Maxime et May se retrouvaient dans le petit café du coin, celui où ils avaient pris l'habitude de se voir depuis quelques mois.

 C'était un samedi après-midi ensoleillé, et les rayons du soleil filtraient à travers les grandes fenêtres, créant des éclats dorés sur les murs en briques du café. L'air était doux, mais il y avait une brise fraîche qui venait du dehors.

 Maxime arriva un peu en avance, comme à son habitude. Il s'assit à leur table préférée, celle près de la fenêtre, et sortit son livre pour passer le temps. Il était plongé dans sa lecture, mais son esprit vagabondait déjà vers May, à l'idée de la retrouver après une semaine chargée de travail. La pensée de la voir sourire, de sentir son regard qui le rassurait, lui apportait une chaleur réconfortante. 

Quelques minutes plus tard, Mays entra, son manteau bleu marine flottant légèrement derrière elle. Dès qu'elle aperçut Maxime, un sourire éclatant se dessina sur son visage. Ses yeux, d'un vert profond, brillaient d'une lumière particulière lorsqu'elle le regardait. Elle s'approcha de lui, et avant même qu'il ait eu le temps de se lever, elle l'embrassa tendrement sur la joue.

— "Tu m'as manqué", dit-elle avec douceur, en s'asseyant en face de lui.

— "Toi aussi", répondit Maxime, touché par la tendresse de ses mots.

 Ils échangèrent quelques regards complices avant que la serveuse ne vienne prendre leur commande. Ils choisissent tous les deux un cappuccino, leurs boissons favorites, puis se retrouvent seuls à nouveau, leurs mains effleurant doucement la table.

— "Tu sais, j'ai pensé à toi toute la semaine", avoua Maxime, un sourire un peu gêné sur les lèvres.

 — "Ah, tu m'as manqué aussi. Et puis, je crois qu'on est faits pour ces moments-là. Ces petits rendez-vous où on se retrouve simplement, sans artifices", répondit May en le regardant tendrement.

La conversation dévia vers des souvenirs qu'ils avaient partagés ensemble. Ils parlaient de leurs voyages passés, de ce qu'ils rêvaient de faire un jour. Mais ce qui les liait vraiment, au-delà des mots, c'était cette présence silencieuse, ce calme réconfortant de savoir qu'ils étaient là, ensemble, à savourer chaque instant. Le café se vida peu à peu, mais eux restaient là, comme suspendus dans le temps, échangeant rires et confidences. Et dans ces moments-là, avec la chaleur du soleil qui réchauffait la pièce et les bruits lointains de la ville, ils se sentaient invincibles, comme si rien d'autre n'existait, juste eux deux.

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