08 - Cunégonde
Je me sentais honteuse de ce que j'avais fais. Voir même totalement ridicule. Je sentais même mes joues virées au rouge cramoisi et franchement, je suis assez heureuse de ne pas voir mon visage parce qu'ou sinon, je serais sûrement partie en courant me cacher dans des WC. Je me trouvais tellement ridicule, que cela faisait carrément pitié. Je suis carrément en feu après la connerie que je viens de faire. Mon coeur en demande plus, tout comme mes lèvres, mais mon cerveau et tout mon corps -hormis mes lèvres- ne veulent pas. C'est une séparation qui se passe entre mon corps et mon esprit. Mon corps tente du mieux qu'il le peut de garder mon esprit, avide de liberté virevoltant au rythme d'une douce musique classique inconnue pour mon cerveau et mes oreilles, emprisonné en lui. Mais mon esprit est sûrement plus fort grâce à l'acte -humiliant- que je viens de faire.
Je venais d'embrasser Jack Gilinsky.
Je m'étais tellement sentie coupable par rapport à la gifle que je lui avais mis la veille que je ne pouvais limite ne plus dormir si je n'arrivais pas à me rattraper. Je n'y peux rien, c'est ainsi que je fonctionnes. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir mal vis à vis de Jack, qui n'avait pas vraiment fait quelque chose de mal, ou en tout cas pas assez mal, que pour mériter la claque que je lui avais mis hier. De plus, je ne pense qu'une fan bafferais son idole que je l'avais fais simplement parce qu'il se foutait de sa gueule à cause de son prénom. Personne ne le ferait. Et j'ai aussi l'art de rapidement m'emporter, trop rapidement d'ailleurs. Je ferais mieux d'apprendre à me contrôler parce que c'est souvent ce qui à l'art de m'attirer des problèmes, sans que je ne le désires. Alors que quand je fous la merde partout, là, c'est désirer. Je me sens tellement... Naturelle et aussi stupide, mais le dernier je préfères le garder pour moi. Egoïste, je suis aussi.
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