5.
Zayn.
Ça fait 4jours qu'on a trouvé la chambre de Maël vide. Ça fait 4jours que je me sens... Comme une merde, en fait. Ça fait 4jours que Liam pleure, ça fait 4jours que les filles ne vont pas en cours, ça fait 4jours qu'on le chercher partout, ça fait 4jours que je n'ai pas dormi plus de 3heure, ça fait 4jours que je suis sur les nerfs, ça fait 4jours que je suis énervé après tout le monde, et plus important encore ça fait 4jours que je suis énervé contre moi-même. Parce qu'après avoir lu le journal de Maël, et comme si je me sentais pas déjà assez mal, Liam m'a crié dessus en disant que c'était de ma faute si il a fugué. Parce que je suis celui qui voulait l'envoyé dans un centre, qu'il le considérait comme quelqu'un de malade, qui ne lui faisait pas confiance. Je me suis tout pris dans la gueule alors que la seule chose que j'ai toujours voulu faire est de le protéger et le rendre heureux. Et j'ai échoué, de toute évidence. J'ai lu et relu son journal, et ce qui me fait le plus mal c'est qu'il a écrit à propos de Liam, d'Emma et de ces sœurs, il leur a dit qu'il les aimait, mais pas moi. Il n'a rien dis, sur moi. Il n'a pas dit qu'il m'aimait. Ça fait mal parce que moi je l'aime. C'est mon fils, mon bonheur, toute ma vie. Je donnerais tout pour chacun de mes enfants, et je fais de mon mieux avec Maël pour qu'il se sente bien et heureux. Je ne suis peut-être pas le meilleur des pères, mais j'essaye du mieux que je peux. Liam m'en veux, il me reproche d'avoir été trop sur le dos de Maël, de trop avoir serré la vis avec lui, de ne pas pleurer parce qu'il est en fugue, que ça fait 4jours, qu'on n'a pas de nouvelle, qu'on ne sait pas où il est.
Tout le monde est à la maison. Harry, Louis et leur famille. Niall, Lucy et leur famille. On est une grande famille alors lorsque quelque chose touche l'une de nos familles, ça touche les autres. Alors on reste tout à la maison, dans notre salon. Dans les pleurs, et on attend un coup de téléphone heureux, nous disant qu'on a retrouvé Maël sain et sauf. Je prie depuis 4jours tous les dieux que je connais pour ne pas recevoir un coup de téléphone malheureux. On discute peu. Harry reste à mes côtés. Il sait que j'intériorise pour ne pas craquer, mais que si je craque, ça va être n'importe quoi. Quand Jules est arrivé, Brad était déjà là. Et la seule chose qui m'a fait sourire en 4jours c'est de les voir ce faire un câlin. Ils ont hésités pendant quelques secondes, puis Brad a pris Jules dans ses bras. Ça m'a fait sourire, un peu. Même si Brad ne m'as jamais dit que la personne était Jules.Je le sais.
La nuit commence à tomber sur Londres, et dans quelques heures ça fera 5jours. Je tourne en rond dans le salon, et après un énième reproche de Liam sur le fait que je ne fais rien et que je ne pleure pas, j'explose.
- Et tu veux que je fasse quoi, Liam ? m'emporte ai-je alors que tout le monde nous regarder. Tu veux que je passe mon temps à pleurer comme toi ? Tu penses que ça va nous avancer ? crie ai-je en laissant couler mes larmes. T'as le droit de m'en vouloir d'accord ? Je m'en fou ! Mais arrête de tout me mettre sur le dos, parce que tu me fatigues Liam. Je fais mon maximum pour le retrouver et moi au moins, je ne passe pas mes journées à pleurer ! J'me casse, dis-je en prenant les clés de ma voiture et en partant
Je crois que j'ai fait du mal à Elena et Victoire aussi, ce soir. Je m'en excuserais. Je roule vers ma salle, parce que c'est le seul endroit où je peux aller en ce moment. J'ai besoin de libérer ma colère et ma frustration. J'ouvre la salle, et prends des gants à la vas vite. Je me place devant un sac, et je frappe dedans avec toute la haine, la rage, la colère que je possède en ce moment. Et ce n'est pas dirigé contre Liam, ni contre Maël, c'est contre moi. Le sac se stabilise alors que je n'ai rien fait, et à travers mes larmes j'aperçois Harry. Il m'a suivi jusqu'ici, parce qu'il sait que j'ai besoin de quelqu'un ici, avant de faire n'importe quoi.
- Tape, m'ordonne t'il
Et je me lâche. Je tape dans ce sac comme si toute la terre s'était écroulée sur moi. Je lance mes poings dans tous les sens, et je suis sûr que si je me voyais, je me frapperais aussi, tellement mes coups sont mauvais. Ne jamais laisser ses émotions prendre le dessus, c'est ce que je suis censé enseigné ici. Mais je crois que rien n'a d'importance en ce moment. Je frappe continuellement. Rien ne m'arrête. Puis je me fatigue. Je diminue les coups, jusqu'à les arrêter complétement. Je tombe en larme sur le ring, et Harry me prends dans ses bras. Et c'est la situation la plus bizarre que j'ai jamais vécu. Il me sert contre lui, tout en me disant que ça va aller. Sauf que rien ne va bien aller. La police n'a rien, je n'ai rien, personne n'a rien, et Maël est quelque part, seul, dans le froid. Je n'aime pas ça. Je déteste savoir mon fils en danger. On reste une dizaine de minute dans cette position, Harry me disant que ça va aller et moi disant que je suis désolé. Puis je réalise. Je réalise que je sais peut être ou est Maël. Je repousse Harry, peut-être trop violement, mais je n'ai pas le temps de m'en préoccupé. Je récupère mes clés et Harry me suis. On monte dans ma voiture et je roule à toute vitesse à travers les rues de Londres. On arrive enfin, et je sors en courant de la voiture pour courir dans le parc en me maudissant de ne pas y avoir pensé avant. J'aurais dû savoir qu'il serait là. C'est son endroit à lui et à mon père. Ils y allaient tellement souvent avant que mon père ne parte. Et c'est son endroit à lui, maintenant. Je sais qu'il y vient souvent. Pourquoi je n'y ai pas pensé avant, sérieusement ? J'hurle son nom, le plus fort que je peux. Je cours et j'hurle, et Harry me suis. Puis je le vois enfin. Coucher là, sous un arbre, sous une couverture fine, en simple pull. J'ai tellement envie de lui hurler dessus, parce qu'il est en pull dehors depuis 4jours et qu'il ne fait pas plus de 10 degrés les nuits en ce moment. Il se lève et me fait face, en gardant la tête baissé. Je crois qu'il a peur que je lui hurle dessus. Mais je n'ai pas envie de lui hurler dessus. Je m'approche de lui, et d'un geste brusque je le tire dans mes bras. Je le sers contre moi, et je pleure silencieusement. J'aurais du le trouver ici plutôt. Il pleure dans mon cou, et il tremble légèrement. Harry lui passe sa veste, et prends ses affaires, alors qu'on se dirige vers la voiture. Aucun de nous trois n'a parlé. On monte dans la voiture et Harry conduit alors que je m'installe derrière avec Maël. Harry met le chauffage en route et je garde Maël dans mes bras. Harry me dis qu'on doit amener Maël à l'hôpital, alors je le laisse faire. Maël sanglote toujours dans mes bras, en murmurant des petits désolés. Je lui embrasse la tempe en lui disant que ça va maintenant, qu'il est en sécurité.
Arriver à l'hôpital, j'ai rapidement pris mon téléphone pour envoyer un message à Liam, du genre « Hopital du centre, on a retrouvé Maël. Rien de grave. Viens dès que tu peux. » Pas de mots doux. Pas de surnom mignon. Ce n'est clairement pas le moment. Je rejoins rapidement Maël dans sa chambre d'hôpital. Un médecin l'examine, en lui posant des questions. Et ses réponses me font mal. Il est resté 4jours dans le froid, sans manger correctement, sans dormir correctement. Mon bébé n'aurait jamais dû à vivre ça. Et je m'en veux tellement. Une fois son examen finis, le médecin nous dit que Maël devra rester ici en observation, pendant 3jours. Il préfère prévenir que guérir, d'après ce qu'il dit.
- Je suis désolé baba, commence-t-il
- Non, Maël, c'est moi. On en reparlera plus tard, tu as besoin de repos, mais ne refais plus jamais ça s'il te plait.
- Promis, Baba. Est-ce que tu restes là pendant que je dors ? demande-t-il une moue enfantine sur le visage
- Bien sur mon ange, je reste avec toi.
Il me sourit et plonge sous les couvertures chaudes de son lit. Je lui embrasse le front et lui souhaite une bonne nuit, avant de m'installer sur le fauteuil près du lit, et de le regarde dormir. On dirait un psychopathe, mais ça m'est égal, j'ai besoin de le voir dormir, j'ai besoin de savoir qu'il est là. Liam rentre en trombe dans la pièce, et je l'insulte mentalement. Heureusement qu'il n'a pas réveillé Maël. Il embrasse son front, et le caresse tendrement, avant de me regarder. Son regard me demande pardon, je le sais, mais je n'ai pas envie de lui pardonner maintenant. Je le regarde un instant et sort de la chambre. Je n'ai pas envie de le voir maintenant non plus. Je suis fou amoureux de lui. Je l'aime de tout mon cœur. Je ne le pensais pas comme ça. A rejeter la faute sur moi, quand rien ne vas. Alors ok, peut être que c'est ma faute. Mais si c'était l'inverse, je ne l'aurais pas enfoncé encore plus. J'aurais aimé qu'il le garde pour lui, et qu'on soit soudé dans cette épreuve.
Les filles ne sont pas là, elles sont restées avec Brad et Jules. C'est Louis qui m'en informe. Harry et lui sont là, avec Joanne. Emma et Teddy sont aussi avec Brad et Jules. Elle pleure encore, Emma. Je lui prends la main, avant de lui faire un câlin rapide, et de l'emmener dans la chambre de Maël. Elle me donne un léger sourire et j'ouvre la porte. Maël dort toujours, mais Joanne pleure encore et encore. Elle s'approche timidement de lui, et lui prends la main. Liam lui souris et elle se calme peu à peu. On sort de là, pour la laisser avec Maël et avant que Liam puisse prendre la parole, je rejoins Harry et Louis.
Je suis resté avec lui toute la nuit, alors que Liam est rentré pour voir les filles. J'ai veillais sur Maël toute la nuit, comme quand c'était encore qu'un bébé. Mon grand bébé. Je n'ai pas dormi, encore une fois. Mais ça m'est égal. Il est 9heure quand Maël se réveille. Je vois dans son regard qu'il est perdu, mais il réalise vite ou il est lorsqu'il me voit. Ses yeux se remplissent de larmes, et je le prends dans mes bras. Les infirmières déposent son petit déjeuner, et après celui-ci, on discute enfin.
- Ton père et moi, on a lu ton journal.
- Je suis désolé.
- Ne m'interromps pas, s'il te plait. On a lu que la page avant ton départ. Maël, ne pense pas ça de toi-même. On t'aime. Moi je t'aime, ton père t'aime, et tes sœurs aussi. Emma t'aime, tes oncles t'aimes, tes cousins t'aiment. Tu n'es pas un boulet d'accord ? Tu es qui tu es, et tu ne dois pas avoir honte de qui tu es. Je n'ai pas honte de toi. Je sais que j'ai fait quelque chose qui t'as mis colère, parce que tu n'as rien dis à moi. Tu n'as rien dis sur moi, ou pour moi, dans cette lettre. Ça m'a fait du mal. Alors dis-moi si j'ai fait quoi que ce soit qui t'a fait penser que j'avais honte de toi, ou que je ne t'aimais pas. Si c'est à propos du centre, je suis désolé, je pensais que c'était le mieux pour toi.
- Non, Baba, tu n'as rien fait. C'est juste ce que je ressens parfois. Tu avais raison à propos du centre, j'aurais dû y aller. J'ai blessé papa, je n'aurais jamais dû. Et au centre, je ne lui aurais rien fait. Et hm... Je t'aime Baba. Je pensais que toi tu ne m'aimais plus, après ce que j'ai fait. Je n'aurais pas dû fuir, je suis tellement désolé. Vous êtes les meilleurs parents du monde, c'était stupide, je suis stupide.
- Non, tu ne l'es pas. Je ne vais pas te dire que je ne suis pas énervé après toi, parce que ça serait faux. Mais j'ai réellement eu peur, tout comme tout le monde. Et si tu veux tout savoir, lorsque mes parents étaient désespérés à cause de ma maladie, j'ai fui moi aussi. Qu'un jour, certes. Mais je pensais que c'était la bonne chose à faire, parce que personne ne me comprenait. Mais moi je suis là pour toi, je te comprends. J'y suis passé. J'ai été à ta place.
- Merci Baba. Je suis vraiment désolé. Papa doit m'en vouloir.
- Il a déjà oublié, ne t'en fais pas. Mais...
- Je m'excuserais oui, m'interromps-t-il
- Merci.
Je lui souris et on attend patiemment Liam, les filles et Joanne. Il me parle d'elle. Il parle toujours d'elle. Je vois dans ces yeux tous les regrets qu'il peut avoir, par rapport à tout. Je m'en veux tellement de ne pas avoir vu qu'il allait mal. Tout le monde arrive enfin, et ils discutent entre eux. Je n'ouvre pas trop la bouche parce que je n'ai pas envie de parler, surtout à Liam. Et ça me fait peur toute cette colère que j'ai envers lui, alors que je sais qu'il était seulement inquiet pour notre fils. Mais le fait est, que tout est retombé sur moi, et mon propre mari à enfoncer le couteau dans la plaie. Et j'ai mal, j'ai tellement mal. Elena et Victoire m'ont fait un câlin en rentrant, et mon remercier d'avoir retrouvé Maël. Mais Liam n'a rien fait ni dis. Maël parle à Emma, et il s'excuse auprès de tout le monde. Liam lui dis qu'il s'est inquiété et s'en ai trop pour moi. Je sors de la chambre, les laissant ensemble, pour aller fumer devant l'hôpital.
- Je pensais que tu avais arrêté, lance une voix derrière moi. Liam. Est-ce que tu comptes m'ignorer pour le restant de nos vies ?
- Peut-être bien, ouais.
- Zy' je suis désolé, je le suis sincèrement. Je ne réponds rien, et me contente de regarder l'horizon en fumant. Parle-moi, s'il te plait. On a plus 8an, Zayn, sérieusement.
- Liam, laisse-moi tranquille, sérieusement.
- Je sais que j'ai abusé ok ? Je suis désolé. J'étais inquiet pour Maël, mais j'aurais jamais du te parler comme je l'ai fait, mais tu ne vas pas m'en vouloir pendant des années si ?
- Tu sais comment je me suis senti Liam ? Je me suis senti comme une merde. Je suis désolé d'avoir essayé de garder la tête froide et de ne pas mettre mis à pleurer. Je suis désolé si j'ai été un père complétement nul avec Maël. Je suis désolé si je ne suis pas assez bien pour toi, ou pour les enfants. Je suis désolé d'avoir tout fait pour retrouver Maël, alors que j'aurais pu contenter de pleurer. C'est mon fils à moi aussi, Liam. Et je me suis senti mal, et malheureux, et vide de l'intérieur. Je suis désolé qu'on n'ait pas les mêmes réactions, et je suis désolé de craquer maintenant. J'aurais juste aimé que tu me soutiennes comme moi je t'ai soutenu, et pas que tu me balance à la gueule devant tout le monde, que c'était de ma faute parce que ça, je le savais déjà Liam ! crie ai-je hors de moi, ne retenant plus mes larmes
- Zy'... essaye t'il en se rapprochant de moi
- Non. Je rentre à la maison, j'ai vraiment besoin d'une douche et de dormir un peu. Tu embrasseras Maël pour moi. Ah oui, de rien, pour avoir retrouvé notre fils, claque ai-je en claquant brutalement la portière de ma voiture.
Les yeux de mon maris était rempli de larme, et moi, plus rien ne filtrer les miennes. Ni mes paroles, apparemment. Je suis rentré dans notre maison, et après une bonne douche, j'ai été me reposer. Maël doit rentrer demain, je devrais régler mes problèmes avec Liam avant, pour ne pas qu'il croit que c'est de sa faute.
Une fois le repas finis, les enfants vont se coucher, et Liam me rejoins une dizaine de minutes après que je sois rentré dans notre chambre. Je l'attendais, assis sur le bord du lit. Il s'installe à côtés de moi, et il est le plus rapide à prendre la parole.
- J'ai été méchant et blessant, je m'en excuse Zayn, je ne le pensais pas. Si j'ai dit que c'était de ta faute, c'est parce que j'avais peur que tu me le dises avant. J'avais peur d'entendre ces mots de ta bouche. Ce n'est pas une raison, je le sais. Si tu me le disais, ça rendait la chose réelle.
- Quelle chose ?
- Que c'est de ma faute. Depuis le début. Je suis la personne qui a protégé Maël de tout, alors que tu voulais le faire suivre. J'aurais dû t'écouter. Il avait besoin d'un suivi professionnel, je m'en rends compte maintenant.
- Liam...
- Non, je sais que j'ai foiré. Je suis désolé. Ce n'est pas de ta faute, Zy.
- Ce n'est pas la tienne non plus, bébé. On a chacun sa part de responsabilité.
- Mais tu n'as rien rejeté sur moi ! s'exclame t'il en sanglotant et en se faufilant dans mes bras. C'était nul de faire ce que j'ai fait. Je suis désolé, j'ai besoin de toi Zayn, ne me laisse pas tombé.
- Je ne te laisse pas tombé bébé. Hey, regarde-moi, dis-je en lui relevant la tête pour plonger mes yeux dans les siens. Tu étais sur les nerfs, je le conçois. Alors oui, je t'en veux un peu. Mais j'en veux aussi à Maël, et je m'en veux à moi. De pas avoir protégé notre famille comme il le fallait. Mais jamais je ne te laisserais tomber Liam Payne. Je t'ai dit oui, jusqu'à ce que la mort nous sépare je crois, non ?
Il hoche la tête, avant de se serrer contre moi. Je referme mes bras autour de son corps. Je déplace nos corps au centre du lit, et on s'endors l'un contre l'autre. Je lui en veux encore, bien sûr. Mais j'ai vu la peine et les regrets dans son regard, et je ne peux pas le laisser croire que je vais partir. Je ne partirais jamais. J'aime ma famille. J'aime mes enfants, et j'aime mon mari. Même si on va vivre une période délicate, avec Liam, je ne partirais pas. Il y a toujours des périodes compliqués, dans la vie. Pour tout le monde. Et il faut du temps pour réparer ses erreurs passés. Je dois réparer les miennes, et Liam les siennes.
On a récupéré Maël le lendemain matin, dans les environs de 10heures. On en a profité pour aller voir tout le monde, avec Maël. Et il n'a rien dis, alors que chaque personne qu'on voyait lui faisait la morale. Je crois qu'il a compris que c'était grave, et que maintenant, dès que quelques choses ne vont pas, il devra nous en parler, et ne pas fuir. Il a compris qu'on serait toujours là pour lui. Que ce soit nous ; ses parents ; ses sœurs, ses oncles. Parce que c'est fait pour ça, une famille. Ohana.
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