RÊVERIES
tout débute lorsqu'il s'avance délicatement vers le pied du lit. elle le sent, il sait qu'il est présent, même si ses yeux sont fermés. dès qu'il entre dans la chambre, où dans quelconque pièce, l'atmosphère change. elle devient plus torturante, comme si elle se vidait d'air, comme si elle se jouait d'elle.
il commence alors son œuvre et enlève en vitesse sa chemise. julia n'avait jamais vraiment vu son torse depuis les trois mois qu'elle passait en sa compagnie, mais elle pouvait maintenant confirmer ses théories; il était effectivement musclé. ses bras, son torse, ses épaules, son ventre et son dos, même. il devait maîtriser l'art de faire des jaloux à la salle de gym.
mais ce n'était pas le seul art qu'il maîtrisait.
il l'embrassa prudemment sur le dessus de son pied. et puis remonta tout doucement, embrassant le bas de sa jambe jusqu'à sa taille. julia se mit à respirer de plus en plus fort, se demandant si c'était bien réel.
oui. ce l'est. c'est bien réel, cette fois.
alors elle commença à avoir chaud, réalisant ce qui se passait. charles l'embrassa délicatement sur son ventre, tel un gentleman. il savait qu'elle en voulait plus, son language physique en disant tant. il remonta ses baisers jusqu'à son cou et maintenant à ses tendres lèvres. elle était si satisfaisante, cette sensation de désir qui brûlait en elle.
soudainement, la chambre sembla aussi chaude qu'un fourneau et elle ne pu s'empêcher de gémir subtilement.
— relax, bébé.
sa voix était si rauque, mais oh! si douce. elle aurait pu entendre cette phrase pour le restant de ces jours et ne jamais s'en lasser. elle souriait, comblée des circonstances. non, en fait, elle se foutait bien de tout le reste. peu importe la température, l'heure ou l'époque, elle ferait tout pour que charles dépose une fois de plus ses lèvres contre les siennes.
alors il versa une pluie de baisers sur son corps fragilisé par l'énergie lascive qui flottait dans l'air.
merde.
charles se mit à la déshabiller, toujours avec cette douceur attentionnée. mais elle n'en pouvait plus.
— mmh... charles.
— julia?
puis subitement, les baisers s'arrêtèrent. le fourneau s'évaporera. son cœur s'arrêta de battre, croyant qu'elle était dans un mauvais rêve.
— julia, réveille-toi.
elle sentit une poigne ferme secouer son épaule. tout était fini. elle était pourtant dans la même chambre, étendue sur le même foutu lit, un voile de sueur recouvrant son corps, cette fois. et puis elle réalisa que la voix qui lui parle, n'était pas celle de charles.
— tout va bien, ju'? tu parles dans ton sommeil.
elle se mordis la lèvre inférieur, repensant à ce beau moment. celle-ci était heureuse que la chambre soit submergé par la noirceur; elle ne savait pas comment marc aurait réagit si elle voyait son attitude inhabituelle.
— t'inquiètes. c'est... c'est qu'un mauvais rêve.
elle n'avait pas totalement tort. elle était déçu de retrouver son petit copain couché à ses côtés à la place de l'homme qu'elle voulait vraiment. ça, c'était le véritable cauchemar.
t'es complètement folle. il ne t'appartient pas!
marc se retourna dans les couvertures et referma ses yeux.
— bonne nuit, dans ce cas.
ouais, c'est ça.
mais elle ne retrouva pas le sommeil pour le restant de la nuit, revoyant dans sa tête ces images qui lui paraissaient si réelles. ce rêve-là, julia a bien cru le refaire une centaine de fois.
nda: je crois que c'est mon
chapitre préféré.
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