21 : MANNEQUINS
Nous sommes en cours, en binôme.
J'ai atterri avec Deku et le but de l'exercice c'est de chercher des mannequins dans des immeubles dans un temps imparti.
C'est sûrement un entraînement pour qu'on puisse sauver de vrai personnes dans le future.
Surtout que les mannequins sont aussi lourd qu'un humain.
Deku et moi courons à travers le terrain bêta, on fouille un immeuble pour en sortir deux mannequins.
Deku s'arrête.
Je le regarde pour voir ses iris se concentrer vers un espace précis.
C'était cet endroit, où nous nous sommes embrassé pour la première fois.
- C'est marrant quand on y pense. Dit-il en reprenant sa course avec moi.
- De quoi ?
- Sans vouloir ressasser le passé, tu étais mon tortionnaire et maintenant tu es mon petit ami.
- Petit ami provisoire. Ajoutai-je.
- Ouai mais petit ami quand même. Ça me fais rire de voir à quel point tu t'es plié en quatre pour ne pas aggraver ton cas.
- Tu as remarqué mes efforts ?
- Bah ouai, et j'ai remarqué tes échec Katchan.
- Après pas la peine de ressasser le passé comme ça.
- Haha t'as honte ? Me dit-il en me donnant une tape sur l'épaule.
- Pfff nan j'assume !
Suite à cette discussion plus sympa que d'habitude, nous retournons dans un silence long.
Je marche en regardant en face de moi tandis que lui baisse la tête.
- Pourquoi tu baisse toujours la tête ? On dirait un faible !
- Pourtant je suis pas faible.
- Ouai mais ça attire les fouteurs de merde !
Il continue de baisser la tête et ne m'écoute pas.
Agaçé je décide de passer ma main sous son menton et de la relever moi-même.
Je vois ses yeux fixer en face de lui sans trop comprendre pourquoi il semble si tendu.
Il tourne sa tête vers moi puis l'observe.
Son regard me donne des putains de frissons.
Il semble vouloir me dire quelque chose mais il n'y arrive pas.
- Qu'est-ce que tu-
Il m'embrassa d'un seul coup.
J'eus un mouvement de recule, cognant mon dos contre un immeuble.
Nos lèvres se décollèrent à cause de ce mouvement brusque, mais Deku se recolla à moi m'embrassant à nouveau.
Je retourne la position pour qu'il se retrouve entre moi et l'immeuble.
J'imite ses dernières actions en collant mes lèvres contre les siennes, passant ma main dans l'arrière de ses cheveux et l'autre sur sa taille.
On se sépare, reprenons une position normal et marchons dans la direction qu'on avait prit, comme si c'était tout à fait normal et habituel.
- O-On est un couple maintenant, c'est normal de faire ce g-genre de chose, je suppose...
- Si tu commence à bégayer comme ça après chaque baiser, ça va pas le faire.
- Je sais, c'est compliqué.
C'est encore nouveau putain, je me la pète sans arrêt avec mes réussites et mon talent, alors qu'en faite, je peux réagir comme un nerd de 14 ans !
Mes joues me piquent... J'ai l'impression de rougir ça me saoule !
- Katchan, tu sais... C'est normal de rougir.
- T'as gueule ! Je rougis pas !
- Si tu rougis. Dit une nouvelle voix.
- T-Todoroki-kun !? Paniqua Izuku.
- Putain to-
- Je vous aient vu, mais ne vous inquiétez pas, le secret est bien garder avec moi.
- Si tu parles, je te pète la gueule. Menaçai-je avec aisance.
- Je n'ai pas peur de toi, si je garde le silence c'est pour Midoriya...
- Tch fais-le pour qui tu veux, si tu parles je t'explose... Littéralement.
Le glaçon ignora ma dernière menace avant de se coller à Deku et de commencer à lui parler.
Nous rentrons dans un immeuble pour aller chercher des mannequins. Le con en trouve un seul tandis que moi et Deku en avons récupéré trois.
- D'ailleur, où est Yaoyorozu ? Demanda Deku.
- On s'est séparé pour trouver plus de mannequin... J'ai proposé l'idée.
- Ah d'accord ! Dit-il de manière naïve et joyeuse.
Pourtant, ce con a vraiment fait une référence au fait qu'il s'est séparé de son binôme pour venir le voir.
Deku semble dans la lune en ce moment, il n'a du pas le remarquer.
On continue encore et toujours notre exercice.
Une fois 17h passé, on rentre au point de réunion.
Le glaçon retourne voir Emmaüs tandis que moi et Deku posons nos mannequins au sol.
Bien évidemment on est les premiers dans le classement.
Nous rentrons à l'internat.
Mon ventre palpite depuis tout à l'heure.
C'est exactement la même putain de sensation que quand on est gosse et qu'on s'apprête à aller à la piscine avec notre famille.
Ça veut dire que je suis.... Excité ?
NON NON NON NON je ne suis pas et ne serai jamais une putain d'adolescente qui panique pour rien !!
Pourtant...
La sensation ne s'arrête pas, et plus on avance vers l'internat, plus elle s'intensifie. Ça me donne même mal au ventre au point d'avoir une légère nausée.
Je secoue ma tête avec rage.
- Katchan, t'as déjà eu cette sorte de sensation bizarre sur le bas ventre ? Parfois ça remonte et tu sais pas pourquoi ?
Il lit dans mes pensées ?! Putain !
- Nan, jamais eu.
- Ah... Parceque là ça me le fait, j'ai comme des sortes de papillon, et plus on se rapproche de l'internat plus c'est fort. Tu crois que je suis malade ?
Si naïf.
- Nan t'es juste pressé qu'on soit seul.
Il penche légèrement sa tête, me montrant qu'il ne comprenait pas mon explication.
- Raaa t'es excité à l'idée d'être avec moi ce soir, c'est tout !
Je crois avoir fais une connerie.
J'ai crié un peu fort, tout le monde se retourne vers moi.
Le glaçon s'approche de Deku.
- Midoriya ? Tu te sens bien ?
- O-Oui !! Dit-il rouge d'avoir appris pourquoi il avait cette sensation.
- Tu es rouge, tu as de la fièvre ?
- Non ! C'est pas ça je-
Mais ce connard avait déjà collé son front contre celui du nerd.
Pendant cette courte seconde, il me regarda droit dans les yeux avant de décoller son front du sien.
- Mmh tu n'es pas chaud...
- T-Todoroki-kun ! Ça va aller ! Juste, vas rejoindre les autres, je t'expliquerai haha.
Il lança un dernier regard vers moi, avant d'aller rejoindre le robot.
Il est vraiment chelou, il voulait voir quoi sur mon putain de visage ?!
On se retrouve à nouveau seul.
On aperçoit enfin le bâtiment qui nous sert de dortoir.
J'entre et laisse Deku passer devant moi.
Tout le monde rejoint sa chambre respective.
J'allais rejoindre la mienne mais j'entends une très légère voix.
Dans le doute je me retourne et vois Deku, à environ cinq mètres de moi.
Il me fait un faible signe de venir.
Je m'approche donc.
Il ouvre la porte de sa chambre et tire timidement ma manche de pyjama.
Je me laisse faire.
Après tout, c'est normal de passer du temps ensemble.
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1125 mots
Brouillon le : 07/06/20
Publié le : 17/06/20
Mmmmmh qui connais ?! (Painter of the night)
Bisous 😘
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