaise. Hale, lui se dirigea d'un pas furieux vers moi et Marilyn.

- Je ne savais pas que tu étais en visite ici. Répliqua t-il froidement en la toisant.

- Oh Adam. Que fais tu ici ! Tu ne viens plus en Transylvanie en ce moment, c'est dommage parce que le Conseil aurait besoin de toi.

- Je ne retournerai pas là bas et qu'est ce que tu viens faire ici ?

- Je suis venue voir ma fille adorée comme j'ai su qu'elle rendait visite à ton fils et comme je sais que le couronnement approche, je suis aussi venue rencontrer la future reine. Elle a l'air très bien pour ce poste.

- D'accord maintenant tu peux repartir parce que tu n'es pas la bienvenue ici à Ravenswest. J'accueille Paige parce que je sais que c'est une fille bien pas comme toi. Eden, peux tu sortir Adélia s'il te plaît. J'ai besoin de discuter avec Marilyn.

- Je ne peux pas laisser la boutique seule. Dis je à mon tour.

- Je m'occuperai de ça ne t'inquiètes pas.

Je hochais la tête et suivis Eden à l'extérieur. Franchement, je ne savais pas ce qu'il se passait. Et surtout, pourquoi cette femme était venue. Eden me fit signe de la suivre dans une maserati noire. Je m'assis sur le siège passager alors qu'elle prit le volant. C'était assez impressionnant d'être dans une voiture de luxe dans ce genre. Les sièges en cuirs étaient assez confortables.

- Qui était Marilyn exactement ?

- L'une des membres du Conseil. Elle est très puissante et riche. Elle vit depuis plusieurs années à Los Angeles. Chez les mortels, elle est designer de mode. Elle dessine des tenues de hautes coutures pour des grandes maisons.

- Je ne pensais qu'une femme comme elle pouvait avoir autant de pouvoir même dans notre monde.

- Et si. Elle était aussi la maîtresse d'Aros pendant des années. C'est une vieille histoire d'amour qui n'a pas vraiment duré. Elle a aussi semé le trouble dans le Conseil.

- C'est pour ça que Adam a des différents avec elle ?

- Oui en quelque sorte. Par chance, Paige n'est pas une ordure comme sa mère. Elle est vraiment gentille. Et Hale l'apprécie beaucoup.

- Ça se voit.

La voiture s'arrêta devant la cour de la maison. Grand Père devait sûrement être parti. Je remerciais Eden d'un signe de la main avant de rentrer chez moi. Elle repartit vers le centre ville de Ravenswest. Je pris mon ordinateur portable et m'installais sur un banc dans le jardin. Il faisait un peu froid mais je mis une veste sur mes épaules. Je pris une pomme posée sur le banc. Je ne savais pas qu'il y avait des pommiers ici... Celle ci était bien rouge presque trop. Elle était comme celle de Blanche Neige, d'un rouge sanglant. Je la pris entre mes doigts et allais la manger quand, celle ci disparu avant de se retrouver par terre, coupée en deux.

- Tu es vraiment suicidaire toi. Manger une pomme sur un banc sans te poser de questions, tu trouves ça normal ? Me gronda une voix derrière moi.

C'était Hale. Il était appuyé contre un tronc d'arbre. Il s'était changé, il ne portait pas la même tenue que ce matin mais ça lui allait bien. Une chemise blanche avec un jeans noir et des baskets. Il saisit une partie de la pomme et croqua dedans à pleines dents. Il recracha soudainement le bout avec un rictus de dégoût.

- C'est du poison qu'il y a dedans. De l'ammoniaque à haute dose. Cela aurait pût te faire agoniser pendant un petit moment ou te faire mourir en un seul coup, ça dépend.

- Je pensais que...

- Adélia, tu es inconsciente. Tu vois quelque chose sur un banc et toi, tu le mange comme si c'était normal. Il soupira.

- Elle aurait pût aussi être mangeable et pas empoisonnée.

- Non. C'est impossible. Toi et moi, nous sommes un " couple " royale, qui sont promis à un titre très important chez les vampires. Et comme tu es mortelle, beaucoup de personnes veulent te tuer. Si l'un de nous meurt, le couronnement ne peut pas avoir lieu et je n'ose pas imaginer qui va prendre le pouvoir. Aros le fera et il tuera tout ce qu'il veut. Il aura la loi sur le monde des mortels comme celui des vampires.

- Je suis d'accord avec toi mais je ne sais pas quoi faire moi. On m'a mit dans un texte pour que je sois reine de quelque chose dont je ne sais même pas à quoi cela correspond.

- Je sais.. C'est ce qui m'inquiète. Il se tourna vers moi. Tu n'es pas prête pour faire ça. Tu n'es pas entraînée à faire face à ce qu'il va arriver et je ne pourrais pas toujours te protéger, tu sais ?

- Quoi ?

- Je penses que tu n'es pas faite pour être reine. Même pas dutout. Ce n'est pas contre toi, mais tu es espiègle, et tu ne connais rien à notre monde...

Je ne savais pas comme réagir. Je savais pas si je devais mal le prendre parce que je n'étais pas à la hauteur de ses attentes ou si je devais lui donner raison. C'est vrai que je ne savais pas grand chose sur les vampires et tout le reste mais je n'étais pas une incapable. Je pouvais aussi apprendre et m'adapter.

- Hale je sais que je ne suis pas à la hauteur de ce que tu demandes mais je vais faire de mon mieux et je dois savoir ce que contienne les prophéties.

- Tu cherches loin, Adélia. Oublie cette histoire de prophétie et fais moi confiance et au Conseil. Il ne t'arrivera rien.

- Je ne sais pas. Mais j'ai besoin de savoir ce qu'il va se passer.

Il se leva du banc et fit les cent pas.

- Je ne sais pas pourquoi tu cherches ça ?! Pourquoi tu ne te laisses pas faire comme les autres ? Que tu acceptes d'être reine c'est tout. S'emporta t-il.

- Parce que moi, je ne suis pas un mouton qui écoute ce que me dicte des mecs en capes avec des canines pointues. Ma mère m'a mise en garde à propos de quelque chose et elle est morte. Pourquoi ? Parce que elle et mon père savait des choses sur ces prophéties que le Conseil nous cache.

- Pourquoi tu ne t'occupes pas de tes affaires ? Tu cherches les ennuis et on va y passer, toi ou moi. A cause de tes conneries. J'aurais préféré avoir une autre fille comme Liée qu'une gamine qui fouille partout et qui est chiante. J'aurais eu la paix.

J'étais sous le choc. Il venait de le dire. Il s'en fichait de moi en fait. Il avait juste trouvé sa Liée et c'est tout. J'étais un fardeau pour lui alors que j'essayais de faire des efforts. Il ne comprenait pas que j'avais besoin de réponses sur la mort de mes parents. Ils n'étaient pas morts par hasard. Lui ne savait pas ce que c'était. Il vivait dans une famille riche sans embrouilles et sans passé douloureux. Il ne savait pas ce que ça faisait de se faire rejeter parce que ces parents étaient décédés et que dès que l'on vous posait des questions, vous ne pouviez pas y répondre, de se faire insulter de bâtarde parce que pour la fête des mères ou des pères vous n'avez rien fait parce que vous deux parents sont morts. Pendant des années, je me suis interrogée à ce sujet sans réponses. Pendant toutes mes années de primaires, j'ai souffert de ne pas avoir de parents. Parce que les enfants sont parfois cruels. Très cruels.

J'essuyais rapidement mes joues humides et prit mes affaires. Harry voulut ajouter quelque chose mais je l'interrompis :

- Tu sais quoi, t'as raison. Je ne suis pas à la hauteur de ce que tu veux et je ne suis pas faite pour ça. Je lui tendis mon collier. Tiens donne le à Perrie ou une autre, je m'en fiche. La gamine que je suis va s'occuper de ses affaires sans t'embêter c'est promis. Au revoir.

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