PDV : Joyce Wilson.

Joyce : Où veux-tu en venir ?
Justin : Je pourrai t'embaucher, je paierai un salaire normal même si tu es en couple avec le patron. Tu mérites une vie heureuse et cet argent sera pour toi, pour te faire plaisir.

Ma mâchoire tomba, limite, elle allait bientôt toucher le sol.

Joyce : Mon amour.. Tu ferais ça ?
Justin : Bien sûr.
Joyce : Mais... Tu ne peux pas m'embaucher comme tu en as envie. Il faut que j'ai au moins un diplôme. Il faut que je fasse une lettre de motivation et un CV.. Et je suis très nulle dans ce domaine.
Justin : Eh eh, respires ! Si tu veux, je te les ferai. Je connais toutes tes compétences professionnelles grâce à ton dossier scolaire.
Joyce : Mais... Ça ne marche pas comme ça.. C'est moi qui est obligée de le faire.
Justin : Au pire, on va faire simple, je t'embauche sans ses fichus papiers. Je te connais par coeur.
Joyce : Et si, tu avais des ennuis à cause de moi ?
Justin : Bébé déstresses un peu ,tout ira bien, d'accord ?
Joyce : Justin... Je ne sais pas comment te remercier.
Justin : Alors ne me remercies pas.

Je me faufilais dans ses bras, humant son parfum. Cet homme était parfait !

Joyce : J'ai de la chance de t'avoir.

*****

Justin : Bébé, tu veux que je te prépare quelque chose à manger ?
Joyce : Non merci, mon coeur.

Depuis que nous étions rentrés à la maison, Justin était toujours à l'assaut pour me rendre service et me faire plaisir.

Justin : Tu es sûr ? Car ça ne me dérange pas du tout.
Joyce : Justin ?
Justin : Oui ?
Joyce : Tu en fais déjà beaucoup trop pour moi. Viens t'asseoir et regardes un film avec moi.

Il vint alors à mes côtés, pour entourer son bras autour de mes épaules. Je mis un film que j'adorais et repoussais l'emprise de Justin, pour s'allonger afin de mettre sa tête sur ses cuisses. Justin passa sa main sous mon haut de pyjama, pour la remonter tout doucement vers ma poitrine. Il avait dû sentir l'absence de mon soutien-gorge, alors il s'amusa à titiller mon mamelon avec son pouce et je me mordis la lèvre inférieure, sous ce geste sensuel. Justin se pencha pour m'embrasser le front.

Justin : Saches que je n'ai jamais aimé une fille, comme je t'aime toi.

Je me redressais, flattée par sa déclaration.

Joyce : - flattée - Mon coeur...

Je plaquais mes lèvres sur les siennes, pour lui montrer ma joie de vivre et de répondre à ma manière à quel point je l'aimais. Car les mots ne voulaient pas sortir, peur d'en dire trop.

Le lendemain.

Joyce : Bébé, réveilles-toi..

Justin râla et je déposais des baisers dans son cou pour le motiver à se réveiller.

Joyce : Justin on a prévu d'aller chez mes parents pour leur annoncer la nouvelle.
Justin : Je sais mais tu as vu le résultat du premier rendez-vous ? Et puis ce sont tes parents, tu peux y aller toute seule.
Joyce : Tu es le père de mon enfant.

Justin se mit à souffler.

Joyce : Et c'est ça de vouloir mettre ton intimité , là où il faut pas, maintenant tu en paies les conséquences.

Je voulais me lever du lit, mais Justin me rattrapa lors de mon élan pour m'attirer contre lui.

Justin : Si tu ne jouerais pas aux petites allumeuses, je ne sauterai pas dessus.

Justin me bascula, pour venir faire semblant de manger mon ventre, en déposant quelques baisers sur celui-ci. J'éclatais de rire.

*****

Justin : Bon quand il faut y aller, on le fait...
Joyce : Tout va bien se passer.

Il hocha la tête et nous sortons du véhicule, pour atteindre le perron de la porte. Je rentrais à l'intérieur, sans toquer et j'incitais Justin à rentrer. Il souffla et il me suivit. Ma mère se leva, surprise de me voir. Elle vint me prendre dans ses bras.

Caitlin : Ça fait du bien de te revoir.

Je me détachais de ma mère ,qui celle-ci détailla Justin du regard. Elle décida alors de lui faire la bise.

Caitlin : Que me vaut votre visite ?

Soudainement, Justin et moi, nous nous regardons.

Joyce : Maman... On a quelque chose à vous dire et papa est concerné aussi.
Caitlin : Très bien  je vais le chercher. Installez-vous.

Nous nous installons à table et Justin semblait nerveux.

Joyce : Calmes-toi mon ange.
Justin : Je n'aime pas ces situations.. Si ton père me coupe les testicules, ce ne sera pas une bonne affaire.

Je lui tapais l'épaule.

Joyce : Soit un peu optimiste veux-tu ? Peut-être que cela va bien se passer.
Justin : On le saura dans quelques instants.

Ma mère revint, aux côtés de mon père. Ils s'assirent en face de nous.

Caitlin : Racontez-nous.

J'avalais ma salive de travers, pour ensuite prendre une bouffée d'air.

Joyce : Papa, maman.. Je suis enceinte.
Dwayne : De qui ?
Joyce : De... De Justin...
Dwayne : Tu te fous de moi ? Tu es enceinte de ce... Mec ?
Joyce : Et alors ?
Dwayne : Tu sais très bien ce que ta mère et moi, nous pensons de votre relation.
Joyce : Oui, mais je l'aime.

Il se mit à rire.

Dwayne : Dans quelques temps, il te laissera tomber car il en aura marre de son rôle de père.
Joyce : Il en a déjà une de fille, elle a deux ans et c'est lui qui l'a élevé tout seul depuis sa naissance.
Dwayne : Pourquoi ? Sa petite-amie est partie car elle en avait marre de lui ?
Justin : - intervenant - Ce n'est pas pour vous offensez ,monsieur, mais je ne sais pas comment votre femme peut vous supportez car vous êtes un cas très désespérant. Franchement, si j'aurais été gay, jamais je ne vous aurai choisi.
Dwayne : Peut-être mais ça ne m'explique pas le fait que ta petite-amie est partie.
Justin : Ma vie privée ne vous regarde pas.
Joyce : Elle est décédée.

Et là, un gros blanc régna dans la pièce.

Dwayne : Je parie que c'est toi qui l'a tué.
Justin : Elle est morte à cause d'un simple accident.
Dwayne : Ah oui ? Mais ça n'efface pas le fait que j'ai des soupçons sur toi.
Justin : - commençant à s'énerver - Je l'avoue, c'est moi qui l'a tué mais c'était un putain d'accident !
Dwayne : Un accident ? Laisses-moi deviner comment l'accident s'est déroulé. Tellement que tu es un mauvais type, je pense que tu l'as tué car elle ne voulait pas coucher avec toi.
Justin : Bingo.
Dwayne : - fronçant les sourcils - Comment ça ?
Justin : Vous avez bien deviné.

Mon père le regarda de travers.

Dwayne : Si tu prépares un sale coup, pour représenter la même chose sur ma fille, tu peux la laisser maintenant.
Justin : Oh je vois, tu me reproches de vouloir laisser tomber Joyce et maintenant tu veux que je la laisse tomber ? Comment je vais faire pour élever mon gosse ?
Dwayne : Ce n'est pas toi le père, ce ne sera pas ton enfant, ni ton ami. Ce ne sera rien pour toi !
Joyce : - haussant le ton - Arrêtes papa !
Justin : Laisses ma chérie, j'aime me prendre des reproches en pleine face.

Mon père se tut immédiatement.

Justin : Et puis ce n'est pas pour jugé mais vous avez foutu votre femme à quel âge ? Quand elle avait dix-sept ans et vos parents en ont pensé quoi ?
Dwayne : Euh... Ils n'ont rien dis.
Caitlin : Pourquoi tu n'assumes pas ?
Dwayne : Ce n'est pas que je n'assume pas mais je ne voulais pas que notre fille sois dans le même cas que nous.
Caitlin : Et puis c'est beau d'avoir un enfant jeune, ça t'apprend à avoir des responsabilités et prendre des initiatives.
Dwayne : Tu la défend maintenant ? Je croyais que tu voulais tout faire, pour faire dégager Justin.
Joyce : - surprise - Pardon ?
Justin : Tu as entendu ce que ton propre père a avoué ?
Joyce : Oui, je crois bien avoir entendu...
Justin : Il ne veut pas te voir heureuse avec moi. Si c'est le cas, je devrai m'en aller car je gâche votre petite famille.
Joyce : Quoi ?  Mais non !
Justin : Tu as bien entendu , Joyce. Je ne suis pas accepté dans votre famille.

Il se leva, pour partir vers la porte. Mon regard noir se posa instinctivement sur mon père.

PDV : Justin Bieber.

Joyce : Tu es content de toi ? Tout ça est de ta faute !
Dwayne : Écoutes, Joyce, ce n'est pas un mec bien.
Joyce : Changes un peu ton disque, il est rayé ! J'entends toujours la même chose, le même point de vue, la même réplique. Le petit-copain que j'avais auparavant, tu trouvais le même opinion. Personne n'est bien pour toi. Ce qu'il te plaît c'est un gars riche ou de la même hauteur que toi. Mais jamais je n'irai avec un gars de cette personnalité. Car les mecs comme sont des hypocrites, et les hypocrites, je ne les collectionne pas. Je ne veux tomber pas sur un mec riche, qui est égoïste par la suite.
Dwayne : Justin est riche.
Joyce : Certes, mais il faut tout pour combler mon plaisir. Il me donne de l'argent pour que je fasse les boutiques ou pour les fournitures pour que je rentre à l'aise à l'université. Il me donne tout l'amour qu'il me manque, toute l'affection que je n'ai jamais eu et que j'aurai aimé avoir par des parents. L'amour des parents c'est sacré pour des enfants. Mais vous vous en foutez. C'est Justin qui paie mes études et mon école. Pas vous ! Vous ne levez pas le petit doigt pour moi ! Il se prive lui-même d'aller faire les magasins car il pense à moi ! Car lui, il m'aime ! C'est toujours un mec pas normal, pas net ?
Dwayne : Peut-être que c'est généreux, mais tu pourrais me le demander aussi.
Joyce : Comment veux-tu que je demande quelque chose à un père comme toi ?
Caitlin : Joyce, on est tes parents.. Demandes-le nous, au lieu de demander à ce type.
Joyce : Ce type, comme tu le signifies, m'aide à vivre. C'est qui qui m'a fait rentré à l'université ? Justin. C'est qui qui me nourrit ? Justin. C'est qui qui me rhabille ? Justin. Et vous appelez ça être égoïste ? Je crois qu'on a pas la même définition de ce mot.
Dwayne : Tu es entrain d'insinué que ton père est un égoïste ?
Joyce : C'est ce que j'essaie de te faire comprendre depuis tout à l'heure et oui, je le pense.
Caitlin : Joyce... Je ne te reconnais plus.
Joyce : Et vous, vous croyez que je vous reconnais ?
Dwayne : Très bien. Tu as un choix à faire. Tes parents ou Justin ?
Joyce : Je choisis Justin, sans hésiter. Mais si je perd, vous ne verrez jamais votre petite fille ou votre petit fils. Je ne parlerai jamais de vous à cet enfant en échange. Ses vrais grands parents seront Pattie et Jeremy.

J'étais bouche-bée et touché par sa volonté de me défendre. Elle a préféré me choisir, que ses parents. Je suis reconnaissant envers cette fille et je compte jamais la laisser tomber, car cette fille, est un ange, une perle rare.

PDV : Joyce Wilson.

Je sortis de la maison, quand je fus plaquée contre le mur, à la gauche de la porte d'entrée.

Joyce : Justin ! Tu m'as fait peur !
Justin : - rigolant - Tu croyais que c'était qui ?
Joyce : Toi.
Justin : Alors pourquoi tu as eu peur ?
Joyce : Car je suis surprise de te voir ici, je pensais que tu étais parti et ensuite, j'ai un peu peur de toi.

Justin me regarda d'un air blasé.

Justin : Sinon, tu es toujours enflammé ?
Joyce : Pourquoi tu dis ça ?
Justin : - petit sourire - Car je pensais qu'on pourrait faire des choses... Coquines. Si tu vois ce que je veux dire.
Joyce : - soupirant - Justin, je suis enceinte.
Justin : Bébé, tu es enceinte de quatre semaines, ça ne pourra rien faire au bébé. C'est à partir du sixième ou du septième mois que c'est dangereux. Pour l'instant c'est encore un foetus.
Joyce : Peut-être mais je vais avoir mal.
Justin : Ce n'est pas grave ,j'aime quand tu as mal.

Il m'embrassa amoureusement, tout en me tenant fermement les hanches. Je mis fin au baiser après quelques instants et je lui caressais la joue. Je marchais vers la voiture, pour rentrer à l'intérieur. Justin arriva à sa place et attacha sa ceinture.

Joyce : On va chez tes parents ?
Justin : Hors de question, ils vont me tuer !
Joyce : Dans tout les cas, tu dois aller rechercher Clara chez eux.

Justin soupira et quitta le quartier.

Justin : Sinon, j'ai été impressionné par le façon dont tu m'as défendu.
Joyce : C'est normal, je t'aime Justin.

Il posa sa main sur la mienne pour entrelacer ses doigts aux miens.

Justin : Moi aussi je t'aime mon ange.

Je souris et Justin arrêta le moteur, où nous nous trouvons déjà devant la maison des Bieber. Je sortis de la voiture, suivit de Justin. Pattie était dans son par terre de fleurs, en train de jardinier et Clara était à côté d'elle, entrain de jouer avec des poupées. Justin avança vers sa mère pour lui embrasser sa tempe.

Justin : Maman... Je préfère aller droit au but, au lieu de détourner le sujet. Joyce et moi, nous avons quelque chose à t'avouer.
Pattie : Ce n'est pas grave, au moins ?
Justin : Ce sera selon ton avis... Alors, il y aura un petit nouveau dans la famille.

Allait-elle le prendre mal ou bien ?