35. Ramène ta chèvre !
Si Sarah peine à convaincre ses parents d'accepter l'invitation des garçons pour le nouvel an, il en est autrement en ce qui concerne ma famille ; à vrai dire, mes parents semblent si heureux à l'idée que je passe la Saint-Sylvestre loin d'eux que j'en serais presque vexée. A croire qu'ils espéraient se débarrasser de moi depuis belle lurette !
Honnêtement, ça doit être la première fois de ma vie que j'attends les vacances de Noël avec impatience. C'est vrai, quoi : en temps normal, il s'agit d'une période particulièrement ennuyante, à larver sur le canapé devant des feuilletons ou des dessins animés tout en s'empiffrant de papillotes.
La seule source d'excitation étant étroitement liée à la présence d'Aurore qui se trouve, je vous le rappelle, en Angleterre, mon espoir de vivre des fêtes distrayantes s'avérait assez limité.
Or, au final, l'absence de ma cousine se révèle plutôt bénéfique : à présent, ma figuration est bel et bien terminée ! Je refuse d'endosser encore ce rôle de faire-valoir ambulant dont l'insipidité ne sert qu'à la mettre en valeur !
Non, cette année, mon programme sera visiblement assez chargé : entre les devoirs, les joggings en compagnie de Marjorie, mon personnage à monter sur World of Warcraft, le repas de Noël, ce à quoi s'ajoutent les sorties que mes amis ne vont probablement pas tarder à prévoir... J'ai du mal à le croire, mais je suis en train de devenir une adolescente très occupée.
Le tout additionné à l'excitation naturelle que l'on ressent à l'approche des fêtes, je dois admettre que j'ai l'impression de voir les jours défiler à vitesse grand V.
— Nathalie ! Ça y est, ça fait quarante-cinq minutes !
La voix de Marjorie interrompt le fil de mes pensées.
— Quoi, déjà ? je m'exclame.
Comme chaque samedi matin depuis un mois, la harpie et moi nous sommes retrouvées à la Citadelle afin de nous adonner à un jogging matinal.
— On court depuis trois quart d'heure et je suis à peine essoufflée ! je m'étonne. Si ça se trouve, je peux pousser encore un peu...
— T'as fait des progrès, reconnaît mon coach. Cela dit, évite d'abuser, il vaut mieux arrêter là.
— Oh, allez, je veux essayer d'atteindre les soixante minutes ! j'insiste.
La girafe à frange fronce les sourcils avant de s'arrêter d'un coup, m'obligeant à l'imiter à contrecoeur.
— Je peux savoir d'où te vient cette soudaine envie de repousser tes limites ? s'enquiert-elle, suspicieuse. D'habitude t'es plutôt une partisane du moindre effort.
Connaissant la perspicacité sans borne de la harpie, je préfère éviter de la regarder en face de peur qu'elle lise dans mes pensées.
— C'est à cause de ta pesée de lundi, c'est ça ?
Je ne peux m'empêcher de tressaillir en l'entendant énoncer cette vérité à voix haute, puis me demande sérieusement si Marjorie ne serait pas télépathe...
En effet, ma défaite cuisante face à la balance de lundi m'a davantage affectée que je n'ose l'admettre, me poussant à redoubler d'efforts quant au contenu de mon assiette ou lors de mes joggings. D'ailleurs, Sarah n'a pas cessé de lever les yeux au ciel en claquant sa langue contre son palais afin de montrer sa désapprobation...
Mon coach n'a nullement besoin de réponse ; mon long silence lui suffit à comprendre qu'elle a vu juste.
— Bon sang, Nat, je t'ai déjà expliqué que c'était super fréquent, ça ! soupire-t-elle, exaspérée. Le muscle pèse plus lourd que la graisse, du coup ça arrive de prendre du poids, à partir du moment où on entame un rééquilibrage alimentaire en faisant du sport. Sauf que c'est pas de la graisse, que t'as pris, espèce de quiche ! C'est du muscle. Ton corps s'est affermi. Et puis, de toute manière, les régimes, c'est jamais miraculeux, il faudra prendre ton mal en patience !
— C'est facile à dire ! je m'emporte malgré moi. T'imagine à quel point je me suis privée ce mois-ci ? Or là, Noël approche, ma famille va pas arrêter de bouffer, donc autant dire que tous mes efforts seront réduits à néant ! Y'a pas moyen que je puisse résister à ces tentations ! Entre les délicieux gâteaux de ma tante, le foie gras, les beignets au crabe de mon oncle, les coquilles Saint-Jacques, les papillotes, la bû...
— Et alors ! C'est pas en s'acharnant comme une forcenée que tu maigriras plus vite, tu sais ! Même si tu craques, on ira éliminer en courant, on continuera à se voir le sam-
La harpie s'interrompt, yeux écarquillés, semblant se rappeler soudainement de quelque chose.
— Ah, non, merde..., reprend-elle en se massant les tempes. Je suis absente pendant les deux semaines.
— Ah bon ? Tu vas où ?
— A Los Angeles. Je passe les fêtes chez ma mère...
— Que... Quewa ? je m'exclame, désemparée. Non, c'est impossible ! J'ai besoin de toi, Marjorie ! Si t'es pas là, c'est sûr que je vais craquer ! Je serai très certainement incapable de me motiver à aller courir !
— Sois pas bête, t'as pas besoin de moi, tu te débrouilleras très bien toute seule. T'es une grande fille, maintenant, tu chiales plus sans raison et t'arrives presque à t'exprimer comme le commun des mortels.
J'ai appris à connaître Marjorie lors des derniers mois : or l'acidité de son ton laisse entendre qu'elle est autant contrariée que moi par cette situation. Du coup, je préfère ne pas insister, évitant ainsi de remuer davantage le couteau au coeur d'une plaie qui semble particulièrement béante.
— T'as pas envie d'y aller, c'est ça ? j'ose la questionner malgré tout.
Mon coach se pince nerveusement l'oreille, décontenancée.
— Pas vraiment, non, admet-elle. Ma mère est... spéciale. Quoique je fasse, j'arrive jamais à être à la hauteur de ses attentes. Tu penses que je suis une vipère méchante et sans coeur ? Bah imagine-toi la même chose en une femme adulte, styliste, perfectionniste, obsédée par la minceur, et t'auras une petite idée de ce à quoi elle ressemble.
Les yeux dans le vague, elle marque une pause de plusieurs secondes avant de reprendre :
— Tu sais, au temps où je vivais avec elle... J'étais mille fois pire. Tu peux demander à Mattéo, il en a fait les frais, au début... Depuis que je vis chez mon père, je fais beaucoup d'efforts pour changer. Seulement, quand je retourne là-bas... J'ai peur de redevenir la sale garce que j'étais à l'époque.
— Oh, je vois...
Ces révélations me laissent coite quelques instants, jusqu'à ce qu'une idée me traverse l'esprit :
— Donc ça veut dire qu'on a un défi à relever, toi et moi ! On va devoir lutter contre notre pire ennemi : nous-même. Je suis sûre qu'on peut le faire, on est fortes, non ?
La harpie me dévisage aussi bizarrement que si j'avais parlé dans une langue étrangère, puis finit par sourire.
— Ouais, t'as sûrement raison. On va surmonter ça.
En dépit de mes paroles encourageantes, je sens une petite boule d'angoisse émerger au creux de mon estomac sur le chemin du retour jusqu'à chez moi.
Le départ de Marjorie sonne à mes oreilles tel un mauvais présage en ce qui concerne ces vacances tant idéalisées ; j'ai la vague impression que, comme d'habitude lorsqu'il s'agit de ma vie, la situation est en train de m'échapper.
Ce pressentiment m'est confirmé au moment où je franchis la porte d'entrée, quand je suis accueillie par un cri assourdissant :
— Surprise !
Je sursaute malgré moi avant d'écarquiller grand les yeux, bouche bée, ayant du mal à croire ce que je vois.
— Bah alors, ferme ton bec, Lalie !
Je cligne des yeux, perplexe. Là, debout devant moi, se tient la famille Trombière au grand complet ! Oui, vous avez bien lu : loin d'être au Royaume-Uni, ma tante et ma cousine se trouvent ici-même, au beau milieu de notre salon !
— Au-Aurore ? Tata Daphnée ? Mais... Vous étiez pas censées rester à Londres ? je balbutie, perdue.
Sans que je comprenne trop pourquoi, ma remarque déclenche leur hilarité.
— Donc ça a marché ! s'étonne la revenante. Tata Jeanne, t'as vraiment réussi à tenir ta langue tout ce temps ?
— Aussi incroyable que ça puisse paraître, elle y est arrivée ! lui confirme mon frère.
Les voir se foutre si ostensiblement de ma poire commence sérieusement à me courir sur le haricot (oui, je suis d'humeur "cinq fruits et légumes par jour" aujourd'hui, vous l'aurez remarqué).
— Bon, quelqu'un compte m'expliquer ce qu'il se passe, oui ou non ? je m'agace.
— Oh, Nat, tu devrais voir ta tête ! rigole ma cousine.
Elle s'approche de moi afin de me pincer les joues l'une contre l'autre, faisant ressortir ma bouche jusqu'à ce que je ressemble à un poisson.
— En vérité, m'explique ma mère, il a toujours été prévu qu'elles viennent au moment des fêtes, sauf qu'on a gardé le secret histoire de te faire la surprise.
— Alors, t'es contente de me voir ?
— T'es déjà en vacances ? j'articule du mieux que je peux, au vu du traitement infligé à mon pauvre visage.
— Elle sèche la dernière semaine, intervient tata Daphnée. Ça rentabilise le billet d'Eurostar, parce que c'est pas donné, crois-moi.
— Surtout, ça nous permet de rester ensemble un peu plus longtemps ! enchérit Aurore. C'est pas génial ? Je suis sûre que tu flippais à l'idée de glander et de t'ennuyer, mais t'inquiète, maintenant que je suis là, je nous ai prévu un sacré programme !
Malgré moi, ses paroles me piquent au vif ; je donne de ce fait un coup rageur sur ses avant-bras afin qu'elle cesse de me faire faire des grimaces débiles.
— Ouais, super, je marmonne en massant mes joues endolories.
Si ma cousine est surprise par ma réaction, elle n'en laisse rien paraître, se contentant de changer de sujet :
— Dis donc, quand dans la voiture tonton et tata m'ont dit que tu t'étais mise au sport, j'avais du mal à y croire. Mais là je le constate de mes yeux ! C'est dingue, toi qui détestais ça !
— Ouais, elle fait du jogging avec sa copine Marjorie, lui répond Vincent. Elle nous a tellement cassé les pieds à propos de son régime ce mois-ci, et pourtant, regardez-la ! Vous voyez un résultat, vous ? Elle est toujours aussi gro-... aïe !
Mon frère n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'Aurore lui a déjà mis un coup sur le crâne.
— Pas la peine d'être méchant, Titounet. Tu devrais plutôt encourager ta soeur sur cette voie...
En dépit de ses paroles visant à prendre ma défense, la pitié que je vois pointer à travers son regard me met hors de moi.
— Je m'en fous de ce qu'il pense, ce merdeux, je hausse les épaules.
— Nathalie ! s'insurge immédiatement ma mère. Ne parle de ton frère en ces termes !
J'ai bien envie de rétorquer qu'il m'a traitée de baleine il y a tout juste deux minutes sans qu'elle daigne réagir, puis me dis que c'est une bataille perdue d'avance et me contente de lever les yeux au ciel, dépitée.
— Bon, je vais à la douche, je déclare simplement en montant à l'étage.
Au moment où je laisse couler l'eau chaude sur mon corps, la frustration et la colère que je contenais éclate une bonne fois pour toutes. Je me mets à pleurer à grosses gouttes après avoir donné des coups rageurs sur le mur.
J'ignore pourquoi la venue d'Aurore me contrarie à ce point. Je devrais être contente de la revoir, depuis le temps, non ? Pourtant, à l'inverse, je parviens seulement à ressentir une étrange forme d'appréhension. Si ma cousine se mêle à l'équation, je vois s'effriter mes idées de vacances magiques en compagnie de mes amis ou de baiser sous le gui avec Mattéo.
Au mieux, sa présence va tellement nous accaparer que je ne pourrai pas voir Sarah et les garçons ; au pire, elle voudra très certainement s'incruster afin de les rencontrer ! Or, je sais pertinemment ce qu'il se produit lorsque mademoiselle Irréprochable pénètre dans une pièce : elle devient un soleil, et les autres, des tournesols la regardant béatement. Elle n'a pas besoin de dire quoique ce soit pour rapidement devenir le centre d'attention...
Nul doute que s'ils la rencontrent, Mattéo, Ilyès, Adam et Sarah succomberont à son charme avant de me zapper illico. Tous mes récents efforts afin de devenir une héroïne ainsi que m'émanciper d'Aurore seront balayés en un rien de temps ! Pour finir ce charmant tableau, je redeviendrais rapidement ce personnage secondaire fade, insipide, timide ainsi que dépourvu de caractère.
Hors de question que je laisse une telle chose se produire ! Je dois absolument veiller à ce qu'elle n'apprenne pas leur existence !
De fait, je passe le reste du week-end dans la crainte que ma langue-pendue de mère laisse libre-cours à son attrait non dissimulé pour les ragots ou tout ce qui empiète sur la vie privée de sa progéniture...
Sauf qu'en vérité, comme d'habitude quand ma tante et ma cousine sont là, l'ensemble de mon être est complètement occulté, à tel point que ces deux jours entiers tournent exclusivement autour de leurs trépidantes aventures Londoniennes et bla, bla, bla.
Lors du dîner le dimanche soir, j'écoute leurs conversations d'une oreille, exaspérée, jusqu'à ce que je sente mon téléphone vibrer, me tirant de mes pensées.
Adam :
Wsh Cendrillon, tu te co bientôt ?
Mon reroll est en train de prendre racine dans la Forêt d'Elwynn à force de t'attendre alors ramène ta chèvre !
Sur le coup, son Whatsapp me réchauffe un peu le coeur ; je pousse même la hardiesse jusqu'à laisser un sourire se dessiner sur mes lèvres... Lequel s'efface dès que je me remémore la conversation des garçons en EPS.
Nat :
Bah quoi, la fameuse Fiona t'a faussé compagnie ?
Adam :
Tu fais encore la tête à cause de ça ?
Nat :
Qu'est-ce que tu sous-entends ?
Adam :
Depuis que t'as appris l'existence de Fiona, c'est à peine si tu m'as adressé la parole
T'es jalouse ou bien ?
Sans que je comprenne trop pourquoi, je m'empourpre en lisant son message. Non mais pour qui est-ce qu'il se prend, ce sale geek aux cheveux gras ?
Nat :
Stop rêver le boutonneux
J'ai juste pas envie d'être un bouche-trou ! 😒
Je reste plusieurs minutes sans réponse suite à mon dernier message, à tel point que j'en conclue l'avoir vexé — pour changer ! Je décide donc de ranger mon téléphone, jusqu'à ce qu'il vibre encore peu de temps après.
Mattéo :
Salut Lalie, tu vas jouer ce soir ? 😊
Les battements de mon coeur accélèrent en voyant le nom du délégué s'afficher à l'écran.
Nat :
Non... Des trucs de famille, je suis coincée 😞
Mattéo :
Oh, ok, dommage 😔
L'excitation qui s'empare de moi en voyant ce smiley triste s'envole dès que je lis la suite :
Mattéo :
Adam est rageux parce que tu l'as envoyé chier
J'espérais que tu te co et que vous vous réconciliez car il est imbuvable, là 😩
Tant pis pour nous !
— T'envoies des SMS à qui, Lalie ? s'enquiert Aurore, me faisant sursauter.
Je me dépêche de planquer mon téléphone dans ma poche car elle se met à loucher sur l'écran.
— A personne... d'important !
— Ce serait pas un de tes nouveaux amis ? insiste-t-elle, suspicieuse.
Je tressaille, jetant malgré moi un coup d'oeil en direction de ma mère.
— Elle m'en a parlé pendant que tu prenais ta douche hier, si c'est ce que tu te demandes. J'ai attendu de voir si tu aborderais le sujet de toi-même, mais bon... Alors il paraît que t'en as plein ? J'aurais jamais pensé que ma petite cousine si timide au collège deviendrait une fille populaire une fois lycéenne !
Contrairement à moi qui peine toujours à me faire entendre lors d'un dîner, le charisme naturel d'Aurore fait que sa voix pénètre sans mal les oreilles de l'attablée dont l'attention est à présent tournée vers nous, me faisant rougir jusqu'aux racines.
— Euh..., je bredouille. J'ai pas tant d'amis que ça...
— A d'autres ! m'interrompt ma génitrice. Arrête de jouer les modestes ! Il y a Sarah, Marjorie, la jolie blonde, là...
— Catherine ! se rappelle mon frère.
Je fronce les sourcils, me demandant fugacement pourquoi Vincent se souvient d'elle alors qu'il ne l'a vue qu'une seule fois. Cela dit, je n'ai pas le temps d'y réfléchir davantage car ma mère continue son énumération :
— Exact, Catherine ! Mais il y a aussi Ilyès, Adam, et surtout... Mattéo !
— Oh, Mattéo, vraiment ? reprend ma cousine. Le même Mattéo-délégué qui t'avait ajoutée sur Facebook ?
Je sens mes joues me chauffer de plus en plus.
— O-Oui..., j'admets.
— Oh, intéressant ! Je pourrai les rencontrer ?
Jamais de la vie !
C'est ce que j'ai envie de répliquer... Sauf que face au poids de tous ces regards braqués sur moi, je me dégonfle et capitule lamentablement :
— Euh... S-Si tu veux...
— Cool ! Tu crois qu'ils vont bien m'aimer ? m'interroge-t-elle en remettant négligemment ses cheveux en place.
D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je ne connais personne qui n'ait pas adoré ma cousine dès les premières minutes passées en sa compagnie.
— B-Ben o-oui..., je bredouille. E-Evidemment qu'ils vont t'apprécier...
Et c'est là tout le problème...
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Voilà, encore un long chapitre cette semaine ! J'espère qu'il vous a plu ! 😁
Alors, que pensez-vous du retour d'Aurore ? Vous vous y attendiez ? A votre avis, qu'est-ce que cela va changer pour Nathalie ? Et avez-vous aimé son petit échange acide avec Adam par SMS ? (perso j'ai bien rigolé en l'écrivant, ces deux-là sont vraiment comme chiens et chats, j'adore les voir se disputer !).
Ceux qui suivent mon Rantbook auront aussi vu ma petite allusion au spin-off avec Marjorie... Désolée je peux pas m'empêcher de teaser ! haha 😇
Pour ce chapitre, j'ai choisi une musique de Pink : "Don't let me get me", en référence aux deux combats que doivent mener Nathalie et Marjorie contre elles-mêmes. Parfois, on a tendance à rejeter nos malheurs sur les autres... Alors qu'en vérité, il s'avère que le principal obstacle entre nous et nos rêves, eh bien... C'est nous-mêmes ! Et c'est absolument le cas pour ces deux-là.
https://youtu.be/asaCQOZpqUQ
Je vous remercie de me lire en tout cas ! 😍 Et si ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à voter ou à me donner votre avis en commentaire ! J'adore lire vos réactions à chaque fois ! 🤩
Des bisous et à jeudi prochain ! 😘
Edit. : Je vous ai rajouté en en-tête un fanart de Alex Horley représentant une Draeneï chasseresse, le personnage qu'incarne Nat dans WoW et qu'Adam surnomme des "chèvres". Bon celui de Lalie doit être beaucoup moins badass cela dit ! 😂
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