- Chapitre 12 ♥ -

J'essaye de faire taire ma raison de lui poser cette question mais elle prend le dessus et je lui demande : -" Emi', si tu me racontais comment tu en es arrivé là, avec ton père ?

- Rien, il sait... rien passer : c'est parce... qu'il a trop bu... c'est tout !" Dis-t-elle en ayant de nombreux sanglots dans la voix.                    

-"Emilia, je suis pas con ! (j'essaye de garder mon calme) Pourquoi il t'inflige ça ?

- Pour rien...je peux...pas.

- Emi', tu peux pas quoi ?

- (dans un souffle) t'en parler.

- Je peux savoir pourquoi ?

- C'est compliqué...

- Et en quoi ?

- Matthieu ! Arrête, je veux pas en parler ! (elle essuie ses larmes qui coulent)

- Et moi, je veux savoir !" lui-dis je tout en criant. "On est comme frère et sœur, non ? Alors pourquoi tu ne veux pas me raconter ! Je suis sûr que tu en a parler à Lucas !

- Quoi ?! Je te rappelle que je ne lui parle plus et que je ne lui ai jamais parler ! T'es con ou quoi ?! (elle crie elle aussi, ses larmes se sont dissipées)

- Ah maintenant, je suis con ! Je croyais que j'étais ton meilleur ami !

- C'est quoi le rapport ?" dit-elle tout en me hurlant dessus. Je la regarde d'un regard noir, elle raconte sa vie à Lucas et pas à moi, je croyais que j'étais son meilleur ami, son frère, son homme... Mais à ce que je vois, je ne suis rien à ses yeux, qu'un ami quelle avait besoin juste pour ne pas être seule, elle préfère parler aux inconnus. J'ai toujours adoré Emilia car elle avait su venir m'aider quand j'en avais le plus besoin, elle a toujours été là quand j'avais besoin qu'elle vienne me réconforter. Elle a été mon pilier et je me suis toujours promis que pour sa mère, je serais toujours là pour elle, que si elle serait dans la détresse, dans le besoin, je serais là comme elle a toujours fait pour moi. Mais je me suis bien tromper car pour elle, il n'en était rien, j'étais juste son jouet pour ne pas être seul. Elle me regarde et je lis dans ses yeux de la tristesse, de la tristesse de voir son meilleur ami lui balancer des vacheries alors qu'il s'est très bien que c'est faux. Une pointe de jalousie se fait ressentir dans mes paroles et je sais que je lui balance des vacheries parce que la jalousie me pique, parce que je sais ce que Lucas lui cache et elle, elle ne voit rien, elle aime toujours... Ca me tue !!

C'est moi, qu'elle devrait aimé, moi qui devrait avoir le privilège de l'embrasser plus tard et d'avoir des enfants avec moi, de se marier avec moi, tout ça devrait être à moi et pas à lui, car lui il joue alors que moi non... La jalousie me ronge, j'ai toujours voulu la cacher mais la, c'est trop, depuis que je sais que Lucas n'est pas sincère, j'ai envie de hurler sur Emilia pour la réveiller et lui faire comprendre qu'elle se fait mener par le bout du nez mais je n'en fais rien, car j'ai promis à Lucas que je ne dirais rien pour le protéger alors que je ne devrais pas ! Putain ! Je suis trop con, je l'aide alors que je ne devrais pas parce qu'il va me piquer la chose la plus importante à mes yeux sous mon nez. Je rumine dans mon coin tout seul quand Emilia m'en sort et me dit :

-"Matt ! Ca fait trois fois que je t'appelle !

- Quoi ? Qu'est que tu veux" lui dis-je tout en étant furax contre moi même et le monde entier. T'as fini de me faire ch*** ! Tu m'as soulé toute ma vie et tu continues encore aujourd'hui ! Tu me saoules ! Je te déteste !". Elle me regarde et je lis dans ses yeux que je l'ai blessé. Des larmes perlent aux coins de ses yeux, elle se lève de mon lit avec beaucoup de difficultés et part enfiler ces chaussures. Une fois mit, elle retire mon sweat, elle le pose part terre et en prend un nouveau dans sa valise. Elle la ferme et elle la prend, elle boite beaucoup mais malgré tout, elle arrive à la porte qu'elle ouvre. Elle se retourne une dernière fois vers moi et elle me dit dans un murmure :"Je ne te soûlerais plus..." et elle s'en va en claquant ma porte de chambre et la porte d'entrée. Je n'ai même pas la force de la rattraper car je sais que je suis le plus fautif dans l'histoire, j'ai détruis notre amitié en une fraction de seconde, je la récupèrerai jamais, je suis qu'un con, elle a raison ! Pourquoi j'ai ramené Lucas dans la conversation, il n'avait rien avoir, à cause de ça, j'ai perdu ma meilleure amie, ma confidente, ma deuxième femme...

J'ai envie de pleurer, j'ai l'impression de l'avoir perdue depuis des heures alors que ça ne fait qu'une minute, je devrais courir la rattraper et la prendre dans mes bras. M'excuser des milliers des fois et lui dire que je l'aime et que j'ai besoin d'elle mais je n'en fais rien car je sais que si j'y vais elle ne m'ouvrira même pas, je l'ai blessé terriblement car elle a toujours eu confiance en moi et elle pensait que j'étais différent mais maintenant elle doit se dire que je suis un pauvre con qu'il a berné juste pour l'avoir dans son lit alors que non. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai dis ça, j'ai laisser ma jalousie prendre le dessus alors que j'aurais dû me contrôler car je sais que quand je suis énervé, je peux dire des mots violent et blessé les gens mais je n'arrive jamais à me contrôler ! Je suis qu'un put*** de c**, j'ai perdu ma meilleure amie. Pour toujours. Je m'allonge sur mon lit, je regarde la photo qui trône au dessus de mon lit, cette photo elle dit tout mais en même temps elle ne dit rien, je l'ai embrassé pour faire plaisir à sa mère mais aussi car j'en avais envie, cette photo est tout pour moi put*** j'ai perdu ma meilleure amie... Je me frotte le visage tout en m'énervant contre moi même : qu'est que j'ai fais ?

*PDV d'Emilia*

Je claque la porte d'en bas de chez Matthieu et je m'en vais, je descends l'allée de son jardin et j'ouvre le portail, et le referme soigneusement, mon regard se pose sur la porte d'entrée pendant quelques secondes en espérant qu'une personne apparaisse pour venir s'excuser mais il n'en est rien alors je retire mon regard de la porte en baissant la tête et je m'éloigne de cette maison qui était devenu comme mon deuxième refuge. Sur le chemin du retour, un million de questions tournent dans mon esprit mais la première qui tourne en boucle, c'est pourquoi a-t-il voulu me blesser avec ses paroles ? On est meilleurs amis depuis longtemps, il me connaît depuis qu'on est à la maternelle, j'a toujours été là pour lui, je lui ai toujours tout raconter parce que c'était mon seul ami et que je le traitais comme mon frère parce que je l'aimais. Mais lui apparemment c'était juste pour le fun, j'arrive même à me dire qu'il a fait un pari avec un de ses potes juste pour coucher avec moi, c'est horrible ! J'essaye de chasser ses pensées macabres de mon esprit mais une partie de moi, c'est que si ça se trouve la vérité est là...

Je descends la rue de Matthieu et me dirige vers le boulevard des commerçants, d'habitude j'aurais pris la petite rue à droite pour rentrer chez moi mais là, je n'en ai pas envie. Je me dirige tout en boitant vers ce boulevard quand je m'y engage, ce boulevard est désert, d'habitude il est bondé, les gens se bousculent, même si on est dimanche ou en semaine et les gens se ruent dans les différentes boutiques qui longent le boulevard mais là il n'y a personne. J'avance dans le boulevard avec ma valise. Il y a deux, trois personnes qui me bousculent et qui regarde mon visage tuméfié, j'essaye de ne pas y penser, je ne prends jamais ce boulevard, il me fait peur avec tout ce monde mais le soir, c'est pire, il n'y a personne à part quelques soiffards comme ce soir, je baisse la tête, redresse ma capuche sur ma tête et avance. Je n'aurais pas dû le prendre mais je n'ai pas envie de rentrer chez moi, je sais qu'il est là, qu'il va me battre, me frapper et je n'ai pas envie, pas aujourd'hui, je suis assez triste comme ça. Je marche sur le boulevard en essayant de chasser mes pensées mais elle tourbillonne dans ma tête et j'entends encore les paroles de mon ex-meilleur ami dans ma tête.

 Tu m'as soulé toute ma vie et tu continues encore aujourd'hui !

Tu me saoules.

Je te déteste.

Tu me saoules.

Je te déteste.

Je te déteste, te déteste, te déteste...

Cette dernière phrase sonne en boucle dans ma tête. J'ai envie de pleurer, j'essaye de retenir mes larmes qui menacent de couler, je continue à marcher sur le boulevard rapidement quand je bouscule un inconnu. Il sent un mélange d'alcool et de cigarettes, je relève ma tête vers lui : il ressemble à un soiffard. Je me recule et le contourne pour m'éloigner de lui mais il en a décidé autrement, il me tient le bras fermement. Je le regarde, il pue l'alcool, il se rapproche, j'ai peur, mon cœur bat à cent à l'heure dans ma poitrine. Il tire plus fort sur mon bras, son corps est collé au mien, je lâche ma valise qui tombe au sol, j'essaye de le repousser mais il est plus fort et il m'emmène dans une ruelle sombre. Dans cette ruelle, des sacs poubelles trainent par terre, des poubelles sont collées au mur, il m'emmène au fond de l'allée, où une grille sépare l'allée de la prochaine allée en face. Il me pousse contre la grille et il passe ses mains sous mon T-shirt, je le repousse comme je peux mais il me gifle. La gifle est tellement forte que je m'accroupis sur le sol, il me tire les cheveux pour me relever et pour que je le regarde. Les larmes me montent aux yeux et elles dévalent le long de mes joues mais il s'en fout. Il commence à descendre mon legging et je sais que c'est la fin...

*PDV Extérieur*

Le jeune homme marche tranquillement dans la rue, il vient de quitter ses amis : une petite soirée rempli d'alcool et de drogue comme il les aime même si lui il ne se drogue pas, il a juste bu quelques verres mais pas de quoi fouetter un chat, malgré tout, il sait que quand il rentrera sa mère, qui doit sûrement être rentrer, lui dira qu'il n'a pas à aller se bourrer la gueule dans n'importe quel coin et qu'il doit faire attention et blablabla... Cet rengaine, il la connaît par cœur, sa mère essaye de l'élever proprement mais lui, il s'en fiche, tout ce qu'il veut, c'est s'amuser et profiter de la vie qui s'offre à lui. Il marche dans la rue, il traverse et se dirige vers le boulevard, il est obligé de passer par la pour rentrer chez lui, il n'aime pas trop trainer dans ce dernier car le soir, il y a souvent des hommes bourrer qui y traînent et ça le dérange car même si il sait se défendre, on ne sait jamais ce qui peut arriver ensuite. Il continue de longer le boulevard, sa capuche est redressé sur ses cheveux, il essaye de passer inaperçu. Il arrive au niveau d'un bar qui est encore ouvert à cet heure, il passe devant à toute vitesse. Mais il s'arrête et il se retourne, un cri vient de retentir dans l'allée qui se trouvent à côté du bar, il secoue la tête, il dû forcément rêver. Il se retourne et continue de marcher mais le cri retentit de nouveau. Il prend son courage à deux mains et pénètre dans l'allée. Il avance prudemment mais les cris deviennent plus distinct et il entend ceux d'une fille. Il a envie de se retourner et de partir en courant de l'allée pour rentrer chez lui mais il avance dans l'allée en courant. Il arrive là où les cris proviennent et il voit la fille allongé par terre à moitié nu, l'homme se trouvent au-dessus d'elle près à la violer. Il regarde l'homme et il le pousse violemment contre la grille.

Ce dernier est assommé, le jeune homme attrape la main de la jeune fille qui se lève péniblement : elle s'est tordue la cheville. Il la regarde et lève les yeux au ciel, il la prends sur son dos et il commence à courir en direction du boulevard. La jeune fille se blottit contre lui, contre son dos. Au loin, le jeune homme entend l'homme se relevé et pousser un juron, il accélère le pas et il remonte le boulevard en direction de chez lui. Arrivé dans sa rue, le jeune homme pose la jeune fille sur l'herbe fraiche et il se penche pour reprendre son souffle. Il se redresse et se tourne vers elle mais quand la jeune fille relève sa tête et le regarde, il est surpris. "Emilia, c'est toi ?" dit-il, Emilia baisse la tête et ses larmes coulent. Ses larmes dévalent ses joues, le jeune homme, surpris, s'abaisse à sa hauteur et il l'a prend dans ses bras, elle se blottit contre lui, elle a besoin qu'on la rassure à cet instant précis avant quelqu'un s'en chargeait mais maintenant cette personne n'est plus là...

Le jeune homme lui caresse tendrement le dos, les sanglots d'Emilia redoublent, elle a besoin de laisser échapper tout cet accumulation, elle en peut plus, elle est fatiguée. Fatiguée de devoir porter ça toute seule, fatigué de devoir cacher ses sentiments à celui qu'elle aime, elle aimerait que sa vie puisse se passer normalement comme toute adolescente normale. Elle se blottit dans le cou de Lucas et elle respire son parfum : un parfum frais avec une pointe de menthe, elle l'aime déjà. Lucas, quand a lui, enlève la man du dos d'Emilia, se relève tout en la portant : il l'a porte comme quand il porte sa sœur pour qu'elle lui fasse un câlin. Il marche vers sa maison qui se trouve un peu plus bas dans la rue. Arrivé devant chez lui, il hésite à toquer ou à sortir ses clés mais il décide de prendre la deuxième solution car il est déjà 23h30 et il ne sait si sa mère ne dort pas. Il sort ses clés de sa poche discrètement et il les met dans la serrure mais il n'a pas le temps de tourner la clé dans la serrure que sa mère apparaît devant la porte :

-"Maman !" crie-t-il tout surpris

-"Oui bonjour à toi aussi, Lucas ! (elle insiste sur le mot Lucas)

- Qu'est que tu fais là ?

- Bah, je ne sais pas, j'habite ici non ?

- Hein, euh oui, oui bien-sûr ! Mais je veux dire, tu dors pas ?

- Non, je t'attendais mais je vois que tu es en charmante compagnie !

- Non, maman, c'est pas ce que tu crois...Je...je...

- Je quoi ?" hurle-t-elle.

- Je l'ai trouvé dans une ruelle, à côté d'un bar, elle allait se faire violer par inconnu (il hurle). Je suis parti l'aider et elle s'est blotti dans mes bras parce qu'elle est fatiguée : je la console en quelques sortes. (Il baisse sa voix et la tête)

- Lucas, rentre, viens..." Elle lui sourit, elle est fière de son fils malgré tout, même si parfois il fait des bêtises : elle sait qu'on fond, c'est un garçon bien. Elle fait rentrer Lucas, il fait glisser doucement Emilia sur le sol, elle pose délicatement ces pieds au sol mais elle boîte beaucoup. Sa mère le regarde et Lucas hausse les épaules. Il regarde Emilia (enfin le sommet de sa tête car il ne voit pas sa tête) et lui dit : "Tu vas aller te doucher et après on part à l'hôpital, c'est non-négociable ! Ma maman Liz va te prêter des vêtements ok ?". Pour seul réponse, Emilia hoche la tête et tout les deux montent en haut pour aller se doucher. Liz les regarde et elle a dû mal à comprendre, elle monte malgré tout chercher des affaires pour Emilia dans son armoire. Lucas, de son côté, ouvre la porte de la salle de bain et Emilia pénètre dedans. Il allume la lumière mais ce qu'il voit le terrifie, le visage d'Emilia est couvert d'hématomes bleu-violet, des griffures, elle a les joues marquées par des gifles sûrement et elle un œil au beurre noir. Lucas la regarde, il caresse tendrement son visage, Emilia se laisse aller contre sa main, des larmes perles ses yeux. Lucas la regarde et il l'a prend directement dans ses bras et elle se laisse aller contre lui : elle en a besoin. Il ne lui pose pas de questions sur son état, il ne veut pas savoir : il attendra qu'elle vienne lui parler d'elle-même.

Il se détache l'un de l'autre après de longues minutes et il laisse Emilia prendre sa douche pendant que lui aide sa mère à trouver des vêtements pour elle. Il referme la porte derrière lui sans oublier de pousser un gros soupir. Il se dirige vers la chambre de sa mère et il l'a trouve en train de fouiller dans son armoire. Lucas arrive et il ouvre l'autre porte de placard et il commence à chercher.

-"Ne défait pas mes piles de linge s'il te plait.

- Oui, maman (il soupire)

- Lucas, c'est qui cette fille au juste ? (elle fouille dans une pile)

- C'est une camarade de classe, enfin une amie... enfin, j'en sers rien. (il fouille lui aussi dans une pile de linge mais différente de la sienne)

- Comment tu n'en sers rien ?

- J'en sers rien car j'ai dis que je ne l'aimais pas alors je ne sais pas ce que nous sommes." répond-t-il à sa mère. Elle le regarde en lui faisant les gros yeux, elle sort une de ses mains du placard et elle lui fout une petite tapette derrière la tête. Il se frotte la tête en signe de mécontentement mais il ne dit rien : il sait que sa mère a raison. Il continue de fouiller dans le placard et sa mère lui demande :

-"Chéri, pourquoi tu lui as dis ça ?

- Je ne sais pas, j'a dis el premier truc méchant qui me venait à l'esprit alors que je l'aime bien, enfin je veux dire je l'aime comme une amie. Bref, t'as compris !

- Oui, tu sais que à mon avis, tu l'as blessé !

- Oui, je sais, le lendemain, j'ai failli l'embrasser !

- Lucas Robert Hemmings, tu joues à quoi avec cette petite puce ?

- Rien, et arrête de m'appeler comme ça !

- Lucas, dis moi ! (elle est énervé et elle le regarde d'un regard noir)

- A rien, putain ! J'essaye de l'aider mais je fais tout de travers, je lui ai écris une chanson, j'ai jamais fais ça avant avec lui, elle couchait avec moi et c'est tout ce que je leur demandais, mais avec elle s'es différent, je sais pas : je deviens un putain d'homme faible et j'aime pas ça !" hurle-t-il tout en regardant sa mère. Elle ne bronche pas et son regard se tourne derrière Lucas et c'est une Emilia en serviette, trempée et grelotante qui apparaît devant eux. Liz est surpris par le visage d'Emilia et elle ne peut s'empêcher de crier de stupeur, Lucas se retourne et il lui fait les gros yeux. Lucas prend le premier T-shirt et le premier jean qui lui tombe sous la main et il lui dit : "Attends, je vais te prendre des chaussettes, tiens va mettre ça déjà, tu es morte de froid.". Il la regarde s'éloigner et il prend une paire de chaussettes à sa mère. Il sort de la chambre de ses parents pour se diriger vers la salle de bain, il toque à la porte mais personne ne vient lui ouvrir. Il insiste en tapant plus fort mais rien, il attrape la poignet dans main et il l'essaye de l'ouvrir. Il arrive à enfin ouvrir la porte après quelques minutes et il découvre une Emilia, habillé et recroquevillée sur elle-même. Il se dirige vers elle et elle se blottit directement dans ses bras. 

Elle sait qu'il ne l'aime pas mais ce soir, elle envie d'oublier ce passage un petit moment, d'oublier qu'il la prend pour une fille qui couche à droite et à gauche à cause de Jared. Elle a juste envie de trouver du réconfort quelque part et notamment dans les bras de Lucas. Elle tourne sa tête du côté de son cou, elle a envie de retrouver ce parfum qu'elle apprécie tant. Lucas, quand à lui, il lui caresse tendrement le dos, il part du haut et il descend : il fait pleins de petits allés-retours. Quand Emilia met la tête dans son cou, il rougit : on ne lui à jamais fait ça avant, ça le perturbe mais il ne dit rien. Ils sont blottis l'un contre l'autre, dans cette petite salle de bain, laissant seul le silence les accablé...

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Voilààà le chapitre 12 est posté ! ♥♥♥

Comment allez-vous ? Moi ça va, j'ai mis du temps a posté : problème familiaux ! ♥

Ok on s'en fout de ma vie ! :')

Alors qu'avez vous penser du chapitre ?

- du comportement de Lucas ?

- de Liz, sa maman ?

- D'Emilia face à Matt ? Face à Lucas ?

- du comportement de Matt (et c'est à ce moment que je m'enfuis en courant ! Salut !)

Voilà, c'est tout pour les questions, je crois, (eh oui, je suis revenue, sniiif, sniif... x) ). J'espère que vos vacances se sont bien terminée en tout qu'a car

CA Y EST C'EST LA RENTREE !!! QUEL JOIE ! *ironie*

Alors comment s'est passé votre rentrée ? J'espère que vous êtes avec vos copines, vos meilleurs ami(e)s, que vous avez de bon professeurs et un bon emploi du temps ! Je veux que vous me racontiez tout en commentaires -> -> :) ♥♥

Moi, c'est demain, ma rentrée en Première ES ! Je suis pas bien je vous le dis x) J'appréhende beaucoup mais j'espère vraiment être avec ma meilleure amie et mon meilleur ami et éviter tout les pires profs de mon lycée ! Bref, comme on dit : Insha'Allah ! :) ♥♥♥

Bon après il y a un gros paragraphe sur mes interrogations vis-à-vis d'un Tome 2 de #BLON donc ceux qui ont la flemme de le lire, rendez vous au prochain + ♥

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Voilà, pendant mes vacances avant de partir, j'ai fais un F.A.Q et il y a une personne qui m'avait posé la question : "Est-ce que tu vas faire un Tome 2 ?" J'avais répondu, ce que j'avais répondu mais vous, mes chers amours, vous avez réagi à ce post en disant "Ouii, ça serait trop bien !" ect ect...

Et pendant les vacances, je me suis interrogée sur un Tome 2, j'ai imaginé pleins de scénarios différents pour la suite ! J'ai vu Emilia grand, Luke aussi, j'ai même imaginé leur enfants ! Mais je m'interroge maintenant car je ne sais pas si c'est une bonne idée ! Est-ce que vous serez toujours nombreux à me lire comme pour le tome 1 ?

Est-ce que les aventures d'Emilia, de Lucas & de Matt ne vont pas souler ?

Est-ce que c'est pas trop un tome 2 ?

Est-ce que vous en avez pas marre de moi, de me voir dans vos fils d'actualités ?

Est-ce que vous voulez me voir dans un Tome 2 d'une même histoire ou dans un autre registre (toujours de l'amour mais une histoire différente) ?

Est-ce que quand je serais en Terminale, j'aurais toujours le temps de vous postez des chapitres car même là, en Première, j'ai peur de vous délaissez, et ce n'est pas ce que je veux mais est ce que je serai capable d'en poster ?

Est-ce que si le Tome 2 se passe comme le 1, Est-ce que ça va pas vous soûler de devoir attendre les chapitres, le temps que je vous les poste ?

Mais tout simplement : Est-ce que vous aimerez toujours autant mon histoire ?

J'ai pleins d'interrogations, je sais que le Tome 2 est pour l'instant assez loin mais je m'interroge car je vois que vous êtes nombreux à me lire, je vois que les vues augmentent ainsi que les votes et je n'ai pas envie de vous décevoir dans un Tome 2, j'ai pas envie de regretter de l'avoir fais et j'ai envie d'être sur que vous serez encore là. Donc je prend les devant comme on dit, enfin bref ! ♥♥♥

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La photo représente la photo de nos deux petits bébés dans la salle de bain : qu'en pensez-vous ? ♥

Vous savez ce qu'il vous reste à faire : Partagez, Commentez & Votez ! ♥♥

Je vous aimes, mes #BeautifulFans ♥

Gros Gros bisous ♥♥

- Nessi - ♥





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