8
Louis - POV's:
Il faut absolument que je lui parle.
Après que j'ai quitté Harry, devant le lycée, il m'a retrouvé. Il n'a pas arrêté de me parler. Même quand il y avait les filles dans la voiture. Je leur avais dis de mettre leurs écouteurs, pour ne pas qu'elles entendent.
Mais c'est en regardant une des nombreuses photos que j'ai de lui dans mon portable qu'il est parti. Mais il a compris.
Je dois m'éloigner d'Harry, sinon il va lui faire du mal. Et je ne veux pas que ça arrive. Harry est trop précieux pour moi.
J'arrive au lycée, accompagné de ma mère. Ma sale voiture de merde a refusé de démarrer tout à l'heure.
Ma mère me reprendra ou soit c'est le copain de Lottie qui nous ramènera, ce soir. Elle finit en même temps que moi, pas comme la semaine dernière. Elle vient d'entrer en Première, cette année.
Je trace tout droit au toilettes. Il ne pourra pas savoir où je suis caché dans les toilettes.
Même si la dernière fois...... Non ! Stop ! Je peux m'en sortir !!
Je me cache dans mon toilette habituel. J'attends la première sonnerie, après j'irai devant la classe.
Je prends mes cachets.
J'en ai pris un avant de partir de la maison, mais je commence à avoir mal à la tête.
Cette nuit, il m'a frappé. Ma mère a été obligée d'intervenir. Elle l'a fait partir, mais je sais qu'il va revenir. Il revient toujours.
Je fais tout pour ne pas me faire remarquer, mais à chaque fois, il me trouve et il vient m'embêté.
Edna m'a dit de changer mes fréquentations, mais si je quitte ma copine, il va encore plus être présent dans ma vie.
Driiiiing !
Je me lève de sur la cuvette et pars retrouver la salle 2013, mais je m'arrête quand je vois adossé au mur....
- Salut.
Pas de réponses.
- Harry, s'il te plaît, parle-moi.
Il fait comme si je n'existais pas. Je ne sais pas quoi faire, à part l'embrasser, mais on pourrait nous voir et Harry pourrait mal interprété ce que je fais.
Oui, parce que je lui dis qu'on ne peut pas être ensemble quelques heures après lui avoir sauté dessus.
C'est vrai qu'il peut ne rien comprendre à tout ça, mais c'est pour son bien que je fais ça.
Et aussi, il faudrait que nous parlions du mot que je lui ai écris.
La deuxième sonnerie retentit et il se baisse pour prendre son sac. Il touche le côté de son ventre en grimassant de douleur.
Je suis sûr que Zayn est responsable du bleu que j'ai vu, la semaine dernière.
Le prof arrive, il sourit à Harry, mais pas à moi.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous aime pas aussi, Mr Bruher.
Quel prof de merde !
Harry passe en premier, ce qui me permets de le reluquer sans gêne.
Il porte un slim noir qui met ces longues jambes fines en beauté.
J'adorerais le voir en pantacourt, ou un short. Non ! Surtout en short, oui !
J'attends l'été avec impatience !!
Quand il s'assoit à sa table, il l'a décolle de la mienne.
Quoi ?
Les élèves rentrent dans la classe en gros bruits, certains sont encore endormis et regardent leurs chaussures avancés tout seul.
Harry fait un check à un faux blond, mais il manque l'autre, le grand aux yeux chocolat.
- Il n'est pas là, Liam ? Demande le bouclé au bandana vert au faux blond.
- T'es pas au courant ?
- Au courant de quoi ?
- Liam s'est battu avec Zayn derrière le lycée, à la fin des cours, hier.
Ce n'est que maintenant que je remarque qu'il manque le pakistanais n'est pas là.
Sa copine, une blonde platine aux cheveux décolorés violets, entre dans la classe avec trois filles derrière elle, qui la réconforte.
Elle a la tête baissée et renifle. Elle regarde Harry, très triste et part à sa place.
- Zayn est blessé ?
Le cours commence qu'il se fait reprendre plusieurs fois pour parler à Harry.
Pendant le cours, la copine de Zayn, pleure ouvertement et quitte la salle de cours, précipitamment.
Tout le monde chuchotent se demandant ce qu'il lui prend.
Je tends l'oreille quand j'entends Harry chuchoté avec le faux blond.
- Zayn est beaucoup blessé ?
- Non, mais c'est juste qu'ils se sont fait prendre par la proviseure et qu'elle les a exclu deux jours. Ils reviennent jeudi après-midi.
- Pourquoi que l'après-midi ?
- Parce qu'il y a la réunion annuelle, demain après-midi et que la proviseure ne veut pas de problèmes.
- OK. Et pourquoi Perrie et comme ça ?
- Je ne sais pas. Je l'ai vu arrivée avec.... erm, la fille au cheveux rose, là, en larmes.
Le prof passe dans les allées des tables et colle la table d'Harry à la mienne.
Oh, merci, mon Dieu !
- Je voulais t'appeler, hier soir, pour te le dire, mais je n'ai pas ton numéro.
C'est son ami et il n'a pas son numéro, non mais...... C'est quoi cette amitié en carton ?
Moi, je l'ai son numéro ! Donc je suis son ami.
Ouais, mais il ne veut pas te parler parce que tu lui as dis que tu n'étais pas gay, abruti !
Comment je hais ma conscience interne !
Les deux heures de maths passent très vite que c'est la pause de 10h.
Avant de sortir de cours, je glisse un papier dans le sac d'Harry. Il ne me voit pas le faire, trop occupé à parler avec la fille aux cheveux rose, que le faux blond, Niall, mate ses fesses ouvertement.
Je vais dans les toilettes, en attendant qu'Harry vienne me rejoindre.
J'entends du bruit, mais ce n'est pas Harry. Un mec pisse dans le toilette à côté du mien et il flatule, en plus.
La vie humaine me désespère de plus en plus.
J'attends encore, puis je regarde ma montre, il va bientôt être 15 et il n'est toujours pas là.
Bon, il ne veut pas me parler, OK, mais je ne vais pas m'arrêter là. Il faut que nous parlions !!
Je sors des toilettes et je vois la blonde platine décolorés dans les bras d'Harry.
Il la console et lui embrasse le front, en lui murmurant des trucs que je n'entends pas. Il la berce.
La scène est belle à voir, mais..... je n'aime pas ça.
Ses bras autour du corps d'Harry, sa tête sur sa poitrine, ses lèvres parfois sur la joue d'Harry.
Je rage et serre les poings.
- Alors, le PD, on change encore de bord. Y en a marre de se prendre des bites dans le cul ?
Je ne réfléchis pas et fonce sur le joueur de football. Je lui mets une droite dans sa gueule et il tombe.
Je ne suis pas d'origine violente, mais là, c'était plus fort que moi.
Les deux autres se séparent que je secoue mon poing.
Mes articulations sont rouges et ma main est engourdis. On me regarde.
- Mais qu'est-ce qu'il t'a prit ? Me dit Harry en me regardant avec deux grands yeux verts ouverts sur moi.
Il regarde le type parterre qui miaule les deux mains sur son nez.
- Il n'avait pas à parler comme ça. Aïe ! Dis-je en secouant ma main.
- Tu t'es fais mal ?
- Je crois. Putain, ce gars il a un mur à la place de la mâchoire.
- Que tu as parfaitement démolie. Cest le Quaterback de l'équipe de football du lycée. C'est gentil d'avoir fait ça. Merci.
Elle me sourit. Je sens toute de suite que c'est une fille sincère. Je lui rends son sourire.
- Et ils se regardèrent dans les yeux et tomba amoureux fou l'un de l'autre. Et ils vécurent heureux avec beaucoup d'enfants, murmure Harry.
- Arrête d'être jaloux, Hazza. Je ne vais pas te le piquer.
Hazza !? C'est mignon !
- Il n'est pas gay !
- Je ne suis pas gay !
Avec Harry, on a parlait en même temps. La fille nous regarde tour à tour, en souriant.
- On mange ensemble, à midi ?
- Ouais.
- Tu veux venir manger avec nous ?
J'allais répondre oui, mais Harry m'a devancé et ce qu'il lui a dit m'a fait mal.
- Non, il mange avec sa petite-amie et son groupe de punk.
- T'a petite-amie est punk ?
- Oui, dis-je en me raclant la gorge.
- Trop cool ! Dit-elle avec le sourire.
J'entends du raffut dernière moi, je me tourne et voit arriver un surveillant.
- Dégage, dit la blonde.
- Mais.....
- Tu vas te faire virer si le pion te voit. Allez ! Je gère, me cligne de l'œil la blonde décolorée.
Je ne réponds rien et avance loin du couloir pour rejoindre la salle 2010.
Harry rejoint la classe juste pile quand ça sonne. Nous ne sommes pas à côté pour ce cours.
Le prof d'histoire nous fait réécrire deux pages entières sur Cuba et la baie des cochons, parce que les élèves sont trop bruyants. Une heure passe déjà et je n'ai même pas envie de recopier la deuxième page.
J'écris un mot et le jette discrètement parterre, mais il tombe entre les pieds de Niall, le faux blond.
Je lui mime de faire avancer le mot à Harry. Il lui passe en coup de pieds.
Il le prend parterre et le déplie dans sa trousse. Sa mâchoire se contracte quand il le lit.
Il écrit et le donne à Niall pour moi.
Je le ramasse en faisant croire que je ramasse mon stylo parterre.
"Je ne vois pas de quel baiser tu parles !"
Je lui écris un autre mot sur un autre petit papier. Il faut que j'arrive à écrire plus petit.
"Je t'ai déjà dis que je l'avais aimé.
Il était doux, sensuel, très sensuel.
Je repense à ta langue qui caresse la mienne et j'étais vraiment sincère dans mon baiser.
Les choses sont compliqués et je ne peux pas être avec toi."
Je le jette par-dessus Niall et le papier tombe sur la table d'Harry. Il gonfle ses joues, puis échappe un peu d'air, en silence.
Il lève les yeux au ciel en secouant la tête, mais je remarque qu'il doit se réajuster sur sa chaise.
Ça me fait sourire que je peux l'émoustiller rien qu'avec le baiser passionné, très passionné, que nous avons échangé, tous les deux.
Il écrit au dos du papier et le passe, avec le pied, à Niall, puis à moi.
"Arrête de m'écrire.
Reste avec ta punk.
Je vais demander à Bruher de changer nos binômes."
Quoi !? Non !! Il ne peut pas me faire ça !
J'écris un mot vite fait, sur un autre papier.
Je le balance au-dessus de Niall et il retombe sur la table d'Harry. Harry le met dans sa trousse pour le lire, mais je n'avais pas calculé l'arrivée du prof dans l'équation.
Eh, merde !
- Alors, qu'est-ce que Mr Tomlinson a à dire à Mr Styles, pour ne pas attendre la fin de mon cours ?
Je baisse la tête, rouge de honte. Harry secoue la tête, que les élèves chuchotent.
- Ne vous inquiétez pas, Mr Styles, je vais faire passer votre demande à Mr Bruher, de changer de binôme de sciences, dit le prof Julo.
Dans un silence de stylo sur des feuilles, on finit tous d'écrire.
La sonnerie retentit et Harry part avec le faux blond et la blonde décolorée.
Dans la file d'attente de la cafétéria, je me suis embrouillé avec une amie de ma sœur. Elle n'a pas arrêté de défendre le Quaterback que j'ai frappé tout à l'heure.
Je suis parti, puis revenu dans la file. Il n'y avait presque plus rien sur les présentoirs. Et ma copine avait finit de mangeaient avec ses amies quand je m'installe à la table derrière Harry.
Son amie à la tête posé sur son épaule pendant que lui mange et parle avec Niall.
Ma sœur vient me voir. Elle s'assoit à califourchon sur le banc et me regarde.
Je joue avec ma fourchette dans l'assiette.
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Rien.
- Je ne t'ai jamais vu parlé comme ça à Mona.
- Elle défend un homophobe !
- Ah. Beh, tu ne pouvais pas lui dire, au lieu de lui crier dessus.
- Je n'étais pas d'humeur à me montrer courtois.
- Tu lui as fais peur.
Je m'en fous.
- Tu sais que quand tu t'énerves, j'ai peur qu'il vienne te faire du mal.
- Ne parle pas de ça, ici, claquai-je ma main, à plat, sur la table.
Elle sursaute. Je sens le regard d'Harry sur moi. Je baisse la tête.
- Salut, le beau bouclé.
Oh, merde !
- J'espère que ma tante a bien renseignée ta mère pour le déménagement, Harry ? Deux semaines c'est court.
Je relève la tête. Quoiiiiii ?????
Il hoche la tête, mal à l'aise. Il se lève et part avec ses deux amis.
- Tu déménages ?
- Niall, je.....
- Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Qu'est-ce que je vais faire sans toi ? T'es le seul à qui je peux parler et qui ne me pique pas mes copines ! Tu pars loin ? Tu restes en Angleterre ? On pourra se voir ? Tu pars où ? T'a prévenu Liam ? C'était lui que t'a prévenu en premier et pas moi, c'est ça ? Tu pars à cause de ce con de Zayn ? Pardon, Perrie. Alors ?
Il souffle et prend par le bras de Niall qui se laisse guider, la tête baissé, triste. On dirait un gosse qui est tiré de force par son père.
- Comment tu le connais ?
- Beh c'est le petit-frère de Gem'.
Je regarde ma sœur. Euh....
- Gem' ?
- Gemma. La fille qui a donné la voiture à Tommy.
- Je n'étais pas au courant de ça.
- Beh si. C'est lui qui a eu l'accident de voiture et Tommy a prit la voiture parce que les parents de Gem' et Harry ne voulaient plus la voir.
- Quand est-ce qu'il a eu un accident de voiture ?
- Cet été. Tu ne te rappelles pas de Lottie qui disait à maman qu'elle rêvait d'avoir les mêmes cheveux que Gem' et que maman lui avait dit d'essayer sur Tommy, d'abord ?
- Non. Il a été plutôt brusque avec moi, cet été. Je ne me souviens pas de grand chose, par moment.
Elle me prend dans ses bras et me fait un câlin. J'entends des pas. Je me sépare de ma sœur. Elle m'embrasse sur la joue.
- Je t'aime, Lou, murmure-t-elle contre ma joue.
Harry nous regarde, il déglutit, prend son sac qu'il avait oublié dans la précipitation.
Tu devrais lui dire avant qu'il ne parte !
- Je dois te dire quelque chose avant que tu....
Il part sans m'écouter.
Je sens que je vais péter un câble si je ne prends pas mon médicament, tout de suite. Je prends mon plateau, je le vide.
Je pars dans les toilettes. Je m'assois à mon toilette et je prends mon cachet, mais je prends un autre pour le mal de tête.
J'entends la porte s'ouvrir et une voix que je connais maintenant.
- Vas-y, je t'attends.
C'est Harry qui est rentré. Je me lève du toilette et sors. Il me voit dans le miroir.
- Elle est jolie. T'inquiète, je ne dirais rien à ta petite-amie. Elle est très jeune, ceci dit.
- Quoi ? Mais non, il y a méprise, c'était ma petite-sœur.
Il se retourne vers moi.
- Je croyais que tes sœurs avaient l'âge d'aller à la danse.
- Oui, mes deux plus jeunes sœurs. Tiens, regarde !
Je sors mon portable et lui montre des photos de mes sœurs.
- Lottie qui a deux ans de moins que moi. Félicité, qu'on appelle Fizzy. Et les deux jumelles, Daisy et Phoebe.
- T'es le seul garçon, avec ton père, sourit-il.
- Mes parents viennent de divorcés. Mon vrai père a quitté ma mère à ma naissance. Mon beau-père m'a adopté, puis Lottie est arrivée, Fizzy et les jumelles ont suivis.
- Ah, c'est que des demi-sœurs.
- Oui, mais je les considère toutes comme mes petites-sœurs.
Il me regarde avec un regard attendrissant.
- Donc Charlie est ?
- Charlie ?
- Ma sœur m'a dit que tu as une sœur qui s'appelle Charlie et que son copain est un mécano tatoué.
- Oh, non, c'est Lottie, pas Charlie.
- Ah, ma sœur a du se tromper.
Il me regarde. Moi aussi, silencieux.
- On peut parler du baiser ?
Il souffle et hoche la tête pour dire qu'il est d'accord.
- J'ai beaucoup aimé ce baiser, je pense que tu l'as senti aussi quand..... Bon, je ne peux pas être avec toi, parce que quelqu'un va te faire du mal à cause de moi.
- Je me fais insulté à longueur de journée, je me fais frappé, aussi. Je suis montré du doigt à chaque fois que je bouge, parce qu'un intelligent a eu l'idée de me dire qu'il fallait que j'annonce publiquement mon homosexualité pour montrer l'exemple. Les homosexuels du lycée, se cachent tous maintenant.
Il secoue la tête, puis replace une boucle qui s'était échappée de son bandana.
- Et puis d'abord pourquoi tu m'as embrassé ? Puisque tu n'es pas gay !
- J'ai déjà embrassé un mec, mais je n'ai jamais ressenti..... une telle chose. C'était.... brûlant.... à l'intérieur et c'était comme si je volais et que mon ventre se tenait en hauteur, que mes tripes se tordaient et formaient une boule de feu.
- C'est exactement ce que j'ai ressenti, aussi.
Il me regarde dans les yeux, puis il approche de moi.
- Quand j'ai senti ta bosse contre la mienne, ça, c'était le meilleur.
- J'avais envie de toi.
- Moi aussi. Et même maintenant. De ressentir tes lèvres contre les miennes. Ta langue qui caresse la mienne.... sensuellement.
Il touche mon torse en s'approchant doucement de moi. Je retiens ses poignets dans mes mains.
Je secoue la tête, mais je vois sa mâchoire se serrée.
Ce n'est pas mon rejet, mais..... que je tienne ses poignets dans mes mains.
Il regarde son poignet gauche, un instant, puis revient sur mon visage. Je le tiens dans la main, je relève sa manche, mais il se débat et tente de reprendre son poignet.
Je le bloque et découvre un bandage blanc où il y a une légère trace de sang. C'est frais !
Hier !
Il l'a fait à cause d'hier. À cause de mon rejet. Il a voulu oublié la douleur de mon rejet à cause de moi.
Non !!!
Il reprend son poignet, il remet sa manche longue.
Il me regarde en déglutissant.
Je le prends dans mes bras, je le serre fort contre moi.
- Ne fais plus jamais ça ! Excuse-moi. Je t'en prie, pardonne-moi.
Il me rend l'étreinte, quelques secondes plus tard.
Sentir son corps musclé contre le mien, c'est.... magique.
Son nez froid contre mon cou me fait frissonné.
Il sent mon odeur. Je l'imite.
Qu'est-ce qu'il sent bon !
Sa main caresse mon dos, doucement. Je me détache de lui, petit à petit, il fait pareil. Sa joue caresse la mienne. Il respire plus vite, moi aussi.
Je n'attends pas qu'il le fasse, je l'embrasse.
Que c'est bon, putain !
Nos lèvres se touchent à peine. C'est lui qui se détache en premier pour reprendre mes lèvres.
Ses deux mains serrent mon dos. Je gémis. Sa langue essaye de forcer le passage de mes lèvres. Je le laisse entrer.
Boom !!
Cette sensation revient et je l'apprécie encore plus.
Nous ne sommes plus que langues, salives et gémissements.
Je le sens bouger. Il le faut reculer et ensemble, nous titubons vers le premier toilette.
Il ferme la porte avec sa main, il n'arrive pas à trouver le verrou.
Mais putain, je suis là, pantelant et il touche un putain de verrou !?
Je prends sa main que je lie à la mienne. Il se détache de mes lèvres pour respirer, je fais de même.
Ses lèvres sont rouges et enflées, les miennes doivent être pareilles.
Je n'ai jamais connu de sensation aussi forte que celle-là.
Ma lame de rasoir fétiche, vient de perdre sa place numéro un.
Il se jette sur mes lèvres, me plaquant contre le mur du toilette.
Sa jambe est collé à mon entrejambe, tandis que son érection est collé à ma hanche.
Il fait une tête de plus que moi et c'est là que je percute..... C'est lui qui top !!!
Oh, merde !
Mon entrejambe gonfle encore que sa langue fouille ma gorge. Il doit comprendre, parce qu'il commence à frotter sa cuisse sur ma bosse et lui se frotte sur ma hanche.
Sa bouche étouffe mes gémissements. Mes mains sont autour de son cou, jouant avec ses boucles.
Il se détache brusquement de moi, il s'assoit sur la cuvette et il me regarde dans les yeux, essouffler comme jamais.
Je comprends ce qu'il veut. Je m'assois à califourchon sur lui et on frotte nos bosses l'une contre l'autre.
L'endroit n'est pas rêvé, mais c'est le moment qui compte.
On se regarde les yeux dans les yeux.
Il prend ma lèvre entre ses dents et la mord. Je gémis.
Je sens ses mains dans mon dos, elles descendent vers mes fesses et il les serre dans ses mains.
Je me serre contre lui, respirant son odeur de miel et de fraise.
J'en profite pour l'embrasser dans le cou. Je pose des baisers mouillés. Je ressens une forte décharge dans mon bas ventre.
Non !! Ici !?
Je me serre contre lui que je le sens se contracté.
Ça monte ! Ça monte !
- Hazza ?
Oh, merde !
J'arrête de respirer et me serre contre lui.
- Harry ?
- J'arrive, dit, difficilement, mon ami la mâchoire serrée.
Je ne sais pas à qui est-ce que s'est adressée, mais moi, je viens..... vraiment, là. J'enfonce ma tête dans son cou.
- OK !
Paf !
Je jouis dans mon boxer.
- Oh, putain, murmure le bouclé.
- C'était.......
- Ouais.
- Mieux qu'avec une fille.
Je me contracte. Merde !
Je me relève brusquement. Il tente de s'excuser, mais je quitte le toilette.
J'ai un long pull qui grâce à lui cache ma tache.
Les cours reprennent dans dix minutes.
Putain !!!
Maman va me tuer. Elle déteste l'infidélité. Mark a failli lui être infidèle rien qu'une fois et maman l'a dégagée.
Je suis dans la merde !
Je me laisse tomber contre le mur de la salle 2300 au deuxième étage. Mon érection devient tout juste flasque.
La sonnerie retentit et je me lève, tirant mon pull sur ma partie inférieure.
Le prof arrive sans me saluer, il ouvre la classe et je rentre.
Harry n'est pas à côté de moi non plus, il est..... derrière moi.
Justement, il arrive, il me regarde et baisse le regard.
Perrie, son amie, rit et le faux blond aussi. Il s'installe en grand fracas poussant sa chaise bruyamment.
- Un problème, Mr Styles ?
- Je voudrais n'avoir jamais existé, murmure-t-il.
J'ai un pincement au cœur et baisse la tête.
- J'ai peur de ne pas vous avoir entendu, Mr Styles !
Et là, sans que personne ne le prévienne.....
- BOOOOOO !!!!!
Je sursaute avec toute la classe.
- Qu'est-ce qui vous prend, Horan ?
- Vous avez dis que vous aviez peur de ne pas avoir entendu, donc je vous ai fais peur pour que vous entendiez et ça a marché. Vous avez sursauté, rit le faux blond.
La classe rit, sauf Harry et moi. Ce qu'il a murmuré a jeté un froid entre lui et moi.
- Dehors, Horan !
Il se lève et s'en va de la classe avec un grand sourire.
Je profite du brouhaha de la classe pour me retourner.
Harry a la tête baissée. Il la lève sentant mon regard sur lui. Il a les yeux perdus, sans cette trace de vie qui reste encore d'habitude. Je baisse la tête et me retourne, coupable.
Pourquoi est-ce que je ne peux pas être normal ?
Pourquoi faut-il que je sente cette différence avec les autres ?
Le cours d'économie reprend. Niall est toujours dehors.
Quand je finis mon exercice, j'attends la sonnerie retentir. Il reste quinze minutes.
Un boule de papier tombe devant mes yeux. Je me redresse. Je prends le papier, je le déplie.
"Tu m....."
Je n'ai pas le temps de lire la suite que le papier m'est enlevé des doigts par Fonzi, le prof d'économie. Il le regarde, puis regarde tout à tour, Harry et moi.
- Mr Styles, Mr Tomlinson, vous resterez après la classe.
Harry est affalé sur la table, les mains sur sa tête.
- Fais gaffe, Tomlinson, il veut te convertir !
C'est un des amis de Zayn qui se croit le plus fort en l'absence du Bad Boy.
- Tu peux pas te taire, dit Perrie.
- Zaynie n'est pas là, alors t'ouvre ta gueule, sale.....
- Et si tu fermais ta gueule, ça serait mieux !
Harry relève la tête à ma voix dure et forte. Celui qu'on appelle NB grogne et me fusille du regard. Je lui montre que je n'ai pas peur de lui.
- On se calme, les jeunes ! Dit le prof.
La sonnerie retentit enfin, les autres partent, Harry et moi, on reste.
On s'approche du bureau, Niall revient prendre ses affaires. Il nous regarde, tous les deux. Il s'en va.
- Je n'ai rien contre les petits mots d'amour, mais ne le faîtes pas pendant mon cours, s'il vous plaît.
Il nous sourit et vague sa main à nous pour nous dire qu'on peut partir.
Dans le couloir, je le prends par le bras droit et l'arrête. Il ne me regarde pas.
- C'était quoi le mot ?
- Tu veux vraiment savoir ?
- Oui !
Il reprend sa main et baisse le col de sa grosse veste. J'y découvre......
- Je suis désolé. Je..... C'est quand j'ai jouis.
Je lui ai fais un suçon dans le cou.
- Puis, je te demandais comment ça aller dans ton boxer.
Je regarde dans les couloirs, il n'y a personne. Je lève mon pull et Harry échappe un rire futile avant d'éclater de rire.
Je ne suis pas content, mais l'entendre rire est la chose la plus merveilleuse au monde à écouter.
Je le regarde, il a presque les larmes aux yeux. Je le trouve très beau.
Je fonce, sans réfléchir, sur sa bouche. On s'embrasse. On s'arrête parce qu'un raclement de gorge retentit.
Mr Bruher.
- Vous ne devriez pas être en cours ?
- S-si.
On s'en va, à toute vitesse.
On a une heure de Français, puis on a finit les cours.
Et pour ce cours, nous sommes enfin, côte à côte, au dernier rang.
Je me sens bien, vraiment bien.
Pendant le cours, Harry s'amuse à dévoiler ma tache. Il trouve ça marrant tandis que moi, je caresse la pliure de son jean, à la cuisse. Cette fameuse cuisse qui m'a donné du plaisir.
Je ne sais pas ce que je fais et j'aime ça.
L'heure de Français se termine et nous sortons. Harry part vers l'arrêt de bus.
J'en profite pour qu'il n'y ait personne, pour l'embrasser au coin de la bouche.
Il baisse la tête en rougissant. Je suis content de ce que j'ai fait, je pars vers le fond du parking du lycée.
Ma mère est venue nous chercher, avec tout le monde dans le monospace.
Dans la voiture, Lottie pose son sac sur moi et me fait un regard surpris.
- Quoi ?
- Je ne sais pas qui elle l'est, mais elle t'a fait taché ton pantalon.
Je suis mal à l'aise.
- Hey, grand-frère, je ne t'engueule pas.
Je baisse la tête. Je n'ai pas décroché un mot de tout le trajet.
Je monte dans ma chambre. Je me changement immédiatement.
‹- Tu crois que je n'ai pas vu ?›
- Je suis désolé.
Il me donne un coup dans la mâchoire, j'ai le goût du sang dans ma bouche.
Je tombe parterre, il m'empêche de respirer.
Avec mon pied, je tape contre le pied de mon lit. Je tape mon poing sur le côté de mon armoire.
J'ai mal !
- MAMAN ! Arrivai-je à crier.
J'entends ses pas précipités dans l'escalier, elle ouvre la porte. Elle est choquée.
Je commence à ne plus pouvoir respirer et ma vision se noircit peu à peu.
- Lâche mon fils, enfoiré !
___________________________________________
Alors ?
Très très long chapitre 4 654 mots !
Qu'en pensez-vous ?
Une idée de qui ferait du mal à Louis ?
Heureux de l'évolution de la relation Harry/Louis ?
N'hésitez pas à laisser un commentaire et votez. Bisous.
Sam(i) 💚💙
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top