─ one shot with Chris Wood and Melissa Benoist (part 2).

❝  la vie n'est qu'un cadeau

à toi de bien en user.❞

Melissa Benoist.

— Lâche ma fille tout de suite, lâcha Chris en détachant chacun de ses mots, les dents serrées.

— Sinon quoi, hein Chris ?

Mikael Anderson, ou le dirigeant de l'Agence, s'était avancé vers nous, un sourire provocateur logé sur ses lèvres gercées.

— Sinon, Chris sortit un objet de sa poche, je te tue.

Je tournai subitement la tête vers mon amant et écarquillai les yeux à la vue du revolver qu'il pointait sur Mikael. Je l'avais déjà vu posséder une arme mais cette fois-ci, quelque chose avait changé. C'était sans doute ses yeux emplis d'une haine profonde. Il avait l'air menaçant et sûr de lui. Pitié, qu'il ne fasse aucune bêtise...

— Oh voyons Chris, tu ne voudrais pas devenir un assassin aux yeux de ta femme et de ta fille, si ?

— Je me fiche de te tuer, toi ou tes toutous, si ça peut sauver ma famille. Alors, enlève ce putain de sourire de tes lèvres et libère ma fille.

— C'est pas aussi simple que ça, Wood. Tu vas devoir effectuer une dernière mission si tu veux sauver la peau de ta fille chérie.

— Jamais. Les missions, c'est terminé.

— Alors dis adieu à ta f-

— NON ! C'est bon, on accepte, le coupai-je.

Anderson se mit à sourire.

— Tiens, tiens, tiens, Melissa. Je te pensais devenue muette.

— Arrête de te foutre de moi et dis-nous ce que tu veux qu'on fasse.

— Bien, bien. Madame semble pressée.

— Mais qu'est-ce que tu fais, Mel ? On avait dit que c'était fini tout ça, rétorqua Chris.

Je me tournai vers lui, plongeai mon regard dans le sien et lui sortis ces quelques mots :

— C'est pour notre fille, Chris.

— C'est pour notre fille, Chris, imita Mikael d'une voix suraigüe. Oh les tourtereaux, vous avez fini, c'est bon ?

Chris et moi fîmes face au quarantenaire. Je lui lançai un regard noir auquel il répondit par un sourire malicieux. Mes yeux se dirigèrent ensuite vers ma fille, toujours emprisonnée dans les bras de l'homme qui semblait presque l'étouffer. À cette vue, des larmes me montèrent aux yeux.

— Votre mission est la suivante : voler le diamant mis en vente lors du gala de charité de Monsieur et Madame Skara. Vous serez infiltrés et vous ferez passer pour un couple auquel nous aurons volé les badges d'entrée et que nous aurons assommé le temps du gala. Et si vous échouez, dites bye bye à Mila.

— Attends, quoi ? m'exclamai-je. Non, c'est pas possible !

— Oh que si, c'est possible. La défaite se paye cher, ma chère Melissa. Très cher.

Alors que Chris allait prendre la parole, des coups de feu retentirent. Les hommes de Mikael tombèrent un à un au sol et je vis alors celui qui tenait Mila la libérer afin tirer.

— Baisse-toi ! me cria Chris.

Je me baissai et me mis à marcher vers ma fille qui se réfugia instantanément dans mes bras.

— Ça va aller, mon ange. Tout va bien, lui murmurai-je en tentant de nous éloigner le plus possible des tirs.

Lorsque je nous sus bien à l'abri, derrière la tour, je jetai un regard sur ce qui se passait sur le sable, quelques mètres plus loin. Un vrai bain de sang. C'était horrible. Mais les hommes blessés n'étaient que ceux d'Anderson. Une fois que tous furent au sol, je vis un homme en costume s'approcher de Chris. Je fronçai un peu les sourcils afin de mieux y voir. L'homme en question semblait être le leader du groupe qui venait de nous sauver. Il retira sa capuche et dévoila ainsi son visage. Je n'en crus pas mes yeux. C'était lui. Stephen. Stephen Amell.

— Tu peux venir, Melissa, cria-t-il afin que j'entende.

J'attrapai alors la main de Mila et me mis à avancer à pas de loup sur le sable fin. J'étais sur mes gardes. Cachée derrière mes jambes, ma fille marchait collée à moi. Une fois que nous fîmes devant Stephen, je me mis à l'examiner : il n'avait pas changé d'un poil.

— Stephen ?

— En chair et en os, petite sœur.

Cela faisait bien une année que je n'avais pas revu mon grand frère adoptif. Alors, lorsque je me rendis bien compte que c'était bien lui, là, debout face à moi, je me mis à sourire avant de lui sauter dans les bras. Il referma ses bras autour de moi, me lançant un petit « tu m'as manqué ». Après nous être séparés, il s'accroupit afin d'être à la hauteur de Mila.

— Coucou toi.

Ma fille, timide, se cacha derrière mes jambes. Je souris doucement avant de lui attraper la main.

— Eh, mon ange, c'est tonton Steph, tu t'en rappelles ?

— Sur les photos souvenirs ?

— Oui, ma chérie, c'est lui.

Elle prit quelques instants avant de se mettre à lui parler. Avec Chris, nous regardions leur échange, attendris. Pour le moment, plus rien ne comptait hormis la famille. Personne ne pouvait gâcher ce moment, pas même les milliers de problèmes qui nous entouraient.

***

— Donc, tu veux me dire que l'Agence a été fermée et que Mikael est mort ? demanda Chris à Stephen, alors que je pénétrai dans le salon, tasses en main.

Je leur en donnai une à chacun avant de m'asseoir sur le sofa, à côté de Chris et face à mon frère.

— Exactement. Vous n'aurez plus aucun problème avec eux, désormais. Vous pouvez vivre librement.

— Tout ça grâce à ton armée de soldats ? demandai-je.

— Premièrement, ce ne sont pas des soldats. Et deuxièmement, oui, en partie.

— Oh voyons Stephen, ne sois pas modeste.

— Non, non, c'est pas que je veux être modeste, mais j'ai eu de l'aide.

— De l'aide ? De qui ?

— De papa.

***

— Merci pour tout, papa. Vous nous avez sauvé, Stephen et toi, et nous ne pouvons que vous en être reconnaissants. Alors merci encore. Levons nos verres à ces deux hommes formidables, concluai-je avant de lever mon verre.

Tout le monde me suivit avant de boire le contenu de sa flûte. Nous nous trouvions à une fête organisée en l'honneur des cinquante-cinq ans de mon père et j'en avais profité pour faire un petit discours à ceux qui nous avait sauvé, moi et ma petite famille. Je rejoignis cette dernière, assise à table.

— T'as été superbe, chérie.

— Merci, mon cœur.

Je déposai un léger baiser sur les lèvres de mon amant avant de prendre place près de ma fille. J'avais désormais tout pour être heureuse. J'étais reconnaissante d'avoir une belle famille soudée qui, j'espère, ne se brisera jamais.

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voici la deuxième partie du one shot avec Chris et Melissa (auquel Stephen s'est ajouté hehe). je n'avais pas vraiment d'inspiration alors veuillez excuser la nullité de ce segment. je sais que pas grand monde lit mes os, mais j'aime bien en écrire, alors je continuerai malgré le peu de commentaires.

voili voilou. ciao, bande de petits terrestres.