08

Austin rentra chez lui, escorté par des membres de la police. Ses parents avaient fait appel à eux, leur fils n'étant pas rentrer. Quand Austin rentra chez lui, il découvrit sa mère avalant des anti-dépresseurs et son père sur canapé complément bourré avec encore la bouteille de whisky dans les mains. Il était 10h34. Il avait passé la nuit dehors, ne sachant pas ce qui se passait ici. Ses parents comptaient lui annoncés une nouvelle ce soir là, mais l'oublia quand il le revit. Au début, ils étaient heureux et la déchirure se fit lorsqu'il les vit partir tout deux dans leur coin. Il avait toujours vu ses parents fusionnels, depuis tout petit, et il eu un pincement au cœur en voyant cette scène. Il ne pouvait pas voir plus et alla s'enfermer dans sa chambre. Il laissa couler ses larmes. Il ne pleurait que rarement, jamais en public. La dernière fois remontait à longtemps. La dernière fois qu'il avait pleurer comme cette fois-là. Il se maudissait de ne pas être rentré directement chez lui. Il se tapait la tête contre le mur, pleurait, et même si cela faisait mal, c'était médiocre comparé à la douleur qui lui comprimait le cœur de l'intérieur. La petite coquille qu'il c'était forgé avec les années, c'était fissuré. Beaucoup on essayer, mais personne n'a réussit, et juste a la vue de ses parents déchirés, cela c'était produit. Instable, il croyait qu'il le devenait. Il pensait qu'il allait devenir fou. Il avait besoin de voir ses parents comme avant. Mais quand l'amour s'éteint petit à petit, ne laissant plus qu'un tas de braise qu'on aura beau rallumé, il ne reprendra jamais, il n'y a plus d'espoir. C'était comme ça qu'était devenu leur couple. Ils étaient un feu éteint qu'on ne savait plus rallumé. Ils avaient tentés de faire un enfant, après Austin, croyant que cela pourrait sauver leur couple, mais cela ne marcha pas. C'était comme ça depuis longtemps, depuis qu'Austin était petit, mais il savait sauver les apparences. Austin et comme tout le monde, n'y avait vu que du feu.

Chez la famille de la jeune fille, ce n'était pas pareil. Quelques fois, elle les entendait se crier dessus mais rien de très grave. Des disputes sur des choses qui sont loin d'être grave, parce que pour les choses grave, ils étaient du même avis. Ces parents étaient des personnes importantes dans la société, personne ne pouvait le nier. Ils étaient aux yeux de tous, une part de l'avenir fort et meilleur.  Ils éveillaient la curiosité des habitants. Ils étaient importants pour l'avenir, et contrairement aux parents d'Austin, la flamme ne c'était pas éteinte entre eux, elle n'était pas morte, ni même affaiblie. L'interdiction qu'ils donnaient à leur fille était de salir leur image, parce qu'aux yeux des habitants, si ils représentent l'avenir, leur fille doit être un exemple de ce qui doit suivre. Les parents s'inquiètent toujours pour l'avenir de leur enfant, et eux, comme tout parent, s'inquiète aussi pour leur fille.

Austin ne sortit pas de sa chambre de la journée, il ne répondait pas à ses appels. Elle l'appelait, elle voulait avoir de ses nouvelles et savoir si ils pouvaient se voir, mais il ne répondait pas. Elle se mit à ses devoirs, pour passer le temps en regardant toujours si son téléphone ne s'allumait pas. L'écran restait noir, elle voulait qu'il s'allume et que la photo d'Austin et elle apparaisse, son téléphone était en silencieux et, parfois, elle n'entendait pas son vibreur. Mais rien ne vient de la journée. Pour tout les deux c'était éprouvant. Elle voulait des nouvelles de lui. Il voulait être seul. Elle s'inquiétait. Il pleurait en silence, enfermé dans sa chambre, mit dans un coin de da chambre. Elle avait passée la journée dans sa chambre, à calculer, compter, écouter, s'inquiéter, se calmer, l'appeler. Elle perdait patience, se retenait du mieux qu'elle pouvait pour aller chez lui. Elle était inchangeable, il lui obscurcissait les pensées, il hantait sa tête. Elle était en lui, gravé dans son cœur, imprégné dans sa peau, coulant dans son sang, il ne pouvait se détacher de son visage. Il pleurait en silence, quelques gémissements et sanglots à peine audible passait la barrière de ses lèvres. Il tenait dans sa main tremblante par ses sanglots, un cadre avec une photo de lui et toute sa famille, il avait placé dans le coin, une photo miniature dans le coin bas droit. Il la considérait comme de la famille, il était persuadé que leur histoire allait duré une éternité. Ce qui ne fut pas le cas.

Le lendemain fut identique, Austin ne mangea pas. Il n'avait pas faim, plus depuis la veille au matin. Deux jours sans manger, il inquiétait sa maman, qui espérait qu'il avait une réserve de nourriture dans sa chambre. Il en avait une, mais n'y avait pas touché. Il était resté dans le coin de sa chambre, le plus éloigné de la porte, durant deux jours. Il était choqué et effondré d'avoir vu ses parents déchirés, ils n'étaient plus un couple. La flamme s'éteint éteinte entre eux et Austin ne l'avait pas encore vu. Il était insortable, ses parents passaient plusieurs fois pour lui demander de sortir, mais il ne le faisait pas. Il voulait être seul, totalement seul. Il ne voulait pas croisé ses parents. Deux jours sans manger, et pourtant, l'appétit n'y était pas. Il n'avait pas fait ses devoirs. Son téléphone sonnait toute la journée, une sonnerie, leur chanson. Il savait que c'était elle, parce qu'il n'y avait que son contact à qui il a mit cette sonnerie. Il ne décrochait pas, pas une seule fois il n'avait bougé de son coin. Il s'y sentait bien, comme en sécurité par rapport à ce qui se passait chez ses parents. Il n'en avait que faire qu'on explique ce qui se passe, ce qui se passait depuis longtemps, qu'on lui annonce une bonne nouvelle. Il voulait être loin de tout cela, retourné dans son enfance, au temps où la flamme brûlait encore. 

Son enfance défilait sous ses yeux, photo par photo, souvenir par souvenir. Il aimait ce temps-là, ce n'était plus maintenant que des bribes de souvenirs, alors qu'il y a peu, il était réel. Il avait grandit vite, trop vite. Il venait d'avoir cette envie soudaine de revenir en enfance, parce que c'était le temps où il était tout le temps heureux. C'était le bon temps, le temps qu'il appréciait, le temps qu'il aimait, le temps où il souriait tout le temps, le temps où il était sans cesse heureux, le temps où il était la fierté de ces parents, le temps où la flamme brûlait toujours, le temps où il était naïf, le temps où il était innocent, le temps où il était encore qu'un enfant. Il était irresponsable à cet âge-là, il était radieux de bonheur durant cette époque. Le temps n'était plus ce qu'il était maintenant. Maintenant, il avait des responsabilités, il y avait des conséquences et la réalisation que la flamme avait arrêté de brûlé. Il aimerait la ravivé, commettre un incendie avec cette flamme, mais  cette épopée est révolue définitivement, elle est irréversible.

Il revoit la balançoire qui était dans le jardin, sur laquelle il passait le plus guère de son temps, lorsqu'il n'était qu'encore qu'un petit garçon. Elle n'y est plus, son père la retirée, une après-midi d'été, il y avait un peu plus d'un an. Il est déçu de cette acte depuis ce jour-là. Il aimerait retourné sur sa balançoire là maintenant, à l'instant. Il sait qu'il est plus de 23 heures, presque minuit, mais cela l'importe peu. Il se redresse avec beaucoup de mal. Il a mal au postérieur, une douleur passagère. Les jambes lourdes et endormies, il a une sensation de fourmis dedans. Il sort de sa chambre par la fenêtre, il prend un risque, mais cela l'importe peu. Il glisse sur la gouttière et atterrit sur l'herbe, sans aucun dégât. Il part vers le parc, plus précisément vers la plaine de jeu qu'il y a là-bas. Il y allait souvent quand il était petit, il y a aussi une balançoire dans cette plaine. Quand il arriva à la plaine, il se mit sur la balançoire, se lançant aller un tout petit peu. Il ne voulait pas aller haut dans le ciel, il ne rêvait plus de toucher le ciel, maintenant ce n'était plus qu'un rêve brisé.

Il y resta toute la nuit, errant dans le parc, les mains dans les poches, il n'avait plus envie de retourner chez lui. Il s'en foutait que ses parents soient inquiétaient pour lui, il voulait juste être seul et profiter du vent qui lui chatouillait la peau. Des brises, une nuit très humide, beaucoup de vent, un peu de passage de brouillard. Il regrettait de ne pas avoir prit une veste, mais la sienne était en bas, sur le porte manteau dans l'entrée. Il avait choisit les deux nuits les plus froides jusqu'à présent, pour rester dehors. Il se baladait partout, passant devant des maisons aux lumières encore allumées. Il se rappela alors un Noël, où il c'était balader, main dans la main, étant petit garçon, avec son grand-père, dans les rues du village, jouant dans la neige. Son grand-père était encore en bonne santé, à ce temps-là, maintenant, il est mort, six pieds sous terre à cause d'une maladie qui l'avait fauché et consumé à petit feu. Noël était une fête qu'il aimait par dessus tout, c'était sa préférée. Tout simplement, parce que toute sa famille était présente, tout le monde autour de la table ronde à manger, c'était très convivial et surtout magique quand venait le moment d'ouvrir les cadeaux. Il voyait cette fête comme la plus sublime qu'il passait de toute l'année. 

Il se décida à retourner sur la balançoire pour s'endormir, tellement il était fatigué. Quand il s'y assis, il voulu aller très haut dans les airs, avoir froid et tomber malade si il le fallait. Il se balançait et montait de plus en plus, ses cheveux allant vers l'arrière lorsqu'il  allait vers l'avant et qu'il tendait ses jambes. Lorsqu'il les repliait sous la chaise, il repartait vers l'arrière et ses cheveux se replaçait sur son visage et principalement sur son front. Il aimait la sensation du vent qui le fouettait le visage, qui pénétrait dans ses potes et oxygénait comme sa respiration, son cerveau. Il avait les idées au clair a cet instant. Il était sûr et certain de ce qu'il voulait faire, partir. Partir pour de bon, et ne sûrement jamais revenir. Il ne savait pas ce que lui cachait ses parents, il ne savait pas ce qui allait se passer, mais il voulait partir, au plus vite.

Son souhait le plus cher, sa pensée la plus cohérente et ce qui lui vint à son réveil, fut de partir. Il se leva difficilement de la balançoire, il c'était endormit dessus, alors qu'il se balançait toujours. Il avait connu des biens meilleurs réveils, des situations plus amusantes. Il rentra chez lui, mar la fenêtre à nouveau, mais avec plus de difficultés qu'à la descente. Il prit ses affaires scolaires, et se précipita pour aller à l'école, en oubliant son téléphone sur son lit. Les portes de l'établissement n'était pas encore ouverte. Il s'assit juste devant, son sac à ses pieds, les jambes repliées sur lui, la tête dans ses genoux et les bras entourant ses rotules. Il relevait de temps à autre la tête, mais le soleil ne faisait que l'aveuglé. Le manque de sommeil se faisait ressentir, de plus en plus, il avait du mal à gardé la tête droite et les yeux ouverts. À ce rythme-là, il savait qu'il allait raté son année, il devait travailler pour ses études à venir, parce que même si le basket pourrait lui donner une bourse de sport, il fallait que le niveau intellectuelle suive. Il releva la tête lorsqu'il entendit un bruit de claquement de clés, il vit une silhouette à travers le soleil aveuglant. Le gardien. Celui-ci allait lui dire que c'était bizarre de le retrouvé là de si beau matin, mais il s'abstenu de tout commentaire en voyant la tête d'Austin. Il avait remarqué que quelque chose n'allait pas, il ne le lui dit pas non plus, ne voulant pas le vexé et ce n'était pas son travail non plus, c'était celui de la psychologue, aidé Austin n'était pas dans ses cordes. Il ouvrit les barrières et laissa Austin pénétrer dans l'enceinte scolaire. Le chemin entouré d'herbe qui allait jusqu'à la grande porte, le guida malgré le soleil perçant.

Il pénétra dans le bâtiment, le bruit de ses pas produisant un écho dans les couloirs vide. Il était seul, comme il le voulait, même di il savait qu'il y avait le gardien et les femmes de ménages qui s'exerçait à leur métier pour que tout soit propre pour les élèves qui vont passer. Il plaint ses femmes qui passent leur journée à nettoyer, le matin avant que les adolescents arrivent et le soir quand ils sont bien tous partit, même ceux qui restaient en retenue. Il revoit la salle de retenue, une salle qui ne sert qu'à cela. Il s'y revoit dedans, en début d'année, lorsqu'il ne la connaissait pas encore. C'était il n'y a pas si longtemps, le début de l'année. Les examens sont bientôt là, une année scolaire qui va s'écouler. Il regrettait d'avoir gâché une partie de sa scolarité, il se rend enfin compte qu'il vaut mieux que toutes les bêtises qu'il avait faite. Il devait s'améliorer, se reprendre en main et agir enfin pour son futur. Si il ne le faisait pas maintenant, plus jamais il ne pourrait le faire. Il avait encore deux ans à croupir sur les bancs de son lycée avant de partir dans une université. Mais il valait s'y prendre à l'avance, qu'au dernier moment ou même en retard. Il partait déjà en quête des universités, de la meilleure, se voyant déjà dans les fêtes universitaires avec plusieurs filles autour de lui. Il retirait les filles de la liste, parce qu'il n'y avait qu'elle qui l'intéressait.

Il se baladait dans l'école, à la recherche d'un endroit où il pouvait se poser. Son estomac gargouillai, il avait faim mais n'avait pas de quoi se nourrir, ni d'argent pour se payer une barre de chocolat dans le distributeur. Il y avait simplement, trois fontaines à eaux dans le bâtiment, il ne pouvait que boire. Il avait vraiment soif, il c'était peu hydraté depuis trois jours. Il était en manque de tout, de protéines, de vitamines, de glucides, de lipides, de lactoses aussi. Il était en manque de tout, il allait bientôt continuer à avoir des carences si il continuait ainsi. Il essaya de trouver la fontaine à temps, avant de tomber dans les pommes. Il perdait son équilibre, mourant presque de faim lui qui était habitué à manger beaucoup. Il but à la fontaine, mais son manque de nourriture et de tout les nutriments qu'il y avait dedans. Il tomba sur le sol, ratant de se retenir à la fontaine. Il sentit qu'il perdit ses jambes, n'arrivant plus à tenir debout il tomba sur le carrelage froid du couloir. Un choc dur, dont il ne sentit aucune douleur. Ses yeux se fermaient, il luttait mais n'y arriva pas. Il tomba dans un trou noir.

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