103 : LA PSYCHOLOGUE
- Tu m'expliques que tu as tué un homme à mains nues sous un excès de colère, pourquoi cet excès est survenue ?
Les cheuveux et yeux d'Izuku passèrent du vert à un violet de lavande. Il fit voler le pot à stylo et le reposa sur la table.
- Cet alter que je viens de vous montrer, il m'a été arraché et m'a fait beaucoup de mal. Mon rêve était et est toujours de devenir un héros. Je ne pouvais pas atteindre cet objectif sans alter. Mais les choses se sont révélés positives pour mon future.
Et... Ce jour là. Quand j'ai vu ce médecin avec derrière lui mon alter dans une capsule, j'ai explosé et j'ai pas réussi à...
Il marqua une pause.
- À t'arrêter de frapper...
- Oui...
Il expira.
- Ça fait du bien d'en parler à quelqu'un qui n'est pas un camarade de classe, un prof ou ma mère.
- Dis moi Izuku. Tu m'as donné ton ressentis sur tes actions et m'a dit être "hypersensible" mais je vois plutôt là une décompression. Au quotidien tu n'es pas violent ?
- Non. Seulement quand je suis énervé.
- Tu m'as dis que ce jour là avec Katsuki, tu l'avais frappé pour le harcèlement qu'il t'as fait subir.
Mais justement, n'as-tu pas tout simplement relâché la douleur ? Est-ce qu'après, tu as continué à lui faire du mal ?
- Non après quelques jours on est sortit ensemble.
- Et vous êtes toujours en couple ?
- C'est compliqué...
- Il a fait quelque chose de mauvais ?
- C'est pas vraiment ça... Il est devenus comme dépendant, il a fait des choses légèrement effrayante et on a décider de le séparer de moi un moment avant de reprendre sur de bonne base.
- Je v-
La psychologue regardait son agenda et s'arrêta net.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ton petit ami, il s'appelle Bakugo ?
- Oui.
- Ah... AH D'ACCORD ! ok ok intéressant très intéressant. Putain yes ! Termina-t-elle en murmurant.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- C'est un de mes patients.
- Katchan va chez le psy ?! Pourquoi il ne m'a pas dit...
- Sûrement parceque vous être en train de couper le contact. Surtout que j'ai pas encore eu de séance avec lui.
- Je sais bien mais... Ça fait quand même un peu mal. C'est quand son premier rendez-vous ?
- Heuu... D'après mon planning il doit passer après toi, il est dans le salle d'attente, sûrement.
- Vous voulez dire qu'en sortant de cette pièce on va se croiser ? Non ! Ça va être hardcore !
- Baisse la tête et trace. Ou dit lui bonjour.
- On verra au moment venue.
- Tu as raison, rencontrons le sujet, donc Katsuki est tombé dépendant de toi ? Et quand est-ce que c'est arrivé ?
- Je sais pas trop, ça s'est fait petit à petit. Il est pas du tout du genre dépendant, il préfère regarder les gens de haut et surtout moi. Mais depuis que tout ça s'est passé, le combat, le baiser, la punition avec les tâches ménagères, il a commencé à se rapprocher de moi. Et de fil en aiguille il a atteint un niveau trop grand de dépendance...
- Vous n'avez pas un ami qui a vu tout ça ? Un ami qui était là dès le début de votre relation ?
- Oui il y en avait un qui était amoureux de Katchan et voulait nous séparer pour l'avoir. Mais ça s'est bien fini, aujourd'hui c'est un de mes meilleures ami.
- Une amitié solide.. Il s'appelle comment ?
- Todorok-
- FUCK YEAH ! Pardon.. je... Je l'ai vu il y a deux heures, il a beaucoup de traumatisme et ça me fait plaisir d'avoir trois patients qui ont des problèmes liés les uns des autres. Enfin BREF !
Donc si je résume, tu n'arrives pas à t'énerver sans être violent et faire des choses plutôt conséquente .
- Oui..
- Je vois. Je te conseil de lire des livres spirituelle, je vais te noter des références d'accord ? Et ne dis rien au autres il faut que ce soit entre toi et toi.
- Oui madame.
- Si bien éduqué... Murmura la femme. Oh ! Dis moi.
- Oui ?
- Quand Katsuki va passer dans mon bureau, est-ce qu'il y a des choses auquel il ne va pas pouvoir s'exprimer ? Un quelconque traumatisme d'enfance quelque chose d'assez fort.
- Heuuu... Oui. Il s'est fait à moitié violé.... Par moi.
- Ho. Je vois. On en reparlera à la prochaine séance. Donne moi ton numéro, si j'ai de nouvelles référence de livre je t'en enverrai.
- Merci.
- Donc tu vas sortir discrètement ok ?
- O-Oui.
Izuku était un peu anxieux. La dernière fois qu'il a vu Katsuki c'était lorsque le blond était en train de supplier la classe pour rester avec le vert.
La dernière fois qu'il a vu son visage, c'était celui d'un garçon triste jusqu'aux larmes.
Il souffle se dégourdi les jambes sur place et sort du bureau de la psychologue refermant la porte derrière lui.
Ses yeux n'ont pas cherchés, ils croisent directement ceux du blond qui était assis dans la salle d'attente.
Katsuki écarquilla les yeux la bouche entre ouverte, en voyant Izuku il afficha de l'étonnement et de l'angoisse, mais aussi un plaisir immense.
Izuku baissa la tête et traça vers la sortie.
Mais...
Katsuki lui attrapa le poignet.
- Attend !
- N-Non la psychologue m'a dit de ne pas reprendre contact maintenant. S'exclama Izuku créant un petit brouha de chuchotements dans la salle d'attente.
La psychologue sort de son bureau persuadé qu'Izuku était partie.
Elle allait appelé "Katsuki Vakugo" mais à la place elle vit les deux garçons confronté l'un à l'autre.
Izuku lança un appel de détresse. Il ne pouvait pas résister. Il avait terriblement envie d'embrasser Katsuki mais devait se retenir à tout prix.
La psychologue s'avança en trottinant.
- Bonjour, vous êtes monsieur Bakugo ?
- Ouais. Grogna le blond.
- Je suis Lena ta psychologue.
Izuku était en train d'exploser mentalement. L'odeur corporelle de Katsuki était tellement réconfortante.
C'était du caramel à l'état pure. Il avait envie d'embrasser chaque parcelle de sa peau. il voulait le dévorer, le posséder. Là tout de suite, il s'imaginait l'emmener à Yuei, faire couler un bain, mettre des bougies, et passer le meilleur bain en duo de sa vie, remplis de petite attention et de sensualité.
Mais non, ils étaient dans ce bureau de psychologue à attendre de se séparer à nouveau.
- Ta séance c'est maintenant non ? Viens avec moi.
Katsuki n'essaya pas d'insister, il murmura quand même à Izuku.
- J'ai changé, demande à Aizawa de me ramener au dortoir parceque j'en peux plus du dortoir de la classe B. J'entends ce connard de Monoma tout les soirs en train de gueuler à ma porte "Alors Bakugo on est mentalement instable ?" Je te jure je vais commettre un homicide VOLONTAIRE !
- Allez viens. Dit Lena en tirant le bras du blond.
- LA MEUF QUI PARLE À MOITIÉ ANGLAIS ME SORT DES INSULTES QUE MÊME MOI J'OSE PAS DIRE PUTAIN ! CE SONT DES DÉMONS DES PUTAIN DE DÉMONS ! Kirishima, Denki, Kyoka, Shoto, Uraraka, Mina, MÊME DOUBLE FACE, ils me manquent ! Merde !
Puis Katsuki disparus dans le bureau de Léna laissant Izuku là, plutôt satisfait de revoir Katsuki Pékin d'énergie. Même si c'était pour se plaindre de ses nouveau camarades de classe.
Il rentra à l'internat, le sourire aux lèvres.
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1190 mots
Brouillon le : 03/03/21
Publié le : 03/03/21
Je poste les chapitres trop tard snif. Je suis désolé 🥺 Sinon vous voulez qu'elle se termine comment la fic ? Quelles-sont vos attentes ??
La chaussure vous la voyez noir ou blanche?
Bisous 😘
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