A young lady is born
Elle a forcément quelque chose qui pourra m'aider. Je cherche attentivement, espérant sincèrement pouvoir trouver du maquillage. Je fouille dans l'armoire de ma mère dans sa salle de bain. J'ai beau avoir un visage plutôt androgyne, étant donné que Chris a rencontré Adam en cours, il va forcément faire le rapprochement entre le visage de Mélodie et le mien. Nous avons beau être ''cousin'' je ne pense pas que ça passera. Nous nous ressemblons trop... Il risque de se douter que quelque chose ne tourne pas rond. Cependant je ne peux pas aller vers Amanda. Je lui ai déjà demandé beaucoup et je sais que son frère, Niel me juge énormément quant à ce que je fais. Je le comprends, je trouve également que ce mensonge est mal, j'ai envie de tout dire à Chris, d'avouer que je ne suis pas la personne qu'il croit même quand je suis face à lui, c'est impossible. Il me fait me sentir si bien que je n'arrive à rien.
Je trouve du maquillage et du vernis, content de ma trouvaille je me dirige dans ma chambre. Heureusement que ma mère est plutôt coquette. J'ai déjà dû acheter une tenue féminine pour pouvoir aller à ce rendez-vous, je n'aurais pas eu l'argent pour acheter en plus des cosmétiques.
- Comment ça fonctionne ?
Je regarde le maquillage d'un œil curieux et maladroit. Amanda m'a déjà maquillé mais je dois avouer que je n'ai pas du tout prêter attention à comment elle faisait. Je me suis juste laissée faire. Je reconnais ce qui semble être du liner. Je me dis alors que faire un petit trait et mettre du mascara ainsi qu'un rouge à lèvre fera l'affaire. De toute manière je ne suis pas capable de faire plus. Je ne me suis jamais maquillé de ma vie. Je m'assieds alors sur mon lit, un petit miroir de poche dans la main et je tente de faire un petit trait de liner sauf que ce dernier vire très vite à la catastrophe. Je panique alors légèrement, courant de partout pour trouver du démaquillant ce que je trouve rapidement.
Après une bataille acharnée je suis maquillé. Mes traits de liner sont très approximatifs, de loin on ne voit pas trop que c'est complètement raté mais il ne faut pas s'approcher de moi. Je fais peur... Et comme si ça n'était pas suffisant j'ai décidé d'appliquer du vernis sur mes ongles. Celui que possède ma mère est un rose nude plutôt joli et pas très voyant, il est à peu près de la même couleur que la jupe que j'ai acheté plus tôt dans la journée. Je ne sais pas pourquoi j'ai été aussi idiot pour me dire que mettre du vernis me rendrait plus féminine. Je peste contre moi, maugrée me trouvant complètement stupide. Je n'arrête pas de déborder sur mes doigts et fais de nombreux pâtés de vernis sur mes ongles. J'ai presque envie de pleurer. Je regarde l'heure et me rends compte que je n'ai pas le temps d'arranger les choses, je dois partir si je ne veux pas être en retard. Je me tape la tête dans la main et abîme d'autant plus mon vernis qui n'était pas sec alors je grogne ma frustration. Je souffle sur mes ongles pour qu'ils sèchent plus vite et que je puisse m'habiller.
Cette journée s'annonce mal...
****************
Mais quelle idée j'ai eu !? Je garde les mains plaquées contre les cuisses, tenant fermement ma jupe et priant pour qu'elle ne se soulève surtout pas. Mes yeux sont braqués sur la pelouse et le rouge me monte aux joues. Je rejoins alors rapidement un banc à l'entrée du parc, là où Chris et moi avons convenu de nous rencontrer. Le vent souffle violemment, il fait rage, crissant dans mes oreilles et déposant sa délicate couche de frais. Ce voile m'enivre d'une sensation de bien être glacée et douillet. J'attends alors patiemment Chris. Comme la première fois je suis largement en avance. Je détaille mes chaussures converses basses noire, avec chaussettes blanches qui remontent à peine. En plus de cela je porte donc une jupe plissée couleur vieux rose. Mon haut est tout simple, un haut ample blanc à manches courtes. J'ai également acheté une petite barrette fantaisie que j'ai mis dans mes cheveux pour tenter de ne pas trop ressembler au vrai moi, l'homme que je suis. Les larmes me montent aux yeux à cette pensée. Je me rends de plus en plus compte que je me suis mise dans une position délicate... Je ne vois même pas comment je pourrais arranger les choses.
- Bonjour jolie demoiselle vous attendez quelqu'un ?
Je relève alors brusquement la tête et suis surpris de voir qu'il s'agit en fait de Chris. Ce dernier me tend la main, je suis alors confus et lui donne timidement. Il y dépose alors un délicat baiser. Mon cœur s'affole. Le doux contact de ses lèvres sur ma peau me fait presque frisonner. Je remarque alors que mon vernis mal mis est très visible alors je me dérobe rapidement de son emprise, cachant mes mains et rigolant quelque peu de cette situation surprenante :
- Très romantique ou simplement baratineur mon cher ? Car tu m'as quand même approché tel un prédateur.
Il arque un sourcil, l'air douteur. Il me reprend :
- Un prédateur ? J'aurais plutôt dit quelqu'un qui vient dans l'optique de séduire une charmante demoiselle.
A chaque fois qu'il me nomme en tant que demoiselle, un bref haut le cœur me surprend. Il étreint mon cœur, le serre, lui fait du mal à mon insu. Je subis, souriant malgré tout car en réalité sa façon de parler est chaude, agréable et mielleuse comme je l'aime. Je suis quelqu'un qui aime la tendresse, qui adore le romantisme. Je suis le type de personne qui va allumer des bougies et mettre des pétales de roses lors d'un diner aux chandelles.
- Tu es sûr que tu m'as reconnu et que tu n'as pas abordé une fille au hasard dans le parc ?
Je le regarde comme si je tentais de le défier. Il sourit délicatement et s'assied à mes côtés. Il semble regarder autour de nous, je l'imite alors et me plais à admirer ce paysage languissant. Le vent brosse les arbres amoureusement, faisant virevolter leur feuilles. Ces dernières d'un vert pomme intense contrastent parfaitement avec les azalées à leur pied.
- Disons que le parc est plutôt vide. J'avais pas beaucoup de choix.
- Donc tu as juste abordée la première fille que tu as trouvé.
- Faut dire qu'elle renvoie quelque chose de loin, comme un charisme, un charme qui émane de sa personne et qui m'a attiré jusque elle.
Je ris alors, sachant très bien qu'il me taquine en en faisant un peu trop. Je lui mets un petit coup dans l'épaule. Il rit alors doucement aussi. Rapidement, nous nous perdons dans le regard de chacun. Le vent vient taquiner ses cheveux, leur couleur ébène marque d'autant plus le bout de son nez tout rougie. Je me mords les lèvres, sentant une douce chaleur remonter le long de mon corps. Chris finit par se lever. Je le regarde faire, prenant mon temps pour admirer son look toujours soigné.
- Je ne suis pas la seule à être charmante.
Il semble quelque peu surpris par ma déclaration. Je me rends alors compte que la pensée à dépassé un stade particulier, celui du confinement. La séquestration dans mon cerveau pour garder leur secret. Au lieu de cela cette pensée a fini par franchir la barrière de mes lèvres. Je m'éclaircis alors la voix et me redresse d'un coup, souriant à Chris.
- Merci, je savais pas trop comment m'habiller.
Un petit rire gêné flotte dans l'air. Je suis alors étonné par sa confession. Je prends alors à nouveau le temps pour le détailler. Je ris d'un air de dire : mais qu'est-ce que tu racontes ?
- Tu es toujours au top de la mode, excessivement charmant, une pointe d'excentricité et beaucoup de classe. Même en haillons tu serais beau.
Il glisse alors une main dans sa nuque puis sur son visage, comme s'il était gênée par ce que j'ai dit. Je me rends alors compte qu'il a beaucoup moins confiance en lui que ce que je pensais. Tandis que nous marchons l'un à côté de l'autre, nos épaules se frôlent, nos mains font de même par moment. Le vent est légèrement calmé alors je fais simplement attention à bien maintenant mes mains le long du corps pour la maintenir droite.
- Tu n'as finalement pas l'air d'avoir beaucoup confiance en toi.
- Pas vraiment non. C'est probablement pour ça que j'essaie de toujours faire attention à mon apparence, à commencer je suis habillé. Je ne suis pas quelqu'un qui renvoie une image très forte en réalité, mon caractère est plutôt... fade.
- Fade ? Tu te moques de moi ?
Je le fais s'arrêter, attrapant son poignet, nos regards se confrontent. Il n'a pas l'air de savoir comment réagir. Il attend simplement, fuyant un peu mes orbes par moment.
- Fade ? Répétais-je. Tu es tout sauf fade.
- Tu n'as pas idée à quel point je le suis. Je n'ai pas un tempérament très marqué, je suis très romantique, très fleur bleu, à la limite d'avoir un comportement dit féminin. J'ai cette sensibilité marquée par la tendresse, ça me rend peu intéressant, banal...
Je suis choqué par sa confession. Je ne le voyais vraiment pas comme ça. Depuis le début j'ai l'impression que la personne que je vois quand je suis Adam et quand je suis Mélodie est complètement différente et j'ai finalement la réponse. Il se forge une apparence autre que la sienne en permanence.
- Pourtant à la fac ça n'est pas l'image que tu renvoies...
Ses yeux semblent doubler de taille. Je me rends alors compte de la bourde que j'ai fait, je tente de me rattraper comme je peux :
- Je veux dire, mon cousin m'a dit que tu as plutôt l'air d'un bad boy froid et très distant.
- Bad boy ? Je suis tout sauf un bad boy, je ferais de mal à personne. Je dis pas ça pour tenter de te séduire ou te dire qu'avec moi tout sera rose et tout ça mais je me vois pas arriver à être méchant. Si on me blesse j'acquiesce. Ou du moins c'est l'habitude que j'ai pris et j'aimerais le changer. C'est probablement pour ça que j'ai l'air très froid à la fac, j'essaie d'éviter les gens pour ne pas être blessé.
Je craque encore plus pour lui. Nous reprenons notre marche. Tout ce qu'il me dit, le fait qu'il se livre si facilement à moi, je me sens vraiment particulier. Je décide alors de me livrer à lui, de poser des mots sur ses sentiments qui s'imposent en moi et me font avoir l'impression de porter tout le poids du monde sur mes épaules.
- J'ai l'impression d'être un mensonge permanent.
- Comment ça ?
- J'ai le sentiment que je n'ai pas ma place, et ce, partout où je vais. Je me sens comme une entité inconnue dans ce monde.
Ça devient profond. Chris ne répond pas, je me demande si c'est parce qu'il me prend pour une personne folle ou c'est parce qu'il chercher à m'écouter attentivement et qu'il est intéressé par mes confessions. Dans le doute, je continue. Au pire je le ferai fuir car il pensera que je suis détraqué, c'est peut-être la meilleure chose qui pourrait arriver en réalité.
- Au lycée j'ai toujours été seule, perdue dans mon monde sans personne qui voulait me parler à part... une amie. Et maintenant à la fac j'ai l'impression de me noyer dans un monde que je ne connais pas et qui ne connais rien de moi. Je me sens envahie, submergée et je prétends être cool, être intéressante mais je suis juste cette pauvre fille perdue dans les couloirs de la fac qui ne se sent étouffée et oppressée par un monde gigantesque et effrayant.
Alors que je me livre de plus en plus, la main de Chris vient taquiner la mienne. Je le laisse faire, me sentant complètement vulnérable à cet instant précis. Ses long doigts fins caressent doucement le dos de ma main. Sans même que je ne comprenne comment ou que je parvienne à dire quand, nos mains s'entrelacent. Comme si nous venions de vivre un moment d'intimité intense. Je me sens quelque peu submergé. Ni lui ni moi ne parlons, nous profitons simplement de ce moment où nous semblons être perdu dans notre bulle. Aussi étrange cela puisse-t-il paraître, j'ai le sentiment qu'on se comprend.
Nous marchons désormais pieds nus dans la pelouse. La fraicheur des brins d'herbe fouette langoureusement mes pieds. La sensation est agréable. Cette journée chaleureuse me fait me sentir bien. Sauf que le vent souffle violemment tout d'un coup. Une puissante et glaciale bourrasque brise le calme de la situation. Je laisse passer un petit gémissement alors que le vent soulève ma jupe. Je plaque alors rapidement mes mains sur ma jupe pour la maintenir en place. Chris semble également surpris, le vent continue de faire des siennes et ma jupe ne tient pas bien en place alors il retire sa veste en jean et la glisse dans mon dos pour éviter que ma jupe se soulève à nouveau et découvre mes fesses. Je ne sais pas quoi faire, ayant peur que Chris puisse voir quoique ce soit sous ma jupe et qu'il comprenne que sous ce caleçon se cache des attributs qu'il ne s'attend pas à voir. Alors je cède à la panique et m'assied brutalement dans l'herbe. Le frais de l'herbe chatouille mes fesses et mes cuisses. Je me saisis de la veste de Chris pour la poser sur mes jambes et les cacher.
Je meurs de chaud, je me fais alors de l'air, me sentant horriblement mal à l'aise. Chris s'assied à mes côtés et me fait un peu d'air aussi.
- Ça va ?
- Je me sens tellement bête...
- Mais non c'est rien du tout.
Il m'attrape l'avant-bras comme pour me rassurer. Je ne peux m'empêcher de me trouver ridicule. Surtout que je stresse qu'il ai pu voir sous ma jupe. Je serre mes genoux entre mes doigts, tentant d'oublier ce moment vraiment gênant. Je joue avec la veste de Chris. C'est vraiment gentil de sa part de me l'avoir passé pour éviter un incident. Il est très galant, le fait qu'il fasse en sorte de m'aider pour que je ne sois pas mal à l'aise en me prêtant sa veste pour me cacher, me touche. Il a vraiment un grand cœur. Si je m'étais cantonné à ce que je vois de lui à la fac je n'aurais jamais cru qu'il était comme ça. Je ne regrette pas d'avoir découvert cette facette de sa personne. En revanche ce que je regrette c'est que c'est Mélodie qui l'a découverte et non pas Adam...
- Tu sais mon cousin m'a dit que tu avais l'air dédaigneux. Il a vraiment l'impression que tu le détestes ou que tu le juges.
- Que je le juge ? C'est la dernière chose sur terre que je fais. Il rit doucement. Bon ok, je juge les gens mauvais mais les autres ont tous leur raison d'être, de faire les choses comme ils font ou quoi. Tout n'est ni noir ou blanc dans ce monde et on n'en connait jamais toutes les nuances alors je tâche de juger le moins possible.
Ce qu'il dit transperce de toute part, comme si j'avais été frappé par un rayon de lumière me délivrant la vérité ultime. Ses paroles sont si belles, je les bois, ne les remets aucunement en question et prends simplement plaisir à l'entendre manipuler les mots pour les faire devenir un poème si raffiné et mature.
- Je ne connais pas ton cousin mais je suis désolé s'il a pensé que j'avais quelque chose contre lui. C'est aucunement le cas, il n'a pas l'air méchant. Il a juste l'air perdu, un peu comme toi.
Ce qu'il me dit me tétanise presque. Je le regarde, tentant de paraitre le plus naturel possible. Il a compris que je mentais sur mon identité... ? Je commence à trembler, j'agrippe alors plus fort mes genoux pour tenter de minimiser le tremblements et que Chris ne les remarque pas.
- Comment ça ?
- Il n'a pas l'air confiant, on dirait qu'il cherche à fuir tout le temps. Ça n'est pas une critique loin de là, il a plutôt l'air d'être une âme perdue, comme tu l'es. Il ne sait pas où il va dans sa vie je pense.
- On a un peu le même passé lui et moi en effet...
Je suis surprise qu'en simplement quelques minutes il a pu me cerner comme ça. Je désormais muet ayant peur de dire quelque chose pourrait jouer contre moi et faire tomber mon identité. Je devrais tout lui dire là maintenant, surtout qu'on parle du vrai Adam mais c'est plus fort que moi, les mots sont comme coincés. Ils refusent de sortir.
Chris attrape ma main et l'attire devant son visage, il la détaille et ris tout doucement.
- Tu as essayé de mettre du vernis ?
Je me défais alors expressément de son emprise, me sentant horriblement embarrassé. Je cache immédiatement mes mains sous sa veste et demeure silencieux. Son petit rire cristallin me met mal à l'aise mais rapidement il vient récupérer mes mains, se mordant doucement les lèvres.
- C'est adorable.
- Adorable ? J'ai complètement foiré...
- Justement, le fait que tu aies mis du vernis juste pour qu'on se voit et que ça soit visiblement l'une des premières fois est vraiment adorable.
Je tente de serrer les poings car même si ce qu'il me dit me fait chaud au cœur. En effet, il ne me juge pas. Il préfère voir le positif et simplement ne pas s'embêter de futilité comme l'apparence. Il embrasse doucement mes deux mains. Je frisonne.
- N'ai pas honte, ça fait au contraire tout ton charme.
Sur cette phrase, nos regards se croisent longuement. Je commence alors à sourire de façon niaise, presque extatique. Je me sens sur un petit nuage, je ne saurais comment décrire cette sensation qui grossit en moi. Cette chaleur est là, à tout moment elle menace d'exploser, de ravager mon cœur déjà attendrit et presque sur le point de fondre pour lui. Chris glisse une de ses mains dans ma nuque. A cet instant mon sourire disparait pour laisser place à une certaine excitation qui me ravage. Une pointe de stress se mélange à une passion qui croit. Nos visage ne tardent pas à se rapprocher, faisant battre mon cœur de plus en plus fort. Ce dernier bat le tocsin. Son front vient toucher le mien, nous attendons. Comme si nous cherchions à savoir si nous avons l'autorisation de l'autre pour pouvoir céder à ce contact presque interdit. Je me mords simplement la lèvre inférieure. Je veux craquer, me noyer dans son regard et sentir la chaleur de ses lèvres dévorer mes croissants de chair glacés. Nos lèvres viennent se frôler, se taquiner quelque peu tandis que nos souffles commencent à s'entremêler tout doucement.
Puis nous scellons nos lèvres ensembles, comme une promesse indélébile. Un souvenir intense et gravé dans nos chairs. Je me rapproche quelque peu de lui venant saisir timidement sa main libre alors que son autre main remonte délicatement sur ma joue qui brûle. Nos lèvres s'entrelacent, se confondent. Cette douce torture me fait presque perdre la tête. Je me sens plonger dans un autre monde que je n'aurais jamais cru atteindre.
Mon cœur pétille de bonheur.
*************
Enfin leur premier baiser ;) Alors, vous en dites quoi de ce petit chapitre tout mignon ~ ? J'espère que vous aimer le caractère et la personnalité des deux personnages principaux ! J'essaie de donner des personnalités bien différentes à mes persos d'une histoire à l'autre et ici ils sont tous les deux très tendres, romantiques, bienveillants et niais sur les bords. Je ne sais pas si ca vous plait :0 Mais en tout cas j'espère que oui, ca change un peu !
Je suis curieuse de lire vos retours :3 A bientôt ~
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