@5fillesunroman
La pluie battante noie les rues sombres de la ville, chaque goutte résonnant comme un avertissement sinistre. Dans l'ombre d'un vieil immeuble abandonné, je retiens mon souffle, mon cœur battant à tout rompre. Je sais qu'ils sont proches, trop proches. Une silhouette encapuchonnée passe devant une fenêtre brisée, et dans un éclair de lumière, j'aperçois un regard glacial qui me cherche. Les papiers volent autour, emportés par le vent, comme des fantômes du passé. Le message crypté que j'ai trouvé ce matin même, avec cette mystérieuse clé, brûlent dans ma poche. L'heure tourne, et je dois comprendre le sens de cet énigmatique message avant qu'il ne soit trop tard.
L'homme encapuchonné repasse une nouvelle fois et je tressaille en m'accroupissant derrière le muret près du Manoir aux fenêtres explosées.
Mon souffle se fait de plus en plus court à mesure que les bottes se rapprochent dangereusement de moi, une menace qui présage bien plus qu'une simple bastonnade tournée sur une pauvre jeune femme prise pour cible par des harceleurs ressurgis du passé. Ils me cherchent depuis plus de cinq ans et plus le temps passe, moins j'arrive à leur échapper, c'en est presque fini de moi. Adieu Julia Beck. Morte si jeune, à seulement 20 ans...
- Julia... nous te trouvons enfin... Tu nous en auras vraiment fait baver mais nous te détenons ! Tu vas le regretter, m'annonce l'homme vêtu de noir qui se penche au-dessus de moi en m'attrapant par la gorge.
Je recule horrifié par ce qui est en train de se passer. Ils m'ont retrouvé, c'est fini.
Mais l'homme a toujours la main sur ma gorge, je n'arrive presque plus à respirer...
Il la desserre un peu, la gorge sèche, je commence à parler.
"Laissez-moi tranquille," dis-je en essayant de m'échapper.
"Non, je t'ai enfin retrouvé," dit-il, un sourire aux lèvres.
C'était la fin, je le savais. Il a pris ma main, une aiguille et l'a enfoncée dedans. Je lâchai un cri de douleur.
"Ah!"
"Tu as mal, petite femme, tu en veux plus?"
Il enfonça encore plus l'aiguille et un autre cri s'échappa de ma bouche.
Ma main était pleine de sang, l'homme avait toujours sa main sur ma gorge.
Il me prit la main pleine de sang et l'attacha avec l'autre.
"Tu ne partiras plus maintenant, Julia Beck, tu vas mourir comme tu aurais dû mourir depuis longtemps, petite chose."
Il m'enfonça encore l'aiguille plus profondément.
"Tu souffres, n'est-ce pas?" Il rit à gorge déployée.
Je hurle de douleur, le sang continue de couler.
Quelque minutes plus tard je ne sens plus l'aiguille s'enfoncer je lève la tête un homme se tient devant moi il à une batte il vient de l'assommer il me montre sa main et je lui tent ma main qui n'a rien ......
466 mots
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top