Louis.

Je me réveille ce samedi matin, heureux. Zayn et Liam se sont réconciliés et je crois que ce Matthew ne parle plus à Liam, ce qui est mieux pour lui, en fait. Et tout va bien pour nous, pour moi et Harry et pour les enfants.

Je me tourne pour faire face à Harry, qui dort encore. Je caresse quelques-unes de ses boucles, et souris en entendant un petit soupir d'aise s'échapper de ses lèvres. J'embrasse son front avant de me lever pour rejoindre les enfants que j'entends à la cuisine. J'enfile un bas de jogging rapidement et un t-shirt d'Harry, toujours trop grand pour moi, même après des années. Quand j'entre dans la cuisine, Emma dort pratiquement sur le bar, et Joanne prépare des gaufres et Teddy s'occupe du jus d'orange et du café/thé/chocolat. La table est déjà garnie, signe que quelqu'un est allé à la boulangerie. Emma. J'embrasse chacun de leur front et les remercie avant de m'asseoir sur le bar, à côté d'Emma. Elle me sourit doucement avant de se blottir contre moi. Harry débarque enfin, en marcel et jogging, ses cheveux attachés dans un chignon parfait. Je ne comprends toujours pas comment il fait pour être aussi beau dès le matin. Et aussi beau à 42ans. Et il m'énerve un peu. Il salue chacun de nos enfants avant de m'embrasser tendrement. Je souris et on commence à déjeuner en famille.

- Votre programme aujourd'hui ? demande Harry

- Maël a un match cette après-midi, et après on va à sa soirée d'intégration, déclare Joanne

- Vous serez prudent, hein ? ajoute Harry

- Papa, je serais avec Maël et...

- Et il ne laissera rien lui arrivé, la coupe ai-je. Emma ?

- Rien de prévu, et ce soir j'ai ma soirée d'inté aussi, donc je ne serais pas là ce soir.

- Tu vas avec Joanne et Maël ? demande Harry

- Non, on n'a pas la même soirée, et pas au même endroit, répond Emma

- Tu es sur de toi ? Tu seras seule et c'est...

- La première fois que je vais dans une soirée comme ça, mais oui, ça ira Papou, m'interromps-t-elle

- Et toi, Teddy ? lui demande ai-je

- Il va chez Toby, sa maman vient le chercher à 14heure, me répond Harry

- Et vous ? nous demande Teddy

- Je ne sais pas, tu veux faire quoi mon cœur ? me demande Harry

- Eh bien on a la maison pour nous tous seuls alors on pourrait...

- Je ne veux pas entendre ça ! crie Emma en mettant sa tasse dans l'évier et en courant dans sa chambre suivi de Joanne et Teddy

- Tu veux vraiment faire ça toute la journée ?

- Non ! On pourrait aller je ne sais pas moi, au cinéma où...

- Ok je sais, on va aller au spa toute l'après-midi, et ce soir on va dîner dans ce petit restaurant que tu adores à Soho.

- The Ivy ?

- Oui. Je réserve une table, et tu prépares nos affaires pour le spa. Ça va te faire du bien.

- Merci. Je t'aime.

- Je t'aime aussi, répond-t-il en m'embrassant rapidement

Je range le reste de la table, puis je nettoie un peu avant de monter préparer un sac pour moi et Harry. Je mets des serviettes de bain, et nos maillots. Puis je vais prendre une rapide douche, avant de rejoindre Harry qui prépare déjà le repas du midi. Je me place derrière lui, et en me mettant sur la pointe des pieds, j'embrasse tendrement son coup, avant d'aller jouer avec Teddy à la console.

Teddy est partit, Joanne aussi, et Emma reste ici jusqu'à ce soir donc on peut partir tranquillement. Harry nous conduit jusqu'à un spa, où il y a de tout. On paye et on se change, avant de commencer à profiter. On commence par tout ce qui est piscine : piscine chaude, froide, jet d'eau. Harry ressemble à un enfant, il rit à chaque changement de piscine qu'on fait, et ça me fait du bien parce qu'on est loin des problèmes de la vie quotidienne, et que ça fait du bien de s'évader un peu. Puis après tous les bassins, on enchaîne sauna et hammam. Harry reste à côté de moi, et s'est presque si il me colle pas à lui, à chaque regards d'un autre homme se pose sur moi. J'aime ça, qu'Harry soit toujours jaloux, même après des années. Puis une fois le hammam et le sauna finis, on enchaîne par les massages. Harry s'assure bien sûr que ce soit des femmes qui nous massent, et ça me fait doucement rire. On fait plusieurs massages, de différents types, avant d'aller prendre une douche rapide pour se préparer à aller au restaurant.

Installé à une petite table de deux, près de la fenêtre, on dîne en discutant de tout. Et je pense surtout au fait que même après des années, on a toujours des moments comme ça, pour nous deux. Et ça me fait plaisir parce que la routine tue le couple, et nous, la routine est là, mais on la pimente un peu. Et je n'en aurais certainement jamais marre d'Harry.

- Merci pour cette journée, dis-je doucement

- De rien, Lou. Maintenant que les enfants sont à l'université, on aura plus de temps pour nous.

- On a encore Teddy.

- Teddy ce n'est pas celui qui a le besoin de plus d'attention.

- Je sais bien. Mais j'ai envie de profiter de lui tant qu'il est encore avec nous.

- Ouais, je comprends. Ça m'a fait un choc de réaliser que les filles allaient à l'université.

- Pas avec Brad ?

- Moins. Mais, il me donne un coup de vieux. Il va se remarier, et on est grand père. A 40ans Louis.

- Je sais, Harry. Je pense que le pire sera quand il n'y aura plus personne à la maison.

- On adoptera des chats, et des chiens, peut-être même des poneys.

- Ok bébé, je ne suis pas sûr de ça.

- Pourquoi pas, boude-t-il

- Tu es fou, Harry Styles.

- Et c'est ça que tu aimes chez moi, Louis Tomlinson.

- Oh si il y avait que ça.

Il rigole et on finit notre repas en riant, et en parlant de tout. Harry fini par payer, et on reprend le chemin de la maison. Harry monte le son de la radio pendant l'une de nos chansons préférés, et on chante à s'en déchirer les cordes vocales. Sa main se pose doucement sur ma cuisse, sur le haut de ma cuisse, et j'ai hâte de rentrer à la maison, parce que je sais déjà comment et où vas se terminer la soirée. Enfin, je pensais savoir. On arrive enfin devant la maison, et au moment où Harry éteint le contact, mon portable se met à sonner. Je regarde l'heure, 23h27. Je souffle en me demandant qui peut m'appeler à l'heure-là. Je sors de la voiture et décroche alors qu'Harry se colle à moi, et mon dos se colle à la voiture. Ses lèvres attaquent mon cou, alors que j'essaye de parler calmement au téléphone :

- Allo ?

- Monsieur Louis Tomlinson ? demande une femme à l'autre bout du fil

- Oui ?

- C'est à propos de votre fille, Emma, vous pouvez venir à l'hôpital ?

- Emma ? Qu'est qu'il se passe ? Elle va bien ?

- Je ne peux rien vous dire au téléphone, faite vite, Monsieur Tomlinson.

- Je- On arrive.

Je repousse Harry et il me regarde, interrogateur, et avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit, je m'écroule en pleure contre la voiture. Harry me retiens contre lui, et je n'arrive pas à aligner deux mots. Alors Harry me sers contre lui, en me caressant le dos, jusqu'à ce que je me calme et que je puisse enfin parler.

- C'est E-Emma, elle est à-à l'hôpital Haz et je-je ne sais pas...

- Monte dans la voiture, on y va, m'interromps-t-il avant de m'embrasser le front et de monter dans la voiture pour démarrer en trombe

Il roule rapidement jusqu'à l'hôpital, et le trajet se fait dans le calme. Je sanglote encore et encore, et je crois qu'Harry essaye de garder la tête froide. On se gare enfin sur le parking, et Harry attrape ma main afin qu'on rentre rapidement dans l'hôpital, après avoir fermé les portes de la voiture. Arrivée à l'accueille, c'est Harry qui gère tout, parce que je suis incapable de parler :

- Bonsoir, on nous a appelés pour notre fille, Emma Tomlinson-Styles, déclare-t-il simplement

- Vous êtes Louis ?

- Non, Harry. C'est lui, Louis. Mon mari.

- Oh, pardon je ne savais pas, dis-t-elle maladroitement. Votre fille va bien. Le bureau du docteur qui s'est occupé d'elle est à l'étage, numéro 29. Il vous attend pour tout vous expliquez, et après vous pourrez aller voir votre fille. Le jeune homme qui l'a accompagné est toujours dedans.

- Très bien, merci.

On longe les couloirs de l'hôpital pour prendre l'ascenseur direction, le premier étage. Une fois fait, on cherche le numéro 29 et on arrive devant un bureau. Harry toque et on nous dit d'entrée rapidement.

- Bonsoir, en quoi puis je vous aidez messieurs ?

- On est les parents d'Emma Tomlinson-Styles, dis Harry

- Oh oui, asseyez-vous. Alors d'après le jeune homme qui l'a emmené ici, votre fille a été droguée, et il l'a retrouvé presque nu contre à mur, sans aucune réaction. On n'est pas sûr de cette version, mais la police va regarder les vidéos de sécurité pour confirmer sa version. Je vous rassure, elle n'a pas été abusé, grâce à lui, mais par contre elle va être fragile émotionnellement pendant quelques temps. C'est des choses qui malheureusement, arrivent souvent en soirée étudiante. On lui a fait un lavage d'estomac et elle dort maintenant. On devra s'assurer demain qu'elle va bien mentalement, pour la laisser sortir. Vous pourrez l'envoyer chez un psy après ça, pour l'aider.

- Très bien, merci beaucoup Docteur.

- Vous pouvez aller la voir, chambre 231. Et c'est ce garçon qu'il faudra remercier, il a bien agis.

- Merci encore, dis-je en sortant de son bureau.

On rellonge les couloirs pour se rendre jusqu'au chambre, et on chercher la 231. On rentre presque brusquement dedans, et un garçon, de l'âge de Joanne et Emma, sursaute de sa chaise. Il nous regarde tour à tour, et se lève pour nous tendre sa main :

- Hm bonsoir, je suis Aaron Thomas, Tommo pour les intimes, dis-t-il alors que je ris légèrement, j'ai accompagné votre fille ici et j'ai... il n'a pas le temps de finis sa phrase qu'Harry le prends dans ses bras d'un geste rapide et soudain.

- Merci, sincèrement merci, déclare-t-il en s'éloignant de lui

- Tout le monde aurait réagis comme moi... Enfin je l'espère. Je vais vous laisser en famille, la police a besoin de moi de toute façon. J'ai été ravis de vous rencontrer et hm peut-être à plus tard.

- Merci encore, Aaron, dis-je en lui serrant la main.

Il sort de la chambre tandis qu'Harry et moi on se met chacun d'un côté du lit, en serrant la main de note fille. La nuit passe et c'est la téléphone qui nous réveille. Je regarde l'heure, 7h20. Je décroche rapidement le portable d'Harry qui sonne puisque c'est Maël :

- Harry ? il demande Je sais pas quoi faire je crois que Joanne fais une crise de panique, elle croit qu'Emma va pas bien et...

- Maël c'est Louis, reste calme s'il te plait, tu peux faire ça ?

- Oui, souffle-t-il

- Tu peux ramener Joanne à l'hôpital ? Emma y est, mais elle va bien, tout va bien ok ? Rassure là tant que tu peux, et venez ici, chambre 231, on vous expliquera une fois ici, d'accord ?

- Oui, à toute de suite.

Je raccroche, et je vois Harry me regarder, les yeux rouges et gonflés. Mais il n'est plus triste, il est en colère, je le sais. Je secoue la tête de droite à gauche pour lui dire que non, il ne doit tuer personne. Emma gigote dans son lit, et je sais qu'elle va se réveillée, je la connais par cœur. Je prépare un verre d'eau avant de de me rapprocher de son lit. Elle ouvre timidement les yeux, et je lui souris en lui caressant les cheveux.

- Qu'est-ce que je fais là ? demande-t-elle après avoir bu un peu d'eau

- Tu ne te souviens de rien ?

- J'étais dans ce bar, et je parlais à un garçon...

- Aaron ? lui demande Harry

- Non, je ne connais pas d'Aaron, il s'appelait Fred ou quelques choses comme ça, et tout est sombre après.

- Il t'a drogué pour pouvoir profiter de toi, M, déclare Harry doucement

- Quoi ?

- Mais tu n'as rien, il n'a rien fait, Aaron t'as protégée, et emmenez ici.

- Non, non, non, non

- Calme-toi Emma, tu vas bien.

- Je vais bien ? Il y a quelqu'un qui a essayé de me violer !

- Je sais, on sait. Mais le principale c'est qu'il y avait quelqu'un d'assez sombre pour l'en empêcher.

- Je veux plus, je peux plus, je...

- Qu'est ce qui se passe Emma ? lui demande ai-je

- Je veux plus sortir, je veux plus, je... Non, ne plus jamais.

- Ça va mon bébé, tout va bien maintenant, je laisserais rien t'arriver, essaye de la rassurer Harry

- Mais t'étais pas là hier soir, t'étais pas ! l'accuse-t-elle

Et ça blesse Harry parce que ouais, Harry est un père et mari super protecteur et maintenant il s'en veut encore plus en sachant qu'Emma lui en veut. Harry s'éloigne un peu de son lit, et Emma veut dire quelques choses, surement s'excuser, mais avec le regarde qu'Harry lui lance, elle se ravise.

- Vous ne commencez pas tous les deux, intervenais-je directement. Emma, excuse-toi.

- Pardon Papa, c'est moi qui voulait sortir toute seule comme une grande, pardon.

- T'excuse pas mon ange, ça va, dit-il en se rapprochant à nouveau pour poser ses lèvres sur son front.

- Emma ! crie une voix en pénétrant dans la pièce. Joanne, bien sûr. Emma oh mon dieu, je suis désolé, qu'est ce qu'il s'est passé ? J'aurais dû être avec toi, je savais que ça n'allait pas, mon dieu pardon.

- Ça va Jo, ne t'inquiète pas, ça va maintenant, répond Emma en serrant sa jumelle dans ses bras.

Elles restent comme ça pendant quelques minutes et au moment où on pense qu'elles vont se séparer, Joanne glisse dans le lit d'Emma, et elles continuent de se serrer dans les bras. Un infirmière arrive pour vérifier si Emma va bien, et quand elles les voient toute les deux dans le lit elle se contente de sourire. Elle nous informe aussi que des policiers doivent venir interroger Emma, et nous par la suite. Une fois fait, une fois que l'officier en charge de notre dossier nous à dis que celui qui avait fait ça avez été arrêté et aller être jugé parce que grâce au vidéo de surveillance, ils ont pu l'arrêter, après avoir porté plainte, et après avoir signé un tas de papier, on peut enfin rentrer à la maison.

- Vous pouvez rentrée chez vous, Mademoiselle Styles-Tomlinson, annonce le médecin

- Très bien, merci beaucoup docteur, dis-je en lui serrant la main

On sort de l'hôpital et même si Emma dis que tout va bien, on s'est que ce n'est pas vrai. Je sais, que ce n'est pas vrai. Parce qu'elle sursaute à chaque claquement de portière, à chaque bruit étrange, à chaque homme qui passe près d'elle, à chaque fois qu'on veut passer notre bras autour d'elle. Elle a peur, et elle est en état de choc, je le sais. Je lui souris doucement en arrivant à la maison, après avoir récupérer Teddy, et on se retrouve dans notre salon, collé les uns aux autres, sous des couvertures. Harry a appelé Niall et Zayn pour leur dire, puis il nous a rejoints.

- Emma, mon ange, est-ce que tu accepterais d'aller voir un psy ? demande doucement Harry et je sens Emma se tendre à côté de moi

- Non, s'il vous plait, non, pas de psy, s'il vous plait.

- Il faut que tu en parles à quelqu'un M, essaye-ai-je à mon tour

- Non, non s'il vous plait, pas un psy.

- On trouvera quelques choses, ça va, tout va bien, répond Harry en embrassant son front

Je lui souris en signe d'approbation, je sais qu'elle n'ira pas voir un psy, elle n'aime pas ça, parler à un inconnu. Alors elle en parlera à sa sœur, où à Jules. La nuit tombe doucement sur nous, mais personne ne fait à manger, alors on grignote sur le canapé, les uns contre les autres. Puis on va se coucher, chacun dans notre lit. Enfin, Emma Joanne et Teddy ensemble, et moi et Harry.

Je referme la porte de la salle de bain, après avoir pris une rapide douche, et lorsque je me retourne, je retrouve Harry en boule dans notre lit, et j'entends quelques sanglots. Je me précipite dans le lit, et je le sers contre moi, son dos contre mon torse. Je lui murmure qu'elle va bien, que tout va bien, que rien n'est arrivé, qu'on va bien aller. Et je sais que j'essayais de me rassurer moi-même. Mais Harry reste fort quand je faiblis, alors je reste fort pour lui, parce que là il est faible, ce soir. Et je l'ai jamais vu aussi faible de toute ma vie, à part à notre rencontre. Et ça me fait peur parce que j'ai mis un temps fou à le faire aller mieux. Et rien ne l'a jamais mis dans cet état, même pas moi. Mais je comprends, ça touche sa fille, son bébé, sa vie. Et je ressens la même chose, ce n'est pas comme si c'était à nous que ça arrivait. J'aurais été en colère que ça arrive à Harry bien sûr. Mais c'est plus de la colère qui coule dans mes veines là. Ni dans celles d'Harry. Et je sais que si je n'arrive pas à calmer Harry, il serait capable de retrouvé ce Fred, et ouais, d'aller jusqu'au bout. Je le sais, je le sens. On ne touche pas à sa famille. On ne touche pas à son mari, et encore mais encore moins à ses enfants.

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Je suis impardonnable pour ce retard, vraiment j'ai aucune excuse. Pardon pardon pardon. All the love, -C.