Chapitre 18

"Le cœur a ses raisons que la raison ignore"

Nayra est un mon soleil, mon étoile et ma lune. Quand elle est près de moi, je brûle de bonheur. Quand je me sens perdu, elle me guide . Et quand je m'ennuie, elle encombre mon esprit.

Depuis notre journée de découverte ensemble, nous avons effectué plusieurs autres sorties. Les vacances de Noël ont déjà commencé et bientôt, comme chaque année, nous nous ferons passer pour une famille heureuse en partant joyeusement à la messe du 25 Décembre.

Mon père montrera comme habituellement, tout son argent en faisant un énorme don d'argent à la quête.

Ce qui m'a le plus surpris chez Nayra, c'est qu'elle ne demandait jamais pourquoi mon chauffeur n'était pas là. Présenter l'homme riche qu'elle fréquente ne l'a jamais intéressée.

Elle voulait juste être avec moi.

Je souris à cette pensée. Ses grands marrons, ses cheveux frisés, sa bouche rosée et son jolie teint caramel.

Elle est sublime.

Alors que je quittais ma chambre, une bonne m'interpella. Mon géniteur voulait me voir. Je n'entre que rarement dans son bureau. Même ma mère n'y a pas accès.

« Adonis, assieds-toi », dit-il d'un ton calme mais ferme.

« Adonis, tu sais que nous avons un cocktail promotionnel, ce soir»dit-il en nouant sa cravate devant le miroir.


Je m'assis dos à lui, me demandant ce qui pouvait bien le préoccuper. Mon père était un homme d'affaires prospère, habitué à gérer des situations compliquées.

Il s'assit dans son fauteuil en cuir, une cigarette en main. Il me détailla pendant une éternité puis cracha la fumée nonchalamment sur moi.

Dieu seul sait à quel point je hais cette objet. Les cigarettes tuent près de 15 personnes chaque minute dans le monde. Le pire c'est que si l'un de tes proches est un fumeur, tu peux aussi développer toutes les maladies liées au tabagisme. Comme le cancer du poumon, la pneumonie et bien d'autres.

Il leva un sourcil et tordu un coin de sa bouche, en me fixant. Quand il pose les yeux sur moi, j'ai l'impression d'être stupide. Inutile et remplaçable.

Le poids de son regard pèse lourd sur mes épaules. Quand j'agis, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas lui faire honte.

Et aussi pour qu'il soit fière de moi.

Mais j'ai l'impression que ça n'arrivera jamais. Jamais.

Père ( cigarette entre les doigts ) :  Tu seras accompagné de la fille d'une de nos meilleurs associés. Ça permettra de tisser de meilleurs liens avec leur entreprise.

L'odeur du tabac avait imprégné toute la pièce. Le bout de ses doigts avait légèrement jauni. Et il n'y prêtait guère attention. Il continua toujours plus méprisant :

- Si tu tiens à sortir avec des femmes....( Il laissa planer la fin de sa phrase, quelques instants ) Surtout si tu tiens à soulever des noires, protège toi bien. Je ne prendrais en charge, aucune personne de cette espèce.

Je sursaute à sa dernière phrase. Il parle comme si ils étaient des animaux. Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, mais cela me choque toujours.

Qui aurait pu lui en parler ? Le chauffeur ?

Cet homme toujours si loyal et silencieux, aurait-il pu me dénoncer à mon géniteur ?

Je restais assis, stoïque. Devant ma stupéfaction, mon géniteur lança :

- Les Gabs sont des personnes très influentes. Trop influentes, ces derniers temps si tu veux mon avis. ( Tirant longuement une taffe de sa cigarette ) Il faut que tu te mettes leur fille dans la poche.

Adonis ( respirant bruyamment ) : Ou plutôt le lit ?

Il sembla ne pas comprendre mon ironie, vu qu'il rétorqua :

- Tu apprends vite, Adonis. Tu peux disposer.

Je me levais de la chaise, les mots de mon père résonnant dans ma tête. “Tisse des liens avec leur entreprise.” Je savais ce que cela signifiait : je devais impressionner la fille de l’associé, peu importe le prix à payer.

En quittant la pièce, je croise ma mère dans le couloir. Elle m'adressa un sourire doux et m'enlaça. « Bonne chance, mon fils », murmura-t-elle. Je sentis mon cœur se serrer. Ma mère était la seule personne qui comprenait vraiment ce que je ressentais, la pression que je subissais pour maintenir les apparences.

Sur mon lit était posé mon costume choisi au préalable par mon père. Le gris anthracite faisait ressortir le bleu de mes yeux. Je laisse deux boutons de ma chemise ouverte. Dévoilant ainsi, mon torse musclé. La montre en or à mon poignet m'indiquait que ma nuit venait de commencer.

Dans la voiture, je sortis mon téléphone et envoya un message à Nayra : “Je pense à toi. Toujours.” Je savais que c’était risqué, mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire la vérité.

Au côté de Nayra, je suis comme revigoré.

Arrivés à la fête, je fus accueilli par Danny, sa robe rouge élégante, ses cheveux noirs et ses yeux perçants ne cessèrent de me détailler. Elle me regarda de haut en bas  et demanda avec une voix mielleuse : « Alors, suis-je belle ? »

J'hésitais, mon esprit vagabondant vers Nayra. « Tu est ravissante », répondis-je machinalement. Mais ce n’était pas elle que je voyait. C’était Nayra, avec ses grands yeux marron et son sourire en coin.

Les yeux de Danny s'illuminèrent . Elle se rapprocha de moi et entoura sa taille de mon bras.

La salle était éblouissante, remplis de lustres scintillants et de rires élégants. Je me sentais comme un poisson hors de l'eau, mais Danny à mon bras était parfaitement à l'aise.

Elle me guida à travers la foule, souriant et saluant les visages familiers.

Danny ( murmurant les yeux brillants de malice ) : Tu vois, ce n'est pas si mal.

Je hochais la tête lassé et agacé par tous ces gens prétentieux. Je me retrouve ici à cause de mon père qui avait besoin de moi pour ses magouilles.

Je me surpris à m'imaginer dans les bras de Nayra. Ses prunelles noisettes et ses jolies vanilles encadrant parfaitement son visage.

Soudain Danny s'arrêta et se tourna vers moi, un sourire mystérieux aux lèvres. « Regarde les caméras » dit-elle doucement avant de m'embrasser.

Le flash des appareils photos éclata autour de nous. Je sentis une vague de panique, je me détachais rapidement, le cœur battant, réalisant trop tard le piège dans j'étais tombé.

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Sûrement bientôt, je commencerai à publier des extraits.

J'espère que ce chapitre vous as plu

Merci de continuer de lire Beautiful disaster 😭  Vous faîtes vibrer mon 💓

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