Chapitre 1
Hello !
Cette fanfiction WangXian Modern AU vous est spécialement offerte pour les 31 ans de Xiao Zhan ! 🥳
Happy Birthday Zhan Zhan ! 🎂
Bonne lecture et n'oubliez pas de me laisser vos impressions et/ou de voter ✨️
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Ce soir, je vais les satisfaire. Et ce soir encore, ils me paieront grassement.
Je sors de la douche, frais et parfumé. Ce Hugo Boss est pour moi une mise en condition. Lorsque je le porte ma vie se met en pause et je deviens Wei Ying. Celui qu'ils aiment, celui qu'ils adulent.
L'argent ne tombe pas du ciel et les études ne sont pas gratuites. Je devais donc utiliser mes talents pour entrer dans cette prestigieuse école de danse Hongkongaise et réussir mon rêve de danseur. Et, étant doué pour séduire... la solution de facilité était vite trouvée.
Mon désir est de quitter Hong Kong, parcourir le monde et monter sur les plus grandes scènes. Ma sœur aînée me compare souvent à un enfant de dix-neuf ans, et mon frère... mon frère me traite juste d'imbécile heureux. Un jour, je me jure de les emmener avec moi à New York et leur montrer la consécration de mon rêve en intégrant une talentueuse troupe internationale.
Je sèche mes cheveux courts avec une serviette que je balance encore trempée sur ma commode, enfile un string ficelle noir, moulant au possible, puis récupère et dépose mes accessoires sur le bureau. Je glisse un serre-tête aux oreilles noires de lapin dans mes cheveux et m'installe torse nu sur mon large fauteuil rouge.
Malgré la préparation minutieuse que j'effectue chaque fois dans la douche, j'ai tout de même besoin de lubrifiant. J'écarte les jambes et le string, pose les pieds sur le rebord du bureau et m'insère précautionneusement un plug au bout duquel se trouve un pompon assorti aux oreilles. Je souffle un coup et m'assied de côté sur le siège, jambes repliées contre moi pour ne pas être gêné par l'objet qui orne mon fessier.
20h58. Le live va bientôt commencer.
Avec un sourire satisfait, je me connecte sur Onlyfans en gigotant, toujours aussi excité à l'idée de recevoir mon argent en si peu de temps. Il faut dire que j'ai un don pour séduire les foules – et surtout les hommes... Je ne suis peut-être pas le plus doué en cours théorique, mais j'ai de nombreux atouts dans ma manche.
En ouvrant mes messages, mon sourire se mue en grimace. Toujours les mêmes haters et homophobes à m'insulter en live ou en privé. Je me considère encore comme un novice, après six mois sur le site, mais je suis déjà habitué à leur harcèlement en ligne. Ces gens payent pour diffuser leur haine, c'est incroyable ; je me demande si les utilisateurs vivent la même chose, dans les autres pays, la Chine est si... rigide.
J'enfile mon air de Don Juan, et lance le live.
Comme d'habitude, je salue mes viewers, de plus en nombreux, je réponds à certaines questions et j'adresse de sincères remerciements à mes plus généreux donateurs, dont LZ.85. Un homme qui ne parle jamais dans le chat, mais me verse à chaque live de grosses sommes. Les gens sont étranges, mais leurs vices me permettent de vivre comme je l'entends.
Je dissimule le sourire espiègle qui me titille les joues par un air coquin. Bien entendu, ma moue adorable les fait tous fondre et les premiers dons arrivent. Il est temps de passer aux choses sérieuses.
Je me lève pour me dandiner, attentif à leurs demandes, et tourne sur moi-même pour leur montrer ma queue de lapin, tout en jouant avec mes oreilles.
— Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, ce soir ?
Les réponses affluent à tel point que j'ai du mal à lire. Je me rapproche de l'écran leur présentant délibérément mes mamelons durcis et ma taille fine.
— Que je l'enlève devant vous ? À quatre pattes ?
Je glousse.
— Il faudrait quelqu'un pour m'aider...
Les pervers s'emballent et m'assaillent de propositions obscènes, certaines plus que choquantes. Heureusement, leur attitude me laisse depuis longtemps indifférent. Après tout, je suis là pour nourrir leurs fantasmes.
À la demande générale – et puisque de nombreux donateurs me font des offres alléchantes – je feins d'abdiquer, tel un petit garçon timide qui n'ose pas contrarier les grandes personnes. Ce jeu les fait bander. Moi, il me laisse de marbre.
Je me positionne dos à eux devant mon lit, qui se trouve face à l'ordi, et faufile mes doigts entre les ficelles du string pour le glisser le long de mes hanches, assez lentement pour les faire devenir fous. Je dois les rendre accros. Les obliger à se connecter chaque soir pour avoir leur dose. Et ça marche.
Le bout de tissus tombe, la queue trône seule au milieu de mes fesses. Je m'installe sur le lit à quatre pattes et décide de faire encore grimer la température. Taquin, je titille le pompon et joue avec tout en soupirant :
— Ah... si l'un d'entre vous pouvait prendre ma queue...
Nul besoin de regarder l'écran pour savoir que le chat s'enflamme à ces mots ; je souris dans ma barbe. Plus de la moitié doit déjà se tripoter. Je retire doucement le jouet pour le réinsérer en émettant des gémissements lubriques qui résonnent dans la chambre. Dans quel état doivent-ils être ? Je dois les pousser à bout. Je me redresse et me retourne légèrement vers eux, juste assez pour leur montrer que je me touche et les laisser entr'apercevoir mon érection. La chaleur monte d'un cran. Je finis par m'ôter le plug et m'expose à leur vue, entièrement nu. Certains ont déjà sûrement explosé entre leurs doigts. Je me trémousse d'un pas langoureux vers le bureau et dépose intentionnellement le jouet luisant devant l'écran, mon membre humide, objet de leur convoitise, pointé en leur direction. Prêt à en finir sous leurs yeux, je me réinstalle face à la cam, jambes écartées, et me caresse jusqu'à me faire jouir de la manière la plus obscène possible. Leur plaisir suit le mien, nous décollons ensemble.
Je reprends mes esprits avec une expression aussi érotique qu'une jouvencelle déflorée et découvre les réactions. Les messages fusent. Comme d'habitude, les gars se sont lâchés, que ce soit en paroles ou en dons.
— Merci à vous, les mecs, souris-je, vous avez été super, comme toujours !
Ils me remercient à leur tour et l'un d'entre eux me demande même en mariage. Je ricane, amusé.
— Vous allez me manquer jusqu'à demain soir... Que voudriez-vous que je porte ? Une envie ?
Ce que je lis m'ôte tout sourire.
« L'envie de te défoncer, sale pédé. Suicide-toi. »
Je reste sans voix. Les haters peuvent être violents dans leurs propos, mais je n'avais jamais encore reçu ces deux mots. Je lâche un petit rire forcé afin de détendre l'atmosphère, mais l'inconnu semble déterminé à me descendre en direct. Son pseudo, Trash9.
« Tu me dégoutes ! T'es qu'une pute qui mérite de se faire crever ! »
Les autres s'en prennent aussitôt à lui, mais la plupart demeurent vigilants. Des cyberattaques ont vidé plusieurs comptes en banque, le mois dernier – les haters d'une star du site en étaient à l'origine. Bien résolu à ne pas laisser ce type me cracher dessus en public, je rétorque du tac au tac :
— Si je te dégoûte, comment tu as pu rester jusqu'au bout ? Sors du placard, mon chou.
Ma défense n'a pas eu l'air de lui plaire.
« Je connais ton vrai nom. »
Cette réponse me statufie et électrise le chat, prêt à tout pour obtenir la moindre information.
« Wei Wuxian... »
Mon sang se glace. Je coupe immédiatement le live et quitte OnlyFans. Que vient-il de se produire ? Mon cœur bat à tout rompre. Je fais rouler la chaise jusqu'à buter contre le lit comme pour fuir cet écran qui semble se rire de moi : tu as franchi un point de non-retour.
— Non... Non...
J'inspire un grand coup et essaye de me calmer. Ce n'est pas avec un simple nom que l'on peut retrouver quelqu'un et lui pourrir la vie. Et si l'un des fans utilisait mes infos contre moi ?
— Non, ma communauté n'est pas comme ça...
Je tente de me rassurer – sans nulle conviction. Les gens ont prouvé plus d'une fois qu'ils étaient prêts à tout pour se rapprocher de la personne qu'ils adulent. Et je fais partie des utilisateurs les plus réputés d'Hong Kong...
Je me lève du fauteuil, encore perturbé, et fais quelques pas dans la chambre. En passant devant mon grand miroir, je remarque que je n'ai pas nettoyé mon ventre. J'attrape un mouchoir et essuie ma peau sans même réaliser mon geste, puis me laisse tomber sur mon lit et ferme les yeux.
Tout ira bien. Ma vie privée et professionnelle ne peuvent pas être si facilement menacées. Les fans ne me créeront pas d'ennuis. Après tout, ils veulent me voir continuer, n'est-ce pas... ?
Le ton est donné ! Cette mise en bouche vous plaît ? Laissez-moi vos impressions... 😌
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