Et je connais par cœur la pureté de ses formes.

Brad.

Bonus.

Après quelques verres, en restant raisonnable et conscient, et avoir dîné en tête à tête, on est rapidement rentré chez moi. J'avais terriblement envie de Jules. Depuis la fois malencontreuse après l'anniversaire de Zayn, on a rien fait. A part s'embrasser, et dormir ensemble. Son corps mon manque, même si les images de notre nuit reste flou. Je crois que j'étais bien trop occupé à ressentir ce que j'ai ressenti, à la place de mémoriser chacun de ses gestes.

A peine ai-je eu fermé la porte d'entrée de ma maison, que je suis attaqué par les lèvres de Jules. Elle s'attaque à mon cou, et je ne peux rien faire à part, en profiter. La maison est calme, et je crois que c'est pour ça qu'on en profite. Mon corps entier est plaqué contre la porte, mes mains sont retenus de part et d'autre de mon visage par celles de Jules, et ses lèvres ont finalement rejoins les miennes. Je soupire de bien être dans ce baiser, et il relâche doucement mes mains, qui ne perdent pas une seconde à se perdent dans ses cheveux. Il recule un peu, détachant nos lèvres mais accrochant nos regards. Ils sont remplis de désir, d'envie, de passion et de pulsion. Un éclair joueur passe dans le regard de Jules, et il s'éloigne de moi doucement, en me regardant dans les yeux, avant de doucement enlever sa veste, puis sa chemise. Il continue de reculer doucement, en enlevant la ceinture de son jean, et en le faisant glisser les longs de ses jambes. Son boxer est déjà gonflé comme pas possible, et je ne peux rien faire sauf me mordre la lèvre inférieure et m'avancer vers lui. Seulement, plus je m'approche, plus il recule. Il joue. Ses yeux sont joueurs, son sourire est joueur, ses gestes sont joueurs. Il m'envoie un clin d'œil avant de monter les escaliers en courant, surement pour se rendre dans ma chambre. Je rigole en le voyant faire, et je cours après lui. Il est déjà couché dans le lit quand j'arrive, et je crois qu'il fait semblant de dormir. Je lui saute dessus, bloquant ses bras au-dessus de sa tête :

- Tu me rappelles tu as quel âge ? demande ai-je en riant

- Fais-moi l'amour, répond-t-il en cambrant son corps contre le mien

- Tout ce que tu veux, dis-je en souriant avant de déposer des baisers papillons sur son visage, le faisant rire.

Je souris en le regardant. On dirait des ados, qui vivent leur première fois. Sauf qu'on est plus des ados, et que ce n'est pas notre première fois. Mais j'aime ça, ça rend le moment magique et important, avec une réelle signification. J'espère qu'on ne perdra jamais cette magie entre nous, ce plus qui fait que je l'aime toujours plus.

Lemon.

La tension s'alourdit dans la chambre alors que j'enlève à mon tour ma chemise. Ses mains caressent mon torse, s'attardant sur des points sensibles tel que mes hanches. Mon corps réagis tellement à son contacte que mes poils s'hérissent. Il me sourit tendrement, et mes lèvres retrouvent les siennes. Ses mains s'accrochent à mon dos, et je me place bien entre ses deux jambes. Nos baisers de s'arrête plus, et nos bassins s'entrechoque pour nous procurer encore plus de désir. Je décolle nos lèvres sous le regard inquisiteur de Jules, et enlève précipitamment mon jean. Il rigole en me voyant faire, mais arrête directement lorsque je reprends ma place. Nos érections rentrent en contact à nouveau, comme nos lèvres. Je baisse son boxer d'une main, et après avoir un peu bataillé, j'y arrive enfin. Ma main se pose sans questionnement sur son érection, tandis que je continue mes coups de bassins dans le vide. La température ambiante augment plus encore avec nos gémissements, bien que faible pour le moment. Ses mains se dirigent vers mes fesses et les caressent légèrement par-dessus mon boxer, avant de le baisser un peu. Nos lèvres sont toujours attachées, et je souris dans le baiser parce que j'ai compris le message. J'arrête tout mouvement, avec mes mains, avec mon bassin, pour l'enlever correctement. J'ai un temps d'arrêt parce que je ne sais pas si je dois le préparer ou non. Je veux dire, Jules à toujours était gay alors il a dû avoir d'autre partenaire. Il me regarde en souriant et caresse ma joue. « Je n'ai plus besoin de préparation, tu peux y aller » me souffle-t-il. Je l'embrasse assez durement en entrant en lui, pour ne pas entendre ses gémissements de douleur. Je m'enfonce toujours plus loin, et une fois entrée en entier, je ne bouge plus, et détache nos lèvres. « Désolé » dis-je difficilement. Il ne répond rien, mais son regard me dis de continuer alors je démarre mes coups de rein. Rien de brusque, de dur, ou de vulgaire. Juste mes hanches de mouvant d'avant en arrière, rencontrant ses hanches, et ma bouche sur la sienne, pour lui transmettre tous mes sentiments. Et ses mains sur ma peau, ou tirant légèrement mes cheveux. Le tout entouré de nos gémissements de plaisir, et d'amour.

Lemon.

La tête de Jules repose sur mon torse, nos respirations sont redevenues léger, mais aucun de nous ne dort. Je crois qu'on a tous les deux envies de parler, mais qu'aucun n'ose briser le silence réconfortant qui s'est installé.

- Tu me feras penser à remercier ton père pour t'avoir donné ses cheveux là ? demande-t-il en riant, détendant l'atmosphère

- Tu pourras lui dire demain, dis-je en souriant et en embrassant son front

- C'est vrai ce que tu as dit au juge ?

- Oui.

- Tout ?

- Oui, Jules. Je t'aime depuis qu'on a quatorze ans et que je t'ai embrassé pour savoir si toi tu étais gay.

- Pourquoi tu ne m'a jamais rien dis ?

- Parce que... Je ne sais pas, j'avais 14ans, je me disais que j'avais le temps et que si je devais vivre quelques choses avec toi, ça serait sérieux, et que je le vivrais quand j'aurais vécu.

- Et tu as vécu ?

- Ouais. Pas comme j'aurais dû le faire, par contre.

- Pourquoi tu t'es marié à Callie ? Je veux dire merde B, tu savais mes sentiments à ce moment, t'aurais pu tout annuler.

- C'est de moi dont je doutais. Tu étais heureux avec Maxime, je voulais ne pas t'empêcher d'être heureux. Je n'étais pas prêt à changer radicalement de vie, et puis il y avait Tya en route donc...

- Je sais. Je ne t'en veux pas. On fait tous des erreurs. Et ouais, j'ai été heureux avec Maxime.

- Est-ce que c'était ton premier ?

- Non.

- Ah oui ? demande ai-je curieux (et jaloux mais mes parents sont Harry et Louis Styles-Tomlinson, donc deux fois plus de fierté)

- Oui. C'était au lycée ma première fois, avec Vincent, je ne sais pas si tu te rappelles de lui.

- Oui oui. Et il y en a eu beaucoup ?

- T'es jaloux ?

- Du tout, je m'intéresse, c'est tout.

- Il y a eu Vincent, David, Maxime et toi. Et Paolo, mais c'était en vacance en Espagne, quand on avait 19ans. Avant Max quoi.

Je ne réponds rien, et me mord rageusement la lèvre en bougeant nerveusement ma jambe. Jules le remarque et dépose un baiser sur mes lèvres :

- Qu'est ce qu'il y a B ?

- Rien.

- Brad, ne commence pas notre relation comme ça.

- On est dans une relation ?demande ai-je joueur

- J'ai l'air de coucher avec des mecs quand ce n'est pas sérieux ? J'attends toujours que tu me le demandes mais pour moi je le suis déjà.

- Déjà quoi ?

- Ton petit ami, crétin.

- J'aurais dû toujours l'être. J'aurais dû être ton seul et unique petit ami. Ton premier tout, et surtout ta première fois. Et c'est super égoïste parce que merde, j'étais la personne marié, et je suis la personne avec un enfant.

- Quand est ce que le divorce sera prononcé ?

- Dans quelques jours, maintenant.

Il me sourit et m'embrasse tendrement, avant de s'allonge sur le côté. Je passe un bras sur ses hanches et glisse mon corps derrière le sien :

- Je m'en fiche que tu n'es pas été mon premier tout, ce qui compte c'est qu'on se soit enfin trouvé.

- Tu penses qu'on se serait trouvé, malgré n'importe quoi ?

- Les cœurs qui s'aiment finissent toujours par s'aimer librement, et fortement.

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi, B.

Je souris contre son épaule en y déposant un baiser rapide. Et c'est allongé contre le corps de l'homme que j'aime que je réalise. Je réalise qu'ici a toujours été ma place, avec lui, contre lui, pour lui. Je l'ai toujours aimé, mais je n'ai pas été fichu de faire ce qu'il fallait. Je suis un crétin, en fin de compte. Heureusement que Maxime a merdé avec Jules, je n'aurais pas été capable de les voir se marier. Et dire que lui, il a supporté ça. Je suis le pire des idiots, mon dieu. Mon pauvre amour, il a supporté tout ça à cause de moi. Je suis égoïste et idiot, je ne le mérite pas du tout. Je le sers plus fort contre moi, retraçant quelques courbures de son corps alors que j'ai appris par cœur la pureté de ses formes plutôt dans la soirée, et ma bouche parle sans que je n'arrive à contrôler mes mots :

- Viens habiter ici.

Il ne répond rien mais sert ma main plus fort dans la sienne, avant de se retourner et de me voler un baiser. Il me sourit et se replace dans sa position initiale. Il 'a pas répondu mais pourtant j'ai l'impression qu'il est d'accord, et qu'il a accepté. Je sais qu'on va vivre heureux, ensemble, unis et amoureux. Et plus tard, il pourra adopter Tya, comme papou l'a fait avec moi. Et on pourra adopter nous aussi. Et vivre heureux comme le destin la toujours prévu.


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