Chapitre 2 : Premiers matchs, premiers resultats
Le lendemain fut difficile, un stress inhabituelle qui avait engendrait des cauchemars, et qui bien sûr ne m'avaient pas aider à dormir convenablement. Heureusement, je ne travaillais pas le week-end, le supermarché faisait travailler une autres personne sans la déclarer, au même poste que moi. Je fis quelques étirements pour finir mon réveil. Les heures passa, je mangeai léger et sur le pouce, et à 14h30, je m'apprêtai à partir. Mais en ouvrant la porte, je vis trois têtes qui m'espionnaient en écoutant par la porte. C'était les maris du 1er, 3eme et 4eme étages. Je m'écroulais de peur, et en me relevant, je demandai des explications :
« Je peux savoir pourquoi vous m'espionnez ?
- Eh bien, répondit Mr Mamadou, Nous t'attendions, car on aimerez te suivre pour te supporter. Pour des fans de foot, tu peux pas nous refuser ça.
- Vous savez que ça ne sera pas du foot de professionnel, et que vous devez nous suivre avec les policiers. C'est risquer de se jeter dans la gueule du loup, non ?
- Nous avons réfléchi à tout ça, mais ils ne nous impressionnent pas, alors pas de blabla, et en route, »
Je dus me résoudre à apporter des "bagages inattendus", et je fus alors conduit dans une petit Fiat Punto noir toute cabossée. Nous étions serré comme des sardines, avec un Mamadou qui roulait dans le centre-ville de Sélestat en trombe. C'est comme cela que nous arrivions plus vite que prévu. En arrivant au commissariat, je constatai au final que j'étais le dernier, tout le monde était déjà là à m'attendre. Après avoir présenté les supporteurs au policiers, nous montions tous dans un vieux minibus qui crachait une fumée noire au démarrage. Nous avions une trentaine de minutes de trajet pour rejoindre Obernai. Le minibus était suivi de prêt par la Fiat de nos nouveau fans. Le minibus avait vingt places pour onze joueurs, un entraîneurs, deux policiers, et le matériel, comprenant trois ballons, des plots, et les maillots rouges et jaunes à nos noms. Les noms étaient juste scotché aux maillots : La police n'allait pas encore faire des frais pour des maillots plus convenables, mais c'est quand même une bonne intention de leur part. Pendant le trajets, nous chantions des chansons paillardes, d'encouragement, et on réussi même à faire chanter les policiers, pourtant sérieux pendant les trois-quart du trajet.
En arrivant sur place, nous constations que Obernai n'avait pas voulu faire de frais supplémentaire pour des délinquants. Le stade était un peu en dehors de la ville, fermé par de simple clôture blanche qui rouillé de partout. Le terrain en question était plus petit et plus dégradé que celui de Sélestat. Les lignes étaient quand même repeinte à la hâte pour l'occasion. Par contre, les cages étaient, eux aussi, laissé à l'abandon. L'équipe d'Obernai nous attendait, avec deux autres policiers. Les plots étaient déjà installé sur le terrain, ainsi qu'une table et une chaise pour le 4eme arbitre. Sur la table se trouvait face au terrain, un large chevalet où contenait le score du match, avec pour l'instant deux cartons blanc qui indiquaient 0-0. Nous enfilions nos maillots rouge, tandis que Obernai avait des maillots verts. Nous faisions des étirements sur le terrain, chacun sur sa moitié, pendant que les flics-arbitres se mettaient en place pour leurs nouveaux jobs. Un quatrième policier devenait le 4eme arbitre, pour s'occupait du bon déroulement du match, sur la chaise. L'arbitre sur le terrain siffla le commencement du match, avec le don de la balle pour nous. Dès les début, nous commencions à redevenir individualiste, et Obernai en profitait pour récupérer le ballon et monter en attaque. Toute l'équipe, à l'exception du gardien, joua sur notre terrain, nous forçant à tous jouer sur notre moitié. Ce n'était pas une mauvaise idée en soit, il pouvait récupérer le ballon et essayer de tirer pour mettre un but. Mais au bout de 20 min, leurs frappes étaient devenu trop molle et sans difficulté pour Bertrand. Je commençais à en avoir marre, alors je demandais le ballon quand celui-ci ce trouvait dans les bras du gardiens. Il me vit, et m'adressa le ballon le plus fort possible. mais la passe était trop courte, et il fut récupéré par un défenseur adversaire.
- 27eme minute. Je demandai à nouveau le ballon au gardien, mais comme la première, la passe fut trop courte et le ballon fut encore récupéré.
- 31eme minute. Je redemandai à nouveau le ballon, mais cette fois, je m'avançai un peu plus pour pouvoir le récupérer, mais j'étais déjà entouré de trois défenseurs qui purent récupérer sans grand mal le ballon.
- 35eme minute. J'eue soudainement une idée. Je demandais encore une fois le ballon, mais je couru vers la cage adverse. Je forçais Bertrand à se servir de son pied. Le lancé eut une bonne forme en cloche, et retomba pratiquement à mes pied. Je contrôlais la balle, et me lançais vers le but pour tirer, avec 10 adversaires derrières moi. Le gardien surprit par cette action, sortit des cages pour la récupérer. Ses autres équipiers continuaient à remonter le terrain pour me stopper. Le gardien essaya lui aussi de me stopper, en plongeant pour prendre le ballon. Je l'esquivai de justesse, et ce dernier ce trouva le nez à terre. Je continuai vers le but complètement vide, et pour enfoncer le clou, je ne le tirai pas, mais je conduis tranquillement et ballon jusqu'à ce que ce dernier franchisse la ligne. L'arbitre siffla le but, et le chevalet indiqua : Obe. 0-Sel. 1. Les supporters prirent leurs fonctions à coeur et hurla littéralement quand je mis le but. Je courrai pour les voir et toute l'équipe me sauta dans le dos pour me féliciter. Tout me monde se remis en position pour la remis en jeu d'Obernai.
- 39eme minute. Je voulu recommencer mon stratagème vu que l'équipe d'Obernai accentuait encore plus leurs actions offensifs dans notre moitié de terrain. Bertrand avait compris l'idée et m'envoya la même balle, que j'arrivai sans grand mal à contrôler. Mais le gardien adversaire avait aussi compris et ne bougea pas d'un pouce. Je tirai alors, mais le ballon n'étais pas assez dévié et trouva les deux mains du gardien. Une troisième fois, toute aussi infructueuse, conclu la première période, appuyé par le sifflet de l'arbitre. Chaque équipe retrouva leurs entraineur, et le notre nous donna des consignes :
« Bon, je pense qu'ils vont continuer à rester dans notre camps, alors il faut continuer à envoyer le ballon le plus loin possible, le dégager. Didi, tu épauleras Yves en attaque, et les autres, quand vous toucherez un ballon, vous le donnerez à vos attaquant. Il faut sauver notre avantage, compris ?
- Compris boss, nous répondions tous »
La seconde période fit démentir Gérard. Obernai reprit une formation plus classique, et il était plus compliquait de faire le stratagème de Gerard maintenant. La bonne nouvelle était que l'on respirait un peu mieux dans notre camps. Malheureusement pour nous, on continuait à jouer individuellement. Pour le moment, sans celle faite par le gardien, personne ne faisait de passe, à contrario de l'équipe adversaire.
- 64eme minute. Après un quart-d'heures de jeu cantonné au milieu de terrain, je touchai enfin un ballon. Je courus sur le coté droit. J'arrivai devant la cage, et je remarquai Didi de l'autre coté. Je lui fis une passe correct, mais il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un lui donne le ballon. Il le rata et cela fut restitué à l'équipe adversaire
- 71eme minute. C'est Obernai qui plongea en contre. Ils firent des passes deux-deux et arrivèrent devant Bertrand. Leur attaquant tira de tout ces forces, très fortes, Bertrand n'arriva pas à la récupérer, ni même à la toucher. Finalement, le ballon s'écrasa sur le coin de la transversale droites, et récupéré très vite par nos défenseurs. Tout le monde eut chaud sur le coup, Gérard le plus. Ce fut surtout une grosse frustrations pour Obernai.
- 83eme minute. Deuxième tentative pour moi sur la droite. Comme la première fois, je courus sur le côté, fis une passe à Didi qui, cette fois, récupéra le ballon. Mais son tir trouva le poteau gauche. Ce fus la dernière grosse occasion, avant le sifflet final de délivrance. Nous étions trop fatigué pour célébrer notre victoire sur le terrain. On rangea le matériel et on sauta dans le minibus, direction la maison. L'ambiance était lourde, personne ne parlait, tellement qu'on avait donné de l'énergie et de l'effort. C'est l'entraineur qui rompit le silence au milieu du trajet :
« Mercredi, nous ferons des passes, car j'ai jamais un match aussi ridicule. A part deux passes réalisé par Yves à la fin de la partie, il n'y avait rien ! Quoi qui l'en soit, bravo à Bertrand pour tous ces arrêts, et surtout, bravo à Yves pour le culot dont il a fait preuve pour mettre ce but. Dès demain, le commissariat affichera les résultats des matchs et le classement des équipes. Vous pourrez en profiter aussi pour aller pointer. »
Nous arrivions au commissariat, toujours aussi suivi par mes voisins dans la Punto. Je me fit ramener sous des chansons joyeuses, j'arrivai chez moi et sur le canapé, je souriais enfin. Je pris une douche pour me nettoyer, et je faillis m'endormir sous l'eau chaude. finalement, je le fis, comme une masse, dans le canapé, avec la télé qui tournait. J'avais réussi à dormir jusqu'à 11h du matin non stop depuis hier après-midi. Je mangeais comme un ogre, et je dus supporter des courbatures toute la journée. Lundi, j'avais les bras et les jambes en plombs. J'arrivai quand même à faire le boulot, et après avoir récupéré ma "paie", je me précipitai à la gendarmerie, pas que pour signaler ma venu comme je devrais le faire toute les autres semaines, mais aussi pour voir le résultat des autres équipes :
1er : Strasbourg, 3 pts (diff : 3)
2eme : Colmar, 3 pts (diff : 2)
3eme/4eme : Selestat et Mulhouse, 3 pts (diff : 1)
Nous étions 3eme ex aequo. Mais le plus inquiétant était Strasbourg, qui l'avait gagné 5-2 contre St louis. Colmar avait gagné 2-0 contre Rouffach. Mulhouse, comme nous, l'avait remporté sur le plus petit score contre Erstein. Je rentrai pour me réjouir d'une chose : Le lendemain, il y avait entrainement, et je connaitrais mon adversaire pour samedi. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais heureux, mais c'était un fait. Depuis le départ de ma mère, je n'avais plus retrouvé le vrai bonheur. Le soir, je regardai les infos régionales, quand un reportage parla du premier match de Strasbourg. L'équipe s'était bien débrouillée, avec des buts sublimes. Personne chez nous ne pouvez faire des tirs comme cela. J'appréhendais le jour où on devrait subir ce fameux match.
Mercredi. Je retrouvai mes équipiers, attendant encore l'entraineur. Ce fut le dernier à arriver. Avant de commencer, il indiqua :
« Avant de commencer, il faut que l'on désigne le capitaine de l'équipe, et je pense que le mieux serait moi.
- Oh, intervint Greg, Je vous signale que le capitaine d'une équipe doit faire parti de l'équipe. Vous exagérez pas un peu là?
- Putain, répondit Gérard, parce que vous pensez que l'un d'entre vous est capable d'endosser le rôle ?
- Je propose Bertrand, coupais-je. Beaucoup d'équipe de foot désigne leur gardien capitaine. Et il le plus performant d'entre nous.
- Ouai, je vote, continua Dédé »
Le reste suivirent, au grand damne de l'entraineur. Il se résout à donner le précieux sésame au gardien : Un bandana jaune. Mais au lieu de le mettre en haut du bras, comme 99% des capitaines de foot, il le mit au front, comme un vrai bandana. Cela attisa un fou rire de tout le monde. Et quand on lui signala la bourde, il nous disait simplement :
« Ce n'est pas une erreur. Ca sera ma marque de fabric. »
C'est donc avec le sourire que nous entrions sur le terrain. Pendant une demi-heure, nous faisions des passes, c'étais sans doute inutile, nous verrions le résultat samedi. Après, nous avions eut le droit à une autres demi-heure de test match, comme au premier jour. Mais cette fois, un petit déclic se produisit, pas une révolution, mais une petite étincelle. Quelques passes, pour éviter de perdre la balle, ou pour aider à attaquer. Le match devint plus passionnant, et il redonna le sourire à l'entraineur. Le match se termina même sur une note positive : Un score de un partout, but de chacun des attaquant : Moi-même et Didi. Avant de partir, tout le monde se rassembla pour savoir le prochain adversaire :
« Samedi, expliqua Gérard, nous aurons comme adversaire Hageunau, qui à fait match nul hier sans mettre de but. Le match se passera ici, sur ce terrain. Donc, rendez-vous à 16h. Mais j'aimerai vous voir une heure avant pour un dernier petit entrainement et échauffement plus développé avant le match. Je ne vous cache pas que j'aimerai aussi que vous m'aidiez à installer le matériel. Maintenant, oust, et à samedi »
Nous nous séparions et je retrouvai mon immeuble. Avant de finir à mon étage, je m'arrêtai au première étage pour prévenir Mamadou. Arrivé à mon appartement, je m'écroulais encore une fois sur le canapé. Je m'imaginais le prochain match, et j'espérais que l'on ne remporte pas qu'avec un but d'avance. Les jours suivants, et comme la dernière fois, je n'avais que le match en tête, tout le temps. Je travaillais comme un automate, mais je faisais quand même le boulot.
Samedi arriva finalement très vite. Je vins le premier, à 14h45, au stade. L'entraineur, qui était déjà là et qui avait tout sorti, fut content de me voir. Je m'occupais de poser les plots aux quatre coins du terrain. Gérard avait pendant ce temps installé la table et la chaise pour le "4eme arbitre". Les autres arrivèrent, au compte goutte, à l'heure désiré de l'entraineur. On put s'entrainer légèrement, quelques échauffements et étirements, avant que les choses sérieuses n'arrivent, plus vite que prévu. En effet, une demi-heure avant le début prévu du match, l'équipe d'Hageunau pointa son nez et s'installa sur le terrain, suivi peu après des policiers. Tout le monde se mit de leurs côtés, et comme la coutume voulait, c'était l'équipe extérieur qui commença. Ils attaquèrent de suite, faisant des passes rapides, et au bout d'une poignet de seconde, leur attaquant tira un boulet de canon. Bertrand sauta trop tardivement et à la surprise général, le ballon stoppa dans les filets. Le score fut inscrit : Sel. 0-Hag. 1. Mes voisins arrivèrent au gradin, juste après le but. Cela fit retombé le moral de tous, même pour moi. Heureusement, les cris des "supporters" fraichement arrivés me redonna du courage.
- 10eme minute. Hageunau créât une autre occasion aussi rapide, mais les défenseurs ont su réagir. Nous faisions des passes, même si quelques uns d'entre nous furent encore tenté de jouer en solo. Depuis le but, Hageunau avait accentué la défense, et ne faisait que des contre-attaque assez molle.
- 23eme minute. Après le va-et-viens du ballon de chaque côté du terrain, je reçu le ballon de David, qui dut ce le débarrasser. Je fis ensuite un "une-deux" avec Didi jusqu'au but. Je donnai la dernière passe, et Didi frappa. Le tir était cadré, mais beaucoup trop cadré, qui atterrit directement dans les mains du gardien. Je sentais qu'on pouvait égaliser avec des passes comme cela.
- 29eme minute. Je récupérai le ballon d'un attaquant pas très vigilant. Je couru sur le côté droit, personne ne put me stopper, et j'adressais un centre lointain à Didi. Il le reçu, mais ne put frapper : Il était hors-jeu. Je ne l'avais pas remarqué d'où j'étais.
- 35eme minute. Je recommençais un "une-deux" avec Didi. Malheureusement, le dernier défenseur nous le vola. Il le dégagea pour qu'on ne récupère pas le ballon.
- 44eme minute. Didi tenta une dernière attaque seul, il tira de loin avant qu'on ne le récupère. Le tir était puissant, mais il tapa la barre du haut, au grand soulagement de leur gardien, qu'il n'aurait pas put stopper si le ballon était cadré. L'arbitre siffla la mi-temps, et le temps de la remise au point. Gérard demanda qu'on appuie sur les attaquants, et de nous donner le ballon en priorité. Nous engagions le ballon sous les acclamation de la foule.
- 50eme minute. Didi récupéra le ballon, et j'eue une idée. En étant sur le coté droit, Je revins à gauche pour rejoindre la surface de répartion, en faisant gaffe de ne pas être hors-jeu. Le gardien avança vers Didi, ne voyant pas le danger. Didi me passa le ballon, et ce fut alors trop tard pour le gardien adverse : Je poussai le ballon, qui rentra comme une fleur dans les filets. La foule explosa à l'annonce du but, et au score : Sel. 1-Hag. 1. Hageunau recommença à devenir offensif, et il libéra leur camp. On pouvait faire plus d'attaque, mais le risque de contre-attaques augmentait aussi. Nous commencions à faire plus attention.
- 56eme minute. Hageunau fonça en attaque, comme en début de première période. L'attaquant dribbla tous nos défenseurs et tira. Bertrand dévia le tir, ce qui nous valut de concéder le premier corner du match, mais aussi de notre premier corner concéder du championnat. On ne connaissait pas encore eut cette situation. L'un des milieux d'Hageunau le tira au pied, mais la balle fut vite récupéré par le gardien. Nous continuions à créer des attaques.
- 65eme minute. Je récupérai le ballon, je fonçai, balle au pied, mais je m'étais trop avancé sur la droite du but pour faire un tir cadré assez droit. J'essayai quand même en visant l'intérieur du but, sans conviction. Le tir eut alors une drôle de forme arrondit, non en ligne droite, avec le ballon qui tournait sur lui-même. Le gardien ne s'attendait pas à un effet comme ça, et n'eut pas le temps de bouger. Le ballon rentra dans les filets. Je fus surpris de cette frappe hallucinante, et j'attendais que le score soit confirmer pour redescendre sur terre. Tout mes coéquipiers se jetèrent sur moi, car eux non plus n'y croyait pas. C'était pour moi un moment à graver sur une pierre blanche, une histoire à se souvenir pour la raconter à d'autre. Le score changea pour : Sel. 2-Hag. 1. Les fans crièrent, un remerciement pour leurs avoir donnés un fabuleux spectacles, et Gérard applaudissait, assis sur la rambarde, aussi abasourdit par le résultat de la frappe. C'est donc dégouté que l'équipe adverse joua le ballon.
- 67eme minute. Humilier, Hageunau attaqua n'importe comment. On réussi à faire une contre-attaque. Je donna le ballon à Didi, qui le donna à David, qui le redonna à Didi. Juste avant le dernier défenseur, Didi me passa le ballon, et je tira sans contrôler le ballon. Il dévia sur la gauche, à l'opposé de la plongé du gardien, qui concéda en moins de deux minutes un deuxième but. Sel. 3-Hag. 1. L'équipe, les fans et Gérard commencèrent à souffler. Gerard nous hurla de passer en défense.
- 85eme minute. Les vingt minutes qui ont précédé n'étais que de la pur défense, comme demandé par Gérard. Nous dégagions quand nous avions le ballon, et nous ne faisions plus de contre-attaque, de peur de faire une bêtise. Mais étant presque à la fin, je tentai quelque chose. Comme pour le premier but du premier match, je demandai le ballon de Bertrand, en vérifiant le dernier défenseur adversaire. Il me lança un long ballon, que je récupérai sans faute. Je fonçais sur le gardien d'Hageunau, qui sorti pour récupérer le ballon. Je tirai sur la droite du gardien. Il le toucha, mais ne put le récupérer. Le ballon, comme le gardien, retomba à terre. Je récupérai la balle et frappa à nouveau. Le gardien ne put le récupérer, étant encore derrière moi, et le score devint et resta jusqu'à la fin : Sel. 4-Hag. 1. Les supporters étaient devenu hystériques. Nous avions fait un grand match avec trois buts de différence. L'équipe d'Hageunau ne se tarda pas sur le terrain, et est parti le plus vite possible. On se retrouva une nouvelle fois au bar "Le Lion" avec mes voisins, et j'eus le droit aux remerciements de tous. J'étais l'homme du match, qui avait marqué les quatre buts de la victoire, et surtout, pour le second but, magistral. En rentrant chez moi, et je n'en revenais toujours pas de ce tir courbé.
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