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(...)
PDV Christy
- Tu avais quel âge ?
- 12 ans...
- Tu en as plusieurs.
- Ça a... durer longtemps. Je m'en souviens maintenant.
Je le regarde droit dans les yeux.
Je retiens mes larmes comme je peux.
- Je n'aimais pas ma mère.
- C'est normal. Après ce qu'elle a fait.
- Je...
J'eclate en sanglot. J'ai toute cette haine, cette tristesse. Et surtout, cette culpabilité.
Je me redresse pour sortir du lit, mais Alec m'en empêche.
- Tu ne peux pas marcher !
Je n'ai pas le temps de dire un mot que je vomis... sur ses chaussures.
Je sens mes cheveux tirés en arrière. Il a vraiment prit le réflexe.
- MAELINE !
- Je... suis désolé. Je suis vraiment désolé.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Oh... je vais chercher une serpillière.
- Je suis désolé... Je suis désolé...
- Je te laisse t'en occuper, je vais me changer.
PDV Alec
Je pars dans ma chambre me changer. J'ai plus qu'à les jeter.
Ce regard qu'elle m'a lancé.
Elle semblé désespérée... Et si seule. Et elle a les yeux bleus. Il me semblait qu'elle les avaient marrons. Elle a des yeux bleus clair comme la lune presque gris.
Je veux bien croire que je renvoi l'image d'un sale type qui peut s'en prendre à la personne qui lui vomit dessus. Mais elle répété qu'elle était désolé comme une lituanie.
Je retourne dans sa chambre dix minutes plus tard.
Elle est seule.
Je l'entends chuchoter.
Elle est en position foetus.
- Je suis désolé... vraiment désolé. Désolé, désolé.
Je m'assois à côté d'elle. Je ne sais pas comment réconforter les gens. Je ne suis de toute évidence pas quelqu'un de tactile.
Les filles je les baises puis basta. Je n'ai jamais eu de geste tendre envers l'une d'entre elle. Ce n'était que des défouloirs.
Je pose une main sur son épaule qu'elle s'accroche à celle ci comme si sa vie en dépendait.
- Christy ?
- Je suis désolé.
- De quoi es tu désolé ?
- De t'avoir tué.
- Christy ? C'est Alec.
- Je suis désolé maman.
Je retire ma main par réflexe. Tout mon corps s'est tendu.
Elle a...
Impossible ! Elle est pure ! Elle ne ferait pas de mal à une mouche.
- Christy ?
Je la regarde, elle semble s'être endormie. Au moins elle est calmer.
Alors c'est ça qu'elle cacher ? Qu'elle se cacher à elle même ?
Elle a tué sa mère ?
Et Peter est au courant...
Il veut récupérer sa fortune alors qu'il s'est fait passer pour mort. Ça n'a pas de sens.
Je sens mon tee shirt être tiré.
Je baisse le regard et vois une petite main s'y accrocher.
Bon...
PDV Christy
Quand je me réveille, je me sens pateuse.
Quand je me met sur le dos je vois quelqu'un allongé à côté de moi. De dos. Je reconnais quand même Alec. Qu'est-ce qu'il fait là ? On parlait hier... et... je me souviens de tout maintenant.
Je lui ai vomis dessus ! Il va me tuer ! Je suis foutue.
- Hmmm...
Faut que je dégage d'ici. Putain ben nan. Je suis coincé.
Il se retourne vers moi et ouvre les yeux. PUTAIN pourquoi je rougis !
Sûrement par ce qu'il est trop mignon dès le réveil. Comment ça dès le réveil ? Il est pas mignon !
Juste au réveil.
Je me voile la face, c'est un beau mec. Qui a empièter sur mon espace vitale cette nuit. Mais je suis plus à ça près ?
- Heu... ça va ?
Je hoche de la tête.
- Tu es toute rouge.
Sa remarque me fait encore plus rougir. Mon visage brûle putain !
Qui fait ce genre de remarque aussi ?
- C'est... la première fois. Que je dors avec quelqu'un.
- Oh...
Est ce que je viens d'avouer que je n'avait jamais eue de rapprochement avec un homme, ou une femme ? Oui.
- Bref. Je suis désolée pour... t'avoir vomis dessus.
- Juste sur mes chaussures, je les ai jeter.
- Je t'en achèterai une autre paire ! Ou deux...
- C'est pas grave ! Elles étaient vieilles.
Il me coupe.
Je m'en veux. Il a carrément du les jeter...
Mon ventre gargouille, signe que j'ai faim.
- Il est... 10 heures. On va petit déjeuner ?
- Heu... et l'escalier ?
C'est vrai que ça va poser un problème problème l'avenir.
D'un coup il retire le drap et me soulève. Je suis plus que gênée par cette proximité. Au moins je n'ai pas l'air lourde. Peut etre que c'est des corps inerte qu'il transporte d'habitude ?
On descend les escaliers, enfin surtout lui et me dépose dans un fauteuil roulant en bas.
- On en a acheter un plus confortable pour le rez de chaussée et tu a celui de l'hôpital à l'étage.
- Merci. C'est... vrai qu'il est... moelleux.
Je pose mes mains sur les rampes au dessus des roues et avance. Je me suis pris deux meubles avant d'arriver dans la cuisine.
Mais j'y suis arrivée !
- Ah Chris ! Tu veux manger ?
Me propose Tyler. Un bol de céréale à la main.
- Je veux comme toi.
- C'est parti !
Il me prépare un bol. Je suis basse comparer au comptoir, il n'y a que ma tête qui dépasse.
Il me le donne en même temps qu'une caresse sur la tête.
- Je suis pas un chien.
Je grogne.
Il rigole et je pars dans le salon avec mon bol.
Les garçons me rejoignent et s'installe sur les canapés.
J'essaye du mieux que je peux de me mettre entre les deux.
- Tu as besoin d'aide Chris ?
- Non je suis garée c'est bon.
- Je trouve que tu le prends bien.
Dit Alec.
- Je suis d'accord. D'autre aurait étaient déprimés.
Rajoute Tyler.
- La douleur n'est que passagère. Je dois être patiente.
On mange tranquillement. Lorsque je me rappel d'une chose.
- Je suis désolé d'avoir gaffer hier. Avec Maeline.
- Oh... c'est pas grave... c'est surtout elle qui était gênée.
- Tu devrais te prononcer avant qu'un autre le fasse. C'est une perle rare.
- Me prononcer ?
- Oui... Affirmer tes sentiments et lui demander de sortir avec toi.
- Tu parle comme une vieille Chris.
Cette remarque fait rire Alec.
- Je suis vieux jeu. J'essaye juste de t'aider. Sinon je peux dire le fond de ma pensée ?
- Vas y.
- Ne perd pas ton temps avec ces conneries. L'amour est futile et la compagnie charnelle, une perte de temps qui reflète nos bas instinct d'animaux.
- Wahou ! On dirait Kyle !
- Sauf que moi je suis réveiller.
Un blanc s'installe où je continue de manger mes céréales.
- C'était de l'humour noir. Détendez-vous.
Aucune réponse.
- Enfait... c'était un fait.
Je reprends.
- Oui... Parce que lui est dans le coma et toi non.
- On avait compris Ty' mais tu devrais éviter de dire ça devant Cole.
Finit il en me regardant.
- D'accord. Désolé...
- On doit parler de Peter.
- Bien...
- L'héritage...
- Enfait il n'a pas dit "héritage". Il a dit qu'il allait me reprendre ce que je lui ai volé.
- Donc l'héritage...
- Oui.
- Il a essayer de te tuer. Mais pourquoi c'est il fait passer pour mort s'il voulait garder l'argent ?
- Il a du improviser. Peut être que le gang l'avait vraiment retrouvé.
- Pas bête Tyler... mais pourquoi s'en prendre à moi ? Il a toujours était gentil avec moi.
- Il a quelque chose contre toi.
- Quoi donc ?
- Il sait pour ta mère.
Je pose mon regard sur lui. Tendue.
- Toi aussi.
- De quoi vous parlez ?
- Je... j'ai oublier un passage... traumatisant de ma vie. Je m'en souviens maintenant. Sachez que je pensais à bien.
- Qu'est ce que tu as fais Chris...?
- Ma mère était malade. Elle vivait grâce aux machines. Peter à insister pour que je vienne la voir. C'est la seule fois où je suis venue. Je la détestais tellement. J'avais déjà fait mon deuil. Peter est sortit de la chambre pour régler des papiers. Et...
Je l'ai débranché.
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