Chapitre 41

PDV Joyce Wilson.

Il sortit une paire de menottes de la table de chevet, j'ignorais complètement ce qu'il allait faire. Mais l'adrénaline monta d'un cran, comme si l'air bloquait ma poitrine. Il m'attrapa un poignet, pour l'attacher. Tandis que mon autre main fuyait l'emprise de ces barres de fer. La mâchoire de Justin se crispa et tellement qu'il était énervé, il prit ma mâchoire.

Justin : Tu vas te laisser faire , car je ne vais pas perdre mon temps avec toi.

Il se rapprocha de moi, un peu plus près que je ne l'aurai pensé, mais l'odeur de l'alcool grimpa jusqu'à mes narines, cela m'écœurait au plus profond de moi. Il a attendu que je sois assez troublée, pour emprisonner mon second poignet. Et il me chuchota à l'oreille.

Justin : À mon tour maintenant, tu joues avec mes sentiments, alors je vais jouer avec les tiens, juste à temps que tu me détestes.

Il sortit un couteau de sa poche arrière de son pantalon, pour le faire glisser le long de ma cuisse.

Joyce : Arrêtes Justin, tu n'es pas dans ton état normal.

Il se mit à ricaner, tandis que moi, je reculais au maximum. Quand je fus collée à la tête du lit, Justin me tira par la cheville pour que je sois allongée de nouveau. Je n'avais pas réussi à faire plus de chemin, comme les menottes avaient décidé de m'arrêter.

Justin : Arrêtes de faire la rebelle avec moi. Car ce rôle ne te va pas du tout.
Joyce : Je ne fais pas la rebelle, je me défends juste. Je suis sous la défensive, car tu crois que je vais te laisser me toucher ? Avec un couteau en plus ? Tu es complètement malade mon pauvre.

Il serra les dents, avant de fermer les yeux et d'appuyer un peu plus sur ma peau, sans autant me couper. Je bougeais mes poignets, en espérant qu'ils puissent glisser entre les barres et de me barrer d'ici. La chance était parmi nous, et je réussis à me défaire de l'emprise. Je donnais un coup de pied dans son ventre, pour ensuite lui donner une gifle, avant de sortir du lit. Je partis vers la porte, mais avant que j'atteins mon objectif, il me lança le couteau, qui passa entre mes jambes et de tomber par terre. Je me retournais vers lui, mais je vis qu'il commençait à sortir du lit, tout doucement. Je ramassais le couteau, et quand je fus redressée, sa main percuta mon épaule. Mon seul réflexe était de lui donner un coup de coude dans le nez. Je partis de la chambre, en courant et partis en bas ,pour prendre le téléphone.

J'entendis Justin descendre ,et mon coeur battait la chamade. Téléphone à l'oreille, coinçait entre le creux de mon épaule, je serrais le couteau, que j'avais pris. Je me retournais, pour faire face à cette brute. Il avait le nez en sang, et il me regarda avec un sourire narquois. Je mis le couteau en avant, pour pas qu'il n'approche.

Joyce : Ne t'approches pas !
Justin : Ou sinon quoi ?
Joyce : J'appelle les flics ou je...

Une voix se fit entendre au bout du fil et ça me rassurait.

Joyce : Oui allô, c'est pour une urgence ,je...

Je n'ai pas fini mon explication, que Justin  fit voler le couteau et repris le couteau. Je sortis un cri apeuré, en pensant que j'étais seule à l'affronter, sans armes. Justin me prit par le cou, pour me plaquer contre le mur. Il resserra la pression, jusqu'à ce que ma respiration se fasse plus difficile. Il me souleva, et mes pieds ne touchaient plus le sol. Je mis mes mains sur les siennes, mais ne me lâcha pas. D'un coup, Clara arriva, tout en pleurant et bouchant ses oreilles.

Clara : - criant - Arrêtes ! Papa !

Il me jeta par terre, mais continuait sa torture, aux coups de pied. Plus ses coups me touchaient et plus ma respiration se coupa.

Clara : Arrête !

Elle pleurait toutes les larmes de son corps, avant de quitter la maison, pieds-nus et en pyjama. Je n'arrivais plus à me débattre, me laissant impuissante face à cette brute imbattable.

Cela faisait quelques minutes que Justin me battait, sans lâcher prise. Quand des voix resonnèrent dans le couloir de l'entrée, malgré ma vue qui devenait floue, je pouvais apercevoir les voisins, avec Clara à leurs côtés.

Voisin : C'est quoi ce bazar ?
Justin : Ce n'est rien, on règle nos comptes.
Voisin : En frappant cette jeune fille ?
Justin : Ce n'est pas vos affaires.

Il me regarda une énième fois, avant de recommencer mais l'alarme de voiture des gendarmes retentirent. Et les lumières bleu et rouge, rayonnèrent toute la pièce.

Justin arrêta tout geste, en voyant deux hommes rentraient dans la villa, avant de braquer leurs armes sur lui.

Flic 1 : Levez les mains en l'air, et mettez-vous à genoux.

Justin passa sa langue sur ses lèvres, pour lever les mains et de se mettre à genoux. Le gendarme avait son arme braquait sur lui, tandis que le second, détourna Justin pour arriver à ma hauteur. Je me sentais tellement faible et complètement apeurée. Je ne remercierai jamais assez Clara d'avoir géré la situation, car malgré son imagination enfantin, se cache une grande intelligence. S'il aurait continué, je serai peut-être rester sur le sol, inerte et six pieds sous terre. Rien qu'à penser à ça, un long frisson traversa ma colonne vertébrale. Mais je me disais que ce n'était pas la dernière fois qu'il allait lever la main sur moi. J'agonisais au sol, tout en ravalant mes larmes. Je ne voulais pas pleurer devant eux. Il m'aida à me remettre sur pied, mais ma tête me tournait. Je fronçais les sourcils, avant de partir sur le côté, mais l'homme me retint bien avant. Je relevais les yeux, afin de voir le premier gendarme, embarquait Justin, qui sortirent de la villa.

PDV Justin Bieber.

Flic : Vous pouvez m'expliquer votre comportement. Taper une femme ce n'est pas correct, surtout venant d'un homme.

Il pointa sa petite lampe vers ma figure, qui était posée sur la table. Je plissait les  yeux ,face à cette lumière éblouissante.

Justin : J'étais bourré.
Flic : Ah bon ? Au point de l'enchaîner ? Vous aurez pu l'entraîner jusqu'à sa mort !
Justin : - agacé - Je vous l'ai dit ! J'étais bourré, putain !
Flic : Et pourquoi ? 
Justin : Je ne dirai rien, car ce ne sont pas vos affaires..
Flic : Si je vous demande c'est pour résoudre l'affaire. D'accord, vous ne dites rien, mais vous resterez ici, à pourrir dans cette cellule.
Justin : Vous pourrez attendre encore longtemps, car je ne cracherai pas le morceau, qui démange ma bouche.
Flic : Je trouverai bien la cause, pourquoi vous avez réagi comme ça. De gros dossiers tourne sur vous. Je sais particulièrement, que vous aviez visité plusieurs prisons américaines et vous êtes entrain de goûter à celle-ci.
Justin : - fronçant les sourcils - Comment avez-vous eu mes dossiers ?
Flic : - souriant - Tu sais, tout les postes de police ont tes dossiers. Je me permets de te tutoyer. Tu te devais te sentir sauver en venant ici, loin de l'Amérique et de toutes ces emmerdes, mais tout partout où tu iras, tu ne seras pas en paix.

Je lui lançais un regard noir, avant de me redresser et de poser mes mains menottées, sur la table en fer.

Justin : Et si je vous tuais, un par un ? Je serai tranquille ?
Flic : - ricanant - Ne fais pas ton mec fort, alors qu'au fond de toi, tu es un gars sensible et gentil. Tu te créais une carapace pour faire le dur et encaisser les coups, mais on toucherait à ta fille tu serais sous terre, mec. Alors ne fais pas ton gars fier, qui menace tout les gens qu'il croise.
Justin : D'après tout, ce n'étais pas une menace mais bel et bien une question.
Flic : Cela s'appelle une question provocante.

Un silence régnait dans la pièce, nous séparant et pendant ce cours instant, nous nous défions du regard.

Flic : Toujours pas prêt à prendre la relève ? À prendre la parole pour me raconter le sens de ta cause ?
Justin : - sèchement - Aller vous faire foutre.
Flic : Très bien.

Il se leva de sa chaise, pour venir derrière moi, afin de me prendre la tête et de la claquer contre la table. Je grimacais, en sentant le froid transperçait ma peau.

Flic : Tu vas tout me dire, ou sinon, c'est la taule.

Je n'ai pas eu le temps de répliquer que la porte s'ouvrit. Le grand homme me lâcha, et je pus me redresser correctement. L'homme qui s'occupait de moi, prit des papiers, que le shérif lui ramenait.

L'homme hocha la tête, tout en fixant les papiers, où l'écriture apparut. Je pouvais comprendre qu'il lisait attentivement. Il soupira et jeta se dossier, juste devant mon nez.

Flic : Ton dossier t'affiche très bien.

Je ne répondis pas et me contentait de fixer le sol.

Flic : Avoir tué son ex petite-amie, juste parce qu'elle ne voulait pas coucher avec toi. Ça te rappelle quelque chose ?

Je serrai la mâchoire, quand il plaça une photo, ma tendre Oliyah.. Je voulais à tout prix quitter cette pièce et de tout abandonner.

Justin : C'était un accident.
Flic : Devrais-je te croire ? Je ne te crois pas.
Justin : Je m'en fous de ce que vous pouvez penser.
Flic : Et tu comptes faire pareil à Joyce ?
Justin : Bien sûr que non ! Jamais je ne referais cet acte.

Flash-Back.

Nous étions allongés dans l'herbe fraîche et verte, tout en se tenant la main. Nous étions bien placé, juste devant l'eau claire du lac, là où le soleil reflétait. Je commençais à l'embrasser, où le baiser devint plus intense. Je descendis mes baisers dans son cou ,tout en venant agripper sa hanche. Elle lâcha des petits soupirs s'enfuir de ses lèvres, et le désir commençait à monter. Je laissais ma main descendre le long de son ventre afin de la passer sous son short noir. Elle se laissait faire, tout en rejetant sa tête en arrière mais elle finir par me repousser.

Justin : Qu'est ce qu'il y a ?
Oliyah : Je n'ai pas envie de faire l'amour..
Justin : Pourquoi ?
Oliyah : Je ne suis pas prête..
Justin : Mais, tu te laisses aller et tout se passera bien.
Oliyah : Non Justin, ne forces pas.

Elle se leva, pour partir au bord du lac. Je soupirais et la rejoins, pour passer mes bras autour de sa taille.

Justin : Je suis désolé, je ne voulais pas te brusquer.
Oliyah : Tu le sais très bien, que je ne suis pas prête pour ce genre de chose, mais toi, tu forces la main.
Justin : Je sais..
Oliyah : Non, tu ne sais pas, la preuve ! J'en ai marre, on dirait que tu me prends juste pour ça.
Justin : Tu crois vraiment que je te prends pour ça ? Tu le crois vraiment ? Mais ça fait un an et demi qu'on est ensemble et tu crois vraiment que je t'attendrai pas si je te prenais juste pour ça ? 
Oliyah : - légèrement énervé - On ne sait jamais ! Depuis un certain temps, tu as complètement changé ! Donc tu ira te faire foutre, jamais tu sera ma première fois !

Et là, mon coeur en prit un coup. C'était la première fois que je l'entendais dire des paroles blessantes. Je la regardais, pour ensuite serrer les dents. Je me rapprochai un peu plus d'elle et plus je me collais à elle et plus, elle reculait. Elle tombait en arrière, en dérapant et tombant dans l'eau. Elle se débattait dans l'eau devant mes yeux, et je n'osais pas faire un pas en avant.

Oliyah : - criant - Justin ! Aides-moi !

Et plus, elle parlait et plus sa tête s'enfonçait dans l'eau. Je décidai de plonger dans l'eau, pour essayer de la sauver. Je nageais vers elle, et sa force devenait plus faible. Je me dépêchais, malgré que mes bras me faisaient mal. Je réussis à la prendre par le bras, afin de la tirer à moi. Elle me regarda, tout en me serrant dans ses bras, sa respiration devint faible. Elle me déposa un baiser sur mes lèvres et elle ferma les yeux, en me chuchotant des mots inaudibles. Je la regardais, s'éteindre petit à petit et les larmes commencèrent à monter.

Fin du flash-back.

PDV Joyce Wilson.

Je rentrais dans une cellule, où la pièce était glauque. Tout comme ces vacances, que j'étais entrain de passée..

Je m'assis sur la chaise, et j'attendais sagement le policier, qui devait venir m'interroger. Je tournais la tête machinalement et je vis Justin dans une autre cellule, là où la porte en verre et transparente nous séparer. Il devait se disputer car il cogna son poing sur la table. Je me pinçait les lèvres ,quand Justin se retourna au même moment, vers ma direction. Nos regards se croisèrent, mais je tournais la tête, tellement que la gêne et la peur étaient ancrées dans mon corps. Quand le gendarme, que j'attendais, rentra quelques instant plus tard. Il avait un crayon, plaçait entre ses doigts et un papier de l'autre main.

Gendarme : Bonjour Mademoiselle Wilson, je me présente, agent Derek et je suis là pour vous, pour que vous puissiez m'expliquer votre incident, ce qu'il s'est passé avec Mr. Bieber.

Je soufflais et je finis par tout lui expliquer. Qu'il allait voir une fille derrière mon dos, que ça ne m'avait pas plu ,que j'en avais marre de me faire prendre pour une conne.

Agent Derek : Vous le saviez qu'il était dangereux ?
Joyce : Je sais juste qu'il a fait des tentatives de drogue et qu'il a été en prison plusieurs fois.
Agent Derek : Vous ne savez rien d'autre ?
Joyce : Non.

Je n'avais pas envie de dévoiler son plus grand secret, où il se sentirait humilier.

Joyce : Pourquoi ?
Agent Derek : Je ne peux rien dire, demandez-lui vous-même des réponses plus concrètes.

Je tournai la tête vers Justin qui lui,  avait la tête baissée. Je voyais sur son visage, ainsi que dans sa posture, que tout les remords devaient le ronger.

Mais pourquoi ?

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