Le thème c'est un jour d'hiver si je ne me trompe pas. Ça m'a fait penser à un poème que je mettrai plus bas. Voici mon rendu !

Alors que je lisais un vieux livre poussiéreux, relatant les aventures épiques de William James Moriarty et ses frères, perchée sur le rebord de la fenêtre située juste en face du petit trou dans la cheminée qui laissait passer un jet d'air chaud en cette soirée d'hiver, j'entendit ma grand-mère m'appeler. Je soupira et mis mon pied sur la petite pierre qui dépassait du mur puis sauta pour atterrir avec souplesse sur le vieux parquet datant d'une époque que je n'ai pas connu. En descendant les escaliers grinçants, j'aperçut une silhouette courant dans la forêt. Au début je cru avoir rêvé car il m'a semblé qu'une espèce de nuage poursuivait la silhouette. Ma grand mère m'appela une seconde fois, me tirant le ma rêverie. Je finis donc de descendre les escaliers et ouvrit la porte pour entrer dans la pièce servant de salon. Cet espace était composé d'un évier, une cuisinière ainsi qu'un four et un frigo, une table  et un canapé face à une porte donnant vue sur la forêt. Ma grand-mère était une vieille femme assez petite que je dépassait largement du haut de mes 1 mètre 58. Elle était assise face à un bol de soupe encore fumant.

Mes parents m'avaient laissé pour la semaine car ils avaient gagné un voyage à Fenghuang en participant à un de ces jeux télévisés où les participants doivent prouver qu'ils savent mémoriser plus de choses que les autres. Personnellement je n'ai jamais vu l'intérêt de jouer à des choses comme celles-ci alors que l'on ne sais même pas faire une divin euclidienne sans avoir besoin de calculatrice (purée on dirait mon prof de math sauvez moi TwT) je ne dis pas que mes parents sont bêtes, loin de là, mais ils ne vivent que pour prouver que ce sont eux les meilleurs dans tous les domaines possibles et imaginables. Tandis que je m'asseyais en réfléchissant à pourquoi les adultes veulent que tout le monde les envies alors qu'ils ont simplement l'air moins intelligent qu'ils ne le sont en voulant faire leur intéressants je revis l'ombre poursuivant la mystérieuse silhouette. Cette fois ci je me leva, pris un manteau chaud et mis mes bottes avant de sortir sous les protestations de ma grand-mère. Je vis la personne rentrer dans la maison de Mme Pyrret qui était allé chercher des légumes dans son jardin comme tous les soirs. A force tout le village a arrêté de lui faire remarquer que les légumes ne poussent pas dans la neige car elle recommençait le soir suivant. Je fis discrètement le tour du mur de la maison afin de ne pas me faire repérer et gronder par là vielle dame puis m'introduisis sur la terrasse par l'arbre offrant de grandes branches faciles à escalader et ouvrit la porte. M'attendant à trouver un homme se cachant dans la seule cachette disponible c'est-à-dire le placard, je l'ouvrit mais il n'y avait rien. Quand soudain je me rappela de la chose pourchassant cet homme. J'eus un frisson et me retourna pour regarder à travers le judas de la porte en face si il y avait quelque chose mais non, je ne voyais que les arbres s'agitant avec le vent glacé. J'enleva mes chaussures afin de ne pas laisser des traces de boues sur le carrelage puis me dirigea vers la grande armoire, toujours fermée à clé, quand je sentis du mouillé sous mes pieds. Étrange, Mme Pyrret n'aurais jamais laissé de l'eau sous son poêle avant de sortir. Je m'accroupis pour voir si de l'eau fuyais de quelque part mais ce que je vis me perturba encore plus. Il y avait un chapeau haut de forme ainsi qu'une pipe. Mme Pyrret ne portait jamais de chapeau et ne fumais pas. Son mari était décédé il y a trois ans donc ça ne pouvais pas être lui qui aurait fait tombé ses affaires. Plongée dans mes pensées, je n'entendis pas la porte s'ouvrir et une main se posa sur mon épaule.

- Qu'est ça que tu fais ici ? On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? Rentre chez toi. Et prend tes affaires aussi. Non mais les jeunes aujourd'hui...

Je sursauta puis obéit sans discuter car je savais qu'il était tard et ma grand-mère soit s'inquiéter. Je suis partie sans rien dire et vais rentrer avec des objets qui ne sont pas à moi. Comment expliquer tout cela ? J'allais passer un mauvais quart d'heure en tout cas, espérons que Mamie me croit.

Et voilà ! En vrai je trouve que c'est bien écrit (j'ai écrit ça à 21h30 parce que je m'ennuyais donc le résultat est pas trop pire) je me suis inspirée d'un poème que s'appelle « Chanson pour les enfants l'hiver » des frères Jacques que j'avais appris en CE2 et chanté en 6eme et voilà le poème/chanson disait ça :

Dans la nuit de l'hiver
Galope un grand homme blanc
Galope un grand homme blanc

C'est un bonhomme de neige avec une pipe en bois
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid

Il arrive au village
Il arrive au village
Voyons de la lumière
Le voilà rassuré

Dans une petite maison
Il entre sans frapper
Dans une petite maison
Il entre sans frapper

Et pour se réchauffer
Et pour se réchauffer
S'assoit sur le poêle rouge
Et d'un coup disparaît

Ne laissant que sa pipe
Au milieu d'une flaque d'eau
Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau

Voilà la Cover !