fête nationale
France, Mâcon.
13 juillet 2018, 21:35.
Antoine Griezmann.
J'étais de retour dans la vie m'ayant vu grandir. Et j'en étais bien heureux car j'en avais réellement besoin. Je ressentais le besoin de me ressourcer et retrouver mes racines depuis déjà quelques semaines. Le football était une passion, évidemment, mais il s'agissait aussi de mon métier ; et qui dit métier, dit pression.
Ma famille me manquait, et la voir réunie à Mâcon, comme au bon vieux temps, me rappelait de très bons souvenirs. Le sourire que j'arborais depuis mon arrivée n'avait nullement quitté mes lèvres.
- Antoine ?
Je me retournai et mon regard chuta sur ma magnifique fiancée. Son joli corps était recouvert d'une petite combi-short aux couleurs de l'été. Ses longs cheveux bruns étaient lâchés et se propageaient le long de son dos en de belles ondulations. Ses sourcils étaient froncés, et je ne pouvais que la trouver adorable.
- Oui, mon ange ?
- Les parents t'appellent. Tu viens ? demanda-t-elle en tendant son bras dans ma direction.
Son sourire me faisait littéralement chavirer. Elle était belle, magnifique, divine. Personne ne l'était plus qu'elle et j'étais clairement le plus chanceux homme au monde ; je le savais : Esmeralda était une perle rare.
J'attrapai sa main tendue et enlaçai nos doigts, créant un léger frisson. Cela faisait déjà trois ans qu'elle était mienne, et pourtant, je réagissais comme au tout début. Elle et moi, c'était comme au premier jour, pourtant notre amour grandissait chaque jour un peu plus.
Nous rejoignions rapidement nos familles réunies, ici, dans ma ville d'enfance. La famille d'Esmeralda avait fait le déplacement depuis Lyon afin que nous soyons tous au même endroit aujourd'hui puisque ma fiancée et moi leur avions dit que nous avions une annonce à faire.
Les rires et l'amour fusaient dans l'air, me faisant sourire comme un imbécile.
- Yo, Anto, viens voir ! cria Théo.
Je laissai ma douce fiancée aux côtés de ma mère pour rejoindre mon petit frère. Une fois à ses côtés, je me mis à le regarder, attendant qu'il m'annonce pourquoi il m'avait appelé. Mais il ne fit qu'un geste : une danse des sourcils.
Je secouai la tête avant de lui demander :
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Eh ben, petit cachotier, tu comptais me le dire quand ?
- De quoi tu parles ? questionnai-je en fronçant les sourcils.
- Bah... il prit son ballon de football entre les mains et le glissa sous son maillot.
Je ne pris que quelques secondes à comprendre où il voulait en venir.
- Comment tu l'as su ?
- Je suis tombé sur des papiers. Mais, sérieux, Anto, tu comptais nous le cacher à nous, ta famille ?
Je soupirai avant de lâcher :
- On comptait vous l'annoncer ce soir. Donc s'il te plaît, fais comme si tu étais surpris, j'ai pas envie que maman ou papa m'en veuille.
Il leva ses mains en l'air et dit :
- Ok, ok.
Je tournai ensuite les talons et rejoignis le reste de la famille assise dans le jardin. Mon père discutait avec le petit frère et le père d'Esmeralda tandis que ma mère en faisait de même avec avec Maud et Esmeralda et la mère de celle-ci. Les voir tous ensemble, s'entendre si bien avec la femme ayant conquis mon coeur ne pouvait que me combler de bonheur.
***
Nous étions toujours dans le jardin à rire lorsque je jetai un coup d'oeil à ma montre qui indiquait : vingt-trois heures, et cinquante-cinq minutes.
Je pris alors Esme à part afin de lui rappeler que nous devions annoncer une grande et bonne nouvelle à nos familles. Elle hocha la tête, étant d'accord puis j'attrapai une flûte ainsi qu'une petite cuillère et les fit claquer l'une contre l'autre afin d'attirer l'attention de tout le monde. Nous étions en bout de table et tout le monde se tut puis accrocha son regard aux nôtres, afin de savoir ce que nous avions à dire. Je reposai ensuite les deux objets avant d'attraper la main de ma fiancée.
- Hum, je me raclai la gorge. Nous vous avons aujourd'hui réunis pour vous annoncer une bonne et grande nouvelle.
Je regardai Esmeralda dans les yeux et elle prit la décision de poursuivre :
- Il y a quelques semaines à peine, Antoine m'a demandé en fiançailles, et ce fût l'un des plus beaux moments de ma vie. J'étais et je suis tellement heureuse de savoir que, bientôt, je porterai le nom de famille de l'homme que j'aime, elle me regarda dans les yeux et je ne pouvais m'arrêter de sourire. Et, il y a quelques jours, une nouvelle inattendue nous est tombée dessus, Esme s'arrêta de parler durant quelques secondes qui parurent longues. Papa, maman, Isabelle, Alain, vous allez devenir grands-parents.
Je resserrai mes doigts autour de ceux de ma belle brune alors que quelques secondes de silence planèrent au-dessus de nous.
Puis, Théo se leva et s'exclama :
- OUI ! Je vais devenir tonton !
Et des bruits sourds nous prirent de court. Je remarquai qu'il s'agissait de feux d'artifices. Ils fusaient dans tous les sens et nous pouvions même entendre des gens crier. Les couleurs étaient magnifiques et le cadre ainsi que le timing étaient parfaits.
Mais nous attendions toujours la réponse de nos parents.
D'ailleurs, ma mère se leva et, larmoyante, dit :
- Mon bébé va devenir papa. Oh, mon dieu.
Elle vint me prendre dans ses bras et ce fût ensuite le tour de mon père. J'étais soulagé.
Anna, la mère d'Esmeralda, s'exclama :
- Je vais être grand-mère, mon dieu ! puis elle accourut vers sa fille qu'elle enlaça chaleureusement avant de lui donner plein de baisers sur les joues sous ses rires.
Marco, son père et Paolo, son petit frère, rejoignirent rapidement les deux femmes de leur famille et ils firent une accolade familiale. Puis, les parents d'Esmeralda me prirent dans leurs bras, et les miens firent de même avec ma fiancée.
Ma mère posa sa main sur le ventre encore plat de la jeune femme et lui demanda :
- Combien de mois ?
- Deux.
- Oh, mon dieu ! Merci de me donner un petit-fils ou une petite-fille, ma belle ! et elle laissa ses joues traîner sur la joue de la future mère de mon enfant qui lui répondit par un sourire blanc et sincère.
***
- Je me sens comme un roi, avouai-je alors que j'étais au lit avec ma future femme.
- Ah oui ?
- Oui, bien sûr. Je suis tellement heureux parce que ma reine va me donner un prince ou une princesse.
- Oh, mon roi, roucoula Esme avant de m'embrasser d'une manière douce qu'elle seule pouvait faire.
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statut : pas corrigé.
guys, je vous ai écrit un petit os en une heure, juste avant de le poster à l'occasion de notre chère fête nationale. :) vous a-t-il plu ?
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