Chapitre 55
PDV : Justin Bieber.
Un gendarme sortit de la voiture pour ouvrir la portière, qui se présentait dans mon champ de vision. Mehdi me poussa pour que je monte dans le véhicule. Sa main effleura mes fesses et j'écarquillais les yeux. Il était malade ce mec !
Une fois assis, je le fusillais du regard.
Justin : Tu es sérieux ?
Mehdi : - posant son doigt sur mes lèvres - Chut.
Mes yeux louchèrent sur son doigt et décollais mes lèvres de celui-ci, toujours en le tuant du regard. Il me fit un clin d'oeil, pour ensuite faire le tour de la voiture afin de se retrouver à mes côtés.
Mehdi : Aller, mon chou, racontes-moi ta vie car je crois que ça va coller entre nous deux.
Justin : - sec - Tu devrais le savoir comme j'ai un casier judiciaire et que tu es flic.
Mehdi : Je n'ai jamais ouvert ton dossier.
Il passa sa langue sur ses lèvres, tout en me jetant un regard coquin. Ses doigts vinrent jouer sur mon épaule, remontant à mon oreille. Je reculais légèrement ma tête.
Mehdi : Je sais que tu veux te barrer.
Justin : - blasé - Non ? Tu penses que c'est ça mon objectif ? Bien jouer, champion, tu as deviné ! - après un instant - Sois gentil et détaches-moi.
Mehdi : Très bien mais à une seule condition.
Justin : - agacé - Et c'est quoi ?
Mehdi : Que tu me fasses une fellation.
Je le regardais d'un air choqué et mon visage prit très vite un air de dégoût.
Justin : Qu... Quoi ? Tu es vraiment gay ?
Mehdi : - sourire pervers - Oui, j'aime les bites !
Justin : D'accord, très intéressant mais...
Mehdi : - me coupant - Je te détache, si on baise ce soir.
Je lâchais un hoquet de surprise. Me voilà face à face avec un gay... Je n'ai rien contre les gay , les bisexuel ou bien les lesbiennes mais ce n'est pas du tout mon genre et je ne ne pensais pas qu'il était sérieux. Je pensais qu'il rentrait dans mon jeu !
Justin : J'ai vraiment une tête à être gay ? Mais tu t'es pris pour qui mon grand à penser ça ? Eh eh maintenant tu me détaches !
Mehdi : - insistant - Oui mais on baise ce soir.
Justin : Je devrai répondre quoi ?
Mehdi : Une réponse positive me ferait plaisir.
Je lui lançais un regard, où la peur traversa celui-ci. Je réussis à ouvrir la portière et sortit de la voiture. Je me suis mis à courir vers l'entrée de mon entreprise, sous les cris des gendarmes. Mais on me retint par le bras, je me retournais et vis Mehdi.
Justin : Putain, lâches-moi !
Mehdi : J'attends ta réponse.
Justin : Si je te fuis, tu devrais savoir la réponse, non ?
Mehdi : Je veux une vraie réponse, sortant de te petite bouche.
Je soupirais.
Justin : D'accord mais détaches-moi.
Et là, il finit par enlever les menottes. Je voyais qu'il n'avait pas pris le temps de réfléchir, qu'il n'avait pas prit le temps de voir mon petit jeu en le cachant derrière mes réponses positives. D'un coup, je le poussais dans le placard et l'enfermais avec l'aide de ma clé.
Justin : - rigolant - Il a vraiment cru cet imbécile !
Je rangeais ma clé dans ma poche de ma veste grise et pressais le pas, ne voulant pas me faire repérer et attraper par les flics, qui ont très vite oublié l'existence de leur collègue. Je répartis dans mon bureau, comme ci de rien ne s'était passé et je m'installais devant mon ordinateur. Joyce rentra par la suite dans la pièce. Elle n'avait pas cours ?
Justin : - surpris - Joyce ? Mais tu n'as pas cours ?
Joyce : - ignorant ma question - Pourquoi il y a des flics à l'entrée ?
Justin : Euh... Ce n'est rien ne t'inquiète pas.
Joyce : Pourquoi il y a une personne qui est enfermé dans le placard du rez-de-chaussée et qu'il tambourine comme un fou ?
Justin : Tu poses trop de questions, je t'ai dis que ce n'était rien.
Joyce : - fronçant les sourcils - Pourquoi tu es essoufflé ? Tu as croisé Andréa ou quoi ?
Justin : - dans un soupir - Non un PD.
Joyce : Quoi ?! Tu es gay ?
Justin : Quoi ? Mais non !
Joyce : Alors expliques-moi.
Je soupirais en passant mes mains dans mes cheveux. Si je lui expliquais, elle allait croire que je suis retourné dans le côté obscur, que je suis de nouveau tombé dans le piège de mon passé, alors que je suis innocent dans l'histoire. Mais même si je lui assure que je suis innocent, elle ne va pas me croire, car il n'y aura pas de preuve pour la convaincre, donc elle va monter sur ses grands chevaux et de faire des films.
Justin : C'est compliqué à expliquer...
Joyce : Ah oui ? Tu ne veux pas m'expliquer car tu as quelque chose à me cacher ?
Justin : Quoi ? Mais non, c'est juste que je viens juste de vivre la situation, donc laisses-moi reprendre mes esprits. Et après je t'expliquerai.
Joyce :- commençant à s'énerver - Pourquoi tu trouves des excuses ? Tout simplement car tu me caches quelque chose, dont tu as fais une connerie et tu essaies de la cacher en disant que c'est trop compliqué.
Justin : - se levant - Mais pourquoi tu t'énerves ?
Joyce : - s'énervant - Car j'en ai marre de tes mensonges !
Elle tourna les talons, pour quitter la pièce. Elle avait tord sur toute la ligne, je ne cachais rien du tout ! Je sortis ma tête en dehors du bureau et la vit s'éloigner de moi.
Justin : - parlant fort - Ça se voit que ce sont les hormones qui te jouent des tours ! Toujours là à s'énerver pour rien !
Joyce : - se retournant - Certes, mais moi j'ai une raison.
Elle finit par continuer son chemin. Elle insinuait quoi ? Je n'avais pas tout à fait compris...
Aaron : - rigolant - Bravo champion, on cache des choses à sa copine ?
Justin : - le regardant de travers - Mêles-toi de tes affaires.
Je claquais par la suite la porte de mon bureau.
Le lendemain.
PDV : Joyce Wilson.
Je parcourais le parc pour rentrer chez moi, enfin chez Justin, car je n'avais pas cours cette après-midi. Kelly m'avait proposé d'aller faire les magasins avec elle mais j'avais refusé car j'avais envie de me reposer. En plus de cela, il faudra que j'aille dévaliser ceux-ci car la moitié de mes vêtements commencent à me serrer, malgré que j'étais toujours aussi mince mais un petit ventre commençais à se montrer. Je continuais mon chemin quand je reconnus, au loin, Jacob aux côtés d'un garçon. Il me paraissait familier. Quand j'eus un déclic. Sa carrure, ses épaules larges remontaient soudainement à mon cerveau et celui-ci me montra une image d'Aaron. Pourquoi restaient-ils ensemble ? Je ne le savais en aucun cas qu'ils étaient pote.
Je continuais mon chemin, baissant la tête mais je fus retenue. Je me retournais et vis la tête de Jacob. Un air malicieux recouvrait son visage.
Joyce : - sec - Qu'est-ce que tu veux ?
Jacob : Toi.
Joyce : - se débattant - Lâches-moi.
Il sortit précipitamment un couteau et se rapprocha de mon ventre. Mon coeur rata un battement en voyant cette lame bien aiguisée. Je lâchais un petit cri quand il souleva mon t-shirt.
Joyce : - apeurée - Vous me voulez quoi ?
Aaron : Que tu sois à nous.
Jacob : On va tout faire pour que tu quittes l'autre abruti et tu deviendras mienne.
Joyce : Vas te faire foutre !
Il me prit alors par la mâchoire pour la serrer fermement. Je grimaçais sous la douleur que me procurait sa main. Je voulais lui retirer ses doigts, afin d'évacuer la pression mais il était trop fort. Il me plaqua contre le mur de derrière nous et rapprocha son visage vers le miens pour s'arrêter à quelques millimètres.
Jacob : Et après tu iras te plaindre à ton connard de petit-ami n'est-ce pas ?
J'hochais la tête, pour lui répondre et là, je sentis sa lame de son couteau courir sur ma peau.
Jacob : Joues encore à la maligne avec moi et ton bébé ne sera plus là.
D'un coup, je levais mon genou vers le haut pour atteindre ses parties intimes. Il me lâcha sous la douleur intense et je profitais pour partir en courant doucement, me tenant le ventre.
Je continuais de courir, n'ayant pas le courage de sortir son téléphone et de toute façon, je n'aurai pas eu le temps, car je pouvais facilement tomber dans les griffes de Aaron, bien avant de faire passer mon message de détresse. Je vis au loin une voiture, où un jeune homme était à l'intérieur. Je décidais de monter à l'intérieur du véhicule, le jeune homme me regarda incrédule.
Joyce : - paniquée - Démarres !
Jeune homme : Euh... Je dois attendre ma petite-amie.
Joyce : - s'écriant - On s'en fout ! Démarres !
Il démarra ,les mains tremblantes. Il donna un coup de volant pour se retrouver sur la route.
Jeune homme : Tu sais, je dois attendre ma meuf. Je ne veux pas d'avoir des ennuis.
Joyce : J'en ai rien à foutre de ce que tu penses ! Fonces et fermes ta gueule !
Jeune homme : Non mais tu sais, on s'éloigne un peu de trop.
Je soupirais, exaspérée qu'il ait peur. Quand elle entendit un klaxon derrière eux. Je me retournais et fis de gros yeux en voyant au volant d'une voiture, Jacob accompagné d'Aaron. Ils avaient réussi à voler une voiture.
Joyce : Vas plus vite !
Jeune homme : On est au feu rouge ! Je ne peux rien faire.
Je leur pris par le col, pour l'approcher de moi et lui lançais un regard meurtrier.
Joyce : Écoutes-moi bien abruti, c'est ma vie et celle de mon bébé qui sont en jeu et si tu ne fais pas ce que je t'ordonne, la tienne aussi sera en danger et je ne pense pas que tu voudras que tu sois mêlé à mes histoires ! Alors grilles ce putain de feu et emmènes-moi à l'entreprise Bieber !
Je le lâchais brutalement, et il se cogna contre la vitre, qui le retint dans sa volée tellement que ma force régnait mon corps. Apeuré, le jeune homme enleva les freins et accéléra pour dépasser une limite. Il réussit à esquiver plusieurs voitures qui passaient près de son véhicule et roula à une vitesse folle. Je me retournais une énième fois et vis qu'ils n'étaient plus derrière nous. Je m'enfonçais dans mon siège, passant ma main sur mon front et soufflais.
Joyce : On les a semé.
Le jeune homme ralentit et au loin on pouvait apercevoir l'entreprise, le grand building qui naissait dans mon regard. Il finit par s'arrêter complètement, je pris la poignée de la portière et l'ouvris pour m'apprêter à sortir mais mes fesses retombèrent à son point de départ.
Joyce : Merci et désolée de t'avoir fait peur ,j'espère que tu n'auras pas de problème avec ta copine.
Je lui échangeais un clin d'oeil et sortis une bonne fois pour toute de la voiture. Je m'avançais vers l'entrée, admirant le grand bâtiment de verre. Mon cerveau rembobina la scène où c'était la première fois que je venais pour son premier jour de stage. Je pénétrais à l'intérieur et traversais le couloir pour prendre l'ascenseur. Elle appuya sur le bouton, faisant appel à la grande boîte de fer. Celle-ci était longue et je m'impatientais.
Joyce : - claquant du pied - Dépêches-toi !
Je semblais stressée ,apeurée qu'ils m'ont rattrapé. Je regardais en direction de l'entrée et la voie était libre. L'ascenseur ouvrit ses portes, des personnes se bousculèrent pour sortir. Quand se fut mon tour de rentrer, je tombais nez à nez avec Ryan. Il ne manquait plus que ça ! Je l'ignorais et appuyais sur le bouton de l'étage où je voulais que l'ascenseur m'emmène.
Ryan : Bonjour Joyce.
Je fermais les yeux, pour ne pas le regarder et je restais zen , essayant de garder mon calme car sa voix virile commençait à m'énerver.
Joyce : Bonjour Ryan.
Je lui avais répondu par politesse, ce qui est la moindre des choses. Je rouvris les yeux et regardais à présent les numéros défilés, afin d'éviter son regard.
Ryan : Comment ça va depuis le temps ?
Joyce : Très bien et toi ?
Ryan : Bien. Cela fait longtemps que je ne t'ai pas vue.
Joyce : Oh mais c'est normal, mes stages sont terminés et je continue mes études à l'université.
Ryan : C'est cool. Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ?
Le tintement de l'ascenseur se fit entendre et je remerciais Dieu intérieurement.
Joyce : Au revoir, Ryan.
Les portes s'ouvrirent et je partis en direction du bureau de Justin. Je rentrais dans la pièce, sans toquer et il était là, assit à son bureau et il semblait être apaisé. Il releva la tête et fut surpris de ma venue surprise. Il se leva de son siège et vint me prendre par les épaules.
Justin : Ça va mon ange ? Tu n'as pas cours ?
Joyce : Ce n'est pas la question. Jacob me poursuit avec Aaron et veut me faire du mal ainsi qu'au bébé.
À cette pensée, je posais mes mains sur mon ventre et Justin fronça les sourcils.
Justin : Comment ça ?
Joyce : Ils m'ont dit qu'il fallait que je te quitte pour que je sois à Jacob.
Justin : Je le savais qu'il manigençait un plan diabolique. Il est malveillant ce gars.
Justin fit alors les cents pas, il paraissait tellement tendu. Je n'aimais pas le contrarier, surtout quand c'était un sujet sur moi...
Justin : Jacob et Aaron, comment se connaissent-ils ? Je n'ai jamais eu affaire à Jacob.
J'haussais les épaules, ne pouvant pas répondre à sa question, ne sachant pas la réponse. Quand les vitres du bureau se brisèrent en mille morceaux à cause d'une forte pression. Plusieurs vitres éclatèrent et Justin sauta sur moi pour me protéger. Nous tombions à terre et Justin était sur moi, me protégeant de la moindre égratignure ou autre.
Justin : Putain, on est dans un film d'action ou quoi ?
À la suite, Justin se redressa pour se lever et l'aida à me relever, où j'étais toujours sous le choc.
Pourquoi avait-il décidé de nous pourrir la vie ?
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