03

Il est 16h15, elle est encore coincée dans sa classe, il est toujours au théâtre. Ils se demandent tout les deux si ils vont savoir se voir. Il persiste à croire qu'elle a un petite empêchement et que dans 5 minutes elle se plantera devant lui, lui demandant de l'embrasser et de lui chanter une chanson comme dans l'ancien temps. Elle se convainc qu'il est toujours là-bas et qu'elle va sortir d'une seconde à l'autre. Elle se trouve un peu trop optimiste. Elle va tentée quelque chose, pour être sûre d'avoir comme même le temps de voir Austin.

Elle: Monsieur!

Professeur: Oui, Mademoiselle?

Elle: Est-ce que je peux allée au toilette, c'est urgent...

Professeur: Non, retenez-vous encore pendant 20 minutes ou plus, tout dépend de vos camarades de classe.

À cet instant-là, elle les haïssaient, tous, sans exception. Sa camarade de gauche, qui n'est autre que l'une de ses amies. Elle forment un quatuor, aucune personne ne peut entrer dans leur groupe, elles rejettent. Cette fille, blonde au yeux  verts rubis, la regarde intensément, se demandant sûrement pourquoi son amie se comporte ainsi. Ce n'est pas très couramment, qu'elle est de mauvaise humeur, contrarié et renfrogné. C'est une des parties qu'Austin aime chez elle, et elle le savait, vu le nombre de fois où il le lui a répéter, elle ne pouvait que ne pas oublier.

Amie: Que se passe-t-il?

Elle décida de ne pas répondre, pour ne pas paraître trop agressive et pour ne pas dévoiler ses attentions.

Elle: Mêle-toi de tes affaires.

Une simple réponse, qui en dit long sur son envie de parler. Elle ne veut rien leur dire, tout leur cacher. Si il le faut, elle serait capable de vivre une histoire d'amour secrète avec Austin, mais pour l'instant, il faudrait vraiment le rejoindre pour envisager une telle chose.

16h20

Austin a perdu patiente, les 5 minutes de plus qu'il lui avait accordé se sont écoulées. Il part, reprend toutes ses affaires, ne laisse rien derrière lui, avec, au fond de la gorge un goût amère. La bretelle de son sac droite sur son épaule droite, et sa guitare dans son étuis sur la gauche, il repart chez lui. Il essayera de trouver une explication le lendemain. Il passe devant la classe de la jeune fille, sans même voir qu'il y avait encore des personnes dedans, il regarde droit devant lui en déglutissant pour ne pas montrer sa faiblesse, elle.

Elle ne fait que regarde par la fenêtre, vers la porte et l'horloge. Elle voit Austin passé devant sa classe, sans même voir qu'elle y est encore. À cet instant précis, elle lui a pardonner, et définitivement. En le voyant partir, le regard dur et droit devant lui, elle voit ce qu'elle entrain de perdre à nouveau, elle remarque la chance qu'elle avait d'être avec quelqu'un comme lui, elle ne va plus le laisser échapper de ses doigts fins. Les doigts d'une pianiste comme dise beaucoup. Elle se remet du beurre de cacao, pour être sûre que ces lèvres seront impeccables quand elles retoucheront celles d'Austin.

Austin est déjà arrivé chez lui, il a marché vite. Sa marche préféré, la rapide. En entrant chez lui, il est monté immédiatement dans sa chambre, ne voulant affronter le regard de sa génitrice. En un regard insistant, elle savait le faire tout avouer, lui faire dire ce qui le rend mal. Il déteste cela, elle le sait et pourtant elle y a toujours recourt depuis qu'il est né. Il n'a jamais apprécié ce don que sa mère avait, quelque fois pourtant il la apprécié mais sans plus. Il la apprécié, parce qu'au moins, il n'avait pas besoin de dire qu'il allait mal pour qu'elle le sache, c'est cela qu'il appréciait, mais après, le fait qu'il devait dire ce qui n'allait pas, il n'aimait pas. Il préférait garder pour lui, ne pas en parler, et puis, si a vraiment besoin, se dévoiler. Maintenant dans sa chambre, il dépose sa guitare et son sac sur son lit. Il reprend ensuite la guitare pour la mettre dans un coin de sa chambre et prendre ensuite son sac pour s'installer sur sa chaise de bureau. Il ouvre son sac et se met au travail. Même si il n'a vraiment la tête à cela, il travaille comme même, ou sinon, il décrèterait qu'il n'a jamais la tête à ça pour ne pas les faire, ce dont il n'est pas très loin. Il n'a jamais envie, comme tout adolescent ou presque, de faire ces devoirs. Il préférait faire du skateboard ou du basket, s'amuser simplement plutôt que de travailler.

Ses devoirs le passionne peu, les pensées trop vers elle. Il ne sait même pas, si elle est passée, si elle avait un cours supplémentaire ou une heure de retenue encore même si ce n'est pas trop son style. C'est une élève studieuse, brillante, intellectuelle. Elle ne fait rien de mal, aucune remarque des professeurs que des bons avis, elle ne parle pas en cours, écoute, fais ces devoirs, étudie. La copie conforme de l'élève modèle et de la fille chérie à sa maman, dont ses parents ne peuvent qu'être fière. Elle aura sûrement une bourse universitaire, tandis que lui se mordra les doigts de ne pas avoir plus travailler pour l'école. Il n'est m'as un mauvais élève, loin d'être un modèle mais il a encore la moyenne, 60% au moins dans toutes les matières. Il est particulièrement bon en sport et en théâtre. Il est plus doué à marquer des paniers, à jouer la comédie, à jouer de la guitare, à composer ses propres chansons plutôt qu'à résoudre une équation avec n'importe quel théorème et échelle en algèbre, avec deux inconnus. Si il pouvait se passer des mathématiques et autres matières scolaires pour ne plus faire que ce qu'il aime, il ne serait pas contre. Il aime bien aussi la chimie dans es sciences, voir ce que produit deux mélanges de matière, le fascine. C'est comme voir l'amour réciproque entre deux personnes se mélangé pour qu'ils ne forment plus qu'un. C'est elle qui lui a fait aimer cette matière, donnant leur amour comme exemple. Il avait besoin de cours, elle s'est directement proposée sans hésitation. Ils étaient déjà ensemble.

Ses devoirs et leçons finis, il descend dans son jardin et fait quelque panier, pour se décontracter. La balle vole dans ses mains, dans les airs comme un oiseau. Il est talentueux au basket, capitaine de son équipe, personne n'aurait pu le voir à un autre poste que celui-ci dans ce sport. Il compte le nombre de panier qu'il fait. Le basket est un sport dans la famille, de génération en génération. Cela fait plus 100 ans, que se sport traverse le temps et les générations dans la famille Mahone. De père en fils, il se transmette cette passion dès leur plus jeune âge. Ils ne savent même pas encore marcher, que leur père leur apprenait déjà a tirer au panier. Dans sa tête, il revoit les photos de son enfance, ou son père lui faisait tenir un ballon en main et lui apprenait à jouer, lui faisait répéter les règles par cœur, le faisait jouer par tout les temps et températures. Qu'il fasse caniculaire et neigeux, ils jouait, pendant 4 heures d'affiler sans aucune pause. Il est, maintenant très endurant.

16h45

Elle sort enfin de sa classe, retenue 10 minutes de plus. Après 40 minutes garder par le professeur, qui n'aurait pas été contre de les garder 10 minutes de plus encore, pour faire une heure de cours complète. Elle court vers son casier, déposant ses livres et n'y trouvant aucun mot d'Austin après recherche sur recherche, avoir fouillée tout son casier pour en trouver un mais il n'y en avait pas. Elle courue ensuite vers la salle de théâtre, l'endroit du rendez-vous, dans le cas où il serait revenu, mais n'y trouva personne. Elle s'avança à pas lent vers la scène, se remémorant tout les instants qu'elle y a passée avec Austin, au rythme de ces talons qui claquent sur le sol. Elle laisse glisser sa main sur les sièges à doublure en mousse. Rangée après rangée, la scène qui avait l'air si lointaine et petite du bout de la salle, devient de plus en plus imposante. Elle n'arrive pas à en détacher le regard. Sa bague claque sur les sièges, ses talons claquent sur le sol en bois recouvert d'un tapis en fibre rouge d'au moins 5 centimètres d'épaisseur. Elle se place devant l'estrade, dos à tout les sièges, elle monte une à une les marches vers la scène et se retrouvant dessus, elle tourne tout en marchant pour admirer la vue qu'elle a. Cela fait longtemps qu'elle n'est pas venue et cet endroit à toujours le même effet sur elle, même si il manque une personne importante, Austin.

Il n'est pas là, déjà retourner chez lui. Comme elle sait qu'il est la plus part du temps ici, qu'il a même les clés, en bon contact avec sa professeur de théâtre, elle tire son bloc de cours, arrache le coin d'une feuille et y écrit un mot adressé à Austin de sa belle écrite alignée vers la droite un peu comme si elle était en italique, faisait des courbes avec les lettres digne d'un manuscrit de l'ancien temps, sauf qu'elle tient entre ses doigts de sa dextre un Bic bleu et non plume avec de l'encre noire.

Austin,

Désolée d'être en retard. Il est 16h50 actuellement. J'aurais aimer venir à l'heure, 16h15, mais le professeur nous a retenu. J'ai même demandée pour aller au toilette, pour en faite te rejoindre et te demander de m'attendre un peu plus, mais sans succès. J'avais même déjà passer devant ma classe vers 16h20. J'avais demander au professeur vers 16h15, je crois. Crois-moi que j'ai voulue te rejoindre, qu'on parle et que même... Je t'accord une deuxième chance et aussi à nous. J'espère que tu auras ce mot. Je voudrais qu'on parle, vraiment et qu'on envisage un essaie pour nous deux. Tes bras me manquent, le sais-tu? Je suis seule, dans ce théâtre dans lequel je sais que tu passes beaucoup de temps, dans lequel on passer beaucoup de temps aussi, que des bons moments en ta compagnie. Maintenant, je me rends compte que je perds ma deuxième chance d'être avec l'homme parfait et que j'aime. Donne-moi une seconde chance, 17h45 au parc?

-Je sais que tu m'as reconnu, mais je suis ton ex, au cas où.

Elle rangea son stylo dans son plumier et partit, laissant le petit bout de papier sur le bord de la scène. De retour chez elle, elle s'enferma dans sa chambre, la musique à fond et s'effondra sur son lit en fixant son plafond le sourire aux lèvres en repensant aux moments qu'elle avait passer avec lui. 

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