Avertissement pour tous ceux qui ne souhaitent pas lire de lemon : ce chapitre comportera du Sugamon ! Mais rassurez-vous, je préviendrai par des [start] et [stop] en gras au début et à la fin du passage "indésirable". Elle n'est en rien complémentaire à l'histoire ! Sur ce, bonne lecture ^^

***

Elle n'arrivait plus à rien, dans cette pièce froide et morbide. Impossible de parler, de respirer, même pleurer lui semblait trop difficile. Pourtant ce n'est pas l'envie qui lui manquait.

"Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée..." répétait-elle dans la pièce vide.

Elle criait alors même qu'elle savait que personne ne l'entendrait.
Mais des mains invisibles la tiraient de toute part.
Des doigts fins qui venaient lui griffer le visage, venaient encercler son cou, et l'empêchaient de respirer.

Là où la douleur s'emplifiait, où elle devenait une implacide sadique ésotérique, rien n'était pire que le châtiment qu'elle lui infligeait.

"Tu n'es rien" répétaient ces mains sans visage, sans nom, sans corps.

"Vous non plus vous n'êtes rien" réussit-elle à marmonner, avant de tomber à terre.

Sa tête, il y a quelques secondes habitée de milliers d'idées révolutionnaires, venait subitement de heurter le sol.

BAM

Les mains se sont figées.

"1"

Le silence a résonné dans la pièce.
Plus un souffle. Plus aucun signe de vie.

"2"

Des milliers de poussières jonchaient l'endroit où toutes ces tortures avaient malmené cette jeune fille, simplement vêtue d'une robe grise.

"3"

La pièce était vide. Aucun corps. Aucune signe de vie. Ce monde-là semblait inhabité.
Pourtant, à des milliers de galaxies plus loin, la même jeune fille vêtue d'une chemise de nuit grise sortaient des méandres de ce qu'elle croyait être un cauchemar.

***

Malgré la sueur qui perlait sur son front, le brun ne regrettait pas cette séance seul.
Il avait l'impression de mettre au clair ses idées. Ici, il se sentait vivant. Chaque mouvement qu'il ordonnait à son corps de faire, chaque bouffée d'air qu'il prenait, tout. Il aimait ce sentiment de contrôle sur lui-même.

Il monta les marches une à une, épuisé. Peut-être fallait-il qu'il change de stratégie ? Il était épuisé de ne dormir que 4 heures par nuit.

Il ne prit pas le soin d'allumer les lumières, et sortir simplement ses clés, quand il buta sur un corps.
Qu'est-ce qu'un cadavre faisait
là ?
Enfin, il se décida à allumer la lumière, prit d'un sentiment de confusion.

Sur le palier de trouvait une jeune fille. Ah oui... NamLee...
Il l'avait oubliée celle-là.
Ses pensées étaient confuses. Beaucoup trop. Qu'était-il censé faire ?

Délicatement (du moins il essaya), il souleva le corps qui lui semblait inanimé et le ramena dans son lit.

"Bonne nuit" souffla-t'il presque imperceptiblement dans la nuit noire.

***

PdV Namjoon

Il était trempé. De sang. Des gouttes qui couvraient son corps, venaient tarir ses pensées, et le confortaient dans l'idée qu'il était un meurtrier.

Ces mains avaient tuées des centaines de corps, des gens en vie et heureux de l'être. Il avait privé des proches d'un être qui leur était cher.

"Plus."

C'est ce qu'il se répétait même s'il lui était impossible d'imaginer la vie quitter ces corps remplis de rêves.

Il ne le supportait plus.
Où était-t-il ?
Il fallait qu'il sorte.
Rien n'était réel.

Avec empressement, ses mains trouvèrent son cou, et il commença à suffoquer.

La douleur était insupportable. Bientôt, il mourrait dans ce monde.
Et bientôt il se reveillerait trempé de sueur dans son lit.

Il ouvrit les yeux sur la pièce qui lui servait de dortoir.

[Start]

Deux yeux brillants le fixaient.
Tout était noir autour de lui.

- Namjoon.

Le visage pâle de son colocataire lui donnait soudainement envie. Ce n'était pas la première fois qu'il s'adonnait à des pensées déplacées envers lui. Jusqu'ici il avait réussi à résister. Mais il ne tenait plus. Il était trop fatigué pour empêcher ses mains de parcourir ce corps.

- Qu'est-ce que... qu'est-ce qu'il t'arrive Nam ? lui fit Suga.

Le temps se figea soudain. Les secondes semblaient si... rapides. Non. Tout allait trop lentement. Mais il savait que tout s'enchaînerait trop vite.

Il posa un chaste baiser sur ses lèvres pleines. Il n'avait pas le droit. Non. Suga était un homme.
Qu'allait-il se passer ?

Mais en face, Suga ne s'enfuiyait pas. Au contraire. Namjoon sentit une pression sur ses jambes. Mais où était passé son jogging ? Pourquoi se sentait-il soudain nu ? C'était comme s'il lui dévoilait enfin ses sentiments. Et l'objet de ses fantasmes partageait les mêmes. Était-il encore là-bas ?

PdV Namjoon

Ses mains vinrent caresser mes cheveux et sa bouche se posa automatiquement contre mon cou, ce qui me fit frissonner.

Je ne peux pas rester comme ça, telle une statue, il faut que je...

Mes mains vinrent s'agripper à son dos, tandis que je mettais toute ma force pour le soulever et le retourner, de sorte à me retrouver au dessus de lui.

Je plaquai mes mains de chaque côté du lit autour de lui, de sorte à l'empêcher de se redresser.
Et d'un coup, mes lèvres se retrouvèrent sur les siennes, ses dents rencontrèrent brutalement les miennes tandis que j'approchais ma langue de la sienne.

Le désir m'envahit tout à coup. Plus... toujours plus.
J'avais l'impression d'avoir faim depuis des années.

En réalité ça fait 5 mois que tu es affamé Nam.

Ses mains descendent le long de mon dos, de plus en plus, et je me sens fondre entièrement, enfin, en partie, car une autre dans mon pantalon se met à durcir instantanément lorsque ses mains agrippent mes fesses. Je regarde son torse plat avec envie.

- Ça ne va pas plaire aux fans un torse pareil Suga, ai-je ris malgré la position dans laquelle j'étais.

- Et toi il te plaît ? M'a t-il demandé d'un ton aguicheur.

J'ai préféré ne pas répondre à cette évidence et j'ai parsemé son torse de baisers.

Ne pense à rien d'autre.

J'ai laissé mes mains parcourir cette étendue de peau et d'os, avant de baisser les mains vers la braguette de son jean, la défaisant avec une vivacité que je ne me connaissais pas, tandis qu'il s'occupait de retirer mon tee-shirt.

Je n'ai pas vraiment fait attention à qui a perdu son boxer en premier, mais je sais qu'il n'a fallu qu'un instant pour que nos deux corps entièrement nus se retrouvent l'un contre l'autre.

Est-ce que c'est une preuve d'amour ?
Je suis perdu, mais dormir contre lui ne me semble pas être une mauvaise idée quand on y réfléchi bien. Il faudrait juste que les autres n'entrent pas soudainement...
De toute façon on s'en fiche non ?

Sa bouche s'est rapprochée de mes cuisses. Qu'est-ce qu'il foutait, bordel ?
Et si mes gémissements s'entendaient à travers le mur ? Ce n'est qu'une cloison... comment une paroie si fine pouvait empêcher les autres de nous entendre ? Et le lit ? Il me semblait qu'il pourrait se mettre à grincer d'un moment à l'autre. D'ailleurs... ne grinçait-il pas déjà ?

Laisse-toi simplement faire Nam...

Mes cuisses se sont immédiatement retrouvées couvertes de baisers.
Rien n'avait sérieusement commencé... et j'étais déjà trempé de sueur.

Le désir me subjuguait et m'envoutait à la fois. J'eus un hoquet de surprise lorsque je sentis sa langue sur mon érection.

Ne pense à rien. À rien d'autre qu'à ce désir et ce plaisir insupportable qu'il te fait subir.

Je sentais un contact rapeux contre mon entre-jambe, sujet de tous mes gémissements.
J'avais attendu cet amour depuis tellement longtemps que j'avais fini par l'oublier. Sale phénomène de sérendipité...

Corps chaud contre corps chaud.
Il n'y avait pas que nos corps qui semblaient chaud.
L'atmosphère elle-même semblait électrique.

S'il continuait comme ça, bientôt je ne pourrais plus rien retenir.
Si bien mes larmes que... non... c'est beaucoup trop gênant. Pas ici. Pas maintenant.

J'ai laissé tomber ma tête sur le lit.
Et je me suis endormi.

[Stop]

***

Deux bras m'ont déposée sur le lit. Des bras auxquels j'aurais voulu m'agripper et ne jamais les lâcher. Des bras musclés.
Je n'ai osé bouger, parler, même si je mourrai d'envie de decouvrir son visage.

Qui pouvait bien avoir autant pitié de moi pour me récupérer du palier et me déposer dans mon lit à la façon d'une courgette sur un gratin ?
Qui que ce soit, il avait ma reconnaissance.

"Bonne nuit" souffla-t'il risque imperceptiblement dans la nuit qui nous réduisait au silence, tandis que je sentais la fatigue revenir au galop.

Mais avant de tomber dans un labyrinthe d'idées abstraites, ces mots tournèrent en boucle. Ces mots chochotés d'une voix rauque et douce à la fois.

Une voix qui me semblait être celle de J-hope.

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Hey !
Comment trouvez-vous ce chapitre ?
Je trouve que le lemon est vraiment mal écrit... et je pense que vous trouverez que je n'en ai pas écrit assez... bref...

Dites-moi dans les commentaires ce que vous en pensez (en bien ou en mal) et n'hésitez pas à voter, partager, même corriger les fautes si ça vous fait plaisir...

Oh ! Et merci à Zo (qui ne connaît pas son pseudo) pour avoir taper ce chapitre à 2 a l'heure (noooonnn je plaisante) et m'avoir aidé pour le lime !

Bon annnnniiiiiivvvvv' 🎁🎂❤😘

Sur ce... Hard Carry ! 😉