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Harry - POV's:
Il faut que je lui dise.
Je ne peux pas faire ça.
Tout ça doit s'arrêter.
Louis et moi, c'est une histoire impossible.
Je m'en suis rendu compte dans le bus, hier. Je ne peux pas lui faire vivre ça.
Les rejets, les humiliations, les ex qui croient qu'on les a utilisés.
De plus, sa copine à des tendances suicidaires, donc si Louis la quitte, elle le fera vraiment, là.
Et je n'ai pas envie d'avoir une mort sur la conscience.
Je suis juste un petit encas, le fameux fruit défendu, la barrière à ne pas passer.
C'était une erreur, ce qui s'est passé dans les toilettes. Ça n'aurait jamais dû arriver.
Il faut que je cesse tout.
À la pause de 10h, j'irais voir le prof de sciences, pour qu'il me change de binôme. Je ne peux pas rester avec Louis.
La sonnerie retentit. Je rejoins le lycée à la hâte, mais je me fais bousculé par le Quaterback d'hier. Mon sac s'ouvre parterre que je ramasse sans rien dire.
Mon bandana m'est arraché et jeté parterre. Il l'écrabouille avec ses chaussures pleine de boues.
Je ne dis rien.
Mes cheveux sont ébouriffés exagérément et même tiré.
Je gémis de douleur et ne fait toujours rien.
Je ramasse mon bandana que je fourre dans mon sac, mais..... je sens un bout de papier sous mes doigts. Je l'attrape et le lis.
"Rejoins-moi dans les toilettes.
URGENT !!!"
Comment a-t-il fait pour glisser ce mot, alors que nous nous ne sommes même pas vu ce matin ?
C'est bizarre !
Je me dirige vers les toilettes. Les lumières sont éteintes.
- Louis ?
- Ha-Harry ? Sa voix est enrouée, comme si il pleurait.
Je me dirige vers le premier toilette, mais il est fermé.
- Ouvre.
- Euh.... part.
- Pourquoi ?
- S'il te plaît.
- Pourquoi tu as mis un papier dans mon sac, si tu ne veux pas me voir ?
- Quoi ? Non, c'est.... C'était hier, pour la pause de 10h.
- Pourquoi tu as cette voix, là ?
- Part, s'il te plaît.
- Mais je veux te parler.
- Plus tard.
- OK.
Je sors des toilettes. Je rejoins la salle, puis j'attends devant la porte.
Peut-être que lui aussi, ne veut plus de cette chose entre nous ?
Excuse-moi, je te rappelle qu'il a prit la fuite quand tu lui as démontré que votre flirt été meilleure qu'avec sa petite-amie. Ne t'étonne pas s'il prend encore la fuite !
- Qui a eu l'idée d'inventer la pensée interne ?
- C'est une bonne question !
Je lève la tête vers cette voix inconnue et...... Waouh ! Il est canon !
- C'est Aristote qui a développé la pensée formelle, ainsi que le dégagement de formes de la pensée. Aristote a prit conscience des activitées de l'entendement abstrait, de reconnaître et déterminé les formes de pensée en nous. Il n'a malheureusement pas achevé la formalisation de la pensée et par là même, la logique, au moins il en a ouvert des portes et tracé des voies, en mettant l'accent sur la forme du raisonnement humain pour nous guider dans ces voies.
- Euh, je ne veux pas vous paraître impoli, mais je ne comprends vraiment rien à ce que vous me dîtes. Je suis désolé.
- Mon accent ne doit pas aider, non plus, rit-il.
- D'où venez-vous ?
- De très loin.
J'allais lui poser une question, mais il me devance.
- Qu'est-ce qui te fait avoir ce genre de pensée ?
- Un problème avec une personne qui ne sait pas ce qu'elle veut.
- Qu'est-ce que t'a fait ce garçon ?
- Comment savez-vous que je parlais d'un garçon ?
- Tu n'as pas employé de pronom personnel féminin, ni masculin, pour cacher le vrai sexe de la personne.
- OK.
Il rit en secouant la tête, il s'assied à côté de moi.
- Il a une copine et éprouve une attirance sexuelle envers moi, mais il dit qu'il n'est pas gay.
- Ah, oui, il y a de quoi se poser de réels questions. Et si ton ami disait ça pour se cacher parce qu'il a peur des gens, de leurs regards ?
- Moi, j'y fais face chaque jour.
- Tu as pensé si il était fragile ? Il affiche peut-être une image de solitaire, mais à l'intérieur, il y a une peur monstre à cause du jugement d'autrui.
- Mais je serais là pour l'épauler. Je l'ai déjà vécu et pour lui, ce sera plus facile que ça l'a était pour moi.
- Discute avec lui. Tu ne sauras rien de ses peurs si tu ne lui demandes pas vraiment.
- D'accord, dis-je en hochant la tête.
Il regarde sa montre, puis se lève, il me tend sa main et la serre doucement. Ces mains sont douces.
- Heureux de t'avoir rencontré.
- Merci de m'avoir écouter et conseiller.
- De rien, Harry. Au revoir.
- Au revoir.
Il s'en va et prend un autre couloir à gauche. Je souris.
Voilà ce qui faut que je fasse avec......
- Hey ! Je ne lui ai jamais dis comment je m'appelais !!
La sonnerie retentit. Je me lève du sol. Le prof de sciences arrive et me sourit. Il ouvre la porte, j'entre et m'assois à ma place, à côté de la table de Louis.
Louis arrive, il porte une grosse veste de sport noir avec une capuche, il a la tête baissée.
- Mr Tomlinson, votre capuche, s'il vous plaît.
Louis n'obtempère pas. Après un appel en plus, il enlève sa capuche.
Putain !
Le prof se lève immédiatement et ferme la porte, puis s'avance vers nos deux tables. Il prend une chaise et s'assoit en face de la table de Louis.
- Louis.... est-ce que s'est en rapport avec hier ? Lui demande le prof.
Louis reste muet.
- Louis ?
Il souffle et secoue la tête.
- Vous êtes sûr ?
- Oui.
Les élèves rentrent dans la classe, Louis baisse la tête, pour ne pas qu'on le remarque.
Le prof se lève et va s'asseoir à son bureau.
- Louis.....
- S'il te plaît, je n'ai pas envie d'en parler.
- OK. Tu me diras à la pause ?
- Non.
Il me regarde un peu.
- Je ne veux plus faire...... ça, murmure-t-il.
- Mais hier, tu m'as.....
- Je peux pas. Arrête, maintenant.
Je sais que je voulais faire pareil, mais ma discussion avec cet homme étrange dans le couloir, m'a donné envie de continuer cette chose qu'il y a entre Louis et moi.
Il se lève brusquement.
- Je vais à l'infirmerie, dit-il au prof.
- Hey, pourquoi lui il a le droit de sortir et nous on est emprisonné dans cette salle avec vous ?
- Taisez-vous, Khan ! Pour tous, ouvrez votre livre à la page 23, les exercices 7 au 10, maintenant.
Louis n'ait pas revenu pendant deux heures. À la pause, j'essaye de le trouver à l'infirmerie, mais elle est fermée. C'est mercredi !
Je vais dans les toilettes, il n'y a personne.
Je refais mes pas à l'inverse. Peut-être que je l'ai manqué et qu'il est...... Là ! Assis..... avec sa petite-amie qui a la tête posée sur son épaule. Il s'amuse avec son briquet, mais sans l'allumer.
Il lève subitement la tête, puis la re-baisse quand il me voit. Il se raidit. Sa copine le regarde en fronçant des sourcils, puis elle voit que je suis là, au bout du couloir, près d'eux.
- Qu'est-ce tu veux, toi ?
Aimable, je vois.
- Je voulais savoir si tu allais mieux ?
- Ça-va, dit-il en cachant sa bouche dans le col de sa veste.
- Tu es sûr ?
- Il t'a dis qu'il va bien. Dégage, maintenant !
J'allais partir quand je sens qu'il me regarde.
- Je t'ai pris les devoirs de sciences.
- J'en veux pas.
- Mais.....
- Dégage, tapette !
Ma gorge me serre. Louis ne dit, ni ne fait rien.
Je pars, le cœur saignant.
Je comprends maintenant pourquoi il ne veut pas sortir.
Le type bizarre de tout à l'heure avait raison.
La sonnerie retentit, je rentre en cours d'anglais.
Comme d'habitude, Louis rentre en second. Il n'a aucun regard pour moi des deux heures.
Il sait que je le regarde, mais lui m'ignore. J'ai mal au cœur !
À 12h, je sors après Louis. Le prof me coince.
- Vous n'avez pas participer, aujourd'hui, Harry ?
- Je suis un peu fatigué.
- Ce n'est que le début de l'année, rit-il.
- Oui, je sais, Mr Corden. Bonne après-midi.
- Merci à toi aussi, Harry. Prends soin de toi !
- C'est gentil, merci, monsieur.
Il me sourit et je pars de la classe.
Quand j'arrive dehors, je vois Louis qui part main dans la main avec sa copine vers le fond du parking.
Il a mit un slim noir qui lui fait un cul sublime. Il a remit sa capuche sur sa tête.
Sa copine tourne la tête en jetant ses cheveux noir/violet en arrière, elle me voit les regardés, ou plutôt, regardé Louis.
Elle me fait un doigt, il est peinturlurée de vernis noir.
Je secoue la tête et lui en renvoi un.
Mauvaise idée !
Elle lâche la main de Louis et se lance à ma poursuite. Je cours vers l'arrêt de bus, par chance, le bus arrive. Je monte dedans.
Je ne vois plus Louis, mais sa copine est tombée parterre à cause de ses grosses bottes cloutées et de ses lacets défaits.
Tant mieux !
Je fouille dans ma poche. Je ne trouve pas ma carte de bus. Je fouille dans mon autre poche. Je ne trouve rien.
On toque à la porte du bus.
La fille tient la carte entre ses doigts, elle la plie et la casse en la jetant parterre.
- Alors ?
- Elle vient de casser ma carte.
- Vous ne pouvez pas monter dans le bus sans titre de transport.
Le chauffeur ouvre les portes et me fait signe de descendre. Les gens dans le bus s'impatiente, ils râlent.
- Mais elle va me frapper !
Le chauffeur rit. Je suis obligé de descendre. La fille me fixe.
Sans que je ne sache l'arrêter, elle me donne une forte gifle, puis un coup de botte dans le sternum, ce qui m'empêche de respirer et me fait tomber à terre.
- Mate encore mon mec et t'es mort !
J'ai mal à la poitrine. Je me tord de douleur, je tousse.
J'arrive à avaler de l'air. Après plusieurs minutes, je peux me lever. Elle, elle n'est plus là. Le parking et les environs du lycée sont déserts.
Je rentre chez moi, à pieds, enfin, je fais un petit détour vers le petit magasin pas loin de chez moi.
Je rentre, il est 13h, je n'ai pas envie de manger.
Je prends mon paquet et monte dans ma chambre, je la ferme à clé.
J'ouvre le sachet, je prends une feuille et écris quelque lignes. Je dépose mon portable sur mon bureau près de la feuille. Je jette le rasoir et sors les lames.
Je retrousse mes manches, enlève mon bandage.
Le sang a sécher. Il ne reste plus que des lignes fines.
Je suis prêt à me couper, mais mon portable sur le bureau se met à chantonner, deux fois de suite, la sonnerie personnalisée de Dad.
Je ferme les yeux. Je me concentre sur ma tâche à faire.
Je lâche la lame et je prends mon portable.
Dad ❤👨👪:
Je pense à toi très fort. N'oublie ton rendez-vous chez la psy. Bisous, je t'aime 😘
Dad ❤👨👪:
Tu as vu ? J'ai mis un émoticône. Avec ta mère, je mets plein de petit cœur et ta sœur m'envoi des petits bonhomme qui tire la langue. C'est trop cool ! Tente de ne pas te moquer de moi, fils ! ❤💞
Ça me fait chaud au cœur. J'essuie mes larmes qui ont coulés sans que je ne m'en aperçoive.
Je sors de chez moi, prêt à aller au rendez-vous à la clinique, quand sur la route, j'ai un appel.
Louis !
Mon doigt appuie sur "Accepter".
- Qu'est-ce que tu veux ?
*- Je.... Je veux te parler. Est-ce qu'on peut se voir après ton rendez-vous à la clinique psychiatrique ?
Com.... Le bandage ! Il a vu le bandage. Il sait !
- Non !
*- Harry..... Je vais tout t'expliquer.
- Hein !? Tu te fous de moi, là ?
*- Non ! J'ai besoin de te parler. Je ne peux en parler à personne.
- Consulte avec le psy de ta chérie très aimable !
*- De quoi tu parles ?
- Je t'ai vu avec elle dans la salle d'attente, un jour.
*- Je t'en prie, Ha....
- Va te faire foutre ! Ah, ben, non, tu ne peux pas ! T'es pas une tapette..... comme moi !
*- Ha.....
Je raccroche. Je suis presque arrivé à la clinique quand Louis essaye de me rappeler. Je l'envoie tout de suite, sur la messagerie.
Je montre mon carton "d'invitation" à l'accueil, puis je monte à l'étage que c'est l'Apocalypse.
Il y a des flics dans toute la salle d'entente, des pleurs d'une jeune femme, avec le poing en sang et un carreau de la fenêtre brisée.
- Harry ? Mais..... Oh, non, j'ai oublié de t'appeler pour décommander.
Son haut blanc est tachée de sang.
- Euh.....
- Es-tu libre samedi matin, à 10h ?
- Ouais. Et mon ordonnance ?
- Ah, oui. Attends, je t'imprime le carton.
Elle tape sur le clavier, puis imprime mon carton et me le donne avec mon ordonnance.
- Ça va, quand même ?
Je lui fais mon plus beau sourire. Elle me sourit, contente.
Je suis désolé de vous mentir, Dr !
Elle ébouriffe gentiment mes cheveux. Je pars.
Je ne prends plus mon traitement, je stocke le plus grand nombre de cachets pour pouvoir bien le faire.
Quand je vais à la pharmacie de la clinique, je prends mon petit pilulier.
Je sors, mais je m'arrête tout de suite.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je t'ai dis que je voulais te voir, mais on a été coupé, dit-il en tirant une dernière taff sur sa cigarette, puis l'écrase au sol.
- On n'a pas été coupé, je t'ai raccroché au nez, ce n'est pas pareil ! Et il y a des poubelle pour les mégots.
Il l'a ramasse et la jette dans la poubelle à son utilité.
- Il faut que je te parle.
- Je n'ai pas envie de parler avec toi. Je n'ai envie de rien av....
Il m'arrête en m'embrassant, me poussant contre le mur, mais il s'arrête tout de suite, se reculant en tenant sa bouche et gémissant de douleur.
- Merde !
- Si.... si je te suis, tu me diras qui t'a fait ça ? Lui montrai-je la griffure sur sa joue et sa lèvre fendue.
- Oui. Tout ce que tu voudras.
- D'accord.
Il sourit, mais s'arrête parce que ça lui fait mal.
- Ma voiture est par là. Il faut qu'on trouve un endroit tranquille.
- Je croyais que tu ne voulais plus de ça ?
- Ce que je vais te dire doit rester entre nous, si jamais quelqu'un l'apprend, je..... je suis fini.
Il a un regard désespéré. Putain ! Qu'est-ce qu'il a à m'annoncer de si terrible ?
- Chez moi.
Il se fige.
- Ma sœur est à l'Université, elle ne revient que le week-end, mon beau-père est en voyage d'affaires et ma mère travaille jusqu'à 18h. Ce que tu auras à me dire ne durera pas quatre heures, je pense.
- Non, c'est vrai. Mais tes voisins ?
Je le regarde, je souris.
- Tu ne sais pas ?
- Quoi ?
- Allons-y.
- Mais.....
- Je n'ai pas de voisins. Ma maison est très grande.
- D'accord.
Je le suis, mais je m'arrête. Ah, oui, c'est vrai. Gemma a donné ma voiture, parce que les parents ne supportaient plus de la voir dans la cour et maintenant, Louis en est le propriétaire.
Je ne lui dis rien. Je ne veux pas qu'il sache pour mon accident.
Il prend son portable, il secoue la tête et filtre l'appel. Ça sonne encore, qu'il s'arrête en plein milieu du parking pour répondre.
- Maman, je suis occupé, je l...... Oh !..... D'accord....... Non, je passerai les prendre plus tard, comme la dernière fois...... Quelque chose..... Mais oui, c'est légal..... Quoi ? Non !..... Mais...... Hey, ma petite puce. Tu as bien travaillé à l'école ?...... Oh, d'accord...... Oui...... Non, pas tout de suite...... Oui..... Ma chérie, j'ai beaucoup de chose à faire..... Oui, je t'aime aussi..... À ce soir, ma petite puce.
Il raccroche.
- Désolé. Erm, où est-ce que tu habites ?
- 2 491 chemin des sous-bois.
- Euh, c'est où ça ?
- Comme son nom l'indique, dans les sous-bois ?
- Euh.....
- Tu veux que je conduise ?
Il se détache et me laisse la place. Je souris.
Deux mois que je ne t'ai pas vu, ma chérie !
- Heureux de l'a retrouver, à ce que je vois.
Je le regarde et il m'explique comment il a su, il ne demande rien sur l'accident. Je démarre et roule jusqu'à chez moi.
Arrivés devant chez moi, Louis est bouche bée.
- Je suis le descend du Duc Styles d'Angleterre, troisième du nom.
- Donc tu es un noble !
- Juste mon nom. Je n'ai rien d'un noble.
- Euh.... Tu as dis que ton beau-père n'était pas là, mais c'est qui le type à qui j'ai demandé ton numéro ?
- C'est ce que je voulais savoir justement.
Il m'explique comment il a apprit mon agression, le lendemain. Le soir, il était à l'hôpital et essayé de rentrer en contact avec moi.
- J'ai dis à l'infirmière que j'étais ton petit-ami et elle m'a laissé monter te voir. Je suis rentré dans ta chambre et l'homme à ton chevet essayé de contenir ses larmes, il a dit qu'il était ton père. Je lui ai demandé si je pouvais avoir ton numéro pour avoir de tes nouvelles quand tu te réveillerais, mais je n'ai jamais eu le courage de t'appeler parce que je savais que c'était de ma faute.
- Tu as parlé avec mon beau-père. Je me souviens d'avoir entendu une conversation à propos d'un numéro de téléphone. Pourquoi je n'y ai pas pensé plutôt ?
J'ouvre la porte. Il est choqué de tout le grand espace entre le couloir de l'entrée, le vestibule, la cuisine et le salon.
On monte tout de suite dans ma chambre, je lui dis d'attendre parce que c'est le foutoir. Je rentre dans ma chambre, cache les lames de rasoir dans mon tiroir habituel et ouvre la porte.
Il entre, il regarde la grande chambre.
- Waouh !
- Qui t'a fait ça ?
Ses épaules s'affaissent.
- Un deal est un deal !
- Il.... Il s'appelle Anton. Il veut ma mort, parce qu'il..... il est fou. Il fait une fixation sur moi. Il a déjà fait du mal à mes proches parce que je voulais, avec ma famille, le faire interner.
- Quand est-ce que ça a commencé ?
- Il a toujours été là, mais.... J'avais quinze ans quand il..... quand il m'a planté un couteau dans le ventre.
Louis relève sa grosse veste noire et je vois une légère trace fine blanche.
Il enlève sa veste et je découvre des marques bleues sur son cou.
- Hier, il m'a vu me changé de pantalon et il m'a étranglé, parce que je..... j'étais heureux. Il me fait principalement mal quand je suis heureux, pour gâcher ma vie, parce que..... parce que j'ai gâché la sienne.
- Qu'est-ce que tu lui as fait ?
- Je l'ai tué.
Quoi ?????
- Mais......
- Oui.
- Donc tu ne l'as pas vraiment tué ?
- J'ai tué une partie de lui. Il.... Anton est défiguré à vie.
- Pourquoi tu as voulu..... Pourquoi tu l'as défiguré ?
- Ce n'est pas ce que je voulais. Je ne le voulais pas. Il allait faire du mal aux autres, à ma famille. Si je ne peux pas être avec toi, c'est pour te protéger que je fais ça. Je rêverais être avec toi. Cette attirance mutuelle, c'est...... Le bonheur. Mon bonheur.
- Il n'est pas obligé de le savoir. Personne ne le saura.
- Il sait tout. Il sait même où je suis à l'instant. Il.... il sait tout !
- Il est quoi ? Du FBI ?
- C'est un caméléon, Harry.
- Il peut prendre l'apparence d'une armoire ?
- Putain, Harry ! C'est du sérieux, ce que je te dis !
- J'essaye de détendre l'atmosphère, c'est tout.
- Je te dis ce qui m'arrive et toi, tu détendre l'atmosphère en disant des trucs cons. C'est bon, je me casse !
Louis se retourne prêt à partir, mais je me lève du lit et le rattrape par le bras.
- Je dis des trucs cons, quand j'ai peur. J'ai peur qu'il t'arrive du mal. Qu'Anton te fasse mal au point de te tuer. Tu es.... Tu es important à mes yeux.
Il reste immobile.
- Louis ?
- Tu..... Tu as..... écris une lettre de suicide..... aujourd'hui.
PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!!!!
Louis se tourne vers moi avec la feuille, la lettre, la preuve de ma faiblesse en main.
Je la lui prends et la chiffonne, puis la jette dans la chambre.
Louis me regarde.
- Pourquoi......
J'explose, comme au premier rendez-vous avec Edna.
- Je ne suis qu'une merde ! Tout le monde me déteste ! Me frappe ! M'insulte ! Me pourrit la vie ! Je suis différent ! Je ne l'ai pas choisi ! Je suis comme je suis ! Je veux mourir. Je veux mourir ! Le monde serait mieux sans moi ! Je suis qu'une merde !
J'éclate en gros sanglots en me jettant sur mon grand lit. Je pleure dans mon coussin. Je n'en peux plus ! Je veux que tout ça s'arrête ! J'en ai marre !
Je sens mon lit s'affaisser derrière moi. Le bras droit de Louis vient se mettre sous la tête, et je sens son bras gauche se poser sur mon ventre et il resserre son étreinte, posant sa tête dans mon cou, chuchotant et embrassant ma nuque pour me réconforter.
- Pleure, ça va te faire du bien. Évacue tout ce qui est en trop et qui n'est jamais sorti comme il faut.
Je pleure plus que je ne le devrais. Louis me serre contre lui, caressant à la fois mon ventre et mon front avec son autre main.
Je sens que je m'endors. Je m'endors dans les bras rassurant de Louis. Tout contre son corps chaud.
Quand je me réveille, je me sens..... bien.
Je n'ai plus mal au cœur.
Cette sensation de froid continuel à laisser place à de la chaleur. Et pas que dans mon cœur.
Je n'ai pas de couvertures, mais je me sens chaud partout. Je grogne en enfoncant ma tête dans l'oreiller, mais ce n'est pas l'oreiller que j'ai en-dessous de ma tête, c'est.... Un bras ! Le bras de Louis !
Je me redresse et sens quelque chose contre...... Ooh !
Je sens l'érection de Louis contre mes fesses. Je n'ai jamais été dans cette position. Je ne suis jamais resté avec mes ex, la nuit.
La nuit !?
Je me lève en sursaut, réveillant aussi Louis. Il se frotte les yeux et sourit en caressant l'intérieur ma paume droite.
- On s'est endormi.
- Oui, sourit-il.
Je suis sur mes coudes et regarde l'heure au radio réveil. 18h47 !
- Il est presque 19h.
- Oui.
Son sourire retombe et ses yeux s'agrandissent.
- 19h !!? Putain ! Ma mère va me tuer !
- Euh..... ma mère doit être rentrée du travail et si elle l'a voit, elle va se poser des questions.
- Quoi ? Qui "elle" ?
Je pose les yeux sur son érection, il suit mon regard et rougit en la cachant.
- Non, ne la cache pas.
- Mais je dois y aller !
- J'en ai envie !
- Moi aussi, mais pas maintenant.
- Je ne peux pas attendre, demain.
- T'es impossible, toi.
Je hausse les épaules. Je me hisse sur mes coudes et grimpe une jambe entre les siennes. J'embrasse sa joue griffée. Il souffle, puis baisse son regard sur moi. Je quémande une séance de plaisir.
Il sourit.
- Arrête de faire cette tête là.
- Pourquoi ?
- Parce que tu me fais sourire et ça me fait mal à la lèvre.
- Oh, désolé, pas désolé.
- Quoi ?
- J'ai l'impression que tu ne souris pas beaucoup. Pourquoi tu t'enfermes ?
Il reste silencieux. Puis il apporte sa main à ma nuque et colle son nez au mien.
- Quand je sens tes lèvres sur les miennes, j'oublie tout.
- Oublier n'est pas une solution.
- Embrasse-moi, après je partirais.
- Comme Romeo après sa nuit de noce, avec Juliet.
- Oui, mais si je passe par le balcon....
- Tu tombes et tu meurs avant d'avoir ton duel avec le cousin de Juliet.
- Ouais. Mais Juliet va suivre le mouvement. Elle est incapable de vivre sans son Romeo.
- C'est triste.
- Monte sur moi.
Mes yeux s'écarquillent.
- Fais moi..... comme hier, rougit-il.
Je grimpe sur lui, je ne tarde pas à gonfler. Je me frotte à lui. On a du plaisir tous les deux, ensemble.
Je suis presque arrivé. Je me détache de lui. Je prends un tissu près du lit. Je passe ma main dans son pantalon.
- Mais.....
Je l'embrasse, essayant de ne pas lui faire mal à la lèvre inférieure.
- C'est pour protéger ton pantalon et qu'Anton ne le voit pas.
Il se fige et se contracte.
- T'es en sécurité avec moi, je te le promets.
Il me serre fort..... vraiment très fort.
- Je serais toujours là pour toi.
- C'est faux.
- Je tiens toujours mes promesses.
Il se détache de moi et m'embrasse, tout en continuant de me donner du plaisir. Sa langue force le passage de mes lèvres.
Se frottant très vite, nous arrivons ensemble à l'orgasme.
- Aah !
- Putain, oui !
- Chéri, v..... Oh !
On se stagne que la porte se ferme, on l'a regarde comme des ahurits, puis, sous la porte est glissé..... trois capotes.
- Maman !!
- Il faut toujours se protéger ! Tu veux le lubrifiant que Robin a acheté ?
- Maman !!!
- D'accord, d'accord. Est-ce que je peux dire que vous êtes tellement mignon quand vous dormez ?
- Oh, c'est pas vrai !
Elle rit, puis je n'entends plus rien.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Elle nous a prit en photo. Elle adore me prendre en photo quand je dors.
- C'est vrai que t'es très mignon quand tu dors.
- Merci, souriai-je, avant de m'arrêter brusquement: Ne change pas de sujet. Tu n'as pas peur ?
- J'ai tout de suite senti qu'elle était une personne de confiance, à l'hôpital. Je ne l'ai vu que deux minutes à peu près, mais d'habitude, je déchiffre assez bien les gens.
- Ma mère est formidable.
- La mienne aussi. Mais je ne sais pas ce qu'elle pense de l'homosexualité.
- Demande-lui.
Il me regarde avec de grands ouverts.
- Et si elle me rejette ? Anton sera content et il aura toute emprise sur moi. Et mes sœurs ? Je vais les perdre !
- Hey, pas de panique, Louis. Personne ne sait. Regarde-moi.
Erreur !
Je reste au-dessus de lui, a regardé ses yeux.
- J'aime tes yeux !
- J'aime tes yeux !
On rit ensemble. Je l'embrasse et nous nous levons. Je lui dis de garder le mouchoir en tissu dans son pantalon, pendant que je me nettoie avec du papier toilette, dans la salle de bain.
Nous descendons. Ma mère
ferme, rageusement, la porte d'entrée, elle est bizarre, je trouve.
- Qui s'était ?
- Il est hors de question que tu reconduise cette voiture de malheur ! Je ne veux plus la voir, Harold !
- Harold ? Murmure Louis, derrière moi.
- Calme-toi, c'est celle de Louis, maintenant.
- Alors, je vais.....
Elle se stagne en regardant Louis, choquée.
- Maman ?
Elle fonce sur lui.
- Oh, mon pauvre chéri. Je vais te donner une adresse où l'on pourra t'aider. Ne t'inquiète pas. Tout va bien se passer.
- Mam......
Louis baisse la tête.
Anton l'a frappé parce qu'il a eu du plaisir avec un garçon.
Je vais tuer cet enfoiré !
Maman se détache de lui et caresse de ses pouces les joues de Louis.
- Je vais te donner de l'argent pour t'acheter une vraie voiture.
- Oh, le copain de ma sœur est mécano, il l'a entièrement réparé.
- Cette voiture est un cauchemar ! J'ai failli perdre mon fils, il n'est pas question que je perde le premier amoureux de mon fils.
Je me raidis quand elle dit ça. Louis tousse maladroitement en rougissant et baissant la tête.
Elle part contente. Je la vois se diriger vers son sac, posé sur la table du vestibule, je prends la main de Louis pour sortir de la maison.
Il m'embrasse contre la portière bleu de la voiture.
- Stop. Si ça continue, on va le faire dans la voiture.
- Ce n'est pas un soucis pour moi.
Je colle ma nouvelle érection contre son bas ventre.
- Harry !
Je ris contre ses lèvres.
- Les garçons ?
- Vite.
On s'embrasse une dernière fois et il monte dans la voiture. Il part.
Je reviens dans la maison. Maman n'est plus contente du tout, maintenant. Elle prépare à manger. Je vais dans ma chambre, renifle le coussin qui porte l'odeur de Louis, de son shampooing.
Je me lève, le coussin contre moi, je prends la boule de papier sur le sol et la déplie, je mouille la feuille dans la salle de bain, je la chiffonne encore et la jette dans la poubelle.
Je descends quand maman m'appelle. On mange en silence. Puis.....
- Je savais bien que cette histoire que tu topais, c'était du vent. T'es la petite cuillère.
Ce qu'elle me dit me m'est le doute, maintenant.
Tous mes ex étaient des bottoms, alors moi je topais, mais.... avec Louis, me retrouver devant c'était..... ma place.
Je finis la vaisselle sans m'en rendre compte.
- Harry, n'oublie pas de faire quelques cartons. Samedi, je t'emmène voir l'appartement.
- Je ne peux pas, samedi.
- Ton copain pourra venir.
- Non, c'est que le Dr Edna a eu un problème et on n'a pas eu de séance. J'ai rendez-vous à 10h.
- Ah, c'est donc de cet appel que j'ai manqué, tout à l'heure. Je voulais l'appeler, mais elle n'était plus à son bureau. J'appellerai l'agence pour leur dire que je décale le rendez-vous.
- OK.
Je monte dans ma chambre. Quand je mets des petits trucs dans les cartons pour vider mon bureau, je reçois un SMS.
Louis:
Merci ! :)
Moi:
De rien, j'ai beaucoup aimé être avec toi. Mon coussin sent toi. Je n'arrête pas de le renifler. ;) x
Louis 😍😸👦:
J'ai rougis. :) xx
Je souris, en me retournant, je vois poser sur ma chaise, le gros pull noir de Louis. Je lui dis et il ne le remarque que maintenant.
Louis 😍😸👦:
Garde-le. Quand tu ne te sens pas bien, sers-le en pensant à moi. xxx
Ça me fait vibrer dans tout mon corps. Maintenant, je le sais, mais.....
PiePie 😛😻👾💗:
Zayn revient demain. Je mange avec toi. Je t'aime mon mouton. ❤❤
Gemma 👪😈:
Maman dit que tu as un copain. C'est vrai ? Il a un grand frère ?
Dad ❤👨👪:
C'est le garçon du parking du lycée ? Comment il s'appelle ? Vous êtes ensemble ? Il y a des préservatifs de toutes les tailles dans la salle de bain au premier et des bouteilles de lubrifiant. Je ne peux pas revenir ce week-end. Je t'aime, fils. 💞❤❤❤❤
Je lui réponds que ce n'est pas grave, que je sais que c'est son travail. Je lui dis que ce n'est pas mon copain, juste mon ami. Mais je n'arrive pas à lui écrire que je l'aime. Je ne peux pas. Je l'efface. Je ne suis pas digne de son amour, d'aucun amour quel qu'il soit et de qui il provient.
Je me couche, sans avoir finit mes devoirs.
J'ai l'âme sombre !
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Holà la ! J'ai écris sans m'arrêter.
J'espère que vous avez aimer.
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Sam(i) 💚💙
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