Chapitre 19

"Sois ta propre raison de sourire"

Le baiser entre Danny et moi avait déjà fait la une des journaux. Ce soir là, l'associée de mon père, Madame Daisy Gabs vêtue d'un costume blanc crème, nous avait félicitée pour notre mise en couple.

J'ai voulu crier mais mon père me fit comprendre en un instant que c'était pas le moment « Je suis fier de toi, mon fils » me murmura t-il en me rapprochant de lui.

J'ai essayé de contacter Nayra, plusieurs fois mais elle m'a ignorée. Je ne sais pas quoi faire. J'ai décidé hier soir de demander à Svetlana de l'aide.

Et elle a réussi à m'arranger un moment avec elle. Je suis au Sky night club. Dans le carré VIP, il y avait de grands canapés rouges vifs, des bibelots dorés et une réserve intarissable d'alcool. Les lumières clignotantes et la musique assourdissante titillant mes tympans, donnant une atmosphère électrique à la boîte de nuit. L'odeur d'alcool et de sueur brillait mes narines.

Mon verre de Coca entre les doigts, je roule des yeux devant la tentative de séduction d'une femme d'une femme d'une trentaine d'années. Il avait un goût amer. Celui des regrets.

Et si Nayra ne me pardonnait jamais ?

Et si elle m'abandonnait ?

J'ai toujours cru au véritable amour, même si je ne le voyais pas autour de moi, j'ai toujours fantasmé dessus.

J'ai vraiment été stupide. Danny m'a eu et maintenant, Nayra me déteste. Elle m'a fait confiance. Et je l'ai trahi.

Je roule des yeux devant la tentative de séduction d'une trentenaire, qui m'enlaçais les yeux pleins de désir.

Son souffle chaud frappe mon cou et provoque en moi, une vague de dégoût. Ses fins doigts manucurés se faufilent dans ma chemise blanche légèrement déboutonnée.

Je bondis en lui lançant un sale regard. Malgré mon refus clairement indiqué, cette femme me lance d'une voix suave :

- Tu veux qu'on aille dans un endroit tranquille, mon mignon ?

Je finis par bafouiller à bout de patience :

- Mais....mais lâchez moi un peu, madame. Je...je suis encore mineur. ( Grattant ma nuque ) Vous voulez finir en prison ?

Elle hoqueta après quelques instants, ne s'attendant sûrement pas à cette révélation. Le teint blafarde, elle me lança visiblement outrée :

- J'ai 24 ans.

Je tourne les talons sous les éclats de rire de mon ami, Maxwell, en poussant un juron et crachant amèrement ma dernière pique :

- Peut être, il y a dix ans. Maintenant, vous ressemblez plus à Adriana Lima maintenant.

Je sors du carré VIP sous les acclamations de Maxwell. Riley qui était resté montrer ses pas de danse aux femmes, nous accoste suivi de près par Kiotchi, visiblement amusé.

Kiotchi ( sourire malicieux ) : L'étalon a t'il trouvé sa jument ?

Riley souffle bruyamment pendant je bouge la tête en signe de négation. Les avant-bras posés contre la rambarde du balcon, j'entends Maxwell pouffer bruyamment.

Où est elle ?

Svetlana m'avait pourtant dit qu'elle y serait depuis un bon moment. Je ne peux même pas vérifier si elle est vraiment arrivée. Svetlana est en service express.

Le vent froid rejete violemment mes boucles brunes sur mon front. Je les dégage et repense au jour, Nayra avait caressé mes cheveux.

Son souffle chaud à quelques centimètres de moi m'avait fait espéré tellement de choses. J'aurais aimé l'embrasser. Mais mon premier baiser, Danny me l'a volé.

Je serre la rambarde frénétiquement provoquant le blanchissement de mes doigts. Les veines de mes bras sortirent instantanément. J'étais en colère.

Contre Danny. De m'avoir bernée comme un petit enfant.

Contre mon père. De m'avoir obligé à agir pour son intérêt personnel malgré mon profond mal-être.

Mais surtout contre moi. D'être tombé dans le panneau à chaque fois.

Je n'arrive pas à lui refuser. J'ai toujours espéré que mon géniteur finisse par m'aimer. Et même ce besoin d'affection de sa père m'enrage. Mon père est violent avec ma mère et fait du favoritisme entre ses enfants.

Et moi, comme un con, je cherche à ce qu'il puisse m'apprécier.

Une main se pose brutalement sur mon dos, me faisant gémir de douleur.

Kiotchi ( calmement ) : Je vois ta princesse arrivée.

Il désigna une femme au cheveux en pagaille, quittant le carré VIP. J'y étais encore, il y a cinq minutes mais je ne l'avais pas remarqué.

Je cours sans un regard en arrière, écoutant à peine Maxwell m'annoncer :

- N'oublie pas Cendrillon. Tu redeviendras un mec ringuard à minuit. (En rigolant ) Et ne pers pas ta pentouffle, cette fois.

J'ignore leurs blagues, toutes aussi nulles les unes que les autres. Je tapote l'épaule de Nayra. Son parfum sucré à la fleur d'oranger m'avait tellement manqué. Les pulsations de mon coeur dansèrent la chamade quand elle posa le regard sur moi. Elle m'envoie un regard pleins de reproches et s'enfuit dans la foule.

Je m'y faufile, me tortillant cherchant vainement Nayra. J'allais retourné au balcon pour essayer de la repéré, mais je tombe nez à nez avec elle, un Whisky à la main. Le froid de l'extérieur me fit frissonner mais peut-être étais aussi à cause du regard glacial de Nayra . Ses poings se serrèrent frénétiquement.

Voulait-elle me frapper ?

Ses yeux entièrement éclairée par les néons rouges semble être entrain de me lancer des éclairs.

Les rares voitures qui se promenaient, m'aveuglaient. Juste assez pour que la brune puisse se tirer en douce.

Je cris son prénom mais elle ne s'arrête pas. Je suis fatigué et peu motivé à courir toute la nuit dans New York. Je ne souhaite pas encore crever.

J'enfourche le Clio de Maxwell et la suis au pas de course. Je profite de la pause qu'elle effectue pour descendre et l'attraper. « Nayra, laisse t'expliquer » tentais-je de nouveau gêné.

Nayra ( rugissant ) : Retourne tromper ton biscuit, ailleurs.

Quoi ?

Qu'est-ce qu'elle raconte encore ?

Est elle bourrée ?

Voyant bien qu'elle ne m'ecouteras pas, j'opte pour le plan B.

Je cours vers à elle, analysant les alentours. Quand je vois son regard dédaigneux devenir ahuri , je comprends qu'elle a compris ce que j'avais en tête. Elle prend alors ses jambes à cou sans demander son reste, comme Bip Bip le faisait souvent à la télévision.

Dommage pour elle. Je suis plus rapide.

J'encercle sa taille pendant qu'elle hurle à s'en déchirer les poumons. L'un de ses talons rentrent violemment en contact avec mon entrejambe. Une douleur vive irradie tout mon corps et sous le choc, je la lâche.

Un couinement provenant sûrement de Nayra me parvient.

Merde.

Je me précipite sur elle. Mon entrejambe me lance encore un peu, mais vu que Nayra ne s'est toujours pas levée, j'ai peur qu'elle soit blessée.

Adonis ( ton inquiet ) : Est-ce ça va ?

C'est à ce moment que je me rends compte qu'elle avait toujours un verre à la main quand je la poursuivais.

Plusieurs morceaux de tessons sont éparpillés autour d'elle. Je place l'un de mes bras sous ses genoux et l'autre, sous sa nuque.

Elle passe ses bras autour de mon cou en bougonnant faiblement. J'avance vers la voiture à pas de tortue. Mais un liquide chaud se répand sur ma nuque, entraînant une sensation de malaise en moi.

Qu'est ce que c'est ?

Ce liquide glissa sur ma nuque et me donna un forte envie de me gratter. Le liquide chaud s'écoulant lentement sur mes vêtements était sûrement du sang.

Elle s'allonge sur la banquette arrière et poussant plusieurs râles de douleurs.

«Est-ce que ça va ? » demandais-je d’une voix inquiète.Nayra marmonna des paroles inintelligibles, puis me montra la paume de sa main mutilée. Je pris une profonde inspiration et me concentrai sur les éraflures sur son bras. Je sortis un mouchoir de ma poche et commençai à nettoyer délicatement les blessures.

Je détourne le regard, honteux. J'active le Gps et nous conduit à la garçonnière de Riley. Il nous la prête quand il est absent. Il n'y va pas très souvent, juste quand la présence de son frère, Stan devient trop oppressante.

Après avoir aménagé une chambre dans l'appartement, je prends la trousse de secours et me présente devant Nayra, qui m'attendait dans le salon.

Nayra ( voix monocorde ) : J'ai le droit de me doucher ou je dois d'abord te sucer ?

Je recule, surpris devant son language cru. Elle ne cille pas une seconde et arque même un coin de sa lèvre.

Je déglutis et lui indique l'endroit. Une demi-heure plus tard, je me retrouve face à elle. Avec ses vêtements en main.

Alors qu'elle est simplement enroulée dans une serviette blanche.

Ses cheveux mouillés tombent en une cascade de boucles sur ses épaules.

Je lui tends les vêtements et fixe le plafond pour ne surtout pas la regarder.

Ne surtout pas la regarder.

Ne surtout pas la......

Nayra ( voix mielleuse ) : Tu as besoin de quelque chose, Adonis ?

Elle dit rouler mon prénom dans sa bouche, si lentement que j'en eus des frissons. Elle papillonna exagérément des cils. Un sourire ornant ses lèvres pulpeuses.

Adonis ( stressé ) : Je voulais juste te passer des vêtements.

Elle posa sa main sur mon avant-bras et le rouge me monta instantanément aux joues. Elle prononça un faible merci et me lâcha.

Je tourne la poignée mais un cri strident s'élève derrière moi. Je me retourne effrayé. Je tombe sur une chose sur laquelle j'ai longtemps fantasmé, longtemps désiré. Mais je n'ai jamais tenté même si c'était pas l'occasion qui manquait.

Nayra me regardait, un sourire jusqu'aux oreilles, elle mordue son doigt de manière sexy. Je déglutis sa serviette était par terre et je voulu me perdre dans la contemplation de ce corps devant moi. Mais je ne pouvais pas, j'avais toujours honte d'avoir embrassé Danny alors que je me rapproche de Nayra.

Elle ne cilla pas et attrapa la poignée dans les mains. Son derrière galbée frolla mon pantalon déjà assez torturé. Je reculais comme si ce contact me brûlait.

Elle nous enferma dans cette chambre puis jetta la clé à l'autre bout de la pièce.

Plus ses pas nous rapprochaient, plus les miens nous éloignaient. Jusqu'à ce que mon dos heurte le mur, sa bouche emprisonna le lobe de mon oreille et le mordilla . « C'est pour des fesses, que tu laissé embrasser ? Moi aussi, j'en ai. »

Elle attrapa ma main et la posa sur son derrière. Mon érection prit encore plus d'ampleur.

Une forte odeur d'alcool s'insinue lentement dans mes narines.

Elle était bourrée. Et pour le vérifier, je fus la pincée et demander :

- Est ce que je compte pour toi ?

Nayra ( sincèrement ) : Je veux que tu n'embrasse que moi.

J'ecarquille les yeux sachant pertinemment que les gens soûls en plus de difficulté à mentir.

Je me rapproche et la prends dans mes bras. Je l'allonge sur le lit, son éternel sourire en coin toujours présent.

Je déglutis, le visage écarlate. Je n'aurai pu imaginer que la nuit se passerait ainsi.

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Bonjour mes chatons  😘

Qu'est ce que vous avez pensez de ce chapitre ?

J'espère qu'il vous a plu

Comment vous allez ?

Bientôt l'école, j'ai trop envie de pleurer 😭 Cette année est si vite passée

Si vous avez des remarques, je suis toute ouïe. Elles m'aident à m'améliorer et à rendre mon travail plus agréable à vos yeux. Alors vos commentaires sont les bienvenus 🙋

Bonne journée mes chatons 😘

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