27. paenitet

Jungkook était allongé sur le dos, fixant le lit au-dessus du sien, ses mains croisées sur son ventre.

C'était le 3ème week-end sans nouvelle du blond, et son absence lui rongeait les entrailles entre colère, inquiétude et tristesse.

Mais il avait dû se passer quelque chose: Jimin ne l'aurait jamais laissé en plan, et surtout pas après lui avoir dit ce qu'il lui avait dit... Quelque chose ne tournait pas rond. Il ne pouvait pas l'avoir si simplement abandonné. Alors il prit une inspiration et se releva. Il marcha tranquillement jusqu'au bâtiment des gradés et toqua.

Le lieutenant en charge d'une grosse partie de son entraînement lui ouvrit alors.

« Jeon ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
— J'ai une faveur à vous demander. Est-ce que je peux récupérer mon téléphone portable ? Même juste 30 minutes. J'ai un appel vraiment important à passer.
— Je suis désolé, Jeon. Les règles sont ce qu'elles sont: téléphone privé interdit jusqu'à la fin de l'entraînement. Mais je peux te confier une carte téléphonique pour passer un appel depuis la cabine, si tu le souhaites. »

Jungkook soupira, c'était déjà mieux que rien. Il n'aurait pas le numéro du blond mais pourrait passer par le standard de la compagnie.

« S'il vous plaît.
— Ok, attends ici deux minutes. », fit le gradé avant de fermer la porte, allant chercher la précieuse carte téléphonique.

Il lui tendit alors une carte avec "J.JK" d'inscrit au marqueur noir, épais.

« Elle est à toi. Son prix sera déduit de ta paie. Elle permet deux heures d'appel mais tu n'as le droit qu'à 15 minutes maximum dans la cabine.
— Merci. », fit simplement Jungkook en l'attrapant.

Devant la mine déconfite du châtain, le Lieutenant lui adressa un sourire réconfortant.

« Tu n'as plus qu'une semaine à tenir avant de terminer la formation. Tu pourras alors demander des permissions pour sortir et récupérer tes objets. Tiens bon Jeon. Tu es hors norme, je suis sûr que l'armée aura quelque chose de très intéressant à te proposer.
— Sûrement pas plus intéressant que de me battre parmi les Bangtan. », fit Jungkook en haussant les épaules et s'en allant, laissant le Lieutenant en plan.

Alors Jungkook se mit dans la queue de la cabine téléphonique. Nombreux étaient les aspirants soldats qui voulaient parler à leurs familles, et, alors que le temps lui semblait long, il comprit mieux la règle des 15 minutes maximum.

Lorsque enfin son tour vint, il s'engouffra dans la cabine. Il ne connaissait foutrement pas le numéro de BH, alors il appela le numéro de mise en relation et patienta.

« Bonjour, avec qui souhaitez-vous être mis en relation.
— Park Jimin, Séoul. », tenta-t-il sans trop y croire.

Après un moment de silence, la voix répondit enfin.

« Nous avons trouvé 7 Park Jimin, à Séoul. »

Jungkook soupira, défaitiste, avant de réfléchir. Peut-être l'un de ces Jimin correspondait à celui qu'il cherchait ? Il fallait qu'il tente avec la localisation du building de BH.

« Y en a-t-il un dans le quartier de Insa-Dong ?
— Je suis navrée, il n'y en a pas.
— Dans ce cas, mettez-moi en relation avec le siège de la compagnie BH, Séoul, Insa-Dong.
— Très bien, un instant je vous prie. »

Alors que des 'bips' résonnaient à son oreille, son cœur battait plus fort dans sa poitrine, jusqu'à ce que la voix de la standardiste de l'accueil ne lui réponde de sa voix fluette et polie. Quel était son nom déjà ? Il l'avait croisée tant de fois sans jamais lui adresser la parole pour autre chose que la saluer.

— Siège de BH, bonjour.
— Bonjour, c'est Jungkook.
— ... Jungkook ?
— Oui, celui qui vous a offert un donut à la fraise, une fois. »

Au moins si elle voyait qui il était, les choses seraient plus simples.

« Ah... Bonjour, Jungkook. Ravie de vous entendre. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
— Pourriez-vous me mettre en relation avec Jimin?
— ... Je suis désolée, monsieur. Je ne suis pas autorisée à mettre quiconque en relation avec un membre de Bangtan. Les requêtes doivent être traitées par monsieur Si-Hyuk et son équipe.
— C'est important...
— Je le conçois bien, mais c'est impossible.
— Pouvez-vous me redonner son numéro, sinon?
— Encore moins...
— Mais vous me connaissez !
— Je suis désolée, mais ça ne change rien, je risque mon poste, Jungkook. Voulez-vous déposer une requête ?
— Une requête ?
— Un message qui sera soumis à filtration avant d'éventuellement parvenir à monsieur Park. »

Jungkook prit son front dans ses mains. Pourquoi était-ce si compliqué ? Il n'essayait pourtant pas de parler au président ou au CEO d'une compagnie puissante.

« Oui, ok.
— Je vous écoute.
— "Qu'est-ce que tu branles, connard" »

La standardiste laissa le silence planer un moment, gênée.

« La requête pour monsieur Park, je cite: "Qu'est-ce que tu branles, connard" est bien enregistrée. Je vous remercie de votre appel et de votre intérêt en- »

Jungkook venait de raccrocher.

Il retourna au dortoir et se reposa sur son lit. Bien sûr que sa requête ne serait jamais transmise: au fond de lui, il espérait qu'elle ne le soit pas. Il aurait pu lui dire tant d'autres choses: "je m'inquiète pour toi", "j'espère que tu vas bien". Au lieu de ça, il n'avait pas pu s'empêcher de l'insulter.

Qu'importe: dans une semaine sa formation serait terminée. Plus que 7 jours avant de pouvoir sortir à nouveau, et il savait où il allait se rendre en premier lieu.

Et les jours se succédèrent sans saveur, pourtant le vendredi arriva. Les cours théoriques avaient laissés place aux entraînements physiques de l'après-midi, et malgré les 13°c de la saison, Jungkook était en t-shirt blanc, trempé de sueur. Plus si blanc que ça, en réalité: pas après avoir dû ramper sur le sol parmi tant d'autres choses. Le Lieutenant frappa alors dans ses mains.

« Félicitations à tous, aspirants ! Exceptionnellement, pour la fin de la formation, nous allons nous arrêter là. Je vous invite tous à aller vous doucher puis à vous rassembler dans le bâtiment principal ! A partir de ce soir, vous êtes soldats ! »

Alors les aspirants applaudirent, sûrement plus heureux d'être libres dès maintenant que d'avoir terminé la formation. Jungkook commença à s'en aller lorsqu'une main se posa sur son épaule.

« Pas toi, Jeon.
— Pardon ?
— Suis-moi. »

Alors il le suivit, traversant le terrain d'entraînement jusqu'à la bâtisse des gradés, et jusqu'à une pièce où trônait fièrement une table de réunion, et face à l'entrée deux gradés dont les vestes impeccables étaient lourdement décorées d'insignes en tout genre.

Ils se regardèrent un instant dans les yeux. Les deux hommes semblaient attendre quelque chose de Jungkook. Il savait très bien quoi, mais il n'en avait pas envie, jusqu'à recevoir un coup de coude de Lieutenant. Alors il soupira et salua ses supérieurs du salut réglementaire.

« Repos... », soupira l'un des deux gradés que Jungkook avait l'impression d'avoir déjà vu.

Le châtain plissa alors des yeux, réfléchissant. Puis il se rappela de lui:
« Général Bomu ?
— En chair et en os, ravie que vous vous souveniez de moi, Jeon.
— Je vous associe un peu à ce pourquoi je me retrouve ici plutôt que de me battre aux côtés de mes compagnons. J'aurais dû mal à vous oublier. »

Le deuxième gradé, à ses côtés, fronça alors franchement les sourcils.

« C'est ça que vous voulez directement promouvoir Sergent, Général Bomu ? Un gamin indiscipliné ?!
— On ne peut pas lui demander de faire ce qu'on s'apprête à lui demander sans lui attribuer le mérite et la paye, Colonel. »

L'autre ronchonna alors mais ne dit plus rien.

« C'est justement parce que je sais d'où vous venez et que le Lieutenant m'a confirmé vos talents que je m'apprête à vous proposer quelque chose. »

Jungkook prit alors la chaise devant lui et s'assit, provoquant un nouveau froncement de sourcil du Colonel ronchon.

« Toi qui a côtoyé les... héros... », fit-il comme si ce mot lui écorchait la gorge. « Tu en sais bien plus sur les gunins et Bangtan que tous tes petits camarades réunis. Nous aimerions te proposer de participer plus activement que les autres aux divers combats que l'armée sera amenée à effectuer à leurs côtés.
— Sauf votre respect, mon Général, des bruits de couloir que j'ai entendu, l'armée se contente plutôt de contenir l'ennemi jusqu'à l'arrivée de Bangtan plutôt que de réellement combattre. A partir de là, je me demande bien quel rôle plus actif vous pourriez me proposer.
— Justement. Les Bangtan ont tendance à se battre entre eux sans nous impliquer malgré la présence des oreillettes reliées directement avec notre propre système de communication, dans un but d'une réelle coopération. Ils n'hésitent pas à nous emprunter des tanks comme par magie sans prévenir. Ils ont beau être pour l'instant protégés par le gouvernement, cette façon de faire ne nous convient pas. Nous avons essuyé des pertes humaines par leur faute, récemment. Il faut rectifier tout ceci.
— Sauf votre respect, les soldats sont sous votre responsabilité, pas sous la leur. Alors-
— CA SUFFIT ! », finit finalement par exploser le Colonel avant de se calmer. « La prochaine phrase que vous comptez commencer par "sauf votre respect" vous serez prié de la garder pour vous, Jeon ! »

Bomu passa alors sa main sur son crâne à tendance dégarnie.

« Je suis conscient que vous avez tendance à ne pas porter attention à la hiérarchie: vous êtes ici car vous avez un but. Néanmoins, vous faites maintenant partie de nos rangs, aussi vous êtes prié de vous contenir. »

Jungkook acquiesça alors, dans le plus grand soulagement du Lieutenant derrière lui.

« Bien.. », continua le Général. « Nous aimerions que vous soyez en première ligne des soldats afin de mener une meilleure coopération entre Bangtan et le corps militaire. Voici les ordres globaux : participer dans l'organisation des missions d'évacuation des civils sur les zones d'affrontement. N'intervenir que si nécessaire afin de prêter main forte dans une situation où Bangtan la requiert. Être réactif et rendre les soldats plus réactifs et coordonnés. En échange, vous obtenez le grade de Sergent pour avoir autorité sur eux, la paie, liberté et avantages qui résultent de ce grade.
— Cool ?
— ... J'en déduis que vous acceptez ?
— J'accepte.
— Dans ce cas, vous serez transféré au quartier général de la compagnie réquisitionnée dans l'affrontement des gunins dès demain, où vous sera confié votre armement personnel ainsi que votre tenue.
— Puis-je demander une permission de sortie exceptionnelle pour ce soir ? »

Le Général soupira alors et regarda sa montre. Elle lui indiquait 18h38.

« Soyez de retour pour le couvre-feu de 22h. »

Alors Jungkook acquiesça et le remercia lorsque le général lui tendit le papier de permission avant de déguerpir dans la seconde.

Le colonel soupira alors et s'assit, comme vidé de ses forces.

« Nous venons de donner un grade à un gosse qui ne respecte même pas l'Armée.
— Effectivement... Mais Bangtan non plus, c'est bien pour ça que nous avons besoin de lui.
— Ces monstres devraient être enchaînés plutôt que sous tutelle du gouvernement. Si nous avions pu les étudier, alors nous aurions sûrement été capables de créer des super-soldats capables de contenir les gunins.
— Les gunins ne sévissent pas partout, je crains que la Corée n'aurait eu des soucis avec les Nations Unies si nous avions créé de telles choses.
— Mais quand même... dépendre de 5 gamins...
— 6.
— Hein ?
— Bangtan ont recruté un sixième membre parmi eux, hors Jeon.
— Encore pire... 6 monstres. Un de plus à abattre lorsque tout ça sera terminé. »

Jungkook était rapidement passé au dortoir, se changeant en une tenue propre avant de rapidement utiliser sa permission. Il avait couru comme un taré avant de finalement attraper un taxi, et maintenant il était debout dans la rue, face à cet immeuble qu'il ne connaissait que trop bien.

Mais il était 19h13 et les portes automatiques ne s'ouvraient maintenant plus. Alors il s'assit sur un banc et se contenta de fixer le building, soupirant.

Peut-être quelqu'un allait-il sortir ou entrer, ou peut-être Jimin allait-il le voir depuis la fenêtre du 7ème étage où ils logeaient.

Pourtant rien ne se produisait et il faisait de plus en plus sombre. Le ciel se voilait de nuages gris cotonneux à peine visibles dans l'obscurité, si ce n'était leurs silhouettes dessinées par les derniers rayons mourants du soleil pourpre.

C'est à ce moment-là qu'il la vue: une silhouette debout sur le toit du building. Et même si elle était bien trop loin, il savait pertinemment à qui elle appartenait: cette silhouette aux cuisses fermes, au torse et hanches fines mais musclés.

Mais pourquoi n'était-il pas descendu lui parler ? Pourquoi rester si haut, inatteignable ? La silhouette sembla alors sortir quelque chose de sa poche, puis la lança. Et, malgré le vent contraire, ce "quelque chose" s'approchait droit vers Jungkook qui tendit la main et l'attrapa.

Une feuille. Juste une feuille froissée aux côtés décolorés, comme s'il avait plut dessus.

"Requête autorisée par Bang-Syuk.
Message de Jeon Jungkook:
Qu'est-ce que tu branles, connard ?"

Son cœur s'accéléra et il releva les yeux pour voir encore la silhouette. Il formulait des excuses dans son esprit. Peut-être Jimin l'entendait-il. Peut-être était-il trop loin. Il n'en savait rien, mais il voulait tenter. Ou bien pouvait-il lire sa tristesse dans ses yeux ? Mais sûrement n'était-il lui aussi qu'une pixel dans les yeux du blond.

Il retourna la fiche et son cœur s'arrêta lorsqu'il y vit une inscription:

" Je suis désolé, Jungkook.
Il n'est pas trop tard. Il ne sera jamais trop tard.
Reprends ta vie."

La gorge du châtain se serra alors que ses yeux étaient rivés sur ces mots. Et lorsqu'il les releva pour admirer à nouveau cette silhouette qu'il aimait tant il remarqua qu'elle avait disparue.

Ils ne s'étaient jamais rien promis: mais était-ce là la fin que le blond souhaitait ? Jungkook fit une boule avec la feuille dans le creux de sa main puis attrapa son visage dans ses paumes. Sa gorge se serrait, comme lorsqu'il était enfant et voulait pleurer.

Qu'avait-il fait pour le décevoir de la sorte ? Combien de fois allait-il encore le décevoir ? Ou bien était-ce un ultimatum ?

Jungkook avait l'impression de vivre un cauchemar, lui qui avait eu l'illusion que sa relation avec le blond allait fonctionner, même dans une situation si chaotique que la leur. Alors il s'accrocha à l'espoir de pouvoir le revoir et lui parler lorsqu'ils seront sur le champ de bataille. Il n'avait plus que ça.

Lorsqu'il rentra au camp, les aspirants maintenant soldats faisaient la fête. Ils avaient mis de la musique, les supérieurs leur avaient apporté des bières et de l'alcool.

Ils criaient, dansaient même parfois. Mais Jungkook était morne, il ne désirait qu'une chose: s'allonger, s'endormir, et se rendre compte à son réveil que le papier dans sa poche avait disparu: que ce ne soit qu'un mauvais rêve. Alors il se faufila parmi les corps enivrés des soldats festoyant et s'isola dans le dortoir, fermant la porte pour étouffer le bruit de la musique.

Sur son lit était posé une petite cagette contenant ses effets personnels: un collier que sa mère lui avait offert avant qu'il ne parte pour ses études à Séoul et son portable.

Il repassa lentement le premier à son cou, puis saisit le deuxième. Son cœur se serra lorsqu'il vit les anciens messages de Jimin, des messages qu'il n'aurait plus à présent, il le savait.

Pourtant il ne savait pas quel genre d'espoir le poussa à lui écrire un message.

"Je veux te revoir. J'ai besoin d'explications..."

Et le temps passait sans avoir de réponse. Alors il posa son bras par-dessus son visage, cachant ses yeux.

La porte du dortoir s'ouvrit en trombe. Il l'ignora, du moins jusqu'à ce que les voix alcoolisées et joyeuses de ses camarades ne parviennent jusqu'à lui.

« Oh, Jk ! Tu étais là ! On pensait que tu avais encore disparu ! Tu devrais venir fêter la fin de l'entraînement, toi aussi !
— Non, merci... », prononça-t-il de sa voix brisée sans leur accorder un regard, sans même enlever son bras.
« Comme tu veux !
— Tu vas finir ta vie puceau si tu continues, espèce de coincé ! », plaisanta l'un d'eux

Jungkook aurait pu se jeter sur lui et y déverser sa colère, se défouler, lui apprendre à fermer sa gueule. Pourtant il ne bougea pas de son lit. Ne dit pas un mot. Il voulait simplement dormir, qu'on le laisse tranquille, lui et sa peine.

Pourtant les soldats n'avaient pas fini de l'emmerder.

« Moi je veux bien me faire baiser par lui, si ça peut lui rendre service !
— T'es même pas gay, Jo', qu'est-ce que tu racontes ?! »

Leurs éclats de rire le rendaient malade.

« Oh, toi, mon gars, tu l'as jamais vu sous les douches ! Gay ou pas, je pourrais me vanter après ça !
— Berk... T'es vraiment pd ou quoi..?
— Arrête, il est gaulé comme un dieu, regarde !
— Laissez-le tranquille, les gars. »

Et alors que Jungkook espérait que ces bouffons écoutent la voix de la sagesse qui venait de parler, il sentit une main sur son ventre, empoignant son t-shirt pour le remonter.

« Regar- !! »

Mais il ne lui laissa pas le temps de finir ne serait-ce que son mot. Il lui attrapa le poignet et se redressa, le regardant avec rage:

« Tu dégages ta main d'ici tout de suite ou je te brise le poignet, connard. C'est compris ? Et pose plus tes yeux dégueulasses sur moi ou je te les crève ! »

La douleur et la peur passèrent alors dans les yeux pour l'instant entiers du soldat qui se recula.

« Je vous avais dit de le laisser tranquille...
— On bouge. Quel bouffon... Il a ruiné mon mood. »

Alors Jungkook souffla et se laissa à nouveau tomber dans son lit.

Était-ce pour ça qu'il décevait Jimin? Avait-il perçu cette partie de son cœur qui s'assombrissait ? Il était conscient qu'au début il n'aurait jamais réagi comme ça.

Il soupira à nouveau et regarda son téléphone. Il n'avait pas de nouveau message, et il n'en aurait plus. C'est avec cette idée amère qu'il parvint finalement à s'endormir ce soir-là.

Il avait tout fait foiré entre eux. 

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