Un jour, une pensée. Une seconde, un voyage. Cruelle vie quand une âme ne se sent dans son temps comme on ne se sent pas de partir au front. La guerre, nous ne l'avons pas connu, sauf dans les livres. L'Histoire n'est pas les faits. Et notre temps n'est pas une liberté. Comment pourrions-nous vivre quand il me semble seulement survivre ? Que peut-on aimer dans un temps où il est de coutume de ne perdre aucune seconde, une société où la germination de l'imagination est criminelle ? Un ami m'a dit un jour qu'il ne pouvait verser de larme pour un monde qu'il n'aimait pas. Des ombres. Des ombres exilées, ensemble, isolés, nous avons notre monde, et quoi qu'en dise les autres, nous y resterons. L'âme dérive, mais tout est dans l'esprit. Bientôt, l'ère du sur-numérique nous achèvera tous les deux, « régressistes » que nous sommes ; les mîmes noirs, aube de leur départ, ne sont jamais que ce qu'il reste de plus beau. Nous veillons sur les âmes.

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Très bientôt, dans les prochains mois, j'essayerai de poster ma pièce de théâtre intitulée "Les belles âmes" qui se situe sur un mélange des tons. Ci-dessus se trouve le carnet d'un personnage "mystère" que vous pourrez découvrir, je l'espère, très bientôt. J'ai grand espoir de ne pas être atteint de manque de temps ou du syndrome de la page blanche, mais je voulais déjà laisser une ébauche ici. Un second carnet d'un personnage très différent viendra prochainement.