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allegragonzales brunch chez med.ellin86

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Quand le brunch du dimanche arriva, Allegra n'avait pas eu de nouvelles de sa meilleure amie depuis l'appel après son café avec Rafinha. Cependant, c'est pas très inquiète qu'elle se gara devant la grande maison de sa meilleure amie et qu'elle frappa à la porte.

-Marraine ! s'exclama Mason quand il découvrit Allegra derrière la porte, avant de courir vers elle pour la prendre dans ses bras.

-Salut, Mas, elle rit avant de le prendre dans ses bras.

Du haut de ses cinq ans, il était toujours léger comme une plume, ce qui permettait à Allegra de le porter même si elle n'avait absolument aucune force dans les bras.

-Où sont maman et Shirley ? elle lui demanda, juste quand Medellín arriva dans le salon, rapidement suivie de Shirley, deux ans et demi, déjà en train de hurler « tata » alors qu'elle n'avait pas encore vu Allegra.

C'est donc après avoir fait des bisous et câlins aux petits qu'elle s'approcha de sa meilleure amie pour la saluer, qui n'avait pas encore ouvert la bouche—ce qui n'avait rien d'habituel.

-Qu'est-ce que t'as ? T'es fâchée ? Allegra l'interrogea, et Medellín croisa ses bras sur sa poitrine.

Elle avait beau être celle des deux qui était mariée et avait deux enfants, elle agissait comme un bébé durant les deux tiers du temps.

-Tu m'as promis de me mettre au courant, elle marmonna en faisant la moue, et Allegra soupira avant de prendre sa meilleure amie dans ses bras.

-S'il se passait quoi que ce soit entre nous. Et il ne s'est rien passé.

-Tu plaisantes ? Il t'a présenté à Neymar ! Ça devient sérieux, entre vous. À cette allure, je ne serais pas étonné de voir des photos d'un dîner avec sa famille.

-Ce n'est pas comme ça, soupira Allegra. Je t'ai dit que c'était mon ami.

Les paparazzi ne rataient définitivement rien.

-Un ami qui te présente à ses amis. C'est pas pareil qu'un simple ami. Je continue et persiste à vous shipper. De toute façon, tu sais très bien que tu ne pourras jamais te marier avec Tonrez.

-Il s'appelle Torres, Med. Et je n'ai jamais dit que je voulais me marier avec lui. Ok, je l'ai dit quand j'avais huit ans. Mais tu vois ce que je veux dire.

-Super ! Alors tu vas pécho Rafinha, elle sourit. Ah, je suis contente qu'on se soit mise d'accord là-dessus. Maintenant, on va bruncher ! Tout le monde va se laver les mains !

Allegra soupira avant de suivre les petits jusqu'à l'évier pour les aider à se laver les mains avant de passer à table. Medellín n'allait jamais lâcher cette affaire : ça faisait deux semaines qu'Andy avait été envoyé en mission, elle saisissait la moindre chose qui pourrait lui permettre de penser à autre chose qu'au fait que son mari militaire venait d'être envoyé faire sa première mission depuis leur mariage, il y a quatre ans de cela. Alors elle pouvait bien la laisser blablater sur Rafinha et elle. Surtout qu'elle avait un peu raison : Allegra allait finir par sortir avec lui. Même si c'était du bluff total.

Ce fut donc le sujet principal du brunch, Medellín en étant presque arrivée à organiser leur mariage une fois le repas terminé. Comme chaque dimanche, Allegra raconta une histoire à Shirley jusqu'à ce qu'elle s'endorme pour sa sieste, et elle aida Medellín à remettre la cuisine en ordre avant de rentrer chez elle.

Et c'est avec surprise qu'elle trouva Rafael assis sur le palier de son appartement, l'air dans ses pensées.

-Rafinha ? elle fronça les sourcils, et il redressa la tête avant de lui faire un sourire.

-Hey. Désolé, je passe pour un stalker, mais Martín m'a donné ton adresse, et je devais te parler. À l'intérieur.

-Bien sûr, entre, elle lui assura avant d'ouvrir la porte et de le laisser entrer avant de refermer la porte derrière elle. Tu veux quelque chose à boire ?

-Non, ça va, merci.

-Qu'est-ce qui se passe ? elle l'interrogea, s'asseyant sur le tabouret du bar face à celui sur lequel Rafael s'était installé quelques secondes plus tôt.

-Des paparazzi nous ont pris en photo durant notre déjeuner avec Neymar, et même s'ils y voient « une possible relation » entre toi et moi, tu te doutes Martín ne voit pas ça de cet œil-là. Il était vraiment en colère à l'idée que je t'ai révélé que lui et moi, on est ensemble, alors je lui ai assuré que je ne l'avais pas fait, mais il refuse de me croire. Ça m'étonne qu'il ne t'ait pas déjà contacté pour vérifier.

Comme pour lui prouver qu'il avait raison, le téléphone d'Allegra se mit à sonner, et évidemment, le nom affiché sur l'écran n'était autre que celui de Martín Bierna. Rafael mima une fermeture éclair sur ses lèvres, et Allegra rit avant de répondre.

-Allô ?

-Allegra, bonjour, lança Martín Bierna de façon très professionnel. Je ne vous dérange pas, j'espère.

-Non, pas du tout. Est-ce qu'il faut que Rafael et moi, on se voit ? elle demanda, et le brésilien hocha la tête, l'air de valider ses propos.

-Eh bien, la dernière fois que vous vous êtes vu a fait assez de dégâts à mon goût, il marmonna, et Allegra fit mine de ne pas comprendre.

-De dégâts ? Nous avons fait comme vous avez dit, agir comme des amis.

-La présence de Neymar a un peu changé la donne, vous ne trouvez pas ?

-Neymar ? Je ne pensais pas que vous n'y verriez d'inconvénients. C'est juste que j'ai dit à Rafael que partir en vacances avec tous ces joueurs que je ne connais pas était un peu étrange pour moi, alors il a pensé que me présenter Neymar serait plus facile pour moi. C'était un problème ? elle demanda d'un air embêté.

-C'est ce qu'il vous a raconté ? demanda Martín Bierna à l'autre bout du fil, sceptique, et comme depuis le début de l'appel, Allegra prétendit ne pas comprendre.

-Oui ? Pourquoi, ce n'est pas la vérité ? elle demanda, et le ton de Martín Bierna passa soudainement de la méfiance à quelque chose qui ressemblait à de la satisfaction.

-Si, je suppose que c'est exactement pour ça qu'il vous a présenté Neymar. Et il est vrai que, comme vous l'avez proposé en début d'appel, il serait bien que Rafael et toi soyez vus de nouveau en public, mais de nuit, cette fois. Sortez dînez, allez en boîte, peu m'importe, mais faîtes vous remarquer. Pas d'alcool pour Rafael, tout de même. Je compte sur vous, Allegra.

-Merci, sourit-elle afin de rassurer Rafael qui attendait de connaître le dénouement de l'appel. À bientôt.

-Alors ? Il t'a cru ? l'interrogea Rafael dès qu'elle eut posé son téléphone devant elle, et elle hocha la tête.

-Il pense que je ne sais rien.

-Merci, Allegra, vraiment, tu me sauves la vie. Je ne sais pas ce qu'il aurait fait s'il savait que tu sais.

-Il va probablement t'envoyer un message puisqu'il veut que notre prochaine sortie soit le soir.

-La presse va définitivement s'emballer, soupira Rafael, et Allegra fronça le nez.

-Ouais. Désolée pour ça.

-Pour ça quoi ?

-Tout ça. C'est avec ton copain que tu devrais être vu le soir.

-Hey, je ne veux pas que tu te sentes coupable de prendre sa place ou je ne sais quoi.

-Mais c'est ce que je fais, elle haussa les épaules.

-Ne dis pas ça. Dis-moi plutôt où tu veux qu'on aille pour notre « sortie de soirée », il dit d'un ton moqueur.

-Peu m'importe. Pas en boîte, elle ajouta, je tiens à ma réputation de journaliste sérieuse.

Rafael rit.

-Tu sais ce qu'on peut faire ? Aller à la fête foraine !

-Le cliché des clichés, elle se moqua à son tour. Ça va tellement faire parler les médias. Je suis pour.

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Bonsoir
C'est le malianniversaire ajd wowowow
Jv aime