Chapitre 42
PDV Joyce Wilson.
Je me levais, pour me mettre face à la vitre et je remarquais Justin se levait à son tour. Il n'osait pas affronter mon regard. Des petits trous étaient formés dans cette porte invisible, qui permettaient d'adresser la parole à son adversaire.
Joyce : Justin..
Justin : - me coupant - Non Joyce.. Ne parles pas à un monstre comme moi..
Joyce : Peut être que tu as été con sur ce coup mais je l'ai cherché.. Je n'aurais jamais dû partir mais comprends-moi c'était dur.
Justin : Je sais et je regrette, je te fais souffrir alors que tu mérites le bonheur.
Joyce : Mais... C'est toi mon bonheur. C'est juste qu'on précipite trop les choses pour être ensemble. On devrait laisser le temps nous faire avancer.
Il hocha la tête.
Justin : J'ai autre chose à te dire.
Joyce : Je t'écoute.
Justin : Je... Si j'ai un casier judiciaire c'est par rapport à mes trafics de drogue ,mais tu le sais..
Joyce : Pourquoi tu me répètes la même chose alors que je suis au courant.
Justin : Il y a autre chose aussi..
Joyce : Dis-moi.
Justin : - avalant sa salive de travers - Je... J'ai noyé mon ex car elle ne voulait pas couché avec moi.
Et là, mon coeur rata un battement.
Justin : - dans un souffle - Je l'ai tué.
Je restais silencieuse, en étant préoccupée. Je le savais qu'il était dangereux mais pas à ce point. Si on me dirait que Justin aurait tué quelqu'un, je me serai roulée à terre, en rigolant des bêtises des gens... Mais venant de la bouche de Justin, c'est encore plus choquant et cette réplique devait être réelle et vraie.
Justin : J'ai volé plusieurs fois pour pouvoir nourrir ma petite, qui était encore tout bébé.. J'ai tout fais pour elle, pour qu'elle ne manque de rien. J'étais pauvre il y a deux ans, et Clara à aujourd'hui cet âge. Et pour son anniversaire, je suis en garde à vue. Mon père n'acceptait pas que je sois père à 18 ans en prétendant que je fuyais mes responsabilités mais j'aurai tout fait pour donner un bout de pain à Clara.
Je sentis les larmes me montaient aux yeux, en entendant cette révélation. Certaines personnes pensaient que Justin était un gars qui n'avait pas de coeur ,pas de sentiments, mais je venais de découvrir le contraire.
Justin : Roxane n'est pas la mère de Clara. C'est Oliyah, mon ex que j'ai tué et que j'ai laissé.. Roxane est une jeune mannequin que j'ai payé pour cacher mon jeu..
Joyce : - voix tremblante - Tu.. Tu m'as menti et caché des choses.. Maintenant je suis ta prochaine victime.
Justin : Quoi ? Mais non ! C'était un accident pour Oliyah..
Joyce : - fermant les yeux - Tu es un menteur, manipulateur et.. Un criminel..
Justin : Non, ne me prétends pas être ça s'il te plaît. Je t'interdis de croire ça..
Joyce : Au revoir Justin..
Je baissais la tête pour me retourner et de tourner le dos pour me diriger vers la porte.
Justin : Non Joyce !
Je m'éloignais de lui, en ayant aucune pitié et ni aucun remord. Il tapait dans la vitre pour essayer d'attirer mon intention, tout en hurlant mon prénom.
Justin : Joyce ! Putain ! Reviens Joyce !
Je quittais la cellule, tout en étant accompagnée de deux gardes.
PDV Justin Bieber.
Je regardais Joyce s'éloignait de moi, en ayant plus de force pour crier. Elle était partie, elle m'avait abandonné. Quand deux gardes vinrent m'attraper par les épaules, afin de me faire pivoter en leur direction, pour que je puisse les suivre. Ils m'emmenèrent dans une cellule ,où elle était sombre. Aucune lumière éclairait la pièce, l'endroit idéal pour déprimer, ainsi pour devenir fou. Le garde m'enlevait les menottes, qui me serrait les poignets, et de refermer immédiatement la grille. Je me rapprochait de celle-ci pour positionner ma main sur la grille, tout en toisant du regard. Il se retourna pour quitter mon champ de vision. J'étais seul, perdu et dans mes pensées. Je soufflais et partis en direction du lit, qui était au milieu de la cellule. J'avais goûté à toutes les prisons et j'en avais assez. Pourquoi faire des conneries, alors que cela s'aggrave après ? Il faudrait que je me ressaisisse, je croyais que depuis que Joyce était rentrée dans ma vie, je croyais que j'avais changé. Mais non, je la traîne avec moi ou je m'en prends à elle.
J'étais plongé dans mes pensées, quand le bruits de clés se firent entendre, tout en se claquant contre les barres métalliques et résonnant dans les pièces odieuses. Une gardienne fit son apparition, sa poitrine fit son apparition hors de son uniforme, accompagné de son soutien-gorge. Peut-être que se serait facile de la séduire, pour que je m'enfuis d'ici. Mais fallait l'avouer, qu'elle n'était pas mal. Brune aux cheveux longs, raide, lèvres bombées et repassées avec du rouge à lèvre rouge. Je ne pouvais pas apercevoir ses yeux, à cause de ses lunettes noires. Mais ses fesses ressortaient bien, grâce à son pantalon en cuir et moulant.
Je me levais pour me rapprocher de la grille, afin de me coller à elle malgré l'obstacle qui nous séparait.
Justin : - petit sourire - Je vous trouve super jolie.
Je vis que ses joues viraient au rouge, je le savais que ma voix commençait à la déstabiliser. Je remontais mes mains pour le placer sur sa poitrine afin de la malaxer. Elle sortit de petits soupirs , qui trahissait son corps, alors qu'elle n'était pas d'accord avec moi. Je passais mes mains à l'intérieur de son soutien-gorge pour lui caresser ses mamelons. Je continuais mes gestes, tout en passant ma langue sur lobe de son oreille et ma main droite descendit le long de sa hanche. J'attrapais les clés, pour l'insérer dans la serrure et de la faire tourner. La grille s'ouvrit légèrement et je poussais la gardienne en avant. Je sortis de la cellule, pour venir l'attraper par les épaules et de la jeter dans la pièce, pour qu'elle prenne ma place. Je refermais les grilles, tout en la regardant.
Justin : Désolé mon ange.
Je lançais les clés, un peu plus loin de nos corps et je partis au sens opposé, tout en entendant la jeune femme hurlait après moi.
Je parcourais les couloirs ,quand je fus face à face avec deux gardes. Et ils étaient bien baraqué. Heureusement pour moi, qu'ils ne m'avaient pas aperçu. Je cherchais une issue de sortie, quand une voix grave me coupait dans ma recherche.
Garde : Eh toi !
Justin : Moi ?
Garde : Oui toi ! Je parle bien à toi ! Tu n'es pas censé être ici mais dans ta cellule !
Justin : Je dois y être, mais je n'y suis pas, malheureusement.
Je me suis à courir, pour une énième fois et je fus poursuivis par les gardes. Je pouvais sentir leurs pas, faire vibrer le sol. L'alarme de la prison retentit dans tout le bâtiment, signe qu'un prisonnier s'est sauvé. Et c'est bien moi. Je parcourais les couloirs, aussi sinistre et poussièreux. Je me retournais vers les deux mecs, pour leur faire face.
Justin : Les gars, je ne suis pas venu ici pour m'amuser OK ?
Garde : Non nous plus, gamin.
Justin : Oh, alors faites correctement votre travail.
Garde : Notre travail est exécuté.
Il se rapprocha de moi, mais prise de panique, avant qu'il m'atteint, je pris les deux têtes pour les claquer entre elles. Les deux mecs lâchèrent un grand gémissement de douleur, et je continuais ma course. Au loin, je pouvais apercevoir la porte de sortie. Je pris mon courage à deux mains, pour pouvoir l'atteindre.
Je mis ma force de côté et finis par sortir du bâtiment. Quand je fus sorti ,l'air frais me fouettait le visage et je pouvais crier victoire. Mais la réalité me rejoignis très vite. Deux voitures de police me suivirent, lors de ma fuite.
Justin : Oh merde !
Je continuais de courir, sous l'alarme de la voiture. Je me retournais et je pouvais remarquer, un flic, le corps sortit de la voiture, pointant son flingue vers ma direction. J'accélèrais mes pas, mais les coups de feux , me faisait saisir, aux quelques centimètres que les balles m'esquivaient. Quand mon épaule fut touché, j'hurlais de douleur, avant de tomber en avant. Une force vint me soulever, pour me remettre sur pieds et une deuxième silhouette, vint me donner un gros coup de poing dans le nez. Il finit par sortir une matraque, de sa veste, pour me donner un coup dans le ventre, où je me pliais en deux ,sous la pression de cet objet.
Flic : Oh moins, tu ressens ce que Joyce avait ressenti sous tes coups.
Justin : - serrant les dents - Enfoiré.
Le lendemain.
J'étais toujours dans mon lit, tout en pensant à ce qu'il allait se passer aujourd'hui. J'étais toujours dans ma cellule, pendant que Clara pensait au retour de son père qui passerait son temps avec elle. Mais non pour son cadeau, je me retrouve enfermer ici, juste pour pourrir jusqu'à la fin de mes jours..
J'étais toujours allongé, n'ayant pas la force de bouger. Quand je reçus quelque chose en pleine tête, je regardais l'objet et c'était une petite balle. Je me demandais ça pouvait être la personne, car aujourd'hui tout était calme. Je me redressais, tout doucement en espérant que me mettre dans un autre angle je pourrait repérer la personne. Mais aucune trace et aucune respiration pouvait me démontrer son existence. Je me levais de mon lit, pour me mettre face au couloir vide et la silhouette de Joyce sortit de l'ombre pour se mettre devant moi. J'étais surpris ,mais content de la voir ici. Elle enleva une petite pince noire de sa chevelure, qui représentait un chignon décoiffé sur le haut de son crâne. Elle introduit la pince dans le cadenas, tournant un coup et tout céda. La porte s'ouvrit et Joyce tendit sa main dans ma direction.
Justin : Joyce ?
Joyce : Tais-toi et viens.
Je déglutis sur place en entendant sa voix sèche et froide. Elle m'en voulait.. Mon corps suivit sa voix et je la rejoignis. Joyce commençait à prendre le pouvoir sur moi et je pense que si, elle faisait ça, c'était pour se venger ce que moi je lui faisais endurer. Je quittais la cellule et Joyce prit de l'avance pour monter la garde, afin de ne pas me faire prendre. Nous continuons de marcher, quand Joyce s'arrêta et je percutais son dos.
Justin : Joyce..
Joyce : - me coupant - Chut !
Elle mit son index sur ses lèvres, pour me faire signe que je devais me taire. Je regardais là où elle a eu peur de continuer et je vis un garde passait juste à côté de nous, en jouant avec son flingue. J'avalais ma salive de travers, en priant intérieurement pour ne pas subir, ce que j'ai subi pour mon épaule. Ces bâtards n'ont pas eu le courage de me soigner, j'ai dû le faire tout seul. Joyce me fit un signe de tête, pour autoriser à continuer notre chemin. Je la suivis de très près, et ça fit cela juste à temps, qu'on est la liberté. Rejoindre l'air, sortit un peu et prendre un bol d'air c'était parfait, au lieu de sentir l'odeur de sueur et de toutes ces décombres qui partaient en ruine. Joyce se rapprocha de ma voiture de luxe, pour aller du côté conducteur. Je levais les yeux au ciel, en pensant qu'elle allait prendre ma place. Je m'assis à ses côtés et elle démarra, pour partir en trombe. Le silence était entre nous deux et nous n'osons pas dire un mot.
Justin : Joyce, pourquoi tu es venu me chercher ?
Joyce : Ça ne te plaît pas ?
Justin : Si, bien sûr, mais tu semblait être dégoûtée de moi.
Joyce : Je le suis, mais tu n'allais pas y rester éternellement.
Justin : Je ne méritais pas de sortir.
Joyce : Tu veux y retourner peut être ?
Je me plongeai encore plus dans mon siège, n'osant pas répondre. Peur de faire ressortir sa rage encore plus et je n'ai pas envie qu'elle rejette toute la faute contre moi.
Joyce : Sinon, tu m'as dis que Roxane une mannequin, mais pourquoi elle n'aimait pas Clara ?
Justin : Parce qu'elle l'a trouvait insupportable et elle n'aimait pas les enfants.
Joyce : Alors pourquoi tu la laissais aller un week-end sur deux chez lui, au lieu de rester avec toi ?
Justin : Je te l'ai dis, elle voulait du fric et ce n'était pas pour dévoiler pas pour dévoiler ma face sombre.
Joyce : Alors si vous ne vous aimiez pas, pourquoi vous vous êtes envoyés des petits surnoms et des " je t'aime " par texto ?
Et là, je suis restée fixer sur son visage. Comment savait-elle ça ? Alors qu'elle n'a jamais eu mon téléphone.
Justin : Comment tu sais ça ?
Joyce : - gênée - Hum... Je ne sais pas, ça me semble évident, vu que vous étiez en couple..
Justin : Je te le redis pour la troisième fois, c'était pour cacher ma face super noire. Je ne voulais qu'aucune fille le sache car après j'allai avoir du mal à ce qu'elle m'appartienne.
Joyce : Ah..
Merde. J'ai dis une connerie.
Justin : Mais tu es la seule a avoir résisté à mon arrogance.
Joyce : Peut être parce qu'on se complète et que finalement, nos caractères se ressemblent.
J'étais surpris de ce qu'elle m'avait répliqué.
Justin : Tu es entrain de me dire qu'on est fait pour être ensemble ?
Joyce : Peut-être que le sens de ma phrase veut expliquer ceci, mais je ne suis pas prête à retourner avec toi.
Justin : Je l'ai compris, mais quand tu sera prête, voudrais-tu redevenir mienne ?
J'appréhendais ce que Joyce allait répondre..
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top