soirée agitée | partie I
─ one shot with Antoine Griezmann.
❝ aimer est la meilleure corvée. ❞
Victoria.
BORDEAUX, 07 : 01 pm.
— Les pizzas sont là !
Un sourire aux lèvres, je relevai le couvercle de la boîte en carton emprisonnant une odeur exquise. J'attrapai une part de ce délice et en fourrai le bout dans ma bouche. Je m'extasiai sous cette fondante spécialité culinaire italienne.
— Oh t'abuses, t'aurais pu m'attendre.
Je levai le regard sur mon ami, Jacob. Je lui souris innocemment.
— La nourriture n'attend pas.
***
07 : 55 pm.
— Non mais attends, quelle cruche ! MAIS VA À DROITE, NON, PAS À GAUCHE ! Et voilà, elle est partie à gauche, s'exclama Jacob en levant les bras.
C'était toujours comique de le voir devant un film - quel qu'il soit - car il trouvait toujours le moyen d'animer chaque moment, même les plus barbants.
— Je vais aux toilettes. Toute cette crucherie me donne envie de pisser.
Je gloussai. Il était irrattrapable. Je le regardai s'en aller, disparaissant dans le couloir. Puis, mon téléphone émit un son, m'indiquant instantanément l'arrivée d'un message. Je l'attrapai et le consultai.
De : Antoine
Tu fais quoi ce soir ?
Je souris à la vue de ce prénom puis tapai une réponse.
À : Antoine
Je passe la soirée chez Jacob, ensuite je sais pas trop. Et toi ?
La réponse ne tarda pas à venir.
De : Antoine
Théo organise une soirée. Tu veux venir ?
Je réfléchis quelques secondes. Mon téléphone affichait actuellement dix-neuf heures et cinquante-neuf minutes. Normalement, d'ici une heure, je serai partie de chez mon ami.
À : Antoine
Pourquoi pas. Viens me chercher au coin de la rue Saint-Honoré à 21h. Bisous.
Quelques secondes plus tard, me parvint ceci :
De : Antoine
No problem. Ciao, mi bella.
Je rougis légèrement. C'était dingue comme rien qu'un message de sa part parvenait à me faire de l'effet.
— Vic, tu me prêtes ton portable ?
Mon regard se dirigea vers Jacob, à la fin du couloir, attendant une réponse, les mains sur les hanches.
— Tu t'es lavé les mains, au moins ?
Il afficha une mine théâtralement choquée et posa sa main sur son cœur.
— Es-tu sérieuse, Vic ? Toi qui me connais depuis des années et des années devrais s-
Je lui lançai mon téléphone portable qu'il attrapa au vol, le faisant ainsi taire - au bonheur de mes oreilles.
— Tu parles trop, Jobi.
« Jobi » était un surnom que je lui donnais depuis maintenant plusieurs années et qui sortait de je-ne-sais-où.
Je le vis tapoter quelques secondes sur mon iPhone avant qu'il ne me le rende.
— Jackson arrive bientôt.
— Oh, cool.
***
08 : 10 pm.
La sonnette retentît. Je me levai et allai ouvrir tandis que Jacob installait encore quelques petits snacks et boissons sur la table à manger.
— Hey.
Je souris à Jackson. Sa voix m'avait manqué. Il m'avait manqué.
— Hey.
Nous nous fîmes un rapide câlin et échangeâmes quelques banalités avant de rejoindre son petit frère dans le salon.
Les échanges et les retrouvailles furent sympathiques et se passèrent dans une bonne ambiance. Les rires fusaient tandis que la joie et l'humour explosaient dans l'appartement bordelais. J'étais bien, là.
***
08 : 45 pm.
Jacob était Jacob. Il aimait tout, et rien. Mais dans ce tout, il y avait l'alcool. Il en consommait pratiquement tous les jours. Et aujourd'hui, étant chez lui, il en avait profité pour bien se lâcher ; les retrouvailles avec son grand-frère étaient son excuse infaillible.
Jackson était en ce moment avec lui, dans sa chambre, tandis que je rangeais un peu la pagaille que nous avions mise dans son appartement lors de cette petite soirée à trois.
Les verres jonchaient le sol et les bouteilles, le mini-bar de la cuisine.
Alors que je nettoyais le frigo - sur lequel avait giclé un peu de 1664 - je poussai accidentellement une bouteille de bière qui s'explosa sur le sol.
— Merde, chuchotai-je.
J'attrapai une éponge et m'accroupis afin qu'il absorbe tout le liquide alcoolisé. Au bout de quelques instants, je me relevai et passai l'objet jaune sous l'eau.
— Hum, hum.
Je me retournai vivement, mon cœur se mettant à battre rapidement. Je découvris alors Jackson accoudé dans l'embrasure de la porte, un léger sourire habillant ses lèvres foncées. Je posai une main sur mon organe vital, essayant de calmer les battements de celui-ci devenus irréguliers.
— Tu m'as fait peur.
— J'ai bien vu, se moqua-t-il.
— Viens m'aider au lieu de te moquer.
Je me retournai de nouveau et fis face à l'évier dans lequel trônait un peu de vaisselle.
— Alors, monsieur, on fait le macho ? On laisse la femme tout faire ? me moquai-je gentiment, toujours de dos au jeune homme.
Cependant, je ne reçus aucune réponse.
— Jack-
— Et si on faisait autre chose ? souffla une voix basse et rauque dans mon oreille.
Je déglutis en sentant deux grandes mains se poser sur mes hanches et un bassin se coller à moi par derrière. Le souffle chaud du frère de mon meilleur ami s'écrasait douloureusement sur mon cou.
— J-jack, qu'est-ce que tu fais ?
Il se colla davantage à moi.
— J'ai envie de m'amuser.
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première partie : bouclée.
je sais qu'Antoine n'est pas apparu dans cette partie, mais c'est fait exprès!
en espérant que vous lirez et apprécierez la suite, je vous souhaite une excellente journée (soirée ?).
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