72 : CULPABILITÉ POUR TOUS

Katsuki était dans son lit. Ça faisait une heure qu'il repensait à son moment intime avec Ochaco et Shoto.

Il finit par s'endormir après avoir pensé au problème d'Izuku.

Dans la nuit, à trois heures du matin, le blond sentit quelqu'un se glisser dans son lit.
Conditionné à se faire attaquer par un villain il sursauta et prit l'individu par le col.

- Deku ?

Le vert était en larme.

- Je suis désolé de t'avoir frappé... Dit-il entre de sanglot.

Katsuki lâcha son emprise sur le col de son petit ami.

- Deku... C'est bon. C'est pas grave.

Ça lui faisait mal de le voir dans cet état, les joues inondées de larme et le regard effrayé.
Il s'était métamorphosé en l'espace de quelques heures.

- Je suis désolé de l'avoir tué, j'ai l'impression que tout m'échappe.

Katsuki s'allongea à côté d'Izuku et le prit dans ses bras en appuyant la tête du vert contre son torse.

- Je suis désolé de t'avoir frappé, je suis désolé d'avoir crié, je suis désolé d'avoir cassé cette assiette sur le plan de travail quand je m'étais énervé contre toi, je suis désolé d'avoir frappé Todoroki-kun après avoir crié sur Uraraka-chan. Je suis désolé d'être si horrible.

- C'est bon... T'avais le droit. Après tout ce que je t'ai fais au collège t'avais le droit de t'énerver, après avoir dépassé les bornes en disant que t'étais faible t'avais le droit d'éclater cette putain d'assiette. Et quand tu étais dans tout t'es états c'est normal de crier sur la personne qui t'appelles par ce surnom que tu t'es mit à mépriser. Et pour ne pas frapper Uraraka tu t'es dis que Shoto encaisserait mieux. T'avais le droit Deku.

Le vert respirait assez fort mais serrait le T-shirt de Katsuki assez fort pour s'auto-rassurer.

- C'est comme si j'avais pas de limite. Et c'est comme si j'avais pas de frein. Depuis que les problèmes ont commencé chaque émotions que j'éprouve sont multipliés.

- C'est à dire ?

- Si je pleure comme un enfant là maintenant c'est parceque je culpabilise de t'avoir frappé. Si je t'ai frappé c'est parceque j'étais contrarié par ta réaction et surtout... Dans le déni.

- Le déni de quoi ? Je t'ai juste dit que c'était pas normal de réagir d'une manière aussi exagéré.

- ...

- Deku ?

- ...

- T'es dans le déni de quoi ?

- ...

- Si tu sais quelque chose sur les choses  que tu as faites tu dois m'en parler !

- ... Je crois que... J'ai un problème mental...

- De quoi tu parles, t'es normal Deku, ça se saurait si t'étais fou.

- J'irai pas jusqu'à fou mais... Je pense que pour un garçon, même si je sais qu'on a le droit de pleurer, les larmes me vienne trop facilement...

- T'es juste sensible.

- ... Un peu plus que sensible.
À ce rythme je pleure plus qu'un enfant...

- Deku.

- Oui.

- Tu sais exactement ce que tu as pas vrai ?

- Oui...

- Pourquoi n'avoir rien dis ?

- J'ai pas envie de m'embarquer dans ce genre de chose.

- Tu parles d'aller voir un médecin et de te faire suivre ?

- Ça se soigne pas, mais oui.

- Quelle "maladie mentale" comme tu le dis, ne se soigne pas ?

Katsuki réalisa.

- T'es... Hypersensible ?

- Je crois...

Katsuki resta silencieux créant un malaise.

- Je devrai rentrer dans ma chambre... Merci de m'avoir calmé Katchan.

- T'es con ou quoi ? Je te rappelle qu'on est en cou-

Le blond se rappela de ce qu'il s'était passé dans la chambre de Shoto.

Il serra le T-shirt du vert culpabilisant comme jamais.

- Ça va Katchan ?

- Ouai ! Juste reste avec moi. Ne part pas.

- T'es drôlement agréable, c'est parceque j'ai pleuré ?

- Aucune idée, reste.

S'il réagissait comme ça , c'était parcequ'il pensait que s'il était doux et gentil, la culpabilité d'avoir littéralement eu un orgasme avec ses amis s'envolerait.

Ils restèrent donc l'un dans les bras de l'autre se reposant plus que la nuit dernière.

Le lendemain arriva.

Tout le monde descendirent prendre leur petit déjeuner.

Shoto, Ochaco, Katsuki et Izuku se retrouvèrent à la même table.

- Comment ça va Deku-kun ?

- Bien ! Mieux qu'hier en tout cas ! Souria-t-il. Toi je vois que t'as pris du bon temps hier soir. Dit-il le concentré sur Ochaco.
Il l'a fusillait du regard.

La brune cru sentir son coeur s'arrêter.

- Je suis désolée !! S'empressa de dire sachant que le vert avait découvert la vérité.

Katsuki était figé sur place son coeur allait exploser.

Shoto n'était plus avec eux mentalement priant pour que personne le balance.

- Sur ton cou, t'as deux suçons. Dit-il en touchant son propre cou pour lui montrer.

Ochaco plaqua sa main sur ce dernier les yeux écarquillés.

- Alors ! Dit-il en souriant, c'est qui !?

- Ah ? Ah ! Ouai ! C'est quelqu'un ! HAHAHA.

- Et c'est qui ? Ne me dit pas que c'est Ida-kun !?

- Pfff ! Haha non !

- Il est beau ?

- Magnifique. Dit Shoto contre son gré.

- Tu l'as déjà vu !? C'est qui ? Je le connais ?

Rouge d'avoir parlé contre lui, le bicolore répondit la vérité.

- Oui tu le connais...

Katsuki lui faisait des signes de mort derrière.

Plus personne se mit à parler trouvant le temps interminable.

- Uraraka.

- Oui ?

- C'est qui ?

Izuku commençait à trouver l'atmosphère bizarre.

Shoto aperceva Katsuki complément en PLS mental.

- C'est moi. dit-il. On s'est vu hier.

- Oh ! Vous allez trop bien ensemble ! Haha ! Depuis quand ?!

- Hier soir.

- On est tellement intime maintenant on peut parler de nos ébats ensemble ! Je suis heureux d'entendre que vous vous êtes enfin détaché de Katchan.

- O-Ouai... Dirent-ils alors que Shoto se rappelait de la sensation de son membre contre les fesses du blond, tandis qu'Ochaco se rappelait des lèvres du blond sur les parties de son corps.

- C'était génial hier. Dit-elle sachant qu'Izuku ne comprendrait pas qu'elle s'adressait à Katsuki.

- Ouai pour moi aussi. Répondit Shoto jouant le couple alors qu'il parlait également à Katsuki.

- Tant mieux pour vous, je vais m'habiller j'ai pas envie d'être en retard en cours contrairement à vous. Dit Katsuki.

Au moment où il entra dans sa chambre il referma la porte et mit ses mains sur son visage.

- Putain... J'ai faillit avoir une érection...

C'est sûr que quand on se rappelle de tout les moments et du plaisir ressentis ça remet le corps en condition.

Encore mieux si les deux partenaires de la soirée dernière avoue en face de toi qu'ils ont adoré ta compagnie.

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1044 mots

Brouillon le : 15/11/20

Publié le : 18/11/20


Bisous 😘

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